Keridil
Que le hasard fait bien les choses ! Et dire que nos deux oiseaux auraient pu se manquer. Keridil à Gien, Della à Orléans. Si elle n'avait pas eu à y passer un jour de plus, ils se seraient juste croisés sur la route, ignorant parfaitement la présence de l'autre.
Mais la fortune en décida autrement, et condamné par un Duc bien avisé à rester en Orléanais, le Chambellan pouvait même faire un bout de chemin avec sa blonde.
Cependant, ils devaient passer par Auneau. Pourquoi me demanderez-vous ? De prime abord, le brun avait dit à la damoiselle qu'il devait récupérer quelque chose à l'étang. Certes c'était pour le moins étrange, mais elle n'avait pas semblé se poser trop de questions et tant mieux. En réalité, il avait ruminé depuis moult quelque chose.
Il était passé dans une quelconque orfèvrerie*, bien que ne connaissant guère les usages en terme de bijoux, et ne se séparait plus de l'anneau qu'il comptait lui passer au doigt. Ayééé ! Vous savez tout.
Le fils adoptif d'Amahir n'avait eu à s'inquiéter que d'une chose. Le lieu, et le moment.
Le moment était venu de lui même, par la Grâce du Très Haut. Mais le lieu, ça avait été une autre paire de manche ! D'abord il avait pensé au bureau où ils s'étaient rencontrés, mais diantre que c'eut été déplacé. Aussi avait-il pensé à un cadre du genre idyllique, bisounoursesque, comme la mode le voulait en ces temps de fin d'été. L'étang d'Auneau était beau, clair, bien orienté, c'était merveilleux.
La route depuis Orléans fut plutôt tranquille. La fraîcheur de la nuit tombante commençait à se faire sentir, mais l'adrénaline l'empêchait de frissonner, et si frissons il dut y avoir, ils furent inspirés par toute autre chose.
Dans sa main celle de Della, chevaux attachés au loin, ils approchèrent de l'onde.
La dernière fois qu'ils avaient approché des vagues, elles étaient normandes, marines et bien plus vivaces. Mais l'inconstance de l'Océan ne se prêtait guère à ce qui allait bientôt se produire.
Mais pour l'heure, Keridil admirait le paysage, les lucioles çà et là, et laissait son ouïe se délecter des quelques chants de hannetons qui pullulaient dans ce lieu. - Oui, quand je dis bisounours ! C'est bisounours ! -.
Satisfait du temps, et le coeur serré, il se tourna vers Della, le teint rosé, mais que la nuit ne laissait plus guère paraître.
Bienvenue à Auneau, Della.
*RP à venir aux Lafayottes, Orfèvrerie Watelse.
Mais la fortune en décida autrement, et condamné par un Duc bien avisé à rester en Orléanais, le Chambellan pouvait même faire un bout de chemin avec sa blonde.
Cependant, ils devaient passer par Auneau. Pourquoi me demanderez-vous ? De prime abord, le brun avait dit à la damoiselle qu'il devait récupérer quelque chose à l'étang. Certes c'était pour le moins étrange, mais elle n'avait pas semblé se poser trop de questions et tant mieux. En réalité, il avait ruminé depuis moult quelque chose.
Il était passé dans une quelconque orfèvrerie*, bien que ne connaissant guère les usages en terme de bijoux, et ne se séparait plus de l'anneau qu'il comptait lui passer au doigt. Ayééé ! Vous savez tout.
Le fils adoptif d'Amahir n'avait eu à s'inquiéter que d'une chose. Le lieu, et le moment.
Le moment était venu de lui même, par la Grâce du Très Haut. Mais le lieu, ça avait été une autre paire de manche ! D'abord il avait pensé au bureau où ils s'étaient rencontrés, mais diantre que c'eut été déplacé. Aussi avait-il pensé à un cadre du genre idyllique, bisounoursesque, comme la mode le voulait en ces temps de fin d'été. L'étang d'Auneau était beau, clair, bien orienté, c'était merveilleux.
La route depuis Orléans fut plutôt tranquille. La fraîcheur de la nuit tombante commençait à se faire sentir, mais l'adrénaline l'empêchait de frissonner, et si frissons il dut y avoir, ils furent inspirés par toute autre chose.
Dans sa main celle de Della, chevaux attachés au loin, ils approchèrent de l'onde.
La dernière fois qu'ils avaient approché des vagues, elles étaient normandes, marines et bien plus vivaces. Mais l'inconstance de l'Océan ne se prêtait guère à ce qui allait bientôt se produire.
Mais pour l'heure, Keridil admirait le paysage, les lucioles çà et là, et laissait son ouïe se délecter des quelques chants de hannetons qui pullulaient dans ce lieu. - Oui, quand je dis bisounours ! C'est bisounours ! -.
Satisfait du temps, et le coeur serré, il se tourna vers Della, le teint rosé, mais que la nuit ne laissait plus guère paraître.
Bienvenue à Auneau, Della.
*RP à venir aux Lafayottes, Orfèvrerie Watelse.
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