[ RP] Conseil de Famille! Famillia où es-tu?

Après avoir discuté avec quelques uns des membres de sa famille, après avoir entendu, analysé il était évident qu'il fallait faire quelques chose. La duchesse se mit à son bureau et envoya missive.



Pas besoin de dire grand chose, les Penthièvres devaient à nouveau s'unir, communier, bouffer et se souler ensemble afin de s'alléger.

Kilia arriva la première dans la grande salle, espérant que tous rappliqueraient le séant au plus vite.


_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Sourire qui se tourne vers une voix bien connu mais très rarement entendu depuis des lustres.

Alatariel, Bonjour!

Bras qui se tendent pour aller l'embrasser.

Bien sur que j'ai prévu à boire! Boire et manger même. J'avais envie qu'on s'attable tous ensemble cela fait si longtemps... Et comme les choses changent, et que la famille s'agrandit, il le fallait je pense.

Lui montre la grande table en bois portant autant de couvert que la famille avait de membre.

Les enfants mangeront avec nous cette fois, ils en ont tous l'âge...
Il y a tant de sujet qu'on arrive pas à aborder... Je t'offre un verre en attendant les autres?


_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Réveil douloureux, le duc avait plongé le nez, manquant de volume sur ce coup, dans les comptes de Charney. Son absence avait amené une descente dans le rouge de la rentabilité du chateau et métairie.

Oeil sur les courriers du jour tronant prét de l'entonnoir a gueuler, les ramasse, regarde le feu qui a besoin d'être ravivé et se dit que les factures feront bon comestible mais un parfum retiens son geste, celui de Kilia.


Plus tard

Lavé, rasé, shampouinné, brushiné, parfumé, bien de sa personne, il mis un pied en avant puis l'autre et ainsi de suite. En fait, il marchait et ses neurones enregistrérent que la marche n'était que le fait de passer d'un pied a l'autre en les jetant devant soi. Tous ses pensées métaphysiques l'amenérent, enfin, en salle de réunion ou l'odeur du rata de Kilia laissait entrevoir bonne bouffe

Yop....La Boum...Prosper a vous!

Oh, ma soeur....Kilia réunirent la familia grande idée....Bien longtemps que je n'ai pas vu certain

S'approchant des representantes féminines de la famille, il allait leur accorder baveux mais se repris.

Bon, ben, bref....Je suis émotionné, la. J'allais faire un truc pas possible !
_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Sourire qui monte plus le nombre de personne augmentait.
Elle frappa dans des mains afin de faire servir à boire, elle n'avait que deux mains et embrasser Tiss, sourire et saluer Vad l'empêcherait de faire le service.

Bonjour, ça fait plaisir de vous voir tous. Et Alatariel , je te présente mon fils adoptif.

Va chercher de la main Thibaud, et le pose devant Alatariel.

Tib', je te présente une grande dame, la meilleure couturière du monde entier.


_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Bien que n'ayant pas encore retrouvée toute sa splendeur d'antan avec les quelques mésaventures des dernières semaines Fifou fut ravit en recevant l'invitation de Kilia. Voilà enfin une occasion de sortir de son lit plutôt douillet et de retrouver un peu de civilisation. Ne perdant pas ses bonnes habitudes la rouquine se prépara avec soin, prenant le temps de choisir sa toilette espérant enfin croiser Alatariel afin de refaire sa garde robe puis alla rejoindre la jeune Mali afin qu'elle se prépare aussi pour rejoindre le reste de la famille. L'occasion de rencontrer les membres de la famille Penthièvre ne s'était encore jamais présenter pour la petite et ceci était un évènement qu'il ne fallait pas manquer.
Un dernier regard dans le miroir, un baiser sur sa petite merveille et voilà que la rouquine était fin prête pour ce rendez vous qui promettait d'être comme souvent riche et fort!!!!

Bonjour Vad, Tiss, Fitz , j'ai l'impression que ca fait un demi siècle qu'on ne s'est pas vu et au moins autant que je n'ai pas siroter un verre de vin d'Anjou.


Alatariel heureuse de te revoir, Kilia tu as eu une idée merveilleuse encore une fois. Il me semble que je ne connais pas ce jeune homme par contre qui est ce ?
_________________
Comtesse Lisa-Marie de La Croix de Bramafan de Penthièvre dicte Fifounijoli
banniere en construction

Les politesses échangées avec le duc de Charnée et la vicomtesse de Reikrigen, Thibauld s'en retourne à sa mère et à Alatariel. Il apprend alors que celle-ci est une grande dame et une grande couturière

Ah si c'est une grande dame alors je suis heureux de vous rencontrer

Phrase étonnante puisque le début ne d'adresse pas à la même personne que la fin. Seul les enfants, enfin les pré-pubères peuvent réaliser de tels tournures mais si l'on croise plus loin on peut tout à fait concevoir cette structure en spirale et en faire une grande figure de style. Avons quand même que ce paragraphe en italique est vraiment inutile et qu'il raconte n'importe quoi. Qui plus est il n'apporte rien à l'histoire

Et également, si vous êtes la plus grande couturière du monde je vous commanderai bien un col en soie blanche car je ne suis pas sûr que l'sieur roux de hier soir ai bien pris note de ce je lui demandais. Et en plus je reviendrai aussi pour que vous me fassiez un habit de duc. Pour quand je serai duc bien sûr !

Vla !!! Tata Blonde, une inconnue et Tonton XIX font leur entrée à leur tour. Je vais faire un bisou à tata Blonde et dire bonjour aux autres, surtout à tonton XIX parce que je l'aime bien. Je lui dis un gros Yop du Jour comme à tonton Vad. Pendant ce temps y'a l'inconnue qui va parler avec maman et je crois qu'elle parle de moi. Oui c'est bien de moi. Elle demande qui je suis.

Je suis Thibauld Chandos de Penthièvre et je suis le fils adopté de dame Kilia qui se trouve être ma maman adoptive.

Y'a tonton XIX qui me demande si je sais écrire. Bien sûr que je sais écrire ! Tous les ducaillons ils savent écrire. Tonton XIX veut que je sois son secrétaire. On me confie une charge. C'est ma toute première. Moi je veux être secrétaire moi je veux être secrétaire de tonton XIX. Raboule le parchemin et les plumes.

Oui je sais écrire tonton et je veux bien faire le secrétaire.
_________________

Une brunette avait plusieurs jours à remonter d'Armagnac. Un nouveau tournant, une nouvelle fois dans sa vie. Combien de tournants avait elle eu déjà, un, deux, trois, quatre... Lexy secoua la tête. Valait mieux ne pas penser, valait mieux vivre au présent, et ne pas penser à l'avenir non plus.

Elle se trouvait à Thouars à discutailler en taverne, et oui elle était devenue tavernière notre ange Lexy de la taverne de son p.... vicomte, quand une missive lui fut apportée. Celle-ci provenait de sa maman... Ah ! tiens ! il était cérémonieux là, pas de bisous avec... Une réunion de famille... Arf ! la jeune fille de 14 printemps à présent soupira... C'est qu'elle était de plus en plus sauvage. Et qui dit réunion... dit : plein de mondeeeeeeeeeeeeee. Une discussion avec le Vicomte qui ne voulait pas la laisser partir et pour cause il n'avait jamais fait un aussi bon chiffre d'affaire avec sa taverne. Eh oui ! notre lexy était exploitée ! Qui l'eut cru ! Donc après la nouvelle dispute avec Baillant, elle avait rassemblé ses affaires et sauté sur Tonnerre.

Elle voyagea toute la nuit et c'est à l'aube qu'elle arriva aux portes de SAumur.

Fichtre il y en a du monde !

Plusieurs armées l'arrêtèrent, heureusement sans la tuer.

Halte ! Qui va là ?

Une épée se trouva bien vite pointée sur son torse.

Oh là soldat ! Tout doux ! Je ne suis point ennemie. Lexy de Chandos-Penthièvre, fille de la duchesse Kilia.

L'homme écarquilla les yeux et dut voir une ressemblance malgré la pénombre matinale. Il faut dire que la lune était pleine et la nuit claire. Toujours est il qu'il la laissa passer.

Laissez passer la jeune dame !

Lexy avait mis son destrier Tonnerre au pas pour son entrée dans Saumur.

Comme cela faisait des lustres ! Comme rien n'avait changé ! Enfin si... Une drôle d'odeur, une drôle d'atmosphère planait dans les rues de la ville. Mais qu'était-ce ? La jeune Chandos frissonna dans les rues désertes, se dirigeant vers le château, vers la salle de réunion. Enfin avant passage en taverne obligeait tout de même pour se désaltérer, manger et se donner un brin de toilette. Mais elle avait décidé de rester telle qu'elle était ! Elle détestait toujours autant les robes.

Laissant son cheval au palefrenier et sa cape aux domestiques, Lexy arriva, vêtue de ses braies noires et de sa chemise toute aussi sombre. Ses bottes claquaient sur les pierres. Elle s'arrêta devant la salle, derrière la porte. Des sons de voix lui parvenaient. Hum ! guère insonorisée cette pièce !

La jeune fille resta un long moment derrière la porte, retardant le plus possible le moment de se jeter dans la fosse aux lions... Mais la douce voix de sa mère se fit entendre, présentant son fils... Quoi ! un fils ? Fichtre ! Mais avec qui ? Et le mot adoptif lui parvint... Ahhhhhhhh ! adopté ! Donc elle avait un petit frère à présent ! Chouette ! elle allait pouvoir faire son éducation. Et la petite voix qu'elle entendit devait être la sienne. Bon sang il semblait sage lui ! hummm ! trop sage ! il fallait changer ça.

C'est ainsi que la pestouille poussa finalement la porte de la salle.

YOP TOUT LE MONDE ! Le bon vin coule déjà ? C'est que j'ai grand soif après ce long voyage...

Son regard tomba sur tous les membres déjà réunis et il s'attarda à la fin sur le beau visage de sa mère. Comme il était bon de la revoir !
_________________

Elle est heureuse, sûr que cela fait du bien d'être en famille. Cette réunion avait germé en une seconde dans sa tête et ils avaient tous fait le pas venant de tous les coins. Aurile passa à côté d'elle et elle la salua dans un grand sourire. Un baisser vient se coller sur le front de Fitz, et son attention retourne vers Fifou.

Je suis heureuse que tu ai pu venir Fifou bien trop longtemps en effet qu'on ne s'était pas réuni ainsi. Regard vers Thibaud qui se présente de lui même, et acquiescement qui accompagne ses dires.

Yop Padré en voyant entrer XIX, et petit clin d'oeil en voyant entrer Aimbaud le turbulent qu'elle adore et qu'elle n'ira pas bisouter parce qu'elle sait qu'il déteste ça et qu'il est grand maintenant pour être bisouté devant la famille. Et la maman à un sursaut en voyant arriver Lexy, c'est pas une surprise elle savait que LExy allait venir mais depuis le temps qu'elle ne l'a pas vu, là, la mama ne peut se retenir et saute sur sa fille. Elle la prend dans ses bras dans un grand LEXYyyy ma chérieeeeuh. Oui depuis qu'elle fréquente Baillant les "e" se rallongent de plus en plus, il déteint par moment sur elle. Elle sert sa fille sur son cœur et même si elle aussi elle est grande cela fait bien trop longtemps qu'elle n'a pu le faire.

On va tous boire et manger, Lexy. Elle arrive à la lâcher histoire qu'elle puisse respirer. Regard vers les serviteur que la grand bouffe commence, vin et victuailles préparées pas sa propre cuisinière aujourd'hui on s'en met plein la pence.

A table! Autant discuter le ventre plein. Et comme ont dit cela fera venir les autres.

Une petite moue pointe son nez quand Aurile lance Yop tout l'monde! qu'est ce qui s'passe ? c'est ton enterr'ment d'vie d'jeune fille Ma tante ?

Nan nan Aurile c'est pas ça... quoique cela aurait pu, et elle allait peut être devoir en parler durant le repas.

XIX a déjà pris sa place de patriarche et les moineaux ayant pris leur envole son déjà près à recevoir la becqué. Elle attrape à son tour un verre.
Et pour ne pas laisser en suspend le pourquoi de cette réunion, Kilia démarre.

Nous avons une grande famille preuve de cette tablée imposante. Nous n'avons pas toujours était du même avis, nous n'avons pas toujours fait les mêmes choix, et aujourd'hui je voulais qu'on puisse tous ensemble se réunir. Se réunir pour mettre les choses à plats, se réunir aussi pour que les jeunes puissent sentir leur appartenance à notre famille.
Je pense qu'ils sont tous assez âgées pour comprendre ce que cela revête comme importance. Il en manque encore certains, Fifou je ne sais si tes enfants on bien reçut l'invitation. Mais aujourd'hui je voulais que cela soit une sorte de saut, d'entrée dans le clan.

_________________
Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Parce qu'il en fallait un, et qu'il le valait bien, aprés les échanges habituelles et les frottes museaux pour certain, il se leva a la suite de l'entrée en matiére de Kilia et prit parole


Hum.....Hum..... Nous voila réuni pour une grande beuverie, Notre charmante hotesse Kilia....

Baissant la voix

Possible de reprendre des moulokofés?

Reprenant

Bien longtemps que je suis partie d'Anjou,je devais faire retour sur moi même. J'ai tourné et retourné, jamais je n'ai réussi à m'attrapper et donc voir si mon moi même était bien mon moi!
J'en ai conclus donc que mon moi était parti indissociable d'un ensemble, et que cet ensemble avait partie que l'on ne pouvait enlever de mon moi, ou mon moi ne serait plus moi.....

Regarde l'assistance, surtout les plus jeunes

Vous me suivez jusqu'a maintenant?...Bien, le moi, ici en ce lieu est la famille. Famille au composante variées et diverses, famille ou viennent se greffer génération aprés génération de nouvelle branche...Regardez moi, je suis devenu un ficus avec maintes ramifications...Ces nouvelles pousses faut les éduquer, pour ma part a la calotte ou au taquet car rien ne vaut grand coup sur le crane, sur que ma pédagogie n'est pas la meilleur...

Bref, je m'égare, il me semble, il est temps a nouveau de faire front commun, de reprendre les fondamentaux qui ont régis notre façon de faire et d'être, J'y mettrais pour ma part toute ma volonté et m'auto-proclame médiateur de futur dissension!!

Repose son séant, jetant oeil gauche au vioque, voir si il devait l'aider à se lever pour prendre la parole et oeil droit à Fitz pour lui dire de prendre parole aussi. Il leva les mains pour s'excuser auprés des autres, ne pouvait que jeter que deux coups d'oeils car avoir les yeux qui s'égaraient dans un sens opposés n'était déja pas chose aisé!
_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Sur les paroles de sa cousine éternelle, l'ancètre alors, dans sa tenue d'apparat - c'est à dire une propre - se leva et toussant grassement, lèva itou sa main signe qu'il allait parler :

S'appuyant sur un petit secrétaire, il parla d'une voix forte et pourtant empreinte d'usure :

Approchez cousins et cousines, neveu, nièce et enfants, il y a bien longtemps que je n'ai vu certains. Mais approchez donc que vos visages m'apparaissent, ma vue me fait defauts ces temps ci...

Dans le froissement des tissus et des pas des convives il entame :

Dans la volonté de servir au perpetuer au mieux une dynastie, d'engendrer nouveau sang et nouvelle ambitions, la famille de Penthièvre est fière de faire part à l'Anjou de ceux qu'elle à ou aura l'honneur d'acceuillir en son sein, d'une manière ou d'une autre. Qu'il s'agisse d'intégration pure et simple, de voeux de soutiens ou de vassalité, nous nous devons de reconnaitre ceux qui sont notres, aussi :

Puis prenant une inspiration vite stoppée par une quinte de toux, l'homme declare non sans un souffle dans la voix :

Ainsi ayant toujours oeuvré dans l'engagement tout Penthièvrique à l'Anjou et à l'Ouest, son nom est en chacun des coeurs angevins et inspire respect et louange. Aujourd'hui, par la volonté réciproque, Otissette de Reikrigen et sa famille sont reconnues dès lors d'origine Penthièvriques et libre de porter le nom et de jouir de ses droit et titre, au sien de la Famille.

Laissant le temps à chacun et surtout à lui même d'avaler sa salive, il poursuit :

Nous autres Penthièvre d'expérience, savons voir et profiter des opportunités et de ceux dont la volonté est égale à la notre. En Anjou certains ont fait preuve de leur volonté sans borne, comme Salebete dont le resistance aux invasions fut exemplaire. A ce titre nous la souhaiterions rejoindre nos rangs, elle y aura place comme fidèle amie et sous couvert de notre bon droit souhaitons la voir bénéficier des avantages et droit inhérent à un membre de la famille, elle et un gens de son choix.

N'ayant eu le temps de voir les details avec sa cousine généalogiste couturière, médaillée et mieux encore, le vieux Duc décida de voir à plus tard pour l'intégration en elle même, choississant de présenter ceux qui seront amener à oeuvrer avec la Famille s'ils y concédaient.

Aujourd'hui de nombreux nous rejoignent ayant discerné que la Penthièvrie offrait à tous la possibilité de jouir de la fraternité pour peu qu'on soit conscient de la tache à accomplir. Il est de notre devoir de faire émerger ceux qui dans l'avenir par leur noms, porterons la gloire angevine. Nous acceptons donc en ce jour, doléance et propositions de tout à chacun angevin ou d'une autre contrée pour peu qu'il soit doté d'une lettre de recommandation.

Son office fini, le Duc s'affala de nouveau et parla à tous ainsi qu'a personne :

Certains partiront bientot, il y en a d'autre que je ne saurais reconnaitre tant ils ont grandis...

Puis plus tard, levant un peu la voix, il interroge :

Aimbaud es tu la, mon garçon ? Va querir ta mère et approche, je souhaite t'entendre et te parler.
_________________

Dans un coin de la salle, Aimbaud écoutait le doyen dont les fins filets de voix ne manquaient pas d'être entendus par tous les Penthièvre réunis, groupés cérémonieusement autour de ce noyau commun.

Sur les derniers mots du chef de famille, un frisson d'apréhension lui remonta le long de la colonne. Il détacha son dos du mur pour aller saisir la main de sa mère afin qu'ils approchent tous deux.

Je suis là.

Le visage baissé, portant la marque de quelques contractures au bas des joues, il laissa un blanc avant de commencer :

Avant tout, je vous salue mes proches. En treize ans, je n'ai pas eu l'honneur de vous croiser tous : je suis Aimbaud de Josselinière, fils de Fitzounette. D'aucuns me connaissent plutôt comme le fils d'Erik de Josselinière.

Grand-père, j'ai souhaité prendre la parole ce jour pour qu'en famille nous puissions résoudre les différents concernant mon avenir. Je suis métisse d'Anjou et de Bourgogne, aussi il a-t'il toujours été de mon devoir d'enfant d'appartenir sans préférence aux deux duchés. La guerre qui nous a opposé aux saintes armées, à l'heure où je suis en passe d'atteindre ma majorité, marque pour moi un tournant que je ne peux pas nier. Aujourd'hui l'Anjou s'oppose au domaine royal, aussi je suis en âge de m'engager dans l'armée.

Le gosse jette un bref coup d'oeil à sa duchesse mère, laquelle s'est muré dans un silence de marbre depuis qu'il lui a annoncé sa décision.

Ce conflit, que j'exècre, m'oblige à prendre parti contre l'un de mes camps. Je serai loyal au Roy, selon les préceptes de mon père. Si ce choix doit me valoir l'étiquette de traître aux yeux de tous ici présents, je suis ici pour me l'entendre dire dans l'oreille, et non dans le dos.
_________________

Elle était restée tranquille, sans rien dire jusque là. Le regard en coin de Vad lui avait fait comprendre qu'il faudrait bien qu'elle s'exprime. Du coup, en bonne blonde, le temps que ses mécanismes intellectuels se mettent en branle, il s'écoula un certain temps. Elle cherchait le meilleur moyen de faire comprendre aux gosses que c'était normal qu'ils se rebellent, qu'ils rejèteraient tous à un moment cette famille si puissante et envahissante, pour affirmer leur individualité, et gouter leur indépendance. Mais qu'un jour ils finiraient par comprendre que finalement, on l'aime cette famille, on veut juste qu'elle nous reconnaisse ! En fait, tout ce qu'on veut, tout ce qu'on cherche, c'est des bisous ! Elle avait prévu de pardonner à son fils aussi. Ben oui, elle estimait que cette fois, il devait avoir compris la leçon, et elle ne voulait surtout pas qu'il s'en aille. Mais elle ne put s'exprimer. On la tirait par la main. Et son fils, surement possédé, s'était mit à débiter un discours surréaliste. Fébrile, elle couina :

Si c'est un cauchemar, réveillez moi, vite. Si s'en est pas un, abattez moi...
_________________

En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Alatariel hocha la tête au propos de 19 puis écouta patiemment Aimbaud et Kilia. Elle avait aussi son conseil à donner à celui qui était son neveu. Elle se leva et d'une voix grave et lente elle commença

- Aimbaud, tu as fait à treize ans, un choix que je n'ai jamais put faire en une vie entière.
Le non choix est aussi un choix... et il a un coût comme les autres. J'ai porté pendant longtemps le poids de la trahison, celui de la lâcheté. Que ne m'a-t-on pas reproché les couleurs que je porte à la Cour de France ! Que ne m'a-t-on pas reproché mon refus de prendre les armes contre Mon Roy!
Mais va ! Le Très Haut m'est témoin,dévouée à Sa Majesté et aux Penthièvre, jamais de ma vie je n'ai failli à ma parole !


Sers ton Roy, Aimbaud de Penthièvre, ce n'est pas moi qui appellera à la trahison... mais en faisant couler le sang des tiens, tu fais couler le tien...

_________________

N'exprimant ni peine ni joie, ni regret ni enthousiasme, de son ton morne et sans passion le Duc s'exprime sans jeter un regard au Josselinière mineur.

Il n'est nul question de fidélité à la royauté ou pas.
L'Anjou et ses vassaux sont loyaux à leur royaume pas aux idées idiotes qui y circulent, fussent elles issues du crane fétide d'un pair ou deux en mal de reconnaissance.
Que le DR s'opposent aux valeurs héraldiques -valeur de la royauté s'il en est- est une chose mon garçon, mais le Roy par le lien qu'il a avec ses vassaux leur doit aussi protection et justice, quoiqu'en dise un tas de blaireaux dont ton père, qui tient plus du navet que de l'être humain hein.
Toujours est il qu'il est vrai que l'EA a mandé le Ponant comme intermédiaire avec l'Anjou, d'ou la présence d'armée du Ponant . Faute de voir le Roy lui meme prendre parti pour son vassal qu'est l'Anjou au détriment de son frère de pape -ou l'inverse- on s'en remet à d'autres.

Serais tu plus fidèle à ton Roy qu'a l'Eglise mon garçon ?

Je ne pensais cependant pas si simplet mais après tout tu es aussi le fils de ton père.

Vas et souviens toi de ce que je t'ai dis il n'y pas si longtemps.
Contrairement à ton père, nous te t'imposerons pas une volonté qui te dépasse et contrairement à l'EA nous laissons toujours une porte ouverte au pardon et à l'amende honorable.
Mais sache que nul ne fera de tendresse à ton égard lors des conflits qui ne manqueront pas de t'opposer aux tiens. Fais en donc autant et reviens nous en vie, pret à faire pénitence pour cette braverie, ou ne reviens pas.

Congédiant le petit d'un mouvement de main et voyant Elégie et V, il leur exprime son souhait de les entendre.

Approchez mes nièces, V, Elegie, venez et parlez moi de vos exploits passées et à venir que nous sachions ce qu'il advient de vous.
_________________

La plus vieille branche acquiessa aux petites paroles de sa nièce, percevant qu'elle n'était effectivement plus une enfant. La vie avait du avoir aussi sur elle ces effets, bons et mauvais.

Tapotant la main posée sur son bras puis levant celle ci il s'exprime d'abord à voix basse :

La sagesse d'Elra n'est pas à remettre en compte, sauf les rares fois ou il s'enflamme, mais je gage qu'il vous sera un bon professeur.

Puis parlant plus fort :

Mes enfants, voici Elegie, fille de Thémis dicte la Douce elle même, fille de mon oncle Gomoz. Faites lui bon acceuil et bonne écoute.

Va mon enfant, tu es ici parmi les tiens, tu y trouveras beaucoup.
_________________