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[RP] L'Eglise de Sémur

Tristan_du_cost
Tristan entra dans la cathédrale pour reconnaître les lieux. Le grand jour approchait.
Il vit quelques personnes qui doscutaient et s'approcha d'eux.


Bonjour mes frères, bonjour Damoiselle.
Je m'appelle Tristan, je suis le Diacre d'Autun et je viens célébrer le mariage icelieu du Bourgmestre de Sémur et de sa fiancée Attia.
Resterez-vous avec nous ?

Je vais aller à la sacristie pour me changer puis j'irai sonner les cloches pour annoncer l'événement.

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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Tristan_du_cost
Tristan fila donc à la sacristie et se changea. Il fit la moue en constatant que la poussière recouvrait les meubles. Il se dit que les damoiselles de Sémur pourraient bien organiser des groupes de ménage pour venir faire la poussière.

Une fois changé, il alla sonner les cloches pour avertir la ville qu'un grand événement se préparait. Il alla sonner les cloches du clocher, pas celles qu'on trouve en ville qui sont, il est vrai, fort nombreuses.

Enfin, Tristan se rendit sur le parvis pour accueillir les futurs mariés, à savoir le Bourgmestre et sa fiancée Attia.

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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Attia.
Tres tot ce matin la elle s'était reveillée.
Etrangement Livia dormiat encore.
Le grand jour était arrivé.
Ils l'avaient tellement attendu. Et puis il y avait l'apprehension de la ceremonie deja ratée ou reportée a 2 fois.
C'est pourquoi ils avaient choisi ce jour la de ne pas tenter le destin a la farce et de se marier dans la discretion de la petite eglise de sémur.
Seules seraient présents les témoins et les amis proches tels que Breiz qui avait tenu a etre présente jusqu'au bout.
Plus tard, apres avoir été déclarés mari et femme, ils iraient faire la fete en grand comité, a l'atelier des doigts d'Or, ou bière et vin couleraient.
Pour l'heure elle laissa sa fille dormir et commença a se préparer.
Son amie Elsie serait son témoin. Elle était arrivée a la veille et elles devaient se rejoindre a l'église.
Elle s'isola dans une piece qui lui servait de salle de travail afin qu'Azkaban ne puisse la croiser dans sa robe de mariée jusqu'au moment ou prete, apres avoir toiletté et nourri sa fille, elle sortit enfin.
Elle sourit comme au premier jour le regardant, se rememorant une apres midi dans un verger...


- Pret ?

Elle lui tendit la main. Ils seraient toujours ensemble. Ensemble jusqu'a l'autel.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Jerem51
Monseigneur Jerem qui était en discussion quand Tristan entra vit se dernier venir les saluer et demander, comme il était prévu, de pouvoir s'installer pour célébrer le mariage d'Attia et d'Azkhaban. Aussi gagna-t-il la stalle réservée aux prêtres après avoir rendu son salut à Tristan et l'avoir mis en garde contre le bedeau qui avait tendance à être un peu sourd d'oreille et donc à comprendre les choses de travers.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Azkaban
Un dimanche matin pas comme les autres où trainer au lit n’était pas au programme, il avait enfilé sa tenue alors que ses amours se préparaient pour ce jour inespéré.
Lorsque sa presque femme apparu il fut pris d’un frisson, ce qu’elle était belle, aucun mot n’était même assez fort pour la décrire, sublime était même une sous estimation.
Lui, portait un beau costume estampillé des doigts d’or, Elle, une robe splendide du même atelier, qu'ils étaient beaux.


- Pret ?

Oui il était prêt ! Plus que jamais.
Prêt à tout, à l’épouser mille fois, à la suivre jusqu’au bout du monde, à exhausser le moindre de ses désirs…
Mais ça il ne lui dira pas. Chuuuut…

Ils avaient répétés séparément leurs textes, avaient hâtes qu’enfin ils puissent le réciter conjointement.
La cloche retentit, c’était l’heure.
Un grand sourire à l’écoute de cet appel, lui qui l’aimait plus que rationnellement, lui serra la main pour rejoindre le diacre qui les attendait déjà


Bonjour Tristan, nous sommes prêts et heureux d’être ici ce jour bénit pour nous.

Oui, ils n’avaient jamais été aussi loin dans la cérémonie nuptiale, peut être que cette fois ci, le destin leur souriait ?
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Tristan_du_cost
Tristan remercia Monseigneur Jerem. Mais qu'entendait-il lorsqu'il disait que le bedeau comprenait tout de travers ? Bah, il verrait bien ...

Il vit enfin arriver les fiancés et il s'avança vers eux.



Bonjour, mes enfants,
Votre famille est-elle au complet ?
Bien, nous allons donc pouvoir entrer.


Une fois à l'autel, Tristan s’adressa à la foule compacte :

Mes chers amis, je suis heureux de vous accueillir en cette demeure très sainte pour célébrer le mariage d' Attia et d'Azkaban.
Vous les avez vu grandir dans ce bon village de Sémur, vous les avez vu prendre des responsabilités et travailler leur Foy, et maintenant, ils sont prêts à convoler en justes noces.

Mais avant toute chose, je laisse les intéressés se décrire en quelques phrases, et nous donner les raisons pour lesquelles ils veulent se marier.


Se tournant vers les fiancés aux regards ingénus, pétrifiés l'un à côté de l'autre, Tristan lâcha.

Hum ... c'est à vous ...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Azkaban
Au complet ? Oui, Livia avait été confiée le temps de la cérémonie, était présente un peu en retrait puisque c’était un moment privilégié pour ses parents.
Mais elle était là.

La traversée de l’église jusqu'à l’autel lui sembla interminable, les rayons de soleil d’une lueur automnale perçaient les vitraux d’une multitude de formes chatoyantes qui dansaient en illuminant le chœur.
Mieux qu’un rêve, il le vivait réellement, ses doigts resserraient ceux de sa belle.
Se présenter ? Dire pourquoi il souhaitait se lier à elle. Dire l’évidente évidence…C'était chose facile.


Je suis donc, Azkaban De Ménéac, heureux de vivre auprès d’une belle brune depuis quelques temps, homme comblé et fier père du fruit de notre amour, Livia.
Je souhaite épouser Attia, parce que je l‘aime, qu’elle habite toutes mes pensées, que je n’imagine plus ma vie sans elle et elle…

Il se tournait vers sa future femme puis sa fille.
Elles sont mes raisons de vivre, mon bonheur au quotidien et je veux l’officialiser devant l’être suprême
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Tristan_du_cost
Tristan restait impassible devant cette tirade aux faux accents de sanglots. Tu parles, on en reparlera dans six mois. Ce ne sera plus "bonjour ma pupuce" au petit matin, dans le lit douillet, mais plutôt "lève toi grosse vache".

Tristan s'était fait une raison. Les mariages se suivaient et se ressemblaient dans ces présentations mielleuses, ô combien soporifiques. Il ne remarqua pas tout de suite qu'Azkaban avait terminé ses compliments flatteurs.
Il se tourna alors vers la fiancée qui n'en avait pas perdu une miette.


Attia, c'est à vous...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur
Elsie., incarné par Attia.


Spagyricus avait la crève. Mais il tenait à être présent. Peu importait que la peste régna en les Royaumes. Il n'allait pas se laisser arrêter par quelques crachats sanguinolents. Poney avait fait montre de sa résistance, de son énergie légendaires et avait mené à bon port, ou plutôt à bonne auberge, le couple au coeur de Sémur. La rousse, en ce jour J, était aussi heureuse que son époux était malade. Malade, malade... Y a que les morts qui étaient malades... Mais pour ne pas incommoder la foule il avait tout de même posé une étole sur sa bouche. Il aurait pu être pris pour un brigand si ce n'avait été ses beaux habits de fête. Elsie l'avait longuement regardé avant de glisser son bras sous le sien, s'aventurant à lui embrasser une pommette accessible au dessus du tissu.

Bien, vous tiendrez le coup j'espère ma Buse ?! Quelle poisse quand même que vous soyez malade aujourd'hui, vous d'habitude si... robuste ! Puis songez à la fête qui suivra la cérémonie, les alcools vous donneront un p'tit coup de fouet des plus bénéfiques. Puis de retrouver son regard. Le coup d'fouet, c'est une image hein, ne vous réjouissez pas de trop.... Sourire en coin et la rouquine de l'emmener, il était l'heure.

"Alcools... Fouet..." Son épouse savait vraiment lui parler. Aussi un sourire fendit son visage. Personne ne pouvait le voir évidemment mais ses yeux marrons qui constituaient son regard bleu acier furent éclairés par une lueur joyeuse. L'ancien prêtre observa l'église de Sémur en connaisseur. Sémur... Ses mûres... Ses murs... C'est mûr... Quelle patrie idéale pour les calembours. Un jour peut-être un festival s'y organiserait-il. Accroché à sa Douce Rousse il avança vers les travées. Soudain il aperçut une tête connue. Frère Jérém51 de quand il était thomiste ! Il songea à le saluer avec le geste secret des thomistes mais il se rappela qu'un tel signe n'existait pas. Aussi se contenta-t-il d'un hochement de tête vers celui qui disparaissait déjà dans une salle latérale.

De sa main de libre Elsie agrippa fermement, trop peut être, le bras de son Brun. Les futurs époux étaient là, Elle était là, Sa Gitane. Depuis combien de temps ne l'avait elle plus croisée, s'étant contentée ces dernières semaines, derniers mois d'avoir de ses nouvelles au travers de missives.
Par Aristote, elle est... merveilleuse ! Ne trouvez-vous pas ?".

Nul besoin d'attendre de réponse qui ne pouvait que confirmer ses dires, elle pressa le pas en tirant à peine Spagyricus jusqu'à arriver à hauteur des présents. Le... bonjour ! Mon Père, Az...kaban et toi... Bella Mia ! Une chaude bise se posa sur la joue d'Attia. Les embrassades moins chastes devaient désormais demeurer dans leurs souvenirs.

Je suis Elsie et je vous présente Gédéon, Gédéon Spagyricus, mon époux.

Et de désigner l'homme à demi masqué à son bras, un sourire niais lui déformant légèrement le visage. Le temps passait et le charme du mâle, même masqué, opérait toujours, était intact. Le lorrain de naissance ne sentait plus son bras, à la circulation coupée par l'enthousiasme elsiesque. Mais il savait montrer bonne figure depuis le temps.

Ach... Si si... Très lumine-zeux ! Mais tout te mêmeux moins que fous... Mais che ne suis guère objectifeux..."

Arrivé devant les mariés il s'inclina gentiment en saluant.

Enchanté. Rafi de rencontrer enfin l'amie de mon Aimée.

Ecrit à 4 mimines d'LJD Spagyricus et Elsie.
Attia.
Attia respirait la joie.
Alors qu'Azkaban saluait le prêtre, elle regardait arriver son Elsie qui était au rendez vous.
Elsie sa princesse, la fille qui avait habité ses rêves et ses jeux d'enfants. Son amie de tous temps, celle que la distance ne réussissait a éloigner d'un coeur qui l'aimait de manière intacte.


- Elsie... Merci d'etre la! Je suis si contente...

Elle aurait aimé exprimer beaucoup plus sa joie que via l'accolade et le baiser et Elsie saurait voir aux etoiles dans ses yeux que sa joie ne pouvait se contenir si elle la laissait s’échapper. Et il lui fallait attendre d'etre enfin mariée pour cela. Mariée... cela semblait si irréel.

Elle salua chaleureusement le mari de son amie. Mari ? Maaaaari ?
Elle regarda avec de gros yeux Elsie, sur qu'elles auraient des choses a se dire. Pas ce soir car ce soir c'est la nuit de noces, mais la journée d'apres et le soir d'apres la rousse devrait se mettre a table et pas qu'un peu!
Elle considéra un peu différemment l'homme masqué et sourit néanmoins.


- ... c'est un plaisir de vous rencontrer Gédéon...

Elle se fit rappeler a l'ordre par le diacre qui entamait la cérémonie.
Elle regarda derriere elle. Au premier rang, sa soeur Hélia qui gardait Livia dans ses bras, et Breiz et sa famille au complet. *
Elle prit une inspiration et regardant Az puis le curé elle ecouta.
Les yeux brillants elle ne remarqua pas l'ironie dans le regard du diacre.


- Je suis Attia des Juli... J'ai longtemps érré dans le royaume à la recherche d'une raison d'être, fuyant la solitude, recherchant famille, amis et amour... J'ai eu la chance de trouver tout ceci en la personne d'Azkaban. C'est pourquoi je souhaite unir mes jours a lui et lui témoigner mon amour et ma fidélité devant Dieu et devant les hommes.

Oui c'est cul-cul la praline, mais l'amour c'est cul cul la praline.
Az et elle se connaissaient depuis des années a présent, ils étaient prets.


* avec la permission des joueuses.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Tristan_du_cost
Très bien ! A présent, entrons dans notre célébration.
Tristan prit alors un livre et, s’adressant à l’assemblée :

Je vais vous lire un extrait de l’Amour, tiré de la Création, un des chapitres du Mythe Aristotélicien du Livre des Vertus :



Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumises à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour. »
Alors Dieu dit : « Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables, Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Tristan referma soigneusement le livre et, s’adressant à l’assemblée :

Par cette sainte écriture, inspirée directement pas le Très Haut, nous comprenons que nous devons vivre d’amour. Et quelle meilleure preuve d’amour que le mariage ?
Le mariage est l’aboutissement de la volonté de Dieu, afin qu’il se prolonge dans la création de nouveaux êtres vivants.
Et c’est pour cette raison que nous sommes aujourd’hui réunis !


Tristan se tu quelques instant, afin que les fidèles réfléchissent à ses paroles. Puis il enchaîna :


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Jerem51
Monseigneur Jerem écoutait dans le recueillement le début de la cérémonie bien qu'il fût intrigué par un nom ... Spagyricus ... se pourrait-il que ce soit le même Spagyricus qu'il avait connu chez les Thomistes ? La chose l'intriguait.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Tristan_du_cost
Tristan s’approcha des deux futurs mariés

Avant de passer aux consentements, je voudrais rapidement évoquer votre parcours dans notre communauté :
Toi, Azkaban, grand voyageur devant le Très-haut, tu as échoué icelieu comme un naufragé en déroute. Mais ton esprit vif et intelligent t'a montré comment te la couler douce en prenant le fauteuil de Maire. Drôle et enjoué, tu as su t'entourer de vertueux conseillers.
Et toi, Attia, comme ton fiancé qui semble t'aimer avec passion, en tout cas aujourd'hui, tu es arrivée après de nombreux voyages. Très connue pour tes travaux aux doigts de fée, déesse de la couture dans l'atelier royal que tu as créé, tu es une jeune femme au fort caractère. Qu'on se le dise !Tu as su trouver ta place dans la communauté et tes oeuvres sont très demandées.
Fiancés depuis maintenant de longs mois, vous avez décidé de vous marier.


Passons alors aux consentements mutuels


Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Azkaban et Attia, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Tristan chuchota aux fiancés

C'est le moment de réciter votre leçon...
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Diacre d'Autun
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Azkaban
Le presque marié reconnait la rousse, il lui sourit ainsi qu’à son époux mais très vite revient vers les mots prononcés par sa moitié,
ouais, il se délecte de ses paroles, la dévore du regard en homme fou d’elle.

Puis lorsque le diacre dépeint le couple à sa façon, le blond esquisse une légère grimace voulant exprimer ceci : Comment ça je me la coule douce ? Il veut rigoler l’ivrogne ?

Mais arrive rapidement le moment divin où l’un va échanger de tendres mots à l’autre, l’instant où les alliances scelleront leur union…

A la question : Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Azkaban et Attia, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ? il répondit simplement :


Oui, je le souhaite

Attia aussi a souri. Le diacre que lui avait décrit Helia ne dérogeait pas a sa réputation et elle le trouvait amusant mais un peu agaçant. Elle prit une grande inspiration tachant de se rappeler des mots que leur avait fait apprendre Tristan.

Enfin ils allaient recevoir le sacrement du mariage.


-Oui, je le souhaite…

Je le souhaite plus que jamais, se garda t’elle de rajouter pour ne pas faire trainer le moment ou ils prononçaient leurs vœux et surtout pour ne pas subir un énième roulement d’yeux du diacre.

Le quasi « pendu » se tourna vers sa sublime corde

Attia veux-tu être ma femme ?

La gitane fremit. Elle en tremblait presque. Elle eut quelques secondes de flou ou il lui sembla avoir oublié ce qu’elle avait a dire.

-Oui je le veux… Et toi Azkaban … veux tu etre mon mari ?

Oui, je le veux, plus que tout au monde.
Moi, Azkaban, je te reçois comme épouse et je serais ton époux.
Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.


Ses doigts caressaient doucement ceux de son autre, un sourire, des yeux pétillants, enfin, ils y étaient.

Le fourmillement dans le bout des doigts que sa moitié caressaient tendrement, la ramenaient a la réalité. Elle était ainsi certaine qu’elle n’était pas en train de rever et qu’Azkaban de Ménéac, le blond, eternel refractaire a la vie de foyer, pourtant père et sur le point de prendre femme était bien la et que sa femme c’était elle.

-Moi, Attia , je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Elle était retournée dans son écrin, l’alliance ornée d’un rubis, celle qu’il avait dénichée en flânant dans les rues parisiennes, celle qu’elle avait mise à son doigt le jour de la naissance de leur petite, la revoilà de nouveau mise au devant de la scène, la main fine de sa gitane fut soulevée dans la sienne, délicatement l’anneau fut glissé en lui livrant ces quelques mots :

Attia, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Alors qu’Attia recevait a nouveau la magnifique alliance qu’elle avait porté pendant les quelques mois séparant la naissance de leur fille a ce jour, elle sortit de sa bourse une alliance faite d’un simple anneau d’or, simplement gravé de deux A liés par un L. Elle le lui glissa au doigt. Te voila pris beau blond.


-Azkaban, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Ils avaient recité la leçon. Au diacre de jouer et d’officialiser enfin le tout. Il lui tardait.

Le blond ne put résister en se penchant vers le visage lumineux d'Attia à lui voler un furtif baiser, t'façon, là ou plus tard...On ne doit jamais laisser les envies se perdre !


[post écrit à 20 doigts ]
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--Bedeau
C'est alors que l'on entendit un grand claquement de porte, un épouvantable vacarme qui résonna terriblement, répercuté par les voûtes de pierre de l'église, un bruit à réveiller les morts qui dormaient ici dans les personnes de Cosette de Semur et de Bynaar.
Et ce fut bien pire encore quand la personne qui venait ainsi d'entrer aussi peu discrètement, se mit à courir sur le dallage, brandissant dans ses mains un rasoir et hurlant:


Messeigneurs, Messeigneurs, prendre les poux, prendre les poux ! Quelle idée !
Moi, le bedeau, je sais comment faut faire avec les poux !
Faut bien mieux couper les ch'veux ! le barbier m'a prêté ses rasoirs, Mon Père ! le barbier m'a donné ses rasoirs rien que pour vous !
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