Sur les paroles de sa cousine éternelle, l'ancètre alors, dans sa tenue d'apparat - c'est à dire une propre - se leva et toussant grassement, lèva itou sa main signe qu'il allait parler :
S'appuyant sur un petit secrétaire, il parla d'une voix forte et pourtant empreinte d'usure :
Approchez cousins et cousines, neveu, nièce et enfants, il y a bien longtemps que je n'ai vu certains. Mais approchez donc que vos visages m'apparaissent, ma vue me fait defauts ces temps ci...
Dans le froissement des tissus et des pas des convives il entame :
Dans la volonté de servir au perpetuer au mieux une dynastie, d'engendrer nouveau sang et nouvelle ambitions, la famille de Penthièvre est fière de faire part à l'Anjou de ceux qu'elle à ou aura l'honneur d'acceuillir en son sein, d'une manière ou d'une autre. Qu'il s'agisse d'intégration pure et simple, de voeux de soutiens ou de vassalité, nous nous devons de reconnaitre ceux qui sont notres, aussi :
Puis prenant une inspiration vite stoppée par une quinte de toux, l'homme declare non sans un souffle dans la voix :
Ainsi ayant toujours oeuvré dans l'engagement tout Penthièvrique à l'Anjou et à l'Ouest, son nom est en chacun des coeurs angevins et inspire respect et louange. Aujourd'hui, par la volonté réciproque, Otissette de Reikrigen et sa famille sont reconnues dès lors d'origine Penthièvriques et libre de porter le nom et de jouir de ses droit et titre, au sien de la Famille.
Laissant le temps à chacun et surtout à lui même d'avaler sa salive, il poursuit :
Nous autres Penthièvre d'expérience, savons voir et profiter des opportunités et de ceux dont la volonté est égale à la notre. En Anjou certains ont fait preuve de leur volonté sans borne, comme Salebete dont le resistance aux invasions fut exemplaire. A ce titre nous la souhaiterions rejoindre nos rangs, elle y aura place comme fidèle amie et sous couvert de notre bon droit souhaitons la voir bénéficier des avantages et droit inhérent à un membre de la famille, elle et un gens de son choix.
N'ayant eu le temps de voir les details avec sa cousine généalogiste couturière, médaillée et mieux encore, le vieux Duc décida de voir à plus tard pour l'intégration en elle même, choississant de présenter ceux qui seront amener à oeuvrer avec la Famille s'ils y concédaient.
Aujourd'hui de nombreux nous rejoignent ayant discerné que la Penthièvrie offrait à tous la possibilité de jouir de la fraternité pour peu qu'on soit conscient de la tache à accomplir. Il est de notre devoir de faire émerger ceux qui dans l'avenir par leur noms, porterons la gloire angevine. Nous acceptons donc en ce jour, doléance et propositions de tout à chacun angevin ou d'une autre contrée pour peu qu'il soit doté d'une lettre de recommandation.
Son office fini, le Duc s'affala de nouveau et parla à tous ainsi qu'a personne :
Certains partiront bientot, il y en a d'autre que je ne saurais reconnaitre tant ils ont grandis...
Puis plus tard, levant un peu la voix, il interroge :
Aimbaud es tu la, mon garçon ? Va querir ta mère et approche, je souhaite t'entendre et te parler.
_________________