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[Nettoyage]Eglise de Conflans

Lolotlse
Récitons à présent le Credo de notre Eglise, symbole de notre foi et de notre Amour en Dieu le Père.

Cunegonde5
A présent, elle récita le credo, comme à son habitude, yeux fermés pour se concentrer sur la prière.

Lolotlse
Après un court moment de recueillement silencieux, l'archevêque se dirigea vers le pupitre qui portait l'imposant Livre des Vertus.



Lecture de la Vita d'Aristote, Livre Ier, Chapitre III.

Citation:
Aristote: "Maitre, par quelle merveille l'homme peut-il penser, alors que les animaux ne le peuvent point?".

Son precepteur, Epimanos, lui répondit:

Epimanos: "Qui peut prétendre lire le livre de la nature et en tirer les secrets des dieux? Aristote je te le dis: nous ne savons pas si les animaux ne pensent pas. l'homme pense, cela est certain. Mais les animaux? Sommes nous dans leur esprit?".

Aristote: "N'êtes vous pas d'accord noble maitre, que l'homme est sans cesse en quête de nouveauté?".

Epimanos: "Oui, certes, il est rare de voir l'homme tenir en place, et se contenter de ce qu'il possède et de ce qu'il sait. "

Aristote: "Hélas oui, c'est bien rare, et souvent je me dis qu'il vaudrait mieux pour l'homme d'être heureux dans la vie simple des anciens. Toujours est il que cette recherche incessante se retrouve sans cesse chez l'homme. Mais dis moi Noble Epimanos, cette quête de l'homme, n'est elle pas la preuve la plus évidente de son esprit et de son intelligence? "

Epimanos: "Je vois ce que tu veux dire: si l'homme ne cherchait pas sans cesse, alors cela voudrait dire qu'il se contente de ce qu'il a reçu, qu'il n'innove pas, qu'il ne pense pas même. En fait seul cette curiosité de l'homme nous garantie l'existence de son esprit."

Aristote: "Effectivement, c'est ce que je voulais dire. Je vois bien que je n'ai rien a t'apprendre. Mais continuons un peu. Tu possèdes un beau chien je crois? Un lévrier?"

Epimanos: " Oui, un cadeau de notre roi pour mon comportement à ses cotés lors de la dernière guerre contre les envahisseurs celtes. J'y suis très attaché."

Aristote: "Je te comprend. Quand tu élèves ton chien, comment fait tu?"

Epimanos: "C'est bien simple: je lui impose de faire quelque chose, et quand il le fait correctement je lui offre une récompense. Et s'il le fait mal je le puni légèrement."

Aristote: "Parfait! Une fois dressé, il fera toujours bien ce que tu lui as appris à faire n'est ce pas? Il a compris que s'il ne fait pas ce que tu lui demande il ne sera pas récompensé."

Epimanos: " En effet. Mais je ne vois pas où tu veux en venir. "

Aristote: " A ceci mon maitre: ce chien si noble et si bien dressé ne fait ce qu'il fait qu'en vertu de ce que tu lui as appris. Il ne le fait pas de sa propre initiative et une fois dressé il n'est plus en mesure de changer. N'êtes vous pas d'accord?"

Epimanos: " Il est vrai que pour le faire changer il faudrait le dresser à nouveau, et le punir alors qu'on le récompensais jadis. Et le pauvre deviendrai fou. Ce serait scandaleux."

Aristote: " Oui. Mais n'avons nous pas dit tout à l'heure que c'était la curiosité de l'homme et sa capacité à inventer de nouvelles choses qui montraient que l'homme avait un esprit?"

Epimanos: " Nous avons dit cela en effet. Et si je te suis, cela veut dire que les animaux, comme mon chien, qui ne peuvent pas changer de comportement par eux mêmes, n'ont pas le même esprit que l'homme. "

Aristote: " Exactement! Il est donc établi qu'il y a une différence entre l'homme et les animaux.


Par ce dialogue, Aristote nous montre l'existence de l'âme humaine qui nous différencie des bêtes. Les animaux peuvent apprendre, peuvent faire face à une situation problématique et trouver la solution à la seule condition que cette solution lui ait été enseignée, tout comme le chien d'Epimanos qui apprendra ce que lui enseigne son maître mais ne saura pas agir autrement. En effet, nous autres, Hommes, avons la capacité de penser, de juger, d'innover, de résoudre les problèmes. Cette capacité qui nous donne la supériorité sur les bêtes est notre âme.
C'est grâce à cette âme que nous avons le choix de la vertu ou du péché, du Bien ou du Mal, de la Charité ou de l'Egoïsme, de l'Amitié ou de la Solitude.
Pensez et agissez en votre âme et conscience, et choisissez le bon chemin, celui de l'Amour et de la Vertu !

Rendons grâce à Dieu pour ses enseignements !
Cunegonde5
Elle écoutait le texte tout en songeant à certaines de ces phrases.
"il est rare de voir l'homme tenir en place." A cette phrase, elle sourit, elle ne savait que trop bien ce que voulez dire tenir en place.
"En fait seul cette curiosité de l'homme nous garantie l'existence de son esprit." Et là, elle se dit que l'on arrêtait cette curiosité, penser tous unilatéralement, l'on perdait tout.
"Il est vrai que pour le faire changer il faudrait le dresser à nouveau." Peut être fallait-il en faire de même avec certains hommes égarés, du moins, l'on n'appellerait pas cela du dressage^^
"Il est donc établi qu'il y a une différence entre l'homme et les animaux." Bien souvent elle avait pensé, lors de débats électoraux municipaux ou ducaux que cette différence n'existait pas. Se battre, tels des charognards se poussant à tour de rôle pour avoir le plus gros morceaux.

Le texte pouvait être disloqué ainsi afin de permettre la réflexion, réflexion qui n'aurait lieu si l'on ne pensait pas finalement.
Quel était le bon chemin?

Elle se concentra de nouveau pour entendre la suite.
Lolotlse
Enfin, l'archevêque reprit sa place devant l'autel.

Ayons maintenant une prière pour tous nos proches, pour nos parents et amis, pour ceux qui nous ont quittés et ont rejoint le Créateur en Son Paradis, pour ceux qui sont dans la souffrance ou dans le besoin, pour ceux qui sont dan la maladie. Ayons aussi une prière pour tous les Conflandais, tous les Champenois, et enfin pour tous les hommes de bonne volonté à travers les Royaumes.

Il ouvrit les bras en signe de bénédiction.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen !

Allez en paix, mes chers frères et soeurs, et que la paix de Christos et l'Amour du Père vous accompagnent !


Le sacristain sonna les cloches annonçant la fin de l'office.



L'archevêque sortit le premier et salua chacun qui regagnait son occupation dominicale.
Cunegonde5
Cela faisait si longtemps qu'elle avait perdu ses parents qu'elle n'avait jamais prié pour eux; elle leur en voulait de l'avoir abandonnée si jeune. Aujourd'hui, elle souhaitait être en paix avec eux et les laisser au repos éternel. Puis ses pensées se tournèrent tout naturellement vers l'homme ayant partagé sa vie, son époux, feu Bluehans. Enfin, elle repensa à tant d'amis et de connaissances disparus, à commencer par son premier Maître de Maison, sa Grâce Francis_de_Joachim; Soeur Cannella, son amie et confidente, Lélie, partie trop jeune, Weed, ce formidable archer, Ana, sa chère fillotte qui lui manquait énormément, tout dernièrement Lali et Fin dont elle avait vu l'amour naître, et tant d'autres encore. Les noms se bousculaient dans sa tête tant il y en avait...
Enfin elle pensa à sa Maîtresse de Maison, qui l'avait recueilli après la mort du premier Maître, sa Grâce Maltea; elle avait vécu il y a peu la mort de son époux. Cune connaissait cette douleur, cette déchirure profonde que l'on ressent lorsqu'on perd une partie de soi...
Elle prit une grande inspiration, sa gorge se nouait, elle n'aimait pas montrer ses sentiments en public et ainsi paraître vulnérable.


Amen.

Elle se leva en fin de cérémonie et alla saluer l'homme d'église présent pour les Conflandais d'une profonde révérence.

Merci Monseigneur pour cette messe, j'avais oublié l'apaisement que ça procure.

Elle s'éclipsa ensuite laissant la place aux autres.
Chaplume
La cérémonie était à présent terminé. Chaplume avait apprécié l'écouter et tout naturellement elle alla saluer l'archevêque.

Merci Monseigneur pour cette messe. Cela fait du bien de voir que les offices reprennent à Conflans.

Je vous souhaite une bonne journée.


Et elle s'en retourna chez elle.
Jean_de_puisaye
Un jeune homme blond, âgé d'une quinzaine d'années, tout de noir vêtu, arriva sur le parvis de l'Eglise, en tenant un bâton de marche de sa main droite.

Il entra dans l'église avec le sourire.
Aristote avait su le guider encore une fois sur le bon chemin.

Il déposa ses affaires à l'entrée et s'avança dans l'allée centrale pour venir s'agenouiller devant l'autel et la croix.
Il pria sereinement de longues minutes.

Lolotlse
Citation:


A tous les fidèles de la province ecclésiastique de Sens,
A tous, croyants ou incroyants des diocèses de Sens,Nevers et Orléans,
Aux pèlerins et voyageurs et toutes les contrées,

Voici que naît aujourd'hui l'année du Seigneur 1458. C'est un nouveau cycle qui démarre,
peut-être l'occasion de prendre un nouveau départ, de choisir une nouvelle vie.
L'année 1457 a été marquée par des révoltes, des guerres, des croisades, et nous
devons garder à l'esprit l'expérience que nous en avons faite pour grandir dans l'Amour
de Dieu et ne pas renouveler les mêmes erreurs.

Je souhaite de tout coeur que la nouvelle année qui débute aujourd'hui se place sous le
signe de l'Amour et du Partage, de la Foi et de la Solidarité. Tournons-nous dès
aujourd'hui vers notre prochain et regardons-le, et voyons en lui notre frère, notre égal.
Qu'importe le rang social, nous sommes tous Enfants du Très Haut, et tel le Père aimant
qu'Il est, Dieu nous aime tous également. C'est dans ce regard aimant que nous poserons
sur notre voisin, à l'image de notre Créateur, que nous accomplirons l'oeuvre de notre
humanité.
Je souhaite aussi que 1458 nous rapproche tous et nous unisse pour regarder dans la
même direction et oeuvrer ensemble dans un même but.

Que nos frères les plus modestes ne perdent pas l'espérance d'une vie meilleure. L'Eglise
de Rome les accueille et les soutient dans leurs épreuves. Qu'ils n'hésitent nullement à
demander l'aumône à leur évêque, à leur curé, à leur vicaire ou à leur diacre, ils mettront
tout en oeuvre pour satisfaire leurs souhaits.
Ayons aussi une pensée pour nos soldats qui sont éloignés de leurs familles, de leurs
amis, par les guerres et les croisades qui se tiennent encore aujourd'hui. Que Dieu dans
Son Infinie Bonté veille sur eux !

Enfin, unissons-nous dans la prière pour louer le Très Haut pour Ses Bienfaits et Son
Amour qu'Il répand sur nous et sur nos vies à chaque jour, à chaque instant. Rendons-Lui
grâces de nous permettre de réaliser son dessein dans l'Amitié Aristotélicienne.
Rendons également grâces aux Prophètes, Aristote et Christos, qui illuminent nos vies par
leur sagesse et leur paix.

A tous, nous souhaitons une très belle heureuse année 1458. Qu'elle soit le terrain
de réalisation de vos voeux les plus chers et de l'épanouissement de votre bonheur dans
la Foi et l'Amour de Dieu !

Amen !

Donné à Sens, le 1er janvier de l'an du Seigneur 1458.



Archevêque métropolitain de Sens.
Lolotlse
L'archevêque avait un bonne nouvelle à annoncer aux Conflandais. C'est accompagné qu'il se rendit ce jour-là à l'église de la paroisse.

Il demanda au bedeau de sonner les cloches à la volée pour attirer les fidèles.




Frères et soeurs, c'est avec joie que je me présente devant vous aujourd'hui aux côtés de la soeur Malisende qui arrive tout juste de Montargis. C'est elle qui à compter de ce jour aura en charge votre paroisse en tant que diaconesse jusqu'à ce qu'un curé soit nommé en poste.
Réservons-lui le meilleur accueil !

Ma soeur, bienvenue dans votre nouvelle paroisse !
Malisende
Malisende suivait Monseigneur de Nivellus jusqu'à l'Eglise.
Elle l'écouta la présenter et sourit à l'assistance.

Elle s'avança un peu pour lui répondre.


Merci Monseigneur
Elle sourit et se tourna vers les paroissiens
Je suis Malisende de Marsannay, je ferai de mon mieux pour répondre à vos attentes.
Je serai la plus présente possible pour vous et si vous avez des questions ou besoin de vous confesser je serai ravie d'y répondre et de vous écouter.

_________________
Chaplume
Les cloches sonnaient. Cela faisait tellement longtemps que ça n'était pas arrivé à Conflans que Chaplume sursauta.

Qu'est ce qui se passe ? On attaque le village ? Alons voir à l'Eglise vite !

Elle se dépêcha de se rendre à l'Eglise et y arriva essouflée.

Monseigneur Lolotlse se trouvait à l'intérieur avec une personne à ses côtés.

Elle l'écouta présenter la nouvelle diaconesse et celle ci prit à son tour la parole.

Chaplume attendit qu'elle ai fini et s'avança


Soyez la bienvenue à Conflans. Je m'appelle Chaplume, je suis la tribun de ce village.
N'hésitez pas si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez compter sur mon aide.

Je pense que d'autres villageois vont venir. Cela fait tellement longtemps que les cloches n'ont pas sonné !
Damegnime
Nime dans son épreuve était heureuse, la mésaventure qu'elle venait de traverser avec Gus les rendrait plus forts lle le savait et l'espérait et puis maintenant qu'elle avait vu sa marraine sa mali, la grande Diaconesse..
Et s'est au son des cloches que tintaient dans tout le village qu'elle décida d'aller suivre les présentations...
Elle était fière de Mali et heureuse pour elle.
Le peu de gens qu'elle avait croisé lui paraissait fort sympathique, cela la rassurait car si elle n'était que la filleuille elle n'en était pas moins protectrice aussi de sa tendre marraine ...Qui aujourd'hui était LA Diaconesse.

Il n'était pas question pour elle de troubler les présentations c'est pourquoi elle entra et se fit toute petite dans un coin pour savourer l'instant.

Elle irait ensuite faire une petite prière pour que tout aille bien pour sa Mali, les habitants de Conflens avaient de la chance....
Et puis une prière pour elle et Gus pour leur voyage....
Ils étaient en route vers..............
et c'est ce qui la rendait le plus heureuse....malgrés les incidents des dernières heures...

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Erkenbrand
Erken marchait dans le village, pour surveiller que tout était calme, et s'il n'y avait pas une infraction à la loi. Le village était calme, quand tout à coup les cloches se mirent à sonner. Il se dirigea en vitesse vers l'église pour voir ce qu'il se passait.

L'archevêque se tenait en haut des marches de l'église, et se tenait à côté de lui une personne qu'il ne connaissait pas. Il écouta attentivement les paroles de l'archevêque : les messes allaient pouvoir reprendre car cette personne inconnue, pour l'instant, du village était la nouvelle diaconnesse. Il regarda sa soeur s'avancer et se présenter, et il fit de même.


"Bonjour, je vous souhaite la bienvenue dans notre village. Vous étiez très attendue par ses habitants. Je suis Erkenbrand, et vous pouvez également compter sur moi si vous avez besoin d'aide, dans la limite de mes connaissances bien entendu"Il sourit
_________________
Erkenbrand,
Maître Charpentier
Membre du Conseil d'Administration du Port de Troyes
N°7 des BBC
Malisende
Malisende fut ravie de voir des habitants venus pour l'accueillir.
Elle aperçut aussi sa filleule au loin qui se cachait.
Elle sourit en se disant que décidément elle avait de la chance de l'avoir à ses cotés dans tous les moments forts de sa vie.

Elle se tourna vers la dame et l'homme qui l'avaient salués


Merci dame et messire,

je suis ravie d'être parmi vous et je vais m'atteler dès maintenant à l'écriture de la messe pour demain.
Enfin... dès que je me serai un peu désaltérée en taverne!
Pourriez-vous m'accompagner?


Elle sourit les entrainant déjà vers le quartier des tavernes qu'elle avait repérée en arrivant
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