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La Pastel

Rhân
-un peu occupé aussi^^-

Le vicomte se pencha pour écouter les chuchotements du comte de Toulouse. Il consulta rapidement les parchemins qui s'entassaient au fur et à mesure que des valets les apportaient.

Je crains que les personnes dont vous parliez ne viennent en personne à la cérémonie. Il me semble avoir des missives venant d'eux.

La cérémonie continua avec les nobles les plus haut titrés qui continuèrent à défiler en premier pendant que les seigneurs restaient à bavarder un peu derrière. Enfin le comte décida de passer au mode "premier arrivé, premier servi". Peut-être avait-il remarqué que la quasi-totalité des hauts nobles de Toulouse présent dans la salle était déjà passé devant lui. Le maréchal déclara tout haut pour inviter tout présent à se présenter :

Vous pouvez maintenant vous présenter devant le comte indépendamment de votre rang de noblesse. Dès que l'un d'entre vous a finit, un autre peut immédiatement le remplacer.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Guilhem
Guilhem regarda Vanyel partir.
Passé le choc, il remarqua qu'elle avait l'air éteinte, ailleurs, distante.
Pas la crevette qu'il avait connue... avant.
Il se demanda ce qui pouvait bien tant la tracasser, voulait le lui demander, mais se dit finalement que ca causerait sans doute plus de tort que de bien, encore, à nouveau.

L'appel du héraut le tira de ses pensées.
Il n'allait tout de même pas passer après un simple seigneur! Il s'avança donc et s'agenouilla devant le Coms.

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Natale
Petite messe basse entre Orléans le Souverain.
- Hmm Hmm.
*Tant pis, faudra pas qu'il se plaignent ensuite*

Le Coms releva à peine le chef que déjà le baron posait genoux à terre devant Sa Grandeur et l'assistance féminine regroupée à ses côtés pour l'occasion : sa futur promise et la petite cousine qui avait aidé à guider la Dame de Lautrèc jusqu'ici.
Un bref sourire, le Coms avait par devant lui l'un des plus valeureux membres de sa Cour. Il se met à sa hauteur et invite le Chevalier à se relever.
Après s'être redressé le Coms entreprend la question rituelle, tout en se demandant déjà quelle pirouette faire pour éviter la bise.

- Hum
Le temps de s'éclaircir à nouveau la voix et de faire le point sur ce qu'il lui demandera de particulier, puis il commence enfin avec la question somme toute banale entre deux hommes de leur envergure.
- Guilhem d'Autariba, voulez-vous tout à fait être mon Homme ?
C'est là toute la force du Sud qui s'exprime dans la voix rocailleuse du Comte en titre.
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Guilhem
Guilhem se releva et répondu du tac au tac.

Oc, lò voli.
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Natale
- Votre Grandeur, me jurez vous de m'apporter tout le long de mon règne, votre aide, vos conseils, votre protection et de rester fidèle à notre Comté Occitan ?
Il rajoute alors la petite phrase spécifique qu'il demande à tout à chacun se présentant par devant lui.
- Pouvez-vous nous apporter vos conseils avisés en matière de sécurité directement en nos institutions comme nous vous invitons ce jour. Nous attendons également vos avis sur l'évolution de nos textes législatifs majeurs, ainsi que votre participation à la mise en œuvre d'une véritable voie de passage entre la Méditerranée et l'Atlantique passant par Toulouse et le port le plus proche en mer.
C'était assez précis en fait à bien y réfléchir.
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Guilhem
Guilhem fut quelque peu décontenancé, le Coms avait déjà tout dit, alors que rajouter, si ce n'est:

Oc, lò juri.

Je tâcherai de répondre à vos attentes au meilleur de mes capacités.

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Russocarine
Lorsque Russo avait reçu la convocation à la cérémonie d'allégeance, sa première intention avait été de répondre par missive. L'hiver arrivait, et il semblait que les pouvoirs de sa peau d'ours la transformaient petit à petit. Elle grognait, dormait, ne sortait de la mairie de Mauléon que pour régler les affaires à la foire comtale. Son mari s'était enfermé dans la cave depuis plusieurs mois, son écuyer en profitait pour faire des escapades, sa voisine Vanyel devenait aussi insaisissable qu'elle...

C'est fort tard qu'elle s'était décidée à prendre la route, toussant, pestant, jetant des pierres aux mendiants sur le chemin. Elle arriva donc en retard à la cérémonie, vêtue de sa peau d'ours ordinaire, celle qui commençait à être élimée aux coudes et puait à 15 pieds.

L'allégeance en était aux barons. Elle s'avança juste derrière Guilhem.

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Beatritz
[DANS LES JARDINS (et oui ! on ne bavasse pas dans la salle du trône)]

-« Votre Altesse, j’irai annoncer à Natale que vous ne reviendrez pas ce jour. Je vous remercie d’être là demain, votre présence en ce jour me tient vraiment à cœur… »

La Comtesse du Lauragais s'efforça de sourire. Oui, elle aussi, cela lui tenait à cœur d'y assister. C'était un sourire qui lui était douloureux, à cause de l'état dans lequel elle se sentait, mais qui était sincère, l'un de ces rares sourires vraiment sincère qu'elle savait donner.
Ce n'était pas un sourire qui signifiait « Allez vous-en maintenant », et pourtant, elle le pensait. Elle sentait le cousin de son époux qui piaffait et donnait le change par de belles paroles. Elle sentait bien, désormais, le poids des mots qu'elle avait dits et diraient encore. Elle sentait bien qu'il voulait que Lily-Jane partît, pour mieux l'interroger. Elle était prisonnière. Et elle ne savait que lui dire. Elle-même ignorait, au plus profond d'elle, comment l'échange s'était déroulé, quelle part elle y avait pris, quel élan avait été le sien...


-« Je m’en vais retourner dans la salle si vous êtes certaine de ne pas avoir besoin de mon aide, mais n’hésitez pas surtout à me faire appeler si vous changiez d’avis… »

La brune Castelmaure hocha la tête, et de sa voix demeurée faible, elle dit :

-« À demain... »

Et la Comtesse de Lavaur de s'éloigner... laissant la Comtesse du Lauragais face à ses problèmes, qui s'incarnèrent en ces trois phrases :

-« Il va de soi, Altesse, que je me devrai de tenir informé votre époux des évènements qui auront ponctué ce séjour. Il y a des choses… qui ne peuvent être passées sous silence.

Un mot, Altesse, juste un mot de vous et j’en fais mon affaire séance tenante. »


Le Duc de l'Aigle savait mettre quelqu'un sous pression. Et il n'était plus grande pression que la menace de donner des raisons au patriarche Von Frayner de se mettre en colère. Les colères de Guise, Béatrice ne les vivait que pour les contenir, pour les apaiser de ses douceurs, pour être l'eau froide sur ce brasier ardent... Si elle devenait l'objet de ces colères, elle serait impuissante, et subirait tout au centuple. Pour un acte qu'elle n'avait ni prémédité, ni sans doute, réfléchi... Pour un acte dont elle ignorait même quelle y avait été sa part de volonté. Peut-être n'avait-elle rien voulu, peut-être avait-elle tout subi, étourdie par son état, étourdie par la mondanité du lieu, la préoccupation de ne pas faire d'esclandre...

Comme elle ne savait rien et craignait beaucoup, elle choisit le parti le plus sûr. C'était peut-être un mensonge, elle n'en savait rien, mais assumait le risque d'accuser à tort :


-« Non, ne faites rien... Il a une garde rapprochée, de toute façon, ce serait en vain. Trop de risques inutiles. »
Natale
Et voici venu l'instant du baiser virile, diantre à quoi cela peut-il bien ressembler ?
Non, définitivement, même pour Guilhem, le Comte charmeur ne pouvait s'y résoudre.

- Votre Grandeur si vous le permettez je vous ferai une simple accolade et... ma jeune cousine, Son Altesse Cécilia Von Wittelsbach-Frayner ci-présente pourra se dévouer, si elle y consent, afin de vous délivrer le chaste baiser de paix.
Il lui fait donc l'accolade en lui disant tout bas :
- Entre nous c'est plutôt un bon compromis. Et puis... Elle est charmante n'est-ce pas ?

Déjà il distingue La Grande Ourse à la suite. Et s'empresse de céder au Baron d'Auterive un galet pour signifier l'importance des mers dans la politique du Coms de Toulouse d'aujourd'hui.

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Guilhem
Citation:
- Votre Grandeur si vous le permettez je vous ferai une simple accolade et... ma jeune cousine, Son Altesse Cécilia Von Wittelsbach-Frayner ci-présente pourra se dévouer, si elle y consent, afin de vous délivrer le chaste baiser de paix.

Guilhem fût déconcerté. Cette allégeance ne se déroulait décidément pas comme d'habitude. D'abord la vision de cette Vanyel fantomatique, rouvrant d'anciennes blessures jamais vraiment guéries, et maintenant ce baiser de paix par procuration.
Interdit, son regard alla du Coms à sa cousine.
Citation:
- Entre nous c'est plutôt un bon compromis. Et puis... Elle est charmante n'est-ce pas ?

Certes la jeune femme était charmante, un peu trop peu être. C'était donc elle la teutonne dont on lui avait parlé...
Il lui sourit légèrement en faisant un léger mouvement du chef, presque imperceptible. Il ne voulait pas qu'elle se sente prise au piège. Car c'est ainsi que Guilhem se sentait. On n'avait pas idée de lui demander d'embrasser une Dame ainsi devant toute la noblesse en lieu et place de l'accolade rituelle. Et d'ailleurs pouvait on ainsi transmettre le baiser de paix? Guilhem en doutait. Son regard se porta alors sur le Hérault.

Finalement Guilhem murmura au Coms en lui donnant une accolade.

Charmante, charmante, mais nous verrons si elle y consent tout à l'heure voulez vous?
Pour l'heure une certaine odeur d'ursidé m'indispose...

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Russocarine
Dès que Guilhem eut fini de bavarder avec le Coms, Russo s'avança. Ainsi donc Natale se retrouvait sur le trône de Toulouse. Son ancien ennemi. Et en plus ses terres de Rabat jouxtaient celles de Chateau-Verdun, et il avait tenté de lui voler une grotte dans un conflit de bornage. Qu'il tente seulement de recommencer, et elle lui ferait offrir des champignons poisonneux. Les bois en regorgeaint à l'automne.

Un sourire mi-carnassier mi-mielleux vissé sur les lèvres, elle le salua.


Votre Grandeur !! Ainsi donc vous n'êtes point resté en Gascogne. Y avez vous chassé la baleine ?
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Guilhem
Russo s'avança, mais Guilhem ne bougea pas.
Il ne partirait pas sans la Justice, la Protection et la Subsistance non mais oh!

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Chlodwig_von_frayner
Il regarda la… comtesse, visiblement s’éloigner d’eux. Pas dégueu… pas mal du tout même ! Il en aurait bien fait son quatre heure. Sa tête s’inclina légèrement sur le côté pour la détailler du regard, la scrutant par moments à la limite de la décence… du moins ça l‘aurait été si il s‘y était attardé. Ceci dit, il aurait surtout eu besoin d’elle pour s’occuper de Beatrice. Il n’y connaissait rien à ces choses et il faudrait bien que quelqu’un se charge d’elle pendant qu’il irait régler quelque soucis qui avaient un lien quelconque et ténu avec un truc nommé honneur. Ceci étant dit, il se retourna en direction de la souveraine, l’œil à présent courroucé… Et oui ! Ce n’est pas parce que de jolies fesses passent dans le coin qu’il se détournait totalement de ses objectifs et surtout de ses obligations. Il se pencha dans sa direction et redevint sérieux. Tous les plans les plus pervers et les plus osés qu’il avait pu ourdir disparurent instantanément… ou du moins repartirent se cacher dans un coin de son esprit, prêts à ressurgir à la moindre stimulation. Chassez le naturel il revient au galop.

Il s’éclaircit la gorge, peu certain d’avoir tout compris dans les phrases qu’elle venait de prononcer. Chacune d’elle lui paraissait surréaliste. Elle plaisantait, ou était encore sous le choc, ça ne pouvait être que cela. Rien d’autre… Elle qui avait des valeurs si ancrées en elle comme l’honneur et le respect familial… c’était forcément ça.


Altesse, je comprend que vous ayez les faiblesse émotionnelles afférentes aux personnes de votre sexe, ce qui peut vous priver, momentanément de l‘intégralité de vos facultés de réflexion. Ceci dit, je ne sais pas si vous vous rendez compte que vous me demandez de passer outre une insulte, un crachat à la gueule de ma famille, en la personne de son chef…

Il posa la main de nouveau sur la garde de son épée, se demandant si elle le prenait pour un fou à vouloir forcer la garde au complet… ceci dit… dans sa jeunesse il aurait sans doute tenté. Non il penchait plus sur une réparation rapide et effective à coups de tatane doublé d’un joli duel qui se terminerait, il n’en doutait point, par trois pouces d’acier en travers de la poitrine dudit coms de Toulouse. Ben ouais… la violence stupide et débile associée à un code de l’honneur strict et au-delà de toute logique, y avait que ça de vrai.

Un mot… juste un mot et c’est mon gant qu’il prendra…

Un léger sourire étira ses lèvres alors qu’il continuait à mirer son regard dans le sien comme pour tenter de capter la flamme qui faisait d’elle ce qu’elle était habituellement. Mais en cet instant, elle avait juste l’air perdu, déboussolé, chose assez inhabituelle mais qui ne déconcerta pas le duc de l’Aigle. Si il avait été envoyé par l’éternel souverain de la principauté de Bolchen et de Baudricourt, c’était pour pallier à ce genre de soucis… entre autres. En fait pour improviser comme il savait le faire et tenter, tant bien que mal de sauvegarder les intérêts familiaux. Et par cette insulte, ils étaient là aujourd’hui bien menacés.
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Natale
Holà c'est ti que ça se bouscule au portillon, v'la que Salvagnac commence à taper la causette.
Le Coms écoute les derniers propos de Guilhem puis répond à Russocarine :

-C'est c'la oui !
Il ne se laissera point déstabiliser, non, non et non. Il prend sur lui, serre les poings, inspire, expire, ah ! voilà ça passe !
Il regarde à nouveau Guilhem et tente de retrouver le court de son discours à lui ô combien intéressant.
*Où en étais-je ? .... Ah ! Oui !*
Il tente une voix neutre et pleine de dignité, tout en majesté :

- Votre Grandeur, sachez qu'en retour, Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin,*Purée ! ce que c'est long à prononcer*... XIII Coms de Toulouse, par devant Sa Majesté, acclamé par les Toulousains et pour la Gloire du Très Haut,Dit comme ça ça en jette non ?... vous baillons pour la durée de notre règne : justice - il prend son temps entre chaque mot pour bien montrer qu'il n'en a oublié aucun et surtout pour faire patienter encore un peu Castel-Verdu - protection - et ! - subsistance - pour votre fief d'Auterive.

Au suivant !

Il serre ses mains bien devant lui et voit déjà le regard de son ancienne rivale et voisine.

- Où en étions-nous ? Ah !
Belle entrée en matière, que dire...
- Et vous vous êtes lancé dans la production du jambon en Béarn ?
Un grand sourire.

- Hélas ! Cela fait depuis des lunes que nous n'avons pas eu de vos nouvelles.
Comme si il avait cherché a en avoir vraiment.
Il reprend d'un ton presque "habitué", comme si il l'invitait à l'apéro.

- Alors ! Voulez-vous tout à fait être ma femme ?
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Guilhem
Guilhem s'inclina et se retira.
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