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La Pastel

Chlodwig_von_frayner
La mèche blonde qui barrait son front voleta légèrement lorsqu’il souffla dessus. Ses cheveux étaient trop longs… bien trop longs. Enfin, pas que leur longueur fut au delà de la décence, mais il avait coutume de dire que lorsqu’ils commençaient à le gêner, c’est que non seulement il était temps de les couper, mais en plus c’est qu’il avait négligé ses devoirs, publiques ou privés. Là pour le coup, il marquait un point et la barbe de trois jours qui dévorait son visage, lui qui se rasait toujours de près, n’arrangeait rien à son aspect. Cette négligence avait un nom : la flemme. Une terrible maladie qui le rongeait sans vergogne, insidieuse, depuis de longues années, épuisant et émoussant terriblement ses envies et motivations, comme un Thomas de Clerel en pleine sieste. Imaginez alors un peu la puissance de cette pathologie qui le sclérosait (moi aussi je t’aime toto).

Par saint Jarkov, saint Norv et tous les foutus crameurs, il faisait une chaleur à crever… foutu sud… foutu nord d’ailleurs… foutus gens en fait. Et puis quel temps pourri ? On avait pas idée d’avoir si chaud ? Fallait être inhumain pour vivre dans un trou pareil. Le soleil qui tapait à ce point… ça avait de quoi vous rendre fou. Son cerveau échauffé commença de suite à échafauder de sombres plans quant au rapport entre le soleil et le comportement des habitants de l’endroit… avant de se dire qu’il allait devoir les supporter pendant plusieurs jours et de s’en décourager. Et tout ça pour quoi je vous prie ? Pour rassurer son cousin le souverain de Bolchen quant à la sécurité et l’intégrité de son épouse. Nan mais si il voulait s’en assurer c’était plutôt une compagnie entière de mercenaire qu’il fallait recruter, vu le nombre de personnes qui pourraient vouloir attenter à sa vie. Indécrottable le vieux Parrain, même à l’aube de sa mort il continuerait à avoir une confiance aveugle en ses lieutenants, quitte à ce qu’elle le soit justement un peu trop. En effet, qu’est ce qui pouvait bien l’empêcher de faire du gringue à la jeune et jolie (fraîche aussi) épouse du vieux fou ? Une valeur peu répandue… l’honneur… Foutu honneur tiens… Ce truc ne lui avait jamais attiré que des ennuis. Il comprenait presque les gens qui n’en avaient pas, à ceci près qu’il les méprisait également, et franchement totalement. Aussi, même si parfois il ne pouvait s’empêcher de la dévorer des yeux, il n’avait jamais eu le moindre geste déplacé, ayant pour elle la même déférence, ou juste un peu moins, qu’il pouvait manifester envers le Parrain. Et ce sans aucun remords, vu que dans sa folie, le Guise avait eu au moins la clairvoyance d’en prendre une remarquablement intelligente. Encore heureux… il en aurait craché ses boyaux d’avoir à servir une plante verte… Au contraire, l’épauler, comme épauler son Altesse Ingeburge était à chaque fois un honneur et un plaisir. D’ailleurs, il avait du mal à le reconnaître mais… il fallait bien reconnaître des qualités certaines à la poupée blonde de poche qui lui servait de femme… enfin en son for intérieur… et très bien caché.

Ceci dit, comme dans son ombre, le duc de l’Aigle, tout de noir vêtu, avait suivi la SouveReyne, tel un oiseau de proie veillant sur son trésor le plus précieux. La seule chose qu’il aurait défendu avec plus de hargne était sa propre épouse. Non pas parce qu’il l’aimait mais parce que personne ne touchait au plus beau joyau de sa couronne. Son regard s’était baladé, de ci de là, sur les divers personnes qui constituaient l’assemblée, lâchant un léger signe de tête lorsqu’il reconnaissait quelqu’un. Il la suivait à pas lents, sa main gantée de cuir noir brodé d’or posé sur la garde de son épée. Non par menace, mais juste pour se donner un style, genre vous savez, les rebelles de bac à sable dans les collèges, ceux qui s’imaginaient faussement que personne ne pouvait comprendre leur vie si duuure et qui à l’âge de 15 ans avaient tout vécu. Sauf que lui il en avait plus de 20 et pouvait effectivement se vanter d’en avoir vu un peu plus que ceux là. Et puis… cet air nonchalant associé à son regard faussement blasé lui allait parfaitement… mieux valait toujours qu’on vous sous estime… ainsi non seulement personne ne s’étonnait quand vous vous plantiez, mais si par malheur, ou miracle, vous réussissiez, tout le monde hurlait à l’intervention divine. Enfin je vous laisse imaginer… un Chlo quoi.

Mais ce qu’il fallait souligner, et ce qui était franchement intéressant, c’était le contraste sublime entre l’Altesse de Bolchen, qui semblait vêtue de nacre et son protecteur, qui lui, portait toute la noblesse de la couleur noire… Curieux couple… dont l’un ne daignait seulement se fendre d’un sourire, même lorsqu’il reconnut le coms de Toulouse, une personne de sa connaissance, un certain… Natale si ses souvenirs étaient exacts, un ancien provençal qui avait déjà été coms sur ce même trône qu’il occupait aujourd’hui, et un homme pour qui il avait de l’estime. C’était mieux que rien… et déjà beaucoup. Il resta en retrait tandis que les deux Von Frayner venues à ces allégeances saluaient des gens. Il n’avait guère envie de se prêter à ce jeu en public, et la mine qu’il arborait dissuaderait sûrement quiconque de lui adresser un mot. Ses yeux se plaisaient à observer les décorations de la pièce, l’agencement aussi… c’était une autre contrée, d’autres couleurs, d’autres styles de vie et il ne se lassait pas d’enregistrer détails et visages, glanant, de ci, de là, des informations sans nuls doutes inutiles. Mais qu’importe, il adorait les choses inutiles… sauf l’occitan… non ça il ne l’avait jamais aimé. Ces accents sudistes lui donnaient la migraine… Foutu sud…

Il transpirait un peu trop sous sa cape de zibeline, si utile dés qu’on abordait le bourbonnais auvergne, mais qui semblait superflue en ces contrées, et il s’ennuyait. Son esprit vagabondait tandis que la cérémonie commençait et il se prit à songer à ses terres de l’Aigle où il pourrait un jour prendre une paisible retraite bien méritée. Oui… un jour… si la guerre l’épargnait, ce qu’elle ne faisait jamais. Chacune apportait son lot de morts et de souffrances, et il y avait fort à parier que la tempête qui se préparait apporterait le sien. Qui cette fois ? Il avait déjà perdu tant de proches… un peu plus… un peu moins… ça changerait juste la noirceur de son air et de ses pensées. Rien de grave en somme… tout va bien.

Ses yeux se fixèrent soudain avec acuité sur la cérémonie. Il avait un mauvais pressentiment, de ce genre qui vous tenaille sans que vous sachiez pourquoi. Ou plutôt si il savait. Cet échange de serment avait un air de déjà vu… autrefois… ailleurs… en un temps lointain… sans qu’il ne parvienne à mettre un nom, un visage ou une date, ainsi que celui d’un récit que poupée de poche lui avait fait. L’échange ne dura que peu de temps, mais les infimes secondes avaient duré une éternité pour lui. Avait il bien vu ? Il n’en était pas sur, il n’était pas à côté, et puis… ses yeux pouvaient le trahir. Mais ce qu’il avait cru entrapercevoir, ou bien peut être carrément vu faisait naître en lui un sentiment qu’il ne connaissait que trop peu… la rage… froide… qui tranchait avec sa colère si prompt à surgir. Le visage fermé, il fit quelque pas en direction de la Souveraine qui revenait et telle une serre, sa main gantée se referma sur son bras, comme pour lui fournir un appuis. Quelques mots furent murmurés, comme si il ne savait que dire d’autre.


Tout va pour le mieux, Altesse ?
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Bea06
Bea arriva légèrement en retard la cérémonie avait déjà commencé, elle salua tout le monde d'un signe de tête ne voulant pas déranger le bon déroulement de la cérémonie et se mis dans un petit coin attendant.

Elle aperçu Lily au loin et se mis à rougir sa rendit compte qu'elle avait oublié son mariage et espérait que celle si lui pardonnerai de son retard, c'était pas dans son habitude mais en se moment elle était légèrement perturbée.

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Beatritz
Cette main qui se referma sur son bras la fit sursauter, et sortir tout à fait de la brume dans laquelle tout ceci s'était passé. La brume dans laquelle chaque moment trop intime l'enveloppait, la brume en cortège à sa sensibilité et son émotivité extrêmes.
Ses yeux azur se posèrent sur la main noire qui piégeait son bras, tandis qu'à ses oreilles :


-« Tout va pour le mieux, Altesse ? »

Un léger tournis prend Béatrice. Tout d'un coup, elle ne sait si ça va, ou si ça ne va pas. Elle ne sait ce qu'était ce baiser de paix, elle ne sait si elle a imaginé tout ce qui l'entourait, dans le souvenir exaltant de sa première allégeance à Natale, ou si vraiment il en a fait plus qu'il ne devait... auquel cas elle aurait des raisons de se sentir fâchée à son encontre - et contre elle-même également. L'on pouvait vivre dans les souvenirs heureux, mais il n'était pas temps de les revivre, lorsque l'on était l'Altesse Sérénissime de Bolchen.

Elle n'a toujours pas croisé les yeux du Dauphin quand elle posa sa propre main blanche, celle qui est libre, sur la main noire qui la tient, et murmure :


-« Je ne sais pas... »

Elle est dans cet état où elle ne peut parler pour tout ce qu'elle est, Souveraine, Duchesse, Comtesse, etc.
Elle est dans cet état où il est déjà difficile de parler au singulier, de parler d'elle, de ce qu'elle ressent.

Elle est aussi dans cet état où germe dans son ventre un nouvel embryon, celui qui, si le Très Haut le veut, naîtra et héritera du Comté du Lauragais, car tel sera le partage entre les deux héritiers : l'aîné au nord, le puîné au sud. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle avait souhaité venir prêter cette allégeance. Venir à Toulouse en portant ce futur Seigneur du Pastel.
Le tournis ne cesse pas, et elle ne sait si elle doit l'attribuer à l'allégeance qui vient de se dérouler, à son état, ou aux deux, le premier ayant entraîné le second.


-« Faites-moi sortir... sortons d'ici, j'ai mal... Bauchweh... »

Peu à peu, tout son poids basculait sur le Duc de l'Aigle, qui devrait avoir de la force pour deux, pour les faire sortir de là, et respirer l'air extérieur, ou trouver un lieu propice à soulager les nausées de la Souveraine.
Chlodwig_von_frayner
Son visage était totalement fermé, froid, dont les sourcils froncés ne laissaient juste présager que les prémices d’un orage. Ne rien laisser paraître, comme d’habitude… ça il l’avait retenue la leçon. Règle numéro une, tes émotions sont la porte vers ton cœur laissée grande ouverte à tes ennemis. Sans trop de difficulté, il la soutint, l’emmenant jusque vers la sortie le plus discrètement possible. Dans sa tête, tout fonctionnait à toute allure… un malaise… Cela pouvait être causé par plusieurs choses dont la plupart n’était nullement réjouissante. La sortie se rapprochait, trop lentement à son goût, et sûrement à celui de la SouveReyne qui l’accompagnait, ou plutôt se fiait à lui pour ça. Bien des regards étaient sûrement dirigés en leur direction et il ne pouvait, par décence, se permettre de leur offrir quoi que se soit en spectacle qui eut put alimenter le moindre bruit ou la moindre rumeur. Blanc sur noir… tout tranchait en ces deux parties de l’âme d’un Souverain. On les aurait presque cru assortit, jeunesse, couleur… tut semblait des réunir tels les deux opposés. Et pourtant… c’était autre chose qui les liait.

N’ayez nulle crainte, Altesse, je suis là.


C’était nul comme phrase, n’est ce pas ? Même lui n’arrivait pas à comprendre comment il avait pu la prononcer. Qu’importe… Il la fit discrètement sortir, ses yeux cherchant désespérément un endroit où il pourrait la faire s’appuyer, juste se reposer quelques instants le temps qu’elle reprenne des couleurs. Parce que du coup elle se retrouvait parfaitement assortie à sa robe. Le soleil l’éblouit immédiatement. Foutu soleil, on avait pas idée d’en avoir autant ? Aussi chaud en plus ? L’air caractéristique du sud empli ses narines lorsqu’ils firent quelque pas dans les jardins du château. Il ne l’aimait pas, le trouvant oppressant. Les nordistes comme lui n’aimaient guère s’attarder vers ces contrées. Il lui fit faire encore quelque pas, trouvant un banc de pierre rosée, un de ces trucs cramoisis comme se plaisait à le répéter un de ses vieux amis. Moche quoi… comme ce foutu sud, ce foutu accent… Y aimait il seulement quelque chose ? Une Prinzessin… oui… qui n’y habitait plus depuis des lustres.

Il l’aida à s’asseoir dessus, ne cessant de la soutenir. Si elle avait mal, c’était à lui à présent de voir ce qu’il en était. Saisissant cette fois sa main gantée d’argent entre ses doigts de sable, il la fixa, silencieux, ne sachant trop si ce qu’il devait dire, deux émotions contradictoires se battant en lui, entre ce qu’il venait de voir et l’état manifestement pas des plus forts qui prenait la SouveReyne. Machinalement, il tira de ses effets une petite fiole qu’il gardait pour les moments de ce genre… de la mirabelle. Pas sur que ça suffise, ni même que se soit approprié mais pour le coup il n’avait que ça. Ouais bon… le coup des nausées c’était pas top, personne n’avait trop envie de récupérer ça sur ses pieds, d’autant plus pour un Duc de l’Aigle qui accordait à l’apparence une place importante dans le cérémonial lié à sa personne.

Comment vous sentez vous ?

Un accent réellement inquiet pu se faire entendre dans sa voix… Il était responsable d’elle après tout… Pour le reste on verrait plus tard... y avait des urgences.
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Cecilia
Je vous remercies pour votre aide, Votre Altesse et suis ravie de faire votre connaissance Votre Grandeur. Peut être aurions nous le plaisir de converser ensemble à la fin de la cérémonie.

Son tuteur et cousin, Coms de Tolosa s'approcha du petit attroupement de jeunes femmes pour les saluer. La Dauphine fit un sourire à celui ci avant que de répondre à ses paroles.

Bonjorn votre Grandeur. Nous vous remercions pour l'invitation déguisée que vous nous avez fait parvenir mais vous nous connaissez, la curiosité nous a poussé à venir voir par nous même les poneys que vous souhaitiez nous offrir.

A peine eut elle répondu que la cérémonie semblait débuter. Son cousin lui fit signe de le suivre mais elle ne pu le rejoindre de suite. Non seulement on venait de la bousculer. S'était à se demander si elle était invisible pourtant il ne lui semblait pas puisqu'on conversait avec elle.

La jeune Souveraine se mordit légèrement la lèvre inférieure afin d'éviter des paroles qu'elle regretterait à n'enn point douter par la suite. Il ne fallait pas non plus faire d'esclandre lors des allégeances mais elle se promettait d'en toucher un mot au Coms et cela en toute discrétion. Sitôt remise de ses émotions, la brunette rejoignit son Natou marchant malencontreusement sur le pied du chancelier toulousain à en juger ses vêtements.


Navrée votre pied était sur mon passage et nous n'avons pu l'éviter sous peine de bousculer quelques personnes.

Après avoir prit place sur le siège indiqué par le Vicomte de Rabat, la demoiselle se pencha vers lui pour chuchoter quelques mots.

Cousin, nous craignions qu'il ne vous faille mettre plus de garde, il y a là bas un gueux qui s'est permit de nous bousculer. Nous avons malencontreusement marché sur son pied au moment de vous rejoindre et cela afin de ne pas bousculer les autres personnes se trouvant à nos côtés.

Ce dernier se plaindra sans doute de notre comportement bien que nous nous soyons excusée.


Le premier noble à venir ployer le genou fut sa grand mère. L'échange paru étrange aux yeux de la jeune héritière car les paroles prononcées au début ne correspondaient guère à ce qu'ils avaient coutumes de faire en Empire. Elle se promettait de demander par la suite à son tuteur le pourquoi de ces paroles et gestes qui ressemblaient fortement à un mariage.
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Maxiuszedeus
La Capimaréchale comme certains l'appelaient, Sa Blondeur pour d'autres, Maxi pour les amis...n'était pas en avance. Elle avait eu tellement de choses à faire ces derniers jours qu'elle avait faillit en oublier la cérémonie. Nort', le brave intendant de Sa Blondeur, veillait heureusement à tenir son emploi du temps et lui rappeler ses devoirs.
Elle était d'abord allée donner ses ordres en caserne et au camps, passée au conseil donner son avis, déposer une plainte chez le prévot, une demande chez le connétable.....une vie de folle^^
Rentrée à Pennes pour quelques minutes, juste le temps d'échanger l'uniforme contre la robe choisie exprès et se raffraîchir et sauter dans le petit carrosse que Nort' avait fait préparer.
Elle n'aimait pas beaucoup ces voyages en voiture, elle les trouvait beaucoup plus inconfortables que ceux à cheval. Mais le Comte de St Gilles insistait beaucoup pour qu'elle se prête au jeu de l'étiquette, au moins une fois tous les 2 mois, même si pour ce Comte la il avait hésité à lui conseiller la missive d'allégeance. Emmenant Nort' avec elle pour la première fois, jugeant que son éducation était maintenant terminée, elle espérait tout de même qu'il n'oublia pas ses leçons.

Une fois arrivés ils se dirigèrent prestement vers la salle du cérémonial et arrivèrent juste à temps pour assister à l'échange de serment entre la Comtesse du Lauragais et le Coms de Tolosa. Ils s'insérèrent discrètement parmis les autres Nobles, petit signe discret par ci, salut de la tête presque imperceptible par là...une entrée pas trop remarquée, comme elle l'entendait.

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Anatasie


Elle en était à saluer Béatrice, quand une jeune demoiselle dont la grâce n’avait pas fait défaut à sa naissance vint se joindre à elles pour également présenter le bonjour à la souveraine.
Celle-ci se présenta ensuite et avant que la brune ne répondit, la duchesse répondit à son prime salue, s’excusant de ne point avoir répondu au courrier de son mariage.


Je ne vous en tiens nullement rigueur Votre Altesse *et hop rattrapage discrétos d’erreur dans le titre lors du salue premier, suivit du même sourire quand elle poursuit les présentations envers la demoiselle.

Sourire de la comtesse et inclinaison du chef face à toute jeune femme qui émettait la possibilité d'une conversation plus tard. Toujours heureuse de rencontrer et faire connaissance d'avec de nouvelles personnes, elle répondit donc


Ravie de vous connaître, cela sera un plaisir.

Puis Natou qui s’approche de ces dames, et tout s’enchaîne. Raphael qui arrive, des bonjour échangés et la cérémonie qui débute en beauté avec Béatrice.

Les paroles coutumières furent échangées, et le fameux baiser suivit de la bague glissée au doigt. Tiens donc, ça ferait une répétition pour son mariage de demain. Au moins elle était sure de pas se gourer. Enfin sauf que l’futur serait peut être pas enchantée de cette dite répétition, mais bon. Son blond savait bien qu’il n’y avait que lui qui comptait.

Son tour était venu, et elle s’avança vers Atchoum… Non Natale. Outch. Un jour elle allait vraiment finir par gaffer et l’appeler Sa Grandeur Atchoum… En même temps y’avait pas vraiment d’erreur, et il le prendrait sûrement pas mal. Entre amitiés, complicités et autre passé haut en couleur des deux qui se trouvaient maintenant face à face, elle savait bien que rien ne troublerait leur entente.

Elle prit position donc, comme le voulait la coutume. Et c’est tout d’abord avec un sourire aux lèvres qu’elle attendit the question.
Mais qui se fit bientôt inquiet en apercevant du coin de l’œil Béatrice qui semblait ne pas être au mieux de sa forme. Mais l’homme sombre et quelque peu familier qui l’accompagnait comme une ombre protectrice depuis le début agit aussi rapidement que discrètement en la soutenant pour l’amener à l’extérieur.
Se concentrer… Vite reprendre contenance. Elle irait ensuite voir si son aide pouvait être utile.
Regard se tourne à nouveau vers son suzerain, et sourire plus léger à son attention.

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Messager de Cordas, incarné par Castelreng
Alors que la cérémonie était déjà commencé, le messager de Cordas couvert de poussières,cachant quelques peu les couleurs de son seigneur, repus de fatigue d'avoir depuis Narbonne chevauché à brides abattues pour remettre la missive que son maitre lui avait confié, arriva enfin dans la salle.

La noblesse Toulousaines brillait de mille feux dans leurs vêtures d'apparat. Le jeune qui pourtant était déjà venu porté message pour des cérémonies antérieurs n'en était pas moins impressionné, intimidé aussi. C'est pour cette raison qu'il longea plus les murs qu'autre chose afin de se glisser discrètement jusqu'au maitre d'arme.

Lorsqu'il parvint à atteindre la personne en question, il lui tendit le parchemin scellé où il pourrait déchiffré de cette écriture avinée :


Citation:
De Nous, Castelreng ( gros paté) de Cordas
A vous, Natale Adriano di Fo
( re gros paté ) elin, Treizième Coms de Toulouse

Respects et Salutations

Tu me vois ravi Balafré de te savoir de nouveau à la tête du Comté. Il m'a été jusque là impossible de venir en Toulouse pour t'apporter le soutien promis
( grosse tâche d'encre sur le reste de la ligne rendant la lecture impossible)... bientôt.

Par la présente donc, Nous, Castelreng
( tache) Seigneur de Cordas renouvelons le lien de vassalité pour les terres de Cordas envers leur suzerain, en prêtant allégeance au Coms de Tolosa, représenté par vous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin.

Par ce serment, nous vous promettons notre indéfectible fidélité (obsequium), de mettre à votre entière disposition notre épée en cas de conflit (auxilium) qui menacerait l'intégrité territoriale toulousaine, et de vous apporter notre aide et conseil (consilium) en toute circonstance.

Fait en la ville de Narbonne et scellé de notre main le 15 de Septembre 1458




Natale
Bigre que s'était-il passé ?

Le Vi... Le Comte joint le deux mains derrière le dos et tente une position plus ferme, un mine qu'il veut sévère et pourtant un regard qui ne sait plus à quel-le saint-e se vouer.
Que s'était-il passé ? Pourquoi ? Comment ?
L'instant avait été bref mais saisissant. Il croyait même en avoir oublié ses obligations et engagements futurs.
Que s'était-il passé ?
Plus jamais il ne se laisserait piéger de la sorte. Jamais ! Qu'avait-elle pour avoir suscité autant d'émoi en son fort intérieur ? Elle était certes exquise, ravissante...
Certes il se sentait quelque part un peu fier, mais, un reliquat d'Aristotélisme l'invitait à faire amende honorable. Il se sentait tout à la fois victime et bourreau. Victime de l'Impériale, et pourtant Dominateur, mais aussi Bourreau de cette dernière ainsi que de sa promise.
Comment ça il s'encombre de scrupules ? Disons que c'était l'une des rares fois où il ressentait des sentiments en la matière.
Le monde n'était plus le même depuis cet hiver ténébreux. Plus du tout. Une étoile brillait dans le ciel et lui était complètement déboussolé.
Il regarda vers la fenêtre et chercha celle qui veillait sur leur avenir.

Heureusement sa cousine était parvenue à se porter jusque là.
Son esprit bourdonnant encore de toute ces interrogations écouta les propos tenus à voix basse. Avait-il sourit face à l'impair ? Les lèvres restèrent figées réprimant toutes les émotions qu'il vivait. Un sourire fugace et plein de lumière parvint à faire son apparition.
Un ton plus bas qu'il veut rassurant.

- Ne vous en faites point ma Mie. Ne vous en faites point, Nous règlerons cette affaire en temps voulu.
Puis-je vous demander une faveur ? Voulez-vous s'il vous plais vous rendre auprès de la Vicomtesse de Lautrèc

Il indiqua discrètement la direction de la fenêtre.
- J'aimerai que vous puissiez la guider à travers cette foule quand nous commencerons alors l'allégeance des Vicomtés. J'aime la savoir en sûreté et...
Toujours un peu trop protecteur pour sa promise, il se sentait coupable, ce qui ne faisait que renforcer son caractère en la matière.
- ... Allez-y, je monte la garde.
Reprit-il avec un sourire qu'il voulait léger et un brin paternel, il glissa discrètement un anneau d'or entre ses mains pour la remercier d'avance.
Déjà la Comtesse de Lavaur et Dame de Labastide Saint-Pierre s'avançait.

Lily ! Et dire qu'ils avaient "manqué" une occasion de mieux se connaitre tout deux.
Peste soit de l'amour, des sentiments et de l'amitié. On souhaitait sa mort aujourd'hui.
Dieux que le temps passe vite. L'une était mariée, l'autre sur le point de l'être et lui-même en devenir.
Au moins ils savaient tous deux à quoi s'en tenir.
Mais lui ne comprenait toujours pas ce qu'il s'était passé il y a quelques instants à peine. Il remarqua le Lorrain - ça se déplace toujours en meute ce genre d'individus - se rapprocher de la belle pastel. Visiblement il y avait un mal.
Il reprit alors en tentant de se concentrer :

- Mmmmm
Mince alors, il passerait avant le teutonique.
- Lily-Jane Casavecchi, voulez-vous tout à fait être ma femme ?
Il lui faudrait éclaircir cela, dissiper les doutes, il devrait la revoir. Son esprit était toujours obnubilé.
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Anatasie


La brune avait les yeux rivés sur une partie de son passé qui avait coloré son avenir en venant ajouter quelques fils flamboyant à la toile de sa vie. Ceux ci avaient une teinte violette agrémenté de bleu, faisant oublier ceux plus sombre qui en devenaient presque imperceptible.

La question fut posée, et encore la demoiselle ne put s'empêcher de penser à son mariage à venir. Comme elle avait hâte de se trouver face à Izidore, et lui répondre dans un souffle


"Oui je le veux"

Sourire encore esquissé après que sa pensée fut dite à voix haute, laissant apparaître cette petite fossette enfantine au coin de sa joue.

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Natale
Claire, franche, la parole de la Comtesse glissa telle une onde claire et saisit le Coms de Toulouse qui reprenait pied tout doucement, tout doucement.
Il tente un sourire fugace et la regarde dans les yeux.

- Lily, me jurez-vous fidélité, conseil et protection ? Souhaitez-vous être à mes côtés afin que Toulouse soit à nouveau synonyme de "diversité" ? Pouvons-nous compter sur vous ?
La voix s'écrase quand il reprend son souffle.
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Anatasie


Souriante, comme toujours, elle l'écouta sagement,puis répondit doucement

Votre Grandeur…. Nous, Lily-Jane de Cognin-Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtesse de Lavaur, Dame de Labastide Saint Peyre, vous jurons fidélité, aide et conseil. Notre épée sera à votre disposition afin de veiller à la sécurité de Tolosa et de son régnant légitime.

Silence d’une demi seconde tandis que le regard se fixe dans le sien, cherchant la réponse adéquat peut être, ou du moins la meilleure façon de la formuler.

Nous serons à vos côtés, pour vous aider à ce que Tolosa ne connaisse point l’obscurité, à ce que chacun se sente bien en respectant les valeurs de la Vrai Foi.

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Natale
Mais que fait-il ?
Il guète, sans vouloir trop le montrer, les personnes présentes dans cette sale. C'est alors qu'il se retrouve enfin au milieu du cérémonial. Il est plus Comte et moins Natale. Et si naguère Natale le Comte s'était penché pour effleurer les lèvres de la Comtesse de Lauraguais, c'était désormais le Comte Natale qui entendait effectuer le baiser de paix à la Comtesse de Lavaur.
Elle se mariait demain ? Parbleu ! Raison de plus.
La nuque raide du Comte en noir se pencha imperceptiblement, quelle position inconfortable que de se retrouver au sommet d'une estrade n'empêche. Les mains passèrent à l'avant cherchant un nouvel équilibre, elle se pausèrent sur les épaules de sa vassale et affermirent leur position. Fermant les yeux, tranquillement le Comte vint chercher ce souffle qui lui donnerait là aussi la force de continuer.

Plaisantes ces cérémonies finalement.

- Donà... Encore toutes mes félicitations.
Reprit-il à l'attention des épousailles du lendemain avec mine de rien un sourire on ne peu plus fier.
- Votre Grandeur, permettez alors que Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Treizième Coms de Toulouse par devant Sa Majesté, acclamé par les Toulousains et pour la Gloyre du Très Haut, vous accordons : Justice, Protection et Subsistance pour vos terres de Lavaur et de Labastide Saint-Pierre.
Hop il ressort un anneau de sa pochette surprise.
- Portez-le également demain je vous prie.
Et voilà comment on passe la bague au doigt à une Dame.
Dans le même temps il prend une grand inspiration et fixe son esprit. Il lui parlera à nouveau, il doit éclaircir cela.
Ayè !
Il adresse alors un regard à sa petite cousine. Le paso doble va pouvoir reprendre.

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Cecilia
N'est ce pas votre fiancée ? Il nous semble que vous nous l'aviez présenté lors de notre anoblissement à Fréjus. Mais soit nous la conduirons jusqu'à vous puisque tel est votre souhait.

Emeraudes qui se posent alors sur l'anneau d'or remit assez discrètement entre les mains impériales. Que faire ou que dire en contemplant le dit objet, l'on ne lui avait jamais rien offert si ce n'est quelques robes. Un feu léger s'empara de son cœur si bien que la brunette ne contrôlait plus vraiment ses gestes. Se rendant compte de ce qu'elle venait de faire au bout de quelques secondes, elle se sentait honteuse.

Comment avait elle pu déposer un chaste baiser au coin des lèvres de son presque père ayant refusé ce genre de choses à ses vassaux ou tout autre homme qui avaient tenté d'abuser de sa jeunesse. Durant ce laps de temps ou le feu s'était emparé d'elle, à tel point qu'aucunes rivières n'auraient pu l'éteindre, elle s'était sentit tout autre.

Aurait-elle cessé d'être un mois de mai sans s'en rendre compte ? Serait-il possible qu'elle soit devenue femme bien plus tôt qu'elle ne se l'était imaginé. Un regard au combien troublé fut déposé sur le Coms avant que l'altesse impériale ne se lève de son siège pour s'acquitter de la tâche qu'il lui avait confié.


N'ayez aucune crainte, Sa Grandeur nous a demandé de vous conduire auprès de lui.

La voix paraissait quelque peu hésitante et fébrile lorsque la jeune romarimontaise s'était adressée à la Vicomtesse de Lautrec. Cecilia lui avait son bras facilitant ainsi le guidage jusqu'à l'estrade comtal ou l'échange entre Lily et Natale se terminait.
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Anatasie


Voilà voilà... L'était fin prête pour la cérémonie du lendemain la brune. La demande, la réponse, le baiser et la bague au doigt ! Que d'mande le peuple direz vous !
Souhait fut émit qu'elle porte l'anneau le jour J et c'est d'un sourire et inclinaison du menton qu'elle répondit


Je le porterais, tout comme je porte Toulouse dans mon coeur...

Se redresse plus, et s'écarte afin de laisser la place à la personne suivante, qui selon les règles devraient être la Vicomtesse de Lautrec. Elle ne l'avait encore jamais rencontré, et quand elle marcha d'un pas sur le côté, elle frôla la dite demoiselle qui était conduite par Cécilia près de Natale.
C'était donc elle. La fille de Ben. Souvenirs affluèrent encore et elle se promit de faire plus ample connaissance par la suite avec l'enfant d'un homme tant regretté.
Enfant devenue femme maintenant. Dieu que les années passent.

Tandis qu'elle s'éloigne encore un peu, perdue dans ses pensées, elle se souvient rapidement de la "fuite" de Béatrice et de celui qui l'accompagnait.
Dans un mouvement de robe, elle s'éclipsa tout aussi discrètement, si si, c'est possible !
Puis arrivée à l'extérieur, ses émeraudes cherchent leurs présence qu'elle remarque enfin un peu plus loin dans le jardin, elle assise sur un banc.

Hâtant le pas, elle se dirigea juqu'à eux et ralentit tout de même afin de ne pas les effrayer. Enfin surtout afin de ne pas se faire assommer, vu qu'elle arrivait un peu par surprise.
Faudrait pas que l'homme pense qu'elle venait pour un mal.

Son regard montra l'inquiétude qui la rongeait et d'une voix timide elle demanda


Votre Altesse... Monseuh... Décidemment, elle ne savait plus où elle avait bien pu le voir.... Peut être au mariage de Béatrice, oui sans doute...

Puis je vous aider ?

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