Isaure.beaumont
Recroquevillée dans sa malle, Isaure commençait à trouver le temps long le temps passe toujours plus lentement quand une vessie est pleine. Et alors quelle allait se résigner à sortir de sa malle pour aller salléger un peu avant le voyage, elle entendit la porte souvrir. Le départ était imminent. Enfin. Dans quelques interminables heures sans manger, ni boire, sans pouvoir se défouler ou se soulager, elle serait à Florence, en tête à tête avec Aléanore. Elle en ferait des jalouses, cétait certain.
Elle simaginait déjà déambulant dans les rues au bras de lAltérac, écoutant attentivement ses leçons de goût ou ses conseils avisés sur la façon de parler en société. Elles chanteraient ensemble pour le plus grand bonheur des florentins. Elle serait les oreilles dAléanore, lui deviendrait indispensable et puis un jour, elle rencontrerait un bel homme et elle lépouserait. Il serait riche et puissant. Et alors, elle reviendrait en Royaume de France, au bras de cet homme dexception et ensemble ils éblouiraient la petite noblesse française.
Revenant à réalité, la jeune fille dut plaquer sa main sur sa bouche pour étouffer le pouffement dexcitation qui venait de franchir ses lèvres. Se faire repérer si près du but aurait été bien dommage. Dans quelques instants la malle serait soulevée par des domestiques quAléanore, même sourde, insulterait avec justesse. Pourtant rien ne vint. Elle entendit bien quelquun entrer et une voie denfant séleva. Allait-elle cesser de crier le nom de son idole ? Elle serait bien sortie pour lui ordonner de cesser de brailler mais alors que les pas de la fillette se rapprochèrent avant de cesser, dautres, plus lourds se firent entendre et une voix dhomme rompit le silence.
Isaure ne pouvait faire quécouter
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Elle simaginait déjà déambulant dans les rues au bras de lAltérac, écoutant attentivement ses leçons de goût ou ses conseils avisés sur la façon de parler en société. Elles chanteraient ensemble pour le plus grand bonheur des florentins. Elle serait les oreilles dAléanore, lui deviendrait indispensable et puis un jour, elle rencontrerait un bel homme et elle lépouserait. Il serait riche et puissant. Et alors, elle reviendrait en Royaume de France, au bras de cet homme dexception et ensemble ils éblouiraient la petite noblesse française.
Revenant à réalité, la jeune fille dut plaquer sa main sur sa bouche pour étouffer le pouffement dexcitation qui venait de franchir ses lèvres. Se faire repérer si près du but aurait été bien dommage. Dans quelques instants la malle serait soulevée par des domestiques quAléanore, même sourde, insulterait avec justesse. Pourtant rien ne vint. Elle entendit bien quelquun entrer et une voie denfant séleva. Allait-elle cesser de crier le nom de son idole ? Elle serait bien sortie pour lui ordonner de cesser de brailler mais alors que les pas de la fillette se rapprochèrent avant de cesser, dautres, plus lourds se firent entendre et une voix dhomme rompit le silence.
Isaure ne pouvait faire quécouter
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