Keridil
Soupir...pensif, Keridil n'avait qu'à peine écouté la douce voix de la blonde, et à vrai dire, ce qu'il avait entendu, même si c'était la vérité, ne lui plaisait qu'à moitié.
Il ne voulait guère que l'on appelle ce moment un égarement, parce que dans sa réflexion, il ne voyait pas là une faute.
Et faute, je ne pense pas qu'il y ait belle Della...et si le cadre se prêtait à ...cela, je crois que nos coeurs aussi.
Il rougit jusqu'aux oreilles, puis acquiesça lorsqu'elle parla du fond du Monde, de ce lieu inexploré alors. Peut-être y avait-il quelque chose d'autre que le néant marin.
Il ne faut pas que notre amitié pâtisse de ce baiser, Keridil. Il serait triste et regrettable que cela prenne une tournure délicate. Je vous apprécie trop pour cela.
Après ce baiser justement, le Chambellan décida de mettre un peu, oui rien qu'un peu, de sa retenue de côté, il prit alors la blanche main de la Volvent.
Mon amie, moi aussi je vous apprécie, et je crains fort que l'on ne puisse plus guère parler d'amitié au sens strict...pour la simple raison que j'ai apprécié caresser vos lèvres autant que je chéris l'instant présent à vos côtés. Je ne voudrais pas vous offusquer ou risquer de laisser cette situation nous gêner, et s'il faut freiner quelque peu l'inclination que je crois sentir naître en mon âme, je me ferais for de ne plus penser à vous autrement qu'en bonne amie.
Pffff...quel crétin il faisait, il n'avait pas prévu tel retournement de situation. Il eut une pensée pour deux de ses ambassadeurs, eux mêmes entichés de leurs homologues. Décidément c'était la mode ! Il s'en voulut un peu, et connaissant la Volvent, si son sentiment n'était point réciproque, elle ne manquerait pas de lui faire comprendre qu'il pouvait s'en vouloir, ô que oui !
Il ne voulait guère que l'on appelle ce moment un égarement, parce que dans sa réflexion, il ne voyait pas là une faute.
Et faute, je ne pense pas qu'il y ait belle Della...et si le cadre se prêtait à ...cela, je crois que nos coeurs aussi.
Il rougit jusqu'aux oreilles, puis acquiesça lorsqu'elle parla du fond du Monde, de ce lieu inexploré alors. Peut-être y avait-il quelque chose d'autre que le néant marin.
Il ne faut pas que notre amitié pâtisse de ce baiser, Keridil. Il serait triste et regrettable que cela prenne une tournure délicate. Je vous apprécie trop pour cela.
Après ce baiser justement, le Chambellan décida de mettre un peu, oui rien qu'un peu, de sa retenue de côté, il prit alors la blanche main de la Volvent.
Mon amie, moi aussi je vous apprécie, et je crains fort que l'on ne puisse plus guère parler d'amitié au sens strict...pour la simple raison que j'ai apprécié caresser vos lèvres autant que je chéris l'instant présent à vos côtés. Je ne voudrais pas vous offusquer ou risquer de laisser cette situation nous gêner, et s'il faut freiner quelque peu l'inclination que je crois sentir naître en mon âme, je me ferais for de ne plus penser à vous autrement qu'en bonne amie.
Pffff...quel crétin il faisait, il n'avait pas prévu tel retournement de situation. Il eut une pensée pour deux de ses ambassadeurs, eux mêmes entichés de leurs homologues. Décidément c'était la mode ! Il s'en voulut un peu, et connaissant la Volvent, si son sentiment n'était point réciproque, elle ne manquerait pas de lui faire comprendre qu'il pouvait s'en vouloir, ô que oui !
Ad Astra Per Aspera