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[RP] L'Eglise de Sémur

Ian
Et donc, de cette messe, on ne saura rien. Malgré son départ quelque peu cahoteux, elle fut peut-être magnifique, incroyable, magique, voire, divine.

Dans tous les cas, des deux seules personnes à y avoir assisté, l'une a manifestement piqué de la tête, quant à l'autre, elle a l'esprit trop préocuppé pour en garder un souvenir clair. D'ailleurs, venant en parler directement au curé, elle déclenche un rire fort et franc de sa part.


Abbé ?? Mais non, mon enfant, je suis curé. Un abbé possède une abbaye, avec des moines. Vous pouvez m'appeler monsieur le curé ou mon père. Mais pas monsieur l'abbé. Quant à avoir un instant pour me parler, bien entendu, je suis à votre disposition. Souhaitez vous m'en parler directement ici même ? Ou souhaitez vous la discrétion de la chapelle ou du confessional ?
Hyacinthe
La messe n'est pas à la charge des fidèles, qu'on s'le tienne pour dit.
Il faut dire que la première est restée discrète, et s'en est allée sans mot dire, silencieusement. La seconde, non moins discrète, a bien observé et écouté le prêtre se dépatouiller dans sa messe expédiée à la vas-y-que-j'te-pousse, sans doute en raison de faible nombre de personnes présentes. La pression se faisant moindre, il y a forcément moins de sérieux et d'exigence pour préparer un office, et surtout une homélie...

La Blondeur fronce légèrement des sourcils.

"Abbé" vous faisant gausser lourdement, je ne vois pas en quoi cela n'est pas propre à votre statut de prêtre. Sans vouloir vous offenser, monastère ou pas, il me semble que ce terme est tout à fait approprié. Enfin, cela n'est pas le but de ma requête.

Considérant le prêtre longuement, elle a une minute de réflexion avant d'aborder les sujets importants qui lui tiennent à coeur. Peut-être est-ce trop demander, il pourrait s'en moquer et affirmer avoir des choses plus importantes à faire. Hum... Vaut mieux se contenter d'la première chose, la seconde attendra.

Non, ne vous embarassez pas pour cela : j'espérais juste vous demander si vous aviez l'extrême obligeance d'accorder à mon oncle défunt, feu Marco Ignazio Matteo Maria Orazio MarchErasmo Castello de la Belletière-Belleville, dit Mimmome, une messe de requiem.
Pour tout vous dire, je ne sais pas quand ni où mon oncle est décédé : il est mort lorsque j'étais, pendant cinq mois, alitée en raison d'une fièvre tenace. A mon rétablissement, il n'était déjà plus, et j'ai du le rechercher et demander de ses nouvelles pour savoir s'il était toujours vivant ou pas.

Nous vivions au domaine familial tous les deux, avec mon autre oncle, Marco Erasmo Matteo Maria Oreste Marco-Ignazio Castello de la Belletière-Belleville, dit Erasmino, et avions un pied-à-terre à Cosne, ce qui fait que nous étions plus présents à Cosne qu'ici.
A mon retour, j'ai décidé de changer de pied-à-terre et de m'investir à Sémur plutôt qu'à Cosne, après avoir appris la mort de mon oncle Mimmome. Cela dit, je peux comprendre que vous songiez à refuser de répondre à ma requête : vous ne le connaissiez point, et vous ne me connaissez point non plus...
A vrai dire, j'ai appris très récemment que mon oncle connaissait monseigneur Baronsengir. Si vous êtes dans l'obligation de décliner ma requête, je peux très bien demander cette messe de requiem à monseigneur Baronsengir en lui écrivant une missive à ce sujet.

Sur son visage, seulement de la placidité. Elle fixe le prêtre, en attendant sa réponse.


Pas de hrp dans le rp, merci. Vous avez un message à faire passer? => MP
{R}
Ian
Ian se gratte la barbe en réfléchissant, confronté à deux problèmes. Un problème occulte, et un plus évident. Premier problème, comment se souvenir du nom qu'on vient de lui exposer tellement vite qu'il n'a retenu que Maria.
Pour le deuxième problème... le curé reprend pleinement son sérieux.


Mon enfant, les circonstances qui vous touchent sont aussi tragiques que complexes, et je vous assure tout mon soutien dans cette épreuve. Bien entendu, je suis disponible pour célébrer son départ et pour prier au salut de son âme. Au vu des circonstances, je pense même pouvoir me plier à votre choix de date. J'aurais juste deux petites questions à vous poser ... n'y répondez que si ça ne vous est pas trop dur.

Premièrement, savez vous où il est enterré ? Dans le cas contraire, et si vous le désirez, je peux essayer de contacter mes supérieurs et mes collègues. Peut-être l'ont ils enterré sans avoir connaissance de son identité, et n'ont ils donc pu contacter sa famille.

Deuxièmement, avez vous pu contacter ses autres proches, et ses amis, pour les mettre au courant de la douloureuse nouvelle ?
Victorine
Allez savoir pourquoi, la jeune enfant n'avait pas été baptisée à sa naissance. Non parce que voyez-vous, ce serait plus simple : les parents choisiraient la religion, et houplaboum, l'enfant serait baptisée. Limpide non ?
Et bien non, dans ces contrées illuminées par la foi, il fallait attendre d'être grand, au risque d'aller en enfer si on passait l'arme à gauche avant.


Mon père ?

Victorine avait renfilé ses vêtements de fille, foulard sur la tête, jupons qui frôlent les dalles et mirettes vertes contemplant la déco.


Mon père ! Ah ça doit être vous ? Il faut me baptiser.

Hum ... bonjour madame. Je vous l'emprunte, ce sera pas long.
Hyacinthe
On en est donc à envisager une messe de requiem pour Mimmome, quand une rustaude déboule dans l'église comme dans un lieu d'bamboche.
La Blondeur arque un sourcil, posant un regard dédaigneux sur ladite rustaude.

Plaît-il?
"Vic-comme-Vic", ce lieu sacré n'est ni une foire aux bestiaux, ni la taverne du coin, alors un peu de tenue je vous prie! Vous venez déranger cette conversation importante et grave, et vous pensez vraiment que votre comportement est acceptable?

Hyacinthe lève les yeux au ciel en se demandant bien pourquoi parmi les rares gens à aller à l'église de Sémur, il faut qu'il y ait au moins un boulet dans le lot.

Puis elle redirige son regard de sinople vers le prêtre, et tente de se rappeler à l'esprit ses questions avant l'intervention incongrue de la rustaude. Mais fronce des sourcils et soupire.

Hmmmm... Nous disions donc... Hum? Ah! Je suis déconcentrée maintenant!

Finalement, la discrétion de la chapelle ou du confessional était une excellente suggestion de votre part, monsieur l'abbé. Je ne pensais pas qu'il puisse exister des gens assez grossiers et malséants pour venir perturber un entretien au sujet d'une messe à la mémoire d'un défunt.

Pouvons-nous nous y rendre pour en parler plus au calme, mon père? Il y a, à vrai dire, nombre de choses délicates qu'il me faut vous faire part, afin de vous expliquer les conditions euhm... Peu communes de la mort de mon oncle, et ici... Enfin, vous comprenez...

La jeune fille reste encore sidérée par l'attitude de la "Vic-comme-Vic", et attend la réponse du prêtre pour le suivre dans un endroit plus sûr.
Armoria
Une autre tradition armorienne, quand elle rentrait chez elle : sa première visite était pour Bynarr. Elle entra donc dans l'église, salua d'une légère inclinaison de la tête les personnes présentes, donc Ian en qui elle n'aurait jamais cru voir un prêtre, ce qui la rassurait sur la nature humaine, et fila tout droit vers la crypte.

Là, elle s'agenouilla auprès de la simple dalle - simple comme lui - de son saint et néanmoins décédé ami et confesseur, pour l'une de leurs conversations chuchotées et à sens unique.

Enfin, peut-être...


Bonjour, mon ami. Vous voyez, je suis revenue entière de la Croisade, et ayant raccourci quelques hérétiques. Enfin, vous le saviez déjà, je sais bien : vous étiez avec les enfants de Bourgogne, là-haut, dans la montagne, quand nous levions l'épée... La lutte n'est pas finie, mon ami, et je doute qu'elle le soit jamais. Donnez-nous la force d'insuffler suffisamment d'ardeur aux défenseurs de la Foy.

Le non-échange dura une bonne demie-heure, la main de la blonde altesse posée sur le froid de la dalle.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ian
Ian joint les mains dans une mimique que Fernandel lui reprendra dans 'quelques' années.

Mes enfants, la demeure du Seigneur est lieu de trêve. Ici, vous êtes telles deux soeurs. Même si les fratries s'emportent parfois, on sent toujours sous leur mot l'amour de leur prochain.

Il sourit, puis se tourne vers 'Vic'.

Mademoiselle... mon enfant, dame Hyacinthe pleure actuellement le décès d'un de ces proches. Donnez moi juste un moyen de vous contacter, et je vous enverrai un courrier pour organiser votre pastorale, préalable à votre futur baptême.

Puis, revenant à sa première interlocutrice alors que la nouvelle arrivante pénêtre dans l'église :

Dame, allons dans la chapelle, nous y serons plus au calme.

D'un signe de tête, il salue Armoria, repensant à la phrase qu'il vient de prononcer. L'imagerie populaire associée à sa profession donne à cette dernière un second sens que la princesse ne peut qu'ignorer si on prête l'oreille à sa réputation immaculée. C'est donc très calmement que Ian ouvre la porte de la chapelle puis s'efface pour laisser entrer Hyacinthe.
Victorine
[Victorine]

Au revoir ma sœur.

Vic avait aimablement donné son adresse au curé et avait souri gentiment à la nièce éplorée. Sans doute n'avait-elle pas été couchée sur le testament, pour venir geindre de la sorte.

Enfin ! voila qui était rondement mené. Elle n'allait pas non plus attendre des plombes et des dizaines de mouchoirs mouillés avant de pouvoir en placer une. Non mais. Elle fit une petite courbette, et se retourna, satisfaite.

Ce ne fut alors seulement qu'elle étudia plus sérieusement les lieux, contemplant chaque fresque, reluquant la moindre sculpture. Il y en avait de rigolotes qui se tenaient emboitées par derrière. La jeune fille n'en rougit même pas, tant en elle ignorait le sujet. Pour elle, ils devaient être en train de se bagarrer, sans doute. Elle fit le tour, lentement, puis aperçut une dame qui parlait à une dalle.

Elle s'assit et attendit sagement. Il est des silences qu'il ne faut pas briser, même Vic le savait. Mais quand la dame se leva, elle ne put retenir le flot de questions :


Qu'ont-ils fait pour être hérétiques ? Les avez-vous tous occis ? Ou bien sont-ce vos hommes qui l'ont fait ? Vous êtes une dame et vous guerroyez ?
Armoria
La présence dans la crypte n'interrompit pas son mono-dialogue. Au pire, si c'était désireux de lui parler elle aviserait ; mais elle ne fut pas dérangée, sans savoir si c'était indifférence ou respect. Sitôt relevée, elle fut fixée : respect. Car les questions s'enchaînèrent.

Eh bien... Ils sont hérétiques parce qu'ils rejettent la vraie Foy, et qu'ils ont vendu leur âme au sans-nom. Cela en fait des animaux que l'on peut, et surtout que l'on doit, occire. Malheureusement, il en reste, car se retrouver face au Créateur ne leur sert en rien de leçon, et ils renaissent à la vie comme ils l'avaient quittée, hélas : la seule et unique façon de s'en débarrasser, c'est de les brûler, ce qui n'est pas toujours possible.

Elle marqua une pause puis sourit.

Je suis noble, et en cela, je dois répondre aux levées de ban, et prendre les armes moi-même. Mais surtout, je suis croyante, et quand bien même je n'aurais nul titre, je lèverais l'épée pour défendre Dieu.
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Victorine
[Victorine]

Victorine avait trouvé quelqu'un qui répondait à ses questions, toutes, sans en omettre aucune et ça, ça ... c'était terrible ! La jeune fille faillit en rester le bec cloué, tant cela était merveilleux. En échange, elle n'avait même pas besoin de donner des réponses, c'était gratuit. Alors déjà de dangereuses questions affluaient dans son esprit et venaient se bousculer à ses lèvres. Il fallait faire le tri, choisir les plus censées pour paraître intelligente, et les plus efficaces pour le devenir. Pas toujours les plus polies pour l'instant : l'art venait avec le temps et Vic ne le maîtrisait pas encore tout à fait.

Je viens épouser la vraie foi, vous n'aurez donc pas le loisir de m'occire sur le champ.


Elle sourit vaillamment, comme une sauterelle sous le sabot d'un cheval.

Et votre époux, il vous laisse combattre ? Vous tuez aussi les animaux ? Les hérétiques sont pires que des animaux, non ?

Et dites, il y a une pastorale pour devenir noble aussi ? Vous voulez m'apprendre ? Je vais peut-être rencontrer la Reine. Il faudra que je me comporte de noble manière, n'est-ce pas ? Vous avez déjà rencontré la Reine, vous ?
Armoria
Et vlan, le raz-de-marée. Cette sensation d'être un peu groggy, comme après une bonne grosse baffe, en fait. Voilà qui la rapportait à la prime enfance de sa fille, à l'époque ô combien bénie des "et ça, c'est quoi, mammig ? A quoi ça sert ? Pourquoi les arbres y sont verts ?" et autres réjouissances. Le sourire se fit amusé.

Je vous félicite de vouloir épouser la Foy : sous peu, nous serons donc sœurs devant Dieu.

Je suis veuve, mais feu mon époux ne m'a jamais empêchée de combattre, d'autant que nos causes étaient communes. Je ne tue point les animaux, puisque mes gens le font pour moi. Et oui, les hérétiques sont pires que les animaux, puisqu'ils ont choisi, eux, de perdre leur âme. Cependant, en les tuant, il faut prier Dieu qu'ils comprennent enfin leurs errements.

Il était temps de reprendre son souffle - et de se remémorer les questions suivantes. Même si une petite voix au fond de sa tête affirmait que cette petite personne qui lui faisait face était de celles pour qui les questions étaient une sorte de réflexe, et les réponses une sorte de drogue.

Nulle pastorale, pour devenir noble : il faut se dévouer corps et âme, et peut-être qu'un jour, on en sera récompensé... Mais le faire sans cette pensée, sans quoi ce n'est plus du dévouement, mais de l'intérêt, au sens négatif du terme. Je connais la reine, en effet.

... Quant à vous apprendre, je pourrais sans doute vous engager comme damoiselle de compagnie.

Et paf. Alors ça, sûr, ce devait être une ânerie. Sûr. Mais elle n'en avait nulle conscience.
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Victorine
[Victorine]

Cette fois, le bec lui en restait cloué. Seuls les yeux verts crépitaient en silence et le cerveau marchait à vive allure. Tantôt écuyer pour le Josselinière, à côtoyer les rustres soldats, dormir dans des tentes, et traquer les brigands. Tantôt demoiselle de compagnie de cette dame qui devait être au moins baronne tant elle parlait avec sincérité et fierté de son combat et de sa vie.

Et puis elle devait être plus abordable que la Dame de Culan, qui s'était fermée quand "Victor" avait mis les pieds dans le plat au sujet du mari mort (décidément, c'était une habitude chez Vic).
Elle, en parlait sans détour.

Tantôt demoiselle de compagnie donc, à ... faire quoi, au juste ? Recevoir des confidences ? Au fond, c'était comme écuyer, mais dans l'odeur de parfum plus que dans l'odeur de chevaux. Elle allait devoir jongler avec les emplois du temps ... et les odeurs. D'ailleurs ... snif ... la Dame ne sentait-elle point la vanille ? Quelqu'un lui avait parlé de cela. Ah oui, Anne justement. Une histoire de violette et de vanille, mais qui portait quoi ? Vic ne savait plus. Elle ne pensait pas que ce détail aurait pu lui servir. Il faudrait qu'elle apprenne à tout retenir maintenant.


Je m'appelle Victorine.


Petite révérence pour se présenter, car la jeune fille a quand même appris des choses en quatorze ans. Et puis cela incitera peut-être la dame à se présenter.

J'accepte avec plaisir, mais il me faudra avoir du temps libre pour ma pastorale. Et pour prier.

Elle sourit gentiment, tout en se disant que ce sera autant de temps de gagné pour aller courir les lices avec Aimbaud.


[erreur d'interprétation de ma part, éditée dans le paragraphe 2]
Hyacinthe
Direction, chapelle.

La pucelle se retourne vers le curé, maintenant qu'ils sont au calme, et prend un air grave.

Vous risquez d'avoir quelques vertiges, mon père, à entendre l'histoire que je m'en vais vous narrer-là. J'implore votre infinie mansuétude pour feu mon oncle Mimmome... Cela demeure, encore, un mystère pour moi...

Sa trombine s'assombrit, front plissé sous l'accablement. Elle déglutit péniblement, puis remonte son regard abattu vers le père Ian.

Et j'implore miséricorde pour son âme.

Car...

Tortille des doigts.

... Il est mort sur un bûcher.

Déglutit une seconde fois.

Au motif d'une... sor... euhm... d'une diab... euhm enfin, d'égarement de la foi.

C'est pourquoi ma démarche m'est fort inconfortable : si j'avais su ce qu'il s'était passé pour qu'il ait été condamné à un tel châtiment...

Hyacinthe laisse à l'abbé les minutes nécessaires pour encaisser la nouvelle. Un peu délicat d'avoir à faire à de l'hérétique, enfin supposé hérétique, quand on dégoise au sujet d'une messe de requiem.
Elle continue, en suite de cela.

Pensez-vous qu'il est possible pour lui d'avoir une messe à sa mémoire? Je peux vous assurer qu'il était un homme bon, et pieux! Je ne comprends pas, moi-même, cette mort incompréhensible, pour la ferveur avec laquelle il servait Aristote et la vraie foi... Je suis attérée, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il ne méritait pas une telle fin.
Armoria
Légère inclinaison de tête de la blonde altesse.

Armoria de Mortain, enchantée.

Entrer à mon service est une chose assez particulière, car quelque soit le désir que j'en aie, je me retrouve souvent - trop souvent - hors de Bourgogne, selon les besoins de mes devoirs. Néanmoins, j'ai bon espoir cette fois de pouvoir rester un peu, et mener à bien de vieux projets : vous devriez donc avoir tout loisir pour vos autres activités - d'autant que je serais impardonnable de vous retarder dans votre approche vers le Très-Haut et Sa grande famille des croyants.

Elle remit le gant qu'elle avait ôté pour poser sa main sur la dalle de Bynarr, signifiant par là qu'elle n'allait pas tarder à prendre congé.

Je vous laisse tout de même le temps de réfléchir à tout cela : quand votre avis sera fait, il vous suffira de demander le chemin vers Saulieu, et Ménessaire... A Sémur, bien des gens le connaissent. Reste à vous souhaiter la bonne journée, et que Dieu vous garde, jeune fille.
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Ian
Ian commence par rire doucement aux propos de Hyacinthe, alors qu'elle le prévient de possible vertiges. Des vertiges... v'là qu'on lui prête des humeurs de femme enceinte.

Le sourire se glace lentement, pour se figer définitivement à l'annonce des faits. Réflexion, posée, calme, longue. Puis le curé regarde la petite demoiselle devant lui, et après une inspiration :


Dame, je serais honnête. Je pense être parmi les clercs les plus compréhensifs que je connaisse. Vous me parleriez d'un libertin, d'un athée, voir d'un avéroiste, j'aurais pu fermer un peu les yeux. On fait tous des erreurs de notre vivant, et je préfère largement discuter avec une fille-de-joie amusante qu'avec une grenouille de bénitier gonflante. Mais des mots qui commencent par sordia ... j'en connais peu qui me plaisent.

Les mots se font plus doux, comme s'il cherchait à diminuer la violence de ses paroles, ou comme s'il se faisait juste amadouer par le chagrin manifeste de son interlocutrice.

Je veux bien vous accorder tout mon crédit... et beaucoup d'hommes vous donneraient le bon Dieu... mais pas moi, hein... et je sais que les bûchers sont allumés par des hommes, et que tous ceux qui ont brûlé n'étaient pas nécessairement mauvais...
On ne parle pas d'égarement de foi dans le cas présent, non, on parle de défier le Très Haut, on parle de s'opposer aux lois de la nature. On ne parle pas de céder à l'innommable, on parle de l'aduler, de renier Dieu.
Ma fille, si les faits qui lui sont reprochés s'avèrent vrais, que pourrais je répondre ? J'étais au courant, j'aurais prononcé la messe en son nom.


Profonde inspiration, avant de fixer son regard de nouveau sur celui de son interlocutrice :

Je ne pourrais pas prononcer une messe en son honneur.
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