Eoghan
La gestion des domaines et les finances de la Comtesse Saint-Just, un vrai casse-tête en soi. D'un côté, on avait les fiefs Artésiens. Des vrais crève-bourses, puisque que ce soit la Seigneurie, la Baronnie, mais surtout le Vicomté, c'était en général des territoires à forte tendance militaire, comme Bapaume par exemple, qui était la place-forte et stratégique de tout l'Artois, et donc où les trois quarts des finances de la Comtesse passées pour pouvoir entretenir une garnison honorable, et un entretien des fortifications suffisant. Bref, un coût monstrueux, et difficile de faire des économies dans le domaine sécuritaire.
En terme de gagne-pain, ne restez donc que la Seigneurie d'Herlies, dépendante du Comté de Saint-Omer. Heureusement, Eoghan avait trouvé là un bon filon à exploiter. Situé non loin de la frontière flamando-artésienne - puisque territoire flamand - le jeune blondinet a eu l'illuminée idée de faire jouer sur les droits de douanes entre Bapaume et Herlies. Dans le détail, c'était une stratégie ennuyante à mourir pour qui ça n'intéresse pas, donc cela sera réservée à la seule connaissance d'Agnès. La seconde idée étant plus simplement celle d'investir dans la production de tapisseries pour en faire commerce dans tout le Nord du Royaume, et pourquoi pas à l'occasion, d'en importer vers la Guyenne pour en faire là aussi l'export.
Enfin, ne reste plus que le Comté du Lavedan. Terre d'élevage et quelques peu agricole, contenant trois vallées, c'est un territoire faiblement peuplé, où le passage est faible et le commerce difficile. Cependant là aussi, le Dénéré-Malines avait quelques idées à développer auprès de son Infâme Grandeur. Espérait-il juste être à la hauteur de sa fonction au sein de la mesnie, et rétablir l'équilibre financier auquel espérait l'Artésienne.
Perdu donc dans ses pensées stratégico-économiques, c'est avec un étonnement certain que le Dragon, posté devant une fenêtre du premier étage, vit un carrosse aux armes de sa cousine faire acte de présence dans la cour de l'Alabrena. Sachant qu'un autre groupe de personnes - que là il ne connaissait pas - venait également d'arriver, et n'ayant aucune envie de se taper leur accueil, il descendit à toute vitesse les escaliers, puis sortit par une des portes latérales de la demeure, habituellement usitée par la domesticité pour la discrétion.
Nul doute en la voyant, c'était bel - et surtout belle - et bien sa cousine. Resplendissante, bien que donnant l'impression de porter une froideur qu'il n'avait nullement perçu lors de leur rencontrer à l'Hostel Gilraen à Paris. S'avançant à pas prudents, arrivé à sa hauteur, Eoghan la salua comme il se devait, donc en s'inclinant.
Rose, ma cousine. C'est un véritable plaisir autant qu'une grande surprise de vous revoir icelieu !
Sourire radieux qui marque le visage du désormais majeur blondinet, franchement heureux de revoir un membre de sa famille, encore plus s'agissant de la Plantagenest.
En terme de gagne-pain, ne restez donc que la Seigneurie d'Herlies, dépendante du Comté de Saint-Omer. Heureusement, Eoghan avait trouvé là un bon filon à exploiter. Situé non loin de la frontière flamando-artésienne - puisque territoire flamand - le jeune blondinet a eu l'illuminée idée de faire jouer sur les droits de douanes entre Bapaume et Herlies. Dans le détail, c'était une stratégie ennuyante à mourir pour qui ça n'intéresse pas, donc cela sera réservée à la seule connaissance d'Agnès. La seconde idée étant plus simplement celle d'investir dans la production de tapisseries pour en faire commerce dans tout le Nord du Royaume, et pourquoi pas à l'occasion, d'en importer vers la Guyenne pour en faire là aussi l'export.
Enfin, ne reste plus que le Comté du Lavedan. Terre d'élevage et quelques peu agricole, contenant trois vallées, c'est un territoire faiblement peuplé, où le passage est faible et le commerce difficile. Cependant là aussi, le Dénéré-Malines avait quelques idées à développer auprès de son Infâme Grandeur. Espérait-il juste être à la hauteur de sa fonction au sein de la mesnie, et rétablir l'équilibre financier auquel espérait l'Artésienne.
Perdu donc dans ses pensées stratégico-économiques, c'est avec un étonnement certain que le Dragon, posté devant une fenêtre du premier étage, vit un carrosse aux armes de sa cousine faire acte de présence dans la cour de l'Alabrena. Sachant qu'un autre groupe de personnes - que là il ne connaissait pas - venait également d'arriver, et n'ayant aucune envie de se taper leur accueil, il descendit à toute vitesse les escaliers, puis sortit par une des portes latérales de la demeure, habituellement usitée par la domesticité pour la discrétion.
Nul doute en la voyant, c'était bel - et surtout belle - et bien sa cousine. Resplendissante, bien que donnant l'impression de porter une froideur qu'il n'avait nullement perçu lors de leur rencontrer à l'Hostel Gilraen à Paris. S'avançant à pas prudents, arrivé à sa hauteur, Eoghan la salua comme il se devait, donc en s'inclinant.
Rose, ma cousine. C'est un véritable plaisir autant qu'une grande surprise de vous revoir icelieu !
Sourire radieux qui marque le visage du désormais majeur blondinet, franchement heureux de revoir un membre de sa famille, encore plus s'agissant de la Plantagenest.