Gandrel
HRP: Tout le monde est invité à participer à ce RP, néanmoins afin d'éviter tout soucis sur les règles de roleplay merci de me faire une demande par MP avant de poster.
Tout abus sera supprimé sans préavis.
Ce RP est un jeu de chasse dont les règles vous seront communiquées via MP, merci de patienter donc avant de poster. Le gagnant, s'il y a, sera récompensé d'une surprise IG.
De plus je reste disponible afin d'aider tout débutant et/ou timide souhaitant se lancer. Le but de ce RP est de vous divertir, bonne lecture.
Tout abus sera supprimé sans préavis.
Ce RP est un jeu de chasse dont les règles vous seront communiquées via MP, merci de patienter donc avant de poster. Le gagnant, s'il y a, sera récompensé d'une surprise IG.
De plus je reste disponible afin d'aider tout débutant et/ou timide souhaitant se lancer. Le but de ce RP est de vous divertir, bonne lecture.
[Dans la forêt, extramuros]
- Ah ah, nous y voilà ! On va enfin voir si t'es un homme. Dit un enfant en guenille.
- Ouaip, bienvenus au domaine maudit, frissons garantis ! Surenchéris un autre, l'ainé de la troupe visiblement, bien qu'il ne devait pas avoir plus de quatorze ans.
Un chat, gros matou indolent, de son arbre perché, regardait le petit groupe d'enfant qui s'était maintenant arrêté devant la grille de la vielle masure qui finissait d'être avalée par la végétation. De la lierre à la ronce, chaque plante se battait afin de recouvrir de verdure chaque centimètre carré de pierre afin de dessiner une fresque verte verticale.
Le félin n'avait entendu leurs pas que tardivement, la bande ayant traversé le bois dans un silence pesant, et leur jeunesse leur offrait le pied léger, surtout qu'en cette saison, ni feuille ni boue ne trahissait les promeneurs.
L'animal eut tôt fait de ne pas les juger un danger et avait donc choisit de ne pas réveiller son maitre qui, bucheron improvisé, une hache à la main dormait un peu plus loin avec la Grande, la jument du blondinet. En travailleur farouche, à peine arrivés, ceux-ci avaient opté pour un bivouac, dans un espace protégé et douillet au pied d'un grand chêne.
Pourtant l'équipée s'était couchée la veille et levé le matin à des heures plus que raisonnable, mais il fallait croire que la déforestation n'était guère une priorité de Gandrel, préférant admirer sur le dos les feuilles des arbres secouées par la bise légère et s'emplir de leur chant musicaux.
Celui-ci ronflait donc tout son comptant sans risquer de se faire surprendre au pied du lit par des escamoteur de bourse. Le chat savait que son nouveau maitre comptait sur lui et sur la Grande, sa jument, afin de faire fuir un éventuel danger ou de le prévenir si celui-ci était trop important. Cela avait toujours plutôt bien fonctionné jusqu'à présent.
Sur son perchoir, le matou observait la scène, tout en usant d'un autre sens, son ouïe, pour scruter les alentours, car la présence des enfants si loin du village signifiait peut-être l'existence d'un hameau dans le coin. Ne découvrant rien qui puisse l'alerter, il abandonna sa cachette et fila, souple et agile malgré la corpulence, sautant de branche en branche pour finir sur la toiture recouverte de mousse et de lichen d'une maison en ruine.
S'asseyant et toisant avec amusement et désinvolture, les petits aventuriers. Ils étaient jeunes, et suintaient de peur. Leur chef était celui qui cachait le plus subtilement sa propre terreur en tançant tout les autres, et surtout l'un des plus petits.
- Allez Norbert, les dames d'abord ! Dit-il dans un geste théâtral qui montrait le chemin à suivre tout en affichant un sourire jaune et moqueur. Celui qui était désigné, censé rentrer dans la cour de la maison abandonnée tremblait de tout son corps, pourtant il arborait sur son dos un gilet en peau de mouton malgré la chaleur estivale. Il tremblait, mais non de froid. De sa voix menue il questionna.
- Dites, c'est sûr c'est pas une blague les histoires de cette maison hantée ?
- Moi j'peux pô t'dire, mais c'que j'en sais, c'est qu'personne n'est jamais revenu pour en parler. Déclara le plus gros de la bande.
- Bah, t'en fait pas, Tristan il en est bien revenu lui.
- Ouaip. Dit le plus âgé en bombant fièrement le torse.
Norbert lui se demandait si quelqu'un l'avait vu, lui, y rentrer. Un détail certes, mais un détail d'importance. Bien que se jugeant et prévalant des plus courageux, il ne voulait pas mourir bêtement tué par un fantôme, ça risquerait de fortement raccourcir les odes que les ménestrels seraient censé écrire et conter sur ses exploits de chevalier plus tard, quand il serait grand.
Dans qu'elle galère j'me suis fourré se disait-il tandis que les autres enfants, s'impatientant, commençaient à le traiter de pétochard et de poule mouillée.
Il fit alors un premier pas, involontairement, par accident, se glissant entre les grilles rouillées et tordues de la demeure.
Le téméraire était terrorisé de sa prétention à défier une maison hantée mais ne su, ne pu, s'arrêter ; gagné par une étrange assurance nourrie par le silence pesant de ses amis. Norbert devinait leur regard débordant d'admiration envers sa personne qui lui brulait le dos. Malgré lui, il avançait. Ce qui le rassura tout d'abord, se fut la pensée d'être enfin reconnu comme un héros, plus jamais personne ne se moquerait de lui et de sa volonté de devenir un célèbre chevalier. De l'état de bout d'chou empli de frayeur il passa au stade d'explorateur en culotte courte euphorique, se laissant guider par sa détermination à ne point faillir, il traversa le jardin pour se présenter devant l'imposante porte en bois massif. Le mioche qui du haut de ses sept ans arborait plus de courage que l'ensemble de la troupe restée à l'extérieur, visages collés entre les barres en fer du portail. Il pouvait désormais distinguer de vieux motifs sculptés sur la porte, et sa main, qu'il ne dirigeait pas plus que ses jambes à cause de l'état second provoqué par la peur et l'excitation simultanément, poussa l'un des battant.