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La Pastel

Heliorphee
Ne pouvant rester plus longtemps affairé à des cérémonies et , préférant de loin le modeste confort de son bureau de Prévôt, Helios glissa un papier à un garde qu'il chargea de donner au maistre de cérémonie.



De Nous Hector Eribert Livius Isidore ORPHEE, dict Heliorphee, Vicomte De Miglos
A Vous, Natale Adriano Dario d'Ibelin Coms de Toulouse

Ne pouvant rester plus longtemps éloigné du travail premier dont le comté de Toulouse a besoin, faisons par cette missive notre allégeance au comté de Toulouse et au conseil élu.

Portons ainsi ce jour allégeance au Comtat del Tolosa et à son représentant lui promet, Auxilium, Consilium et Obséquium aux terres de Toulouse pour le fief de la Viscomté de Miglos

Fait à l'hotel héraldique de Paris le 26ème jour du mois de septembre de l'An de Grasce 1458.


Hector Eribert Livius Isidore ORPHEE
Vicomte de MIglos.
Raphael83
Raphael venait d'être informé par son secrétaire que Castelnaudary était menacé et qu'il était prié de se rendre en sa ville pour la défendre. Il lui demanda un écritoire et rédigea en hate son allégence qu'il donna a un page après avoir scellé le document pour qu'il aille le remettre au héraut présent dans la salle

Citation:
De Nous, Raphael Kamps dict Raphael83,
Senher de Revel ,
Chancelier et Secrétaire d'Etat de Toulouse,
Officier de l'Ordre Raymondin
Ambassadeur Royal auprès du Sainct Empire Romain germanique François

De part le fief de Revel qui nous a été attribué, Renouvelons notre serment d'allégeance envers le Comté de Toulouse et promettons, obsequium, auxilium & consilium.


Fait le 15 Septembre de l’an de grâce 1458






Aussitôt fait il quitta l'assemblée et enfourcha son cheval pour prendre la direction de Castel.
Marievictoire
Par delà la nuit sans fin scintille l'étoile qu'elle croyait perdue. Sa lumière vacille et tangue, à moins que ce ne soit elle, bateau ivre sur cet océan de ténèbres. La flamme dansante croit et décroit, grandit au rythme pulsatile des battements d'ailes du fragile papillon. Grisée, elle en oublie d'écouter la formule rituelle pour se concentrer sur les silences – bien plus éloquents – qui la ponctue.

Une dernière rodomontade, toute masculine – même à terre ils refusent toujours de s'avouer vaincus, c'est ce qui fait leur charme paraît-il... – une frappe désespérée à laquelle elle réplique par un sourire malicieux, pétillant... target locked ! Tu vas voir, toi ! Fire ! BraoOoum ! Explosion de couleurs de lumière qui la cueille en plein vol... May-day ! May-day ! Je perds le contrôle de l'appareil !!! Mais que s'est-il passé ?

Un baiser... le premier !
C'est tiède, c'est humide, c'est doux, c'est... bizarre.
Elle n'est pas vraiment sûre d'aimer ça, en fait.
Ce qu'elle aime en revanche c'est l'abandon dont il fait preuve et qu'elle reçoit comme le plus beau des cadeaux qu'il pouvait lui faire. Sa chaleur l'envahie, elle fond, s'abandonne à son tour.

Make love, not war... c'est bien connu.
Elle se laisse docilement guidée, un peu étourdie, vers sa gauche avec, sur les lèvres, comme un goût d'inachevé... et de soleil.
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Baronsengir
Ennui!! Il avait connu Toulouse plus flamboyante et moins atmosphère guindée et cérémonial interminable. Qui plus est, il avait cru comprendre que les anoblissements ne se dérouleraient mesme pas dans cette pièce mais dans une autre adjacente. Quel intérest restait-il, écouter les fades fadaises protocolaires? Il avait préparé à l'avance après ses nombreux essais parchemin d'allégeance, qu'il fit remettre personnellement à Orléans avant de quitter la salle, baillant et las.



De nous BaronSengir, seigneur de Mazères
A vous Orléans, en charge des allégeances toulousaines

Par ce pli, renouvelons serments d'aide, de conseil et de fidélité au Comte de Toulouse pour la durée de son règne. Précisons que nos voeux de prestre nous empescheraient de prendre les armes si conflit devait subvenir, et espérons que nulle atteinte à l'Eglise ne surgisse dans ce bon Comté, maintenant ou jamais.

Fait à Toulouse, le 15 septembre 1458.

BaronSengir, seigneur de Mazères, curé de Dijon et vicaire diocésain d'Autun.



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Ladypassion
Le coursier normand attendait, habitué à ce genre de mission, mais plus le temps passait, plus il se demandait s'il ne s'était pas trompé de salle. Faut dire qu'à force de changer d'endroit, le jeune homme était un peu inquiet. Pourtant il reconnaissait certaines têtes qu'il avait déjà aperçu en pareille circonstances.

Mais là, il avait presque l'impression d'être dans une réception pour annoncer un futur mariage qu'à la cérémonie habituelle. Il voyait les gens s'éloigner les uns après les autres, laissant des petits mots... Lui avait déjà remis sa missive au Héraut. Cachant un énième bâillement, il se dit que le Comte n'aurait qu'à envoyer un coursier vers Bayeux apporter la réponse. Il devait rentrer et sans doute son employeur comprendrait pourquoi il revenait sans la missive comtale.

Il quitta l'endroit tout aussi discrètement qu'il était entré et repartit vers la Normandie, laissant le comte et la donzelle roucouler à leur guise.

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Natale
- trop d'occupations sorry -

Le Comte regarda le reste de l'assemblée, il dit tout bas dans l'oreille du héraut :
- J'aimerai que nous en finissions avec la préséance et que puissent s'avancer les quelques nobles restant.
Tactique imparable, perdre un peu de temps lui avait permis d'éclaircir les rangs et de laisser filer les grincheux.
D'un geste de la main il fit signe au baron d'Auterive, qu'il reconnu au loin, de s'avancer.

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Anatasie



[Dans les jardins]

Aux paroles de la brune, « l’ange gardien » de Béatrice avait eut la réaction attendue par la comtesse. Elle se trompait rarement sur ça, bon en même temps y’avait pas de quoi se vanter de préméditer que celui qui suivait Béa depuis le début, la protégeait.
En un quart de seconde et peut être moins, il fut placé entre la souveraine et la comtesse, faisant posture de défense vis-à-vis de la première citée.
Sourcil qui se lève très légèrement et imperceptible mimique amusée face à tant d’hardiesse, louable bien entendu.
La lame avait laissé voir un infime éclat mais ne fut sortie. Puis se rendant sans doute compte que la brune n’était pas là pour enlever Béatrice, il la salua d’un petit hochement de tête auquel elle répondit avec sans doute plus de volonté, mais ça, bah c’était typiquement Lilyjanien. Respect…
Il enchaîna ce bref salue par une phrase qui était agréable à entendre pour la souveraine, et qui laissa le sourire de la comtesse s’étirer un peu plus, soulagée de peu, même s’il elle se doutait tout de même que quelque chose s’était produit.

Elle inclina alors le visage en un signe entendu, puis regarda Béatrice dans les yeux, afin de s’assurer malgré tout qu’elle pouvait être rassurée sur son état. Déformation de première rencontre oblige !

Elle l’avait donc remercié confirmant ce que pensait la comtesse en disant que l’homme qui l’accompagnait, qui donc était son cousin, s’occupait d’elle.
Puis un message à passer à Natale… Et l’annonce de sa venue demain à Thorens qu’elle confirmait. Un plaisir réel à entendre pour la demoiselle, ravie de savoir qu’elle serait présente pour ce jour tant attendu.

Au moment où elle allait répondre, Clodwig parla à nouveau à la souveraine. La brune ne comprenait pas vraiment le sens même de la phrase ou du moins les circonstances qui la causait, mais le ton employé était clair. Quelque chose de contrariant et de grave à priori…
Mais cela ne la regardait sans doute pas…

Elle se permit donc de répondre afin de les laisser converser en toute intimité, ne voulant pas gêner plus


Votre Altesse, j’irai annoncer à Natale que vous ne reviendrez pas ce jour. Je vous remercie d’être là demain, votre présence en ce jour me tient vraiment à cœur…

Légère inclinaison du visage

Je m’en vais retourner dans la salle si vous êtes certaine de ne pas avoir besoin de mon aide, mais n’hésitez pas surtout à me faire appeler si vous changiez d’avis…

Sourire franc puis se prépare à partir, attendant juste d’être certaine qu’elle le pouvait.


(désolée pour le retard )
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Vanyel
Allégeance... elle se rappelait qu'elle devait y aller. Elle avait fait le chemin sans le voir passer, son attitude proche de l'apathie. Elle avait du mal à fixer son attention sur quoi que ce soit, à moins qu'elle n'ait plutôt du mal à détacher son attention de ce qui la hantait. Cela lui donnait un air absent, éthéré...
Se concentrer pour continuer d'avancer vers la salle où ils étaient convoqués. Un pas après l'autre... rater l'entrée... corriger son parcours pour enfin entrer.
Ce n'était peut-être pas une brillante idée d'avoir voulu mettre la robe bleue qu'il lui avait offerte... Si les lacets étaient moins serrés que d'habitude, la douce fabrique du tissu l'enveloppait pourtant de près, dénotant un changement de courbes.
Il y avait des gens qu'elle voyait sans arriver à vraiment réaliser leur présence. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas fait une lettre... Peut-être parce qu'une partie d'elle craignait le cocon dans lequel elle s'enfermait petit à petit... pour autant, est-ce que l'effort fait pour en sortir en valait la peine? Juste changer d'environnement pour prêter un serment, était-ce vraiment la mer à boire?... Sans doute que non, mais pourquoi cette impression de se noyer alors? Quelques mots à prononcer..
Subite envie d'en finir maintenant qu'elle est là. Saisir un fugace moment d'énergie mentale pour réussir à se focaliser sur le Coms. Il faisait signe dans sa direction. Peut-être que si elle avait été plus attentive, elle aurait remarqué que ce n'était pas pour elle. En l'état elle se contenta d'y répondre en avançant, glissant dans le schéma familier de la cérémonie.
Elle mit un genou à terre devant Natale et attendit la rituelle question.

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Guilhem
Guilhem était perdu dans ses pensées quand il entendit que le Coms l'appelait.
Mais à peine commença il à se mouvoir qu'une Pescalune s'avança à sa place.

Il resta figé un instant, surpris tant par la vision de Vanyel que par le fait qu'elle s'avance à son nom.
Il la regarda un instant qui lui paru une éternité. Il lui semblait que l'essence même de ce qu'il avait gâché s'était matérialisé devant lui, le prenant par surprise. Ses tempes battaient, son champ de vision se rétrécit... voile noir.
Il détourna enfin le regard, touché (mais il aurait fallu sacrément bien le connaitre pour s'en rendre compte) et s'en revint à sa place alors qu'elle s'agenouillait.

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Natale
Curieuse affaire que cela. Les allégeances s'enchainaient et semble-t-il on avait trouvé un rythme de croisière.
Cinquième allégeance donc pour le coup. La Cinquième rapporte toujours avec elle le parfum des souvenirs. Une fragrance recherchée et délicate. Numéro 5 à qui le tour ?
Et alors qu'il s'attendait à voir le marin "d'Hautes Rives", le subtil souvenir fut celui de la Dame de Villemur qui mit le genoux à terre.
Curieuse affaire que cela, comme quoi.

- Ma Dame... Votre Grandeur
Il l'invite à se relever.
- Voulez-vous tout à fait être ma femme ?
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Vanyel
"Votre Grandeur"... elle n'aimait pas cette facette du protocole, si ironique en ce qui la concernait... Elle accepta sans vraiment s'en rendre compte la main qu'il lui tendait et se releva. Malgré l'habitude, elle hésita un bref instant dans sa réponse.

O... je le veux.

Il faudrait qu'il se contente de l'affirmation développée, amputée de ce petit mot de trois lettres qui lui aurait pourtant donné plus de poids. Elle regardait au travers du Coms, coquille vide d'émotion projetée plus en avant dans la cérémonie, détachée de ce qui suivrait immédiatement.
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Natale
Et le Coms de Toulouse de poursuivre le rituel.

- Votre Grandeur, me jurez vous auxilium, obsequium et consilium ?
Ha haa ! Formulé à la latine ça fait de suite plus professionnel !
Le Comte crâneur poursuivit donc :

- Nous jurez-vous de continuer à nous porter votre aides et vos conseils afin d'avoir une meilleur compréhension de la situation financière que nous avons trouvé à notre accession au trône de Toulouse ?
Mais ça il ne l'aurait pas dit en latin.
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Vanyel
Elle cligna des yeux, perplexe et un brin contrariée. Ce n'était pas "son" schéma classique d'allégeance, qu'est-ce que c'était que cette chose hybride dans laquelle elle s'était engagée...
Elle respira doucement... recadrer la première question pour commencer.


Je vous promets fidélité, aide et conseil.

Formule simplifiée parce que ce n'est pas une lettre... Elle fit de son mieux pour éviter de lui lancer un regard ennuyé, il la sortait de l'ombre dans laquelle elle préférait se fondre.

C'est une parole que vous avez déjà, votre Grandeur.

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Natale
Et voilà venu l'instant du baiser vassalique... Ha ! Ha ! Haaaa !
Et non, par respect pour la situation qu'elle pouvait vivre actuellement il lui délivra un chaste baiser sur le front, presque comme un père à sa petite fille.
Décidément il n'y avait rien de conventionnel en ces instants.
Il distingua la fragrance de la Cinquième allégeance, le parfum léger des montagnes du Béarn et non pas celui des salaisons de ladite province.
Les montagnes à l'automne, une fraicheur qui annonce la nuit hivernale.
Il se redresse alors et dans le même temps lui glisse l'anneau au doigt. Non vraiment il n'a pas suivi la procédure, mais au moins tout y est. C'est ça à parler le latin, on fini par s'embrouiller.

- Votre Grandeur... Sachez qu'en retour, Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Coms de Toulouse, par devant Sa Majesté, acclamé par les Toulousains et pour la gloire du Très Haut, vous promet en retour justice, protection et susbistance pour vos terre de Villemur.
Il continua alors un ton plus bas que seul eux deux peuvent entre :
- Que la force soit avec vous dans les épreuves que vous pouvez rencontrer. Je suis avec vous.
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Vanyel
Il devait avoir décidé de faire basculer le fragile équilibre qui lui restait. Il ne faisait rien normalement, même si elle préférait cette version du baiser de paix. Dire qu'elle avait appréhendé cette étape de la cérémonie était un doux euphémisme. Rien que ses lèvres sur son front l'avaient glacée. Elle savait que les yeux noirs qui l'observaient étaient le fruit de son imagination, puisqu'il n'était pas là...

Les mots de Natale glissaient sur elle... Elle regardait l'anneau qu'il avait passé à son doigt juste au dessus de son alliance. Si elle avait été moins ébranlée, elle aurait peut-être eu un rire frôlant l'hystérie. Un anneau qui la liait à Toulouse, comme le maillon d'une chaine...
Ce fut le changement de ton qui lui fit reprendre pied, les murmures qui lui semblaient être des cris, peut-être parce qu'elle aurait préféré ne pas les entendre. Toute trace de couleur drainée de son visage, elle se contenta de hocher légèrement la tête en réponse, ne faisant pas confiance à sa voix. Tout était dit, elle s'éloigna de lui et le carcan déjà mis à mal de la cérémonie finit de s'effriter et de lui servir de support, même ténu. Son monde se refermait à nouveau.. un pas... puis un autre... pourquoi est-ce que cela semblait avoir tant d'importance?

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