[ RP] Conseil de Famille! Famillia où es-tu?

Holaf avait pris connessance de la réunion...après une heure a préparer l'alcool et l'herbe de provence il se mit en route pour la réunion.
ça faisait bien longtemps qu'il attandait un événment comme celui la.
C'est ainsi qu'avec l'aide de ses pieds il arriva devant la porte en question.
un allumage de pipe et une gorgé plus tard le voila en train de la pousser et d'entrer dans cette antre Penthièvrique.
Un regard sur l'assemblé en tirant sur sa pipe avant de l'ôter de sa bouche pour parler distinctement.

Frére... Soeur... C'est un plaisir.

Avant de se raproché de sa fille pour l'embrassé sur le front. Et d'instalé son post erieure sur une des chaise la pipe remit en bouche.
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Parce qu'il en fallait un, et qu'il le valait bien, aprés les échanges habituelles et les frottes museaux pour certain, il se leva a la suite de l'entrée en matiére de Kilia et prit parole


Hum.....Hum..... Nous voila réuni pour une grande beuverie, Notre charmante hotesse Kilia....

Baissant la voix

Possible de reprendre des moulokofés?

Reprenant

Bien longtemps que je suis partie d'Anjou,je devais faire retour sur moi même. J'ai tourné et retourné, jamais je n'ai réussi à m'attrapper et donc voir si mon moi même était bien mon moi!
J'en ai conclus donc que mon moi était parti indissociable d'un ensemble, et que cet ensemble avait partie que l'on ne pouvait enlever de mon moi, ou mon moi ne serait plus moi.....

Regarde l'assistance, surtout les plus jeunes

Vous me suivez jusqu'a maintenant?...Bien, le moi, ici en ce lieu est la famille. Famille au composante variées et diverses, famille ou viennent se greffer génération aprés génération de nouvelle branche...Regardez moi, je suis devenu un ficus avec maintes ramifications...Ces nouvelles pousses faut les éduquer, pour ma part a la calotte ou au taquet car rien ne vaut grand coup sur le crane, sur que ma pédagogie n'est pas la meilleur...

Bref, je m'égare, il me semble, il est temps a nouveau de faire front commun, de reprendre les fondamentaux qui ont régis notre façon de faire et d'être, J'y mettrais pour ma part toute ma volonté et m'auto-proclame médiateur de futur dissension!!

Repose son séant, jetant oeil gauche au vioque, voir si il devait l'aider à se lever pour prendre la parole et oeil droit à Fitz pour lui dire de prendre parole aussi. Il leva les mains pour s'excuser auprés des autres, ne pouvait que jeter que deux coups d'oeils car avoir les yeux qui s'égaraient dans un sens opposés n'était déja pas chose aisé!
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Ayant eu vent d'une réunion familiale, c'est tout heureux en pensant à la cuite qui arrivait que Messiah se pointa dans la salle de réunion.
Alors qu'il franchissait la porte, il se demanda tout d'abord si son degré d'alcool élevé ne l'avait pas fait tromper de salle, puisqu'il ne voyait aucune tête connue.

Il finit cependant par repérer quelques vieilles connaissances, son suzerain qui semblait tenter de faire un discours, le vieux duc autruche, les anciennes duchesses, puis enfin le kilté.
C'est à côté de ce dernier qu'il alla finalement s'asseoir, lui adressant la parole à voix presque basse pour ne pas interrompre le ficus.

Yo Holaf, ça fait un bail, ça biche ?
'Tain j'ai bien cru que je m’étais trompé de salle, j'connais presque personne, c'est à qui tous ces rejetons ? J'imagine que y'en a bien la moitié qui sont au Vad, nan ?
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Vous avez déjà vu une Alatariel émue aux larmes, parce qu'elle est heureuse ? Non, elle est jamais heureuse normalement l'Alat'. Mais là, si.

Et vas y qu'elle se précipite dans les bras de Kilia - sa cousine - lui colle un énorme poutou sonore mais pas baveux sur les joues de la Lumière d'Anjou. La baronne prends le verre, le bois - presque- cul sec, et enchaine sur les retrouvailles avec
Tiss - qui sera bientot une petite cousine -
Vadikura - frère d'Alat' -
le jeune Thibaud - petit cousin fils de Kilia, mais il sera appelé "neveu"-
La Fitzounette de Dénéré - fille illégitime d'une petite cousine par alliance, adoptée par son frère, donc c'est aussi sa nièce -
la douce Marie Lisa, dite Fifou - une petite cousine fille du Grand XIX -
Le Grand XIX justement - cousin d'Alatariel-
Aimbaud - le fils légitime de Fitz' et donc petit fils de Vadikura et neveu d'Alat' -
Lexi - fille de Kilia et donc petite cousine mais "nièce" d'Alat' -
Holaf- fils de Vadikura et donc neveu d'Alat' -
Aurile. - la fille d'Holaf -
Clelia - fille de Fifou -
et enfin Messiah- frère d'Alatariel et Vadikura-

Vous avez suivit ? non, biensur . Mais cher lecteur dit toi bien que j'ai fait ceci de tête...

Donc Alatariel fit bécot a toute la famille, s'installa pour manger quand Kilia les y invita. Elle applaudit frénétiquement aux propos de son frère - il est parfait Vadikura hein - en mode groupie.
Elle pris ensuite la parole.

- J'ai pris connaissance des dernières volontés des membres de la Familia... et il les derniers arrivés ont désormais tous leurs place sur l'arbre.
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Sur les paroles de sa cousine éternelle, l'ancètre alors, dans sa tenue d'apparat - c'est à dire une propre - se leva et toussant grassement, lèva itou sa main signe qu'il allait parler :

S'appuyant sur un petit secrétaire, il parla d'une voix forte et pourtant empreinte d'usure :

Approchez cousins et cousines, neveu, nièce et enfants, il y a bien longtemps que je n'ai vu certains. Mais approchez donc que vos visages m'apparaissent, ma vue me fait defauts ces temps ci...

Dans le froissement des tissus et des pas des convives il entame :

Dans la volonté de servir au perpetuer au mieux une dynastie, d'engendrer nouveau sang et nouvelle ambitions, la famille de Penthièvre est fière de faire part à l'Anjou de ceux qu'elle à ou aura l'honneur d'acceuillir en son sein, d'une manière ou d'une autre. Qu'il s'agisse d'intégration pure et simple, de voeux de soutiens ou de vassalité, nous nous devons de reconnaitre ceux qui sont notres, aussi :

Puis prenant une inspiration vite stoppée par une quinte de toux, l'homme declare non sans un souffle dans la voix :

Ainsi ayant toujours oeuvré dans l'engagement tout Penthièvrique à l'Anjou et à l'Ouest, son nom est en chacun des coeurs angevins et inspire respect et louange. Aujourd'hui, par la volonté réciproque, Otissette de Reikrigen et sa famille sont reconnues dès lors d'origine Penthièvriques et libre de porter le nom et de jouir de ses droit et titre, au sien de la Famille.

Laissant le temps à chacun et surtout à lui même d'avaler sa salive, il poursuit :

Nous autres Penthièvre d'expérience, savons voir et profiter des opportunités et de ceux dont la volonté est égale à la notre. En Anjou certains ont fait preuve de leur volonté sans borne, comme Salebete dont le resistance aux invasions fut exemplaire. A ce titre nous la souhaiterions rejoindre nos rangs, elle y aura place comme fidèle amie et sous couvert de notre bon droit souhaitons la voir bénéficier des avantages et droit inhérent à un membre de la famille, elle et un gens de son choix.

N'ayant eu le temps de voir les details avec sa cousine généalogiste couturière, médaillée et mieux encore, le vieux Duc décida de voir à plus tard pour l'intégration en elle même, choississant de présenter ceux qui seront amener à oeuvrer avec la Famille s'ils y concédaient.

Aujourd'hui de nombreux nous rejoignent ayant discerné que la Penthièvrie offrait à tous la possibilité de jouir de la fraternité pour peu qu'on soit conscient de la tache à accomplir. Il est de notre devoir de faire émerger ceux qui dans l'avenir par leur noms, porterons la gloire angevine. Nous acceptons donc en ce jour, doléance et propositions de tout à chacun angevin ou d'une autre contrée pour peu qu'il soit doté d'une lettre de recommandation.

Son office fini, le Duc s'affala de nouveau et parla à tous ainsi qu'a personne :

Certains partiront bientot, il y en a d'autre que je ne saurais reconnaitre tant ils ont grandis...

Puis plus tard, levant un peu la voix, il interroge :

Aimbaud es tu la, mon garçon ? Va querir ta mère et approche, je souhaite t'entendre et te parler.
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j'y vais ? j'y vais pas ! J'y vais ? oui !

A pas feutrés Elegie s'introduit dans la salle où règne une atmosphère excitante. Toutes ces retrouvailles familiales .. Comme c'est touchant ! Elle reconnait quelques uns, et brandit un papier qu'on lui a remis.

Bonjour ! La branche bretonne est conviée ?

Saluant les uns et les autres, révérence à l'appui ainsi qu'on le lui a appris, elle se rapproche de l'arrière arrière arrière arrière ... arrière grand oncle, offrant son plus beau sourire.

Hop me v'là.
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Dans un coin de la salle, Aimbaud écoutait le doyen dont les fins filets de voix ne manquaient pas d'être entendus par tous les Penthièvre réunis, groupés cérémonieusement autour de ce noyau commun.

Sur les derniers mots du chef de famille, un frisson d'apréhension lui remonta le long de la colonne. Il détacha son dos du mur pour aller saisir la main de sa mère afin qu'ils approchent tous deux.

Je suis là.

Le visage baissé, portant la marque de quelques contractures au bas des joues, il laissa un blanc avant de commencer :

Avant tout, je vous salue mes proches. En treize ans, je n'ai pas eu l'honneur de vous croiser tous : je suis Aimbaud de Josselinière, fils de Fitzounette. D'aucuns me connaissent plutôt comme le fils d'Erik de Josselinière.

Grand-père, j'ai souhaité prendre la parole ce jour pour qu'en famille nous puissions résoudre les différents concernant mon avenir. Je suis métisse d'Anjou et de Bourgogne, aussi il a-t'il toujours été de mon devoir d'enfant d'appartenir sans préférence aux deux duchés. La guerre qui nous a opposé aux saintes armées, à l'heure où je suis en passe d'atteindre ma majorité, marque pour moi un tournant que je ne peux pas nier. Aujourd'hui l'Anjou s'oppose au domaine royal, aussi je suis en âge de m'engager dans l'armée.

Le gosse jette un bref coup d'oeil à sa duchesse mère, laquelle s'est muré dans un silence de marbre depuis qu'il lui a annoncé sa décision.

Ce conflit, que j'exècre, m'oblige à prendre parti contre l'un de mes camps. Je serai loyal au Roy, selon les préceptes de mon père. Si ce choix doit me valoir l'étiquette de traître aux yeux de tous ici présents, je suis ici pour me l'entendre dire dans l'oreille, et non dans le dos.
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Un frisson lui traversa le dos en entendant les mots d'Aimbaud, ainsi il serait de ceux qui lui trancheront peut être la gorge. Qu'il en soit ainsi. D'un ton froid ne marquant ni sa tristesse ni sa description, elle prit la parole.

Aimbaud, j'aurai pu te défendre contre tout et tous, ta mère aussi.
Tu aurais pu choisir la neutralité, nous l’aurions compris et accepté.
Mais tu as préféré choisir un camp, chose que nous ne te demandions pas.  Alors  va,  franchi la frontières, les tiens sont à une journée de marche, cela ne te prendra pas longtemps pour les rejoindre.
Mais si tu décides de prendre les armes contre nous, cette fois, je m'en lave les mains. Tu choisis ta vie, tu choisis ce que tu veux être. Tu as fait ton choix.  Mon seul vœu, cependant, est que tu pourras retenir ton épée quand tu te retrouveras un jour face à ta mère ou face à Clayce.
Et si un jour tu dois tuer un de ceux qui se trouvent à cette table j'espère que ce sera moi.
Moi, qui est dit à tous ici, que tu étais l'un des nôtres, moi qui t'ai sortie du ventre de ta mère et pour cette erreur, pour avoir fait l'erreur de consentir à l'union de ma nièce avec l'homme qui a faillit me conduire à la mort, pour avoir fait l'erreur de pardonner et de t'accueillir ici, j'espère que tu arriveras à finir le travail que ton père avait projeté.
Va t'en , mon cœur saigne mais s’en remettra et je garderais à jamais le souvenir du petit garçon que j'aimais.


Elle se tut, son visage joyeux au départ s'était refermé. Pour l'avoir pensé comme l'un de la famille ils lui avaient tout appris, avait levé les secrets, maintenant ils allaient devoir se battre contre eux même...


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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"

Elle était restée tranquille, sans rien dire jusque là. Le regard en coin de Vad lui avait fait comprendre qu'il faudrait bien qu'elle s'exprime. Du coup, en bonne blonde, le temps que ses mécanismes intellectuels se mettent en branle, il s'écoula un certain temps. Elle cherchait le meilleur moyen de faire comprendre aux gosses que c'était normal qu'ils se rebellent, qu'ils rejèteraient tous à un moment cette famille si puissante et envahissante, pour affirmer leur individualité, et gouter leur indépendance. Mais qu'un jour ils finiraient par comprendre que finalement, on l'aime cette famille, on veut juste qu'elle nous reconnaisse ! En fait, tout ce qu'on veut, tout ce qu'on cherche, c'est des bisous ! Elle avait prévu de pardonner à son fils aussi. Ben oui, elle estimait que cette fois, il devait avoir compris la leçon, et elle ne voulait surtout pas qu'il s'en aille. Mais elle ne put s'exprimer. On la tirait par la main. Et son fils, surement possédé, s'était mit à débiter un discours surréaliste. Fébrile, elle couina :

Si c'est un cauchemar, réveillez moi, vite. Si s'en est pas un, abattez moi...
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

écoute abasourdie la famille angevine
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Alatariel hocha la tête au propos de 19 puis écouta patiemment Aimbaud et Kilia. Elle avait aussi son conseil à donner à celui qui était son neveu. Elle se leva et d'une voix grave et lente elle commença

- Aimbaud, tu as fait à treize ans, un choix que je n'ai jamais put faire en une vie entière.
Le non choix est aussi un choix... et il a un coût comme les autres. J'ai porté pendant longtemps le poids de la trahison, celui de la lâcheté. Que ne m'a-t-on pas reproché les couleurs que je porte à la Cour de France ! Que ne m'a-t-on pas reproché mon refus de prendre les armes contre Mon Roy!
Mais va ! Le Très Haut m'est témoin,dévouée à Sa Majesté et aux Penthièvre, jamais de ma vie je n'ai failli à ma parole !


Sers ton Roy, Aimbaud de Penthièvre, ce n'est pas moi qui appellera à la trahison... mais en faisant couler le sang des tiens, tu fais couler le tien...

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La tête dans ses bottes, V a du mal à émerger! En retraite depuis... depuis combien de temps déjà??? Elle remue ses doigts en les fixant un à un... et puis non trop compliqué et surtout pas assez de doigts!! Et tout le monde sait bien que pas de doigts pas de chocolat!! Hannn non c'est la main mouarf bref ça marche quand même!
Un soupir s'extirpe de ses lèvres framboises et sa main balaye ces pensées trop compliquées pour un réveil... matinal.
Sa minine droite s'engouffre dans son sac et ressort un courrier de sa tante. Une réunion de famille! Pfffff on peut même plus être tranquille en retraite! Si elle se retire c'est pour s'isoler! Et voilà que la famille choisit justement une réunion! Tout le contraire de ses projets. M'enfin elle doit s'y rendre hein. Bon avec du retard certes mais elle se doit d'y aller! Pis elle a reçu aussi un message de 19... qui sollicite son avis.

Ses bottes bien enfoncées, elle arrive comme prévue à la réunion. Son éternelle moue affichée sur son minois, elle regarde les membres de sa famille et les salue de la tête.

Yop les bulots! Parait qu'on doit se réunionner!

L'esquisse d'un sourire malicieux apparait mais se stoppe subitement dans sa progression alors qu'elle regarde la tête effarée de certain.

Heu... qui a mangé des pâtes de fruit???
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N'exprimant ni peine ni joie, ni regret ni enthousiasme, de son ton morne et sans passion le Duc s'exprime sans jeter un regard au Josselinière mineur.

Il n'est nul question de fidélité à la royauté ou pas.
L'Anjou et ses vassaux sont loyaux à leur royaume pas aux idées idiotes qui y circulent, fussent elles issues du crane fétide d'un pair ou deux en mal de reconnaissance.
Que le DR s'opposent aux valeurs héraldiques -valeur de la royauté s'il en est- est une chose mon garçon, mais le Roy par le lien qu'il a avec ses vassaux leur doit aussi protection et justice, quoiqu'en dise un tas de blaireaux dont ton père, qui tient plus du navet que de l'être humain hein.
Toujours est il qu'il est vrai que l'EA a mandé le Ponant comme intermédiaire avec l'Anjou, d'ou la présence d'armée du Ponant . Faute de voir le Roy lui meme prendre parti pour son vassal qu'est l'Anjou au détriment de son frère de pape -ou l'inverse- on s'en remet à d'autres.

Serais tu plus fidèle à ton Roy qu'a l'Eglise mon garçon ?

Je ne pensais cependant pas si simplet mais après tout tu es aussi le fils de ton père.

Vas et souviens toi de ce que je t'ai dis il n'y pas si longtemps.
Contrairement à ton père, nous te t'imposerons pas une volonté qui te dépasse et contrairement à l'EA nous laissons toujours une porte ouverte au pardon et à l'amende honorable.
Mais sache que nul ne fera de tendresse à ton égard lors des conflits qui ne manqueront pas de t'opposer aux tiens. Fais en donc autant et reviens nous en vie, pret à faire pénitence pour cette braverie, ou ne reviens pas.

Congédiant le petit d'un mouvement de main et voyant Elégie et V, il leur exprime son souhait de les entendre.

Approchez mes nièces, V, Elegie, venez et parlez moi de vos exploits passées et à venir que nous sachions ce qu'il advient de vous.
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Un peu intimidée devant cette grande famille, que finalement elle connaissait à peine, elle avait posé sa main délicatement sur le bras de son oncle, comme cherchant un appui ferme à sa fragilité apparente, pour s’exprimer. Ses yeux d'eau claire balayait l'assistance, carnation rosissante.

Comment leur expliquer ces deux années passées loin de l’Anjou et de leurs préoccupations. C’était d’autant plus difficile que ce qu’elle avait à raconter n’étaient pas de hauts faits de campagne loin s’en faut.

Comment leur raconter qu’elle avait souvent pris la route se rendant en ambassades étrangères et qu’elle avait été rackettée par neuf fois. Comment exprimer sa rouge confusion lors de la première, lorsque son oncle et parrain Althiof avait remboursé en pièces sonnantes et trébuchantes le montant des sommes prises. Comment expliquer qu’elle avait alors décidé d’être avocate pour défendre les pauvres qui comme elle avaient été dépouillés ?

Son premier procès .. elle s’en souvenait ! ! Elle avait accepté de défendre l’indéfendable, toujours plus forte que les autres .. absente du lieu du procès, elle avait écrit à l’accusé, un brigand notoire, toute sa défense et la relaxe avait été obtenue. Une taverne, un soir, fut témoin de la joie de la jeune avocate bourbonnaise .. un seul soir. .

Comment expliquer que chevauchant « Pâté en croûte » le cheval offert par son jumeau, elle se fit racketter par celui là même qu’elle avait défendu et pour lequel obtenu la relaxe ! Comment expliquer le barrissement de la « pseudo » monture, qui à ce moment là ressembla plus au cri de l’âne d’un rouquin angevin célèbre, qu’au hennissement d’un cheval destiné à une damoiselle. « Hannnn ! » avait fait ce bougre d’ongre en lieu et place d’un léger « hiii » langage d’équidé moyen se tenant à sa juste place.

La jeune fille ayant malencontreusement reconnu son agresseur lui avait écrit le sommant de lui remettre les deux miches volées.. Bref, comment expliquer sa déconvenue lorsque l’autre lui avait envoyé missive promettant remboursements jamais vus.

Comment expliquer qu’elle avait mis une muselière au cheval narquois qui à chaque mésaventure et à chaque « racket » était si explosé de rire en « han han » « mmmhh hihi hi » qu’il en trébuchait à chaque pas ? et qu’elle avait eu beau menacer les brigands des foudres des Penthièvre .. ils partaient en riant leur butin pris ?

La dernière fois fut épique (comme toute épopée) ..A peine le temps de dire « oh suis Elegie de P … » qu’un « oui justement ! à vot’bon cœur m’dame » lui fut répondu.. Elle ne pouvait dire tout cela ..

Que dire d’autre que son parrain lui avait assigné un garde du corps pour son voyage dernier sinon il lui interdisait la route, voulant par là la responsabiliser quand à la teneur de la bourse familiale qui commençait à sérieusement diminuer au vu de sa légèreté à se déplacer sans escorte. Non décidément elle ne pouvait raconter cela.

Parler du fiancé que sa mère voulait lui octroyer en la personne d’un Azays ? Raconter qu’elle l’avait lâché maladroitement au Louvre en danse effrénée et qu’il s’était retrouvé cul par dessus tête et braies déchirées offrant fesse dénudée devant le souverain de France ? Non .. elle ne pouvait le dire. Elle l’aimait bien le fils d’Aliviane .. mais elle s’était enfuie ne voulant d’un mariage arrangé que si elle y consentait.

Que dire à tous ces cousins, oncles, tantes qui puissent les intéresser ?

Euh .. mon oncle, j’ai lâché la broderie, et je me présente au concours des avocats du Dragon, espérant que je parviendrai à ce titre. J’ai emménagé en Poitou pour me rapprocher plus de mon oncle Elra, qui m’a si bien conseillée lorsque j’étais ambassadrice en Bourbonnais. Je pense reprendre ce métier là bas, s’ils m’agréent.


Un sourire engageant à la famille .. Merci de votre accueil mon oncle !


Elegie, spontanément saute au cou de son oncle et lui claque un baiser sonnant sur la joue.
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