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La Pastel

Rhân
[Comté de Toulouse, 15 septembre 1458]

En l'absence de héraut et du maréchal de tutelle, c'était Orléans qui s'était chargé de venir jusqu'à Toulouse pour essayer de rattraper un peu du retard qui s'était accumulé ces derniers temps et bien évidemment pour que puisse se tenir la cérémonie d'allégeance de la noblesse toulousaine à son comte nouvellement nommé.
En arrivant dans la capitale toulousaine, il avait occupé quelque peu le bureau héraldique pour retrouver quelques parchemins et travailler un peu sur les fiefs. Puis il avait envoyé une convocation à chaque noble de la province pour qu'ils viennent le jour prévu au château de Toulouse pour la cérémonie d'allégeances. Et le jour prévu arrivé, le héraut s'était rendu tôt dans la grande salle des cérémonie avec quelques parchemins et surtout son armorial toulousain.


Citation:
Comté
* Dòna Beatritz de Castèlmaura-Von Frayner, Comtesse du Lauragais (Toulouse), Duchesse du Nivernais (Bourgogne), Vicomtesse de Chastellux (Bourgogne), Baronne de Chablis (Bourgogne), Baronne de Laignes (Bourgogne) / Duchesse consort de Bolchen (Lorraine)
* Dòna Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershrut, Comtesse du Lavaur (Toulouse), Dame de Labastide Saint Peyre (Toulouse)

Vicomtés :
*Dòna Vanyel e Senhèr Valère d'Arezac dict Varden, Vicomtesse de Villemur (Toulouse), Comtessa d'Ossau (Béarn par mariage), Vicomtessa de la Ferté sur Aube (Champagne par mariage), Vicomtesse d'Agde (Languedoc), Baronne de Lunel (Languedoc)
* Dòna Marievictoire de Lasteyrie-Kamps, Vicomtesse de Lautrèc (Toulouse)
*Dòna Russocarine e Messer Zaknafien, Vicomtesse de Salvagnac (Toulouse), Baronne de Chateau-Verdun (Toulouse), Baronne de Privas (Languedoc)
*Dona Katou de Bellcastell de Plantagenest, Vicomtesse de Paulin (Toulouse) [en retraite depuis le 28 août]
* Messer Ryan_Kamps, Vicomte d'Ambilet (Toulouse)
* Messer Hector Eribert Livius Isidore Orphee, dict Heliorphee, Vicomte de Miglos (Toulouse).

Baronnies :
* Messer Guilhem de Tréviers, dit TT , Baron de Auterive (Toulouse), Comte de Castries (Languedoc) , Baron de Tréviers (Languedoc)


Seigneuries :
* Dòna Saradhinatra Dict du Mas Blanc de Palafrugell, Dame de L'Escura (Toulouse)
* Dòna Maxiuszedeus de Montmorency , Dame de Penne d'Albigeois (Toulouse), Dame de Cunault (Anjou - vassale de Gennes)
* MesserTwaithe de Durden, Seigneur de Burlat (Toulouse)
* MesserCastelreng Dict de Cougain , Seigneur de Cordas (Toulouse)
* Dona Ladypassion, Dame de Puylaurens (Toulouse)
* Messer Gotetdeb , Seigneur de Montesquieu-Volvestre (Toulouse)
* Messer Baronsengir, Seigneur de Mazères (Toulouse)
* Messer Aldindethau, Seigneur de Montségur (Toulouse)
* Messer Raphale83 Kamps, Seigneur de Revel (Toulouse), Seigneur de Saint-Genest de Contest (vassal de Lautrèc)
* Donà Béa06 et Messer Josselin de Bellac, Dame de Gaïx (Toulouse)
* Messer Stiv , Seigneur de Réalmont (Toulouse) [en retraite depuis le 30 août]



A cela s'ajoutait une liste de fief à distribuer :
Citation:
La vicomté de Balma à messire Aldindethau
La seigneurie de Montaillou à messire Aldec
La nouvelle seigneurie de messire Marc-aurele
La baronnie de Hautpoul à dame Neyco


Normalement tout y était. Ne restait maintenant plus qu'à attendre le comte et les nobles toulousains.


HRP
Rappel des règles concernant l'allégeance:
La cérémonie dure une journée RP, 1 mois IRL
Les nobles ont un devoir d'allégeance sous peine de dérogeance, soit de vive voix soit par courrier (daté, signé, scellé)
Ils doivent jurer fidélité, conseil, et aide armée. En contrepartie le régnant devra leur promettre protection, justice et subsistance. Le contrat est scellé par l'accolade vassalique et/ou le baiser de Paix. Attention l'allégeance se fait à deux, on ne dit pas "et en échange le comte de Rouergue me doit...", le Régnant serait en droit de refuser l'allégeance et de la faire recommencer.
La cérémonie se déroulera selon la demande du régnant (préséance ou au premier arrivé, ou autre ^^)
Par soucis de réalisme, merci de ne pas enchaîner les allégeances. Une allégeance c'est un échange entre le vassal et le régnant qui lui répond, donc c'est chacun son tour.
Les missives d'appel à allégeances ont été envoyées ce soir par courrier IG et forum pour que tous les nobles soient prévenus.

Bon jeu à tous!
/HRP

_________________

Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Natale
Le Sud, chaleureux et sincère, ce brasier qui vous ouvre les bras. Des accents hispaniques et italiens qui viennent d'outres monts ou d'outremers. Parcourant la plaine du Lauraguais au cœur pastel, vous franchissez le seuil de Naurouze pour vous plonger dans les eaux de la Garonne qui vous mèneront dans les cités de la fille d’Albion. Ou bien vous venez des terres d’Oil et passé les plateaux des monts d’auvergne vous parvenez dans le pays de cocagne. « Ici même les mémés aiment la castagne »… C’est l’Occitanie qui chante et son écho se répercute dans les vallées, les cols et les cimes des Pyrénées.
Voilà pour le cadre.

Tout de noir vêtu avec de fines broderies d'argent et d'or. Le Comte en noir ajusta la fourrure qui lui servait de col. La classe et l’assurance d’un gars du Sud. Aujourd’hui c’est cérémonie d’allégeance. On met les petits plats dans les grands. La garde est là, les cuisines sentent bon, après c’est ripaille.
Il ajuste l’épée des Comtes de Toulouse, celle avec laquelle le brave Raymond avait combattu le Montfort et se dirige vers la grande salle de réception. Tentures pourpre et pavillons, broderies d’or rappelant la croix toulousaine, plafond bois avec caissons, une douce chaleur, filtrée par les fenêtres, s’invite dans la pièce.

- Ola Orléans ! Avez-vous fait bon voyage ? Merci à vous.
Le Comte le salue, juste à proximité se trouve la Couronne Comtale qu’il portera pour l’occasion.
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Rhân
Comme il était de coutume, le comte se présenta le premier dans la salle de cérémonie où il était l'acteur principal de la cérémonie qui allait se dérouler dans la douce chaleur d'une fin d'été toulousaine. Le maréchal salua à son tour le comte de Toulouse

Le bonjour votre Grandeur !
Le voyage a été bon. je suis également passé par le Rouergue dernièrement qui est également actuellement à ma charge. Enfin, j'espère que Berry reviendra rapidement pour s'occuper de vous comme normalement. Je ne fais que le remplacer en essayant d'être un peu à jour sur les affaires de la marche.
Vos nobles ont été invités à se présenter ici. Nous n'avons plus qu'à les attendre


Ne restait en effet plus qu'à attendre que la noblesse toulousaine vienne remplir cette grande salle actuellement un peu vide.
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Marc_aurele
Marc avait reçu une missive le convoquant ici. Aussi fit il le déplacement. Il salua le Maréchal d'Armes.

Bien le bonjour Orléans, si c'est bien ainsi que je dois vous appeler


Puis se tournant vers Natale

Bonjour Comte
Neyco
La miss biscuit lettre en main avait été conviée en chapelle, courrier en main arrivée en bâtisse peu loin de sa résidence c'est d'un coup qu'elle s'exclama.

Ah mas zut de zut, évidement aucun plan pour se rendre en cette noble salle.

Évidement pas de Lily, ou quiconque de connu pour la guider.

Ah misère.

Soupirante sa main sur son ventre, au final c'est poussant porte les gardes la laissant passer la connaissant suffisamment. D'ailleurs a en parler au Coms on entrai au Castel comme dans un vrai moulin. En tant que soldate elle pensait a la sécurité de sa terre mais aussi de son Coms.

Un couloir, deux couloirs, trois détours et quelques demi tour pour enfin trouver âme qui vive.

Mais c'etait po potib y avait une alerte au biscuit dehors pour que le Castel soit vide ainsi. Enfin bref.

Ah mon brave, sauriez vous ou ce trouverai par le plus grands des hasards?

Un grand sourire, meuh nan je suis pas perdue voyons.

Oh m'amzelle Neyney bah faut qu'vous fassiez demi tour c'est a un autre étage en plus.
'ttendez vais vous y emmener. J'en a finit avec c'te paperasse.


Tendant son bras en gentilhomme, le jeune valet connaissant bien l'ancienne dirigeante et surtout son manque d'orientation des quelle n'avait point eu plan en main, ce fit joie de l'amener.
Montrant salle en bout du couloir.

Et vous voila j'vous avoue que c'est pas évident si qu'on sait pas nan plus.
Bon que j'file sinan va encore dire que j'fou rien. Bon courage.


Laissant la miss biscuit seule, elle traversa couloir et arriva en salle. Finement décorer, le tout avec gout et simplicité. Parfait sa première cérémonie, le Coms était déjà présent et Marc. Ainsi qu'un homme qu'elle se souvenait d'avoir croiser mais pas côtoyer.

Bonjorn a vous messieurs. Mon Coms, Marc.


Regardant l'homme étranger a ses yeux.

Euh je suppose maréchal d'arme?

_________________
Castelreng
    Narbonne 15 septembre 1458 Où quand un pigeon Héraldique vous ramène à la réalité...


Affalé sur sa chaise la mise complètement débraillée, une bouteille d'eau de vie en main, l'esprit totalement embrumé, Castelreng ivre de plusieurs jours, flottait entre sommeil et délire.

Un silence lourd emplissait la pièce où seul le feu crépitant se faisait entendre. Nul n'osait déranger le seigneur de Cordas quand il était à " réfléchir". Le personnel se faisait donc discret au point qu'on aurait put se croire dans une de ces maisons que l'on dit hantée. Il en était ainsi depuis des semaines, depuis que la maisonnée avait appris que la Dame de Cordas ne reviendrait sans doute pas, qu'elle se mourrait doucement au couvent.

Pas claquant sur le sol vinrent remplacer le seul bruit du feu crépitant. Simon, homme de confiance de Cordas, entrait dans la salle, missive en main. A la vue de son seigneur encore ivre, il s'arrêta se demandant comment parvenir à avoir son attention sans attirer son courroux. Ses colères il les connaissait que trop bien et préférait les éviter. Seulement voilà, là il lui fallait absolument déranger son maître, le courrier qu'il avait en main était de la plus haute importance, le sceau le scellant le lui disait bien.

Dandinant un moment d'un pied sur l'autre, il respira un grand coup avant de toussoter pour attirer l'attention. Rien n'y fit si ce n'est que Castel lâcha sa bouteille et que sa tête tomba lourdement sur son torse.
Soupirant, Simon comprit qu'il lui faudrait alors faire plus de bruit qu'un simple toussotement pour faire réagir son seigneur.


Messire ! Tonna t-il de sa voix de baryton

Dehors ! j'ai dit !!! eut-il en réponse.

Messire.... un courrier officiel ..... Osa cependant ajouter Simon.

Un grognement sourd, quelques insultes bien senties, Castelreng tentait tant bien que mal de se redresser sur son siège. Des yeux injectés de sang toisèrent le pauvre Simon qui s'avança tendant le parchemin.


Donne ! dit Cordas en le lui arrachant pratiquement des mains. D'un doigt tremblant pas manque de bibine, il fit sauter le sceau, déroula le vélin et se concentra comme il put pour tenter de déchiffrer ce que la missive disait. Il ne comprit que deux mots. Suffisant pour savoir de quoi il en retournait. Allégeance. Natale.

Ainsi donc le balafré était parvenu à la tête des élections. Un rictus aux lèvres à défaut de sourire, Castelreng se passa la main dans les cheveux, sans doute espérant là se remettre les idées en place, posa la missive sur la table.


Mon écritoire vite ! Apprête un coursier, le plus rapide.

Toute suite Messire...
s'empressa de dire Simon en allant prendre l'écritoire non loin.

Une fois le nécessaire pour écrire devant lui, Castelreng se saisit de la plume, la trempa lourdement dans l'encre et commença maladroitement son courrier d'allégeance.
Quelques pâtés et traces plus tard, le courrier d'allégeance était confiée à un messager au couleur de Cordas et galopait en direction de Toulouse afin d' être remise au nouveau Comte.

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Baronsengir
Diantre, mais quel était ce voile qui aveuglait les toulousains? Natale de retour en Toulouse, cela n'augurait déjà rien de bon, et le voilà à nouveau sur le trosne comtal. Toulouse avait-elle oublié? A moins que bien peu de l'époque soient restés dans le comté. Après tout, qui sur place encore avait connu Russocarine ou Vanyel? Bien peu, il en était certain. Le trublion Crategos, l'austère Knightingale... Toulouse avait oublié son passé. Et c'est ce que pensa le bel et blond en recevant lettre héraldique, appelant à l'allégeance auprès du comte Natale. L'on pouvait estre d'une incompétence crasse, partir un an et revenir sans souci ; qui se rappelait encore du passé?

Le prestre soupira. Bien, plus vite il aurait écrit missive, plus vite il serait débarrassé. Il s'attela consciencieusement, en son bureau au presbytère de Dijon.




De nous BaronSengir, bel et blond seigneur de Mazères,
A vous Orléans, en charge des allégeances de Toulouse

Déplorons que le choix des urnes ait placé encore une fois au pouvoir homme aux amitiés dangereusement spinozistes, s'étant si je me rappelle opposé de tout temps à la rédaction du premier concordat avec la sainte Eglise, ayant ruiné les finances du comté en son temps et bien parti pour réitérer son exploit. Apportons néanmoins fidélité, aide et conseil au représentant du comté de Toulouse pour la durée de son règne fortement amputé par les inutiles tractations prouvant l'impossibilité des deux partis en lice à s'entendre et travailler correctement, à moins que l'égo démesuré de certains ; ce qui ne serait surprenant ; ait focalisé la nomination de leurs propres petites personnes en lieu et place d'un candidat de consensus apte à satisfaire tout le monde. Tenons à préciser que nos voeux de prestre nous empescheraient de répondre à bans et sollicitations armées, et que si conflit devait apparaistre entre Toulouse et l'Eglise, serions ravis de voir brusler ceux coupables d'hérésie.


Un peu long et ampoulé peut-estre...

Il froissa le parchemin et en rédigea un nouveau.



De nous BaronSengir, bel et blond seigneur de Mazères,
A vous Orléans, en charge des allégeances de Toulouse

Avons eu vent des dernières élections toulousaines, et admettons que choix dut estre dur pour les habitants de choisir entre les nataliens et les populaires. Entre peste et gangrène, il fallut faire le choix du moindre mal. Espérons qu'entre l'arrivisme, l'incompétence et les fariboles électoralistes, il reste quelque chose du comté après ces deux mois. Renouvelons serments de fidélité, d'aide et de conseil au régnant, dans la mesure où celui-ci soit apte à entendre paroles de bon sens au lieu des basses flatteries des retourneurs de veste et autres flagorneurs. Indiquons que notre statut de prestre nous interdit de porter les armes, et que si velléités hérétiques poindraient à la teste du comté, appellerions les saintes armées à purifier notre bon comté.


Moue dubitative... Suivante!



De nous BaronSengir, bel et blond seigneur de Mazères,
A vous Orléans, en charge des allégeances de Toulouse

Avons appris le funeste retour de l'incompétence et du népotisme dans le comté de Toulouse. D'aucuns parlent de retours inopinés dans l'armée de démissionnaires de longue date, en totale contradiction avec ses statuts, d'autres de conseillers absents, d'un comte enfermé dans ses fantasmagories et d'un comté en perdition. Espérons que bruits nous parvenant en Bourgogne soient peu en regard avec la réalité. Espérons, oui... Renouvelons malgré tout serments de fidélité, aide et conseil au comte, pour le restant de son mandat, dans l'espoir que nulle révolte du peuple ou mise en tutelle royale ne le racourcisse. Indiquons que par nos voeux de prestrise, ne pourrions répondre à appel aux armes. Escomptons que Rome n'appelle à nulle action guerrière de grande ampleur si errements du passé tels inconsidérée tolérance envers l'hérésie ou téméraire et vaine remise en concordat venaient à se produire.


Le style y était, mais il n'était entièrement satisfait... Il soupira, se resservant un hanap d'hypocras. Pour rien au monde il se rendrait sur place pour voir de près la déchéance du comté... Vraiment, il n'avait rien...

Par les sandales d'Oane!

Après tant d'anoblis dont le seul mérite était le copinage avec le comte sortant, enfin son amie recevait récompense qui lui était due pour son implication de longue date! Il ne comprenait comment personne n'avait daigné lui attribuer seigneurie ou plus, pour tout ce qu'elle avait fait, alors qu'en voyant l'accomplissement d'autres... Enfin, le jour était arrivé. Le blond était tiraillé... Que faire? Il avait envie de tout sauf de voir Natale... Mais en mesme temps, s'il ratait l'anoblissement de la naine, elle le lui rappellerait à chaque rencontre pour la décennie à venir... La mort dans l'asme, il prépara son voyage vers les terres du Sud.

[Toulouse, le XV.]

Il n'avait pas envie, oh qu'il n'avait pas envie! Il était dans le couloir, faisant les cent pas, ne voulant pénétrer dans la grande salle où les allégeances allaient avoir lieu. Soupir, encore. Dans quelle galère s'était-il mis? Tout cela pour l'ogresse aux biscuits. Mais miniature, l'ogresse. Le beau curé finit par poser un pied discret dans la pièce. Il resta nonchalamment à l'entrée, consultant l'armorial affiché...

Bla, bla, bla... Ah je l'avais oublié celle-là. Bla, bla... Tiens, Katou? Je croyais qu'elle était dérogeante depuis un moment. Bla, bla... Ah, ce cher Aldec! Je ne suis décidément pas venu pour rien.

Il demeura en retrait. Peut-estre que sa beauté et sa blondeur, sans parler de son entestant parfum, passeraient inaperçus, et qu'il échapperait aux mondanités...
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Ladypassion
[Bayeux, Normandie]

Lady vivait isolée dans son domaine depuis des semaines, avec pour seule compagnie sa fille, ses animaux, ses gens et ses livres. Seul les rires de Ludivine venaient troubler ses moments d'études. Mais cette fois c'est Léontine qui lui sortit le nez de ses bouquins en lui portant une missive de Toulouse. Lady la regarda rapidement et poussa son livre pour prendre sa plume. Déjà deux mois que cette scène s'était déjà produite. Tout en couchant quelques mots sur le parchemin, elle envoya la gouvernante chercher le coursier qui avait l'habitude de ce genre de mission.

La missive rédigée, le pli scellé, elle le donna à Léontine avec une bourse de pièces pour le coursier, puis reprit son livre. Son esprit avait du mal à se concentrer... Toulouse... qu'était devenu ce comté depuis plus de deux ans qu'elle était partie ? Natale revenu, et devenu Comte... et les autres ? avaient-ils quitté le comté ? Voyant qu'elle n'arriverait plus à étudier, elle quitta la pièce et sortit rejoindre sa fille dans le jardin...

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Anatasie


La jeune femme courrait en tout sens depuis plusieurs mois... Elle se demandait même si une année n'était pas passée. Elle n'avait plus trop la notion du temps depuis qu'elle était partie avec l'Ordre Teutonique pour lutter contre l'hérésie.
Mais elle arrivait malgré cela à faire quelques voyage dans son comté, s'assurer que tout se passe pour le mieux, et prendre des nouvelles de sa famille.
Surtout sa cousine qui n'était pas loin de mettre au monde son premier enfant.

Alors qu'elle venait d'obtenir quelques jours avant son mariage pour aller prévenir sa famille, sur la route qui la menait au Comté de Lavaur, un cavalier portant ses couleurs vint galoper à sa hauteur et l'interpela.
La brune fit passer sa monture au pas et prit la missive qu'il lui tendait.
Brisant le scel, elle ne reconnut pas l'écriture.
Les allégeances... Ah oui mais c'est biensur ! Le temps passait vraiment à une vitesse folle.
Natale alias Atchoum ou encore Natou et on en passe et des meilleurs... Non le meilleur c'était Atchoum c'est clair.. Bon bref donc... Natale venait d'être élu Comte de Toulouse d'après ce qu'on lui avait rapporté.

Que de souvenirs....

Sourire aux lèvres, elle poursuivit son chemin jusqu'au Castel puis une fois arrivé fit déposer ses affaires.
Quand elle fut dans sa chambre, elle lut avec plus d'attention la missive.
Le 15 Septembre ?????????
La veille de son mariage.... Ils veulent qu'elle aille jusqu'à l'autel à genoux ou quoi ?

Gromelage typiquement brunesquien puis décide d'y aller quand même.
Elle avait envie de revoir tout le monde et surtout d'assister aux annoblissements dont on lui avait parlé. Sa chère couse qui recevait enfin ce qu'elle méritait, tout comme son canard national.
Les autres aussi biensur, Aldin et Marc.


Le matin du 15 septembre elle quitta donc le domaine familiale vêtue de sa robe rouge sombre de cavalière, prit Amistat sa fidèle jument qui était déjà prête et se rendit à l'endroit prévu.
Une fois sa monture confiée aux bons soins de ses gardes qui l'accompagnaient, elle gravi encore quelques marches, parcourut un nombre incroyable de couloirs, se perdit 27 fois en route, fit une pause pipi dans les latrines, se perdit encore 6 fois, s'arrêta dans les cuisines pour piquer une pomme, puis enfin retraversa tout ce qu'elle venait de faire pour prendre la porte qui se trouvait pile à côté de là où elle était entrée tout au début et attérit en plein milieu de la salle de la hérauderie toulousaine.
Température extérieur 24°. Merci pour le voyage, tout l'monde descend.
Heum...

La comtesse avança de quelques pas, et rejoingnit la petite foule qui commençait à se former près du Héraut et du Coms...
Sourire mutin coutumier aux lèvres, elle inclina le visage poliment


Votre Grandeur, c'est un plaisir de vous revoir ! Elle retint un clin d'oeil amical, mais sa mimique enfantine voulait tout dire. Que de souvenirs que de souvenirs...
Puis regard au héraut présent agrémenté du même sourire


Orléans, je vous souhaite le bonjorn !

Puis vers Marc et sa jolie cousine qui commençait vraiment à devenir énorme au niveau du ventre bien entendu

Marc, contente de te revoir également, Neyco... ma cousine... tu es magnifique ! J'espere que tu prends bien soin de toi et de ce petit bout dans ton ventre...

Sourire entendu et effleurement de sa joue d'une bise, puis son regard tombe (sans s'faire mal) sur un bel et blond curé qui tente de pas se faire remarquer.
Visage qui se penche sur le côté dans un mimétisme enfantin, puis moue espiègle et le salue gaiement pour bien signaler sa présence


Pax Vobiscum mon cher Baron ! Ne restez pas si loin de nous, et venez donc nous rejoindre !

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Baronsengir
Par le goret d'Alençon, raté! Comment l'avait-elle remarqué? Il se tenait là, juste beau, comme à l'accoutumée, sans faire de mouvements brusques tel un vieillard arthritique ou un fuxéen en rut. Ses blonds cheveux l'avaient-il trahi? Maugréant.

Bon jour Lily...

Il était quelque peu grognon de se voir débusqué. Voix presque suppliante.

Est ce obligé, vraiment?

Cela devait se lire sur sa frimousse. Il était venu pour assister à l'anoblissement de Neyco, mais nulle envie ne le gagnait de se mesler aux autres. Soupir. Traisnant de la botte, il parvint jusqu'à la courte cousine de l'empescheuse de jouer l'ermite en rond.

Mon amie, je suis heureux d'estre là ce jour. Je vous féliciterai une fois le moment venu, mais je suis fier de vous compter parmi nos rangs.

Contrairement à d'autres, pensa-t-il. Il salua d'un signe de teste celui qui lui était inconnu, devinant qu'il s'agissait du héraut de remplacement. Sobrement :

Orléans.

Regard "non je ne t'ai pas vu" vers le comte, yeux détournés pour tomber sur l'un des populistes. N'était-ce celui qui quelques mois auparavant ne semblait nullement le connaistre, l'albigeois, alors qu'il avait été plus d'un an et demi diacre puis curé du village?

Hmmrrff.

Voilà, salutations avaient été faites. Une corvée dont il était débarrassé. Sauf que... Sot qu'il était! D'autres risquaient à venir, commenceraient à discuter, à s'extasier des prouesses de leurs rejetons ; certainement issus de l'épidémie de jumeaux qui sévissaient à Toulouse ; à se vanter de leur carrosse aux nouvelles roues personnalisées... Quelle joyeuse perspective... Cela se lisait sur le visage du blond, la gaieté transparaissait dans ses traits...
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Beatritz
La Comtesse du Lauragais fréquentait peu la noblesse toulousaine. De temps à autres elle avait eu l'occasion d'en croiser quelques-uns. Tous n'avaient pas remporté son adhésion.

La Comtesse de Lavaur, le Vicomte de Rabat, étaient de ceux qui avaient son respect, et peut-être une forme ténue ou étrange d'affection - mais Béatrice et les sentiments, laissez-moi vous dire, cher lecteur, toute l'histoire que c'est !

La première fois qu'elle avait vue la Comtesse de Lavaur, celle-ci ne l'était pas encore, ni même noble, et avait pris grand soin du confort de la jeune Béatrice au Grand Festival de la Couronne. C'était à cette époque également qu'elles s'étaient toutes deux trouvées en présence du Vicomte de Monestier d'Allemont. Bien de l'eau avait coulé sous les ponts depuis... Et Lily-Jane était devenue bien des choses, dont la vassale du Vicomte.
Il faudrait peu de temps passé la cérémonie pour rejoindre le lieu où elle épouserait son Chevalier. Béatrice avait été conviée aux noces, et tout comme la Comtesse de Lavaur était venue aux siennes, elle irait.

La première fois qu'elle avait vu le Vicomte de Rabat, ou du moins qu'elle se souvenait l'avoir vu, c'était lorsqu'elle venait d'enterrer son père et d'héritier du titre de Comtesse du Lauragais. Il était pour la première fois Comte de Toulouse.
La récente béguine qu'alors elle était n'avait rien connu du monde. Il avait été le premier homme à la faire frissonner au contact d'un simple baiser - le baiser de paix du serment. Elle qui avait toujours méconnu toute forme de pression physique avec autrui, avait découvert ce jour-là combien la vie se décuplait dans l'étreinte des corps. Il y avait eu un mouvement de foule, elle y avait été emportée, entre la crainte et l'extase, pressée contre les corps de ses gardes.


Elle n'avait pas de gardes, ce jour-là. Du moins ne l'avaient-ils pas suivie jusqu'au lieu de la cérémonie, car ils avaient perdu l'habitude de faire cela sur la grand place de Toulouse. Dieu merci.

Dans une longue robe blanche, ceinture et tassel noirs, cheveux tressés de fils d'argent, escarpins nacrés, elle avança, et posa son regard sur les personnes présentes.
Marievictoire
Marie, souhaitant avant tout faire oublier sa présence et les maladresses dont elle se promettait d'être l'auteur, se tenait, un peu trop roide, près d'une fenêtre aux proportions monumentales dont la lumière tombait en ondes chaleureuses sur son visage et ses mains de porcelaine. L'endroit, par trop immense pour qu'elle s'y sente à l'aise, résonnait d'un brouhaha confus de conversations plus ou moins superficielles, plus ou moins empruntées, plus ou moins amicales... Aucune, en tout cas, à laquelle elle pu se mêler car elle ne connaissait personne en ce lieu mis à part celui qu'on lui destinait pour époux, et qui n'avait pas encore fait son entrée. Si ? Ô Seigneur... Pourquoi avait-elle refuser l'escorte de son brave bougre de Basile... Sa présence eût-elle parue étrange, ou déplacée, à certains en un tel moment, il n'en serait pas autrement de toutes les façons lorsqu'elle se prendrait les pieds dans un tapis qu'elle ne pouvait voir ! Quelle petite oie écervelée elle pouvait faire parfois !

Ajoutant à l'angoisse de commettre un impair devant ses pairs, Marie tremblait de se ridiculiser aux yeux de son promis. Il faudrait en sus qu'elle soutienne - façon de parler - le regard de son oncle Raphael qu'elle venait de destituer, et sans doute aussi celui de son autre oncle Ryan dont elle craignait le courroux (coucou). Tiraillant d'un geste nerveux les pans soyeux de sa robe qu'elle avait souhaitée la plus neutre possible, mais que sa camériste bien intentionnée avait choisie d'un lavande soutenue pour relever son teint, Marie s'astreignait à calmer les battements erratiques de son cœur en focalisant son attention sur cette effluve d'encens caractéristique des églises qui venait de chatouiller son odorat sensible.
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Aldindethau


Aldin lisait tranquillement dans son boudoir du chateau de Montségur, les binocles negligeamment posées sur le bout du nez, un codex des plus ardus, celui du Languedoc. A coté des pile de dossiers de la Cour d'Appel qui s'empoussieraient. Son page lui porta la missive dont le sceau montrait que cela venait de la hérauderie.

Il brisa la cire et prit connaissance de la convocation en salle de cérémonie au chateau comtal.

Le jour venu, il s'etait paré de ses effets les plus chatoyant, comme a l'accoutumé, habillé d'indigo et violet, couleur de Toulouse.

Arrivé dans la salle, il reconnu bon nombre des nobles présents, il s'en etait écoulé du temps et de revoir certains le mis en joie et d'en revoir d'autre beaucoup moins.
En entrant il salua le Marechal de Tutelle Orleans ravi de pouvoir le rencontrer physiquement.


Bonjorn, et bienvenu à Toulouse,

Puis il s'approcha du groupe de son amie Lily et de Baron qui tentait de passer inaperçu derriere un pilier.

Bien le bonjour Baron, votre présence se fait rare en toulousain, comment allez vous ?

Se tournant vers Lily et lui faisant le baise main d'usage

Comment vas tu? tu as fais bonne route ? et ton mariage ?

Dans un même temps, son regard fit un tour circulaire sur les convives tous plus apprètés les uns que les autres. Il fit des signes tantôt amicaux tantôt polies au differents regards croisés. Enfin dans le brouhaha ambiant se rapprochant pour entendre les réponses de ses interlocuteurs.
Neyco
La miss biscuit, aperçut le Baron au loin tiens le vla qu'il boudait l'autre outre a vin. Loin des caves de Bourgogne il devait s'ennuyer a mourir tiens. Haussant les épaules enfin sa cousine arrivait. Miracle. Voulant s'approcher ayant une petite douleur au dos a force de rester debout, Aldin vint au deux comparse. Attendant leurs salut de politesse, elle vint finalement a son tour la douleur enfin passée.

Bien le Bonjorn tout le monde.

Se permettant familiarité, elle fit bise a sa douce cousine.

Alors ma belle prête pour ton mariage? Je te suivrait avec ma propre voiture tout est prêt. La folie de courir ainsi.


Riant légèrement.

Alors Baron venue enfin pour me voir? Il était temps dit moi. J'ai quelques vin d'ici je pense que cela vous aidera a supporter disons certaine choses.

Faisant un clin d'œil complice.

Aldin mon cher ravie de vous revoir comment vous portez vous?
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Aldindethau


Neyco a écrit:
Aldin mon cher ravie de vous revoir comment vous portez vous?


Bonjour Neyco, je vais tres bien. Je vois que pour vous aussi, ça pousse gentiment. Je vous ai croisé à la chapelle notamment dans la salle des blasons, avez vous vu que j'y est déposé une demande?? J'ai pu remarquer que vous vous essayez à l'art héraldique, avec succés.

Observant le ventre bien rond de l'ex Regente, Aldin lui sourit, se rappelant qu'ils avaient travaillé main dans la main pour le bien du Comté durant de longs mois.

Levant le verre qu'un domestique venait de lui remettre,

à votre santé! a votre déscendance ! qui ne devrait plus tarder à voir le jour....








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