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[Nettoyage]Eglise de Conflans

Malisende
Malisende regardait Erkenbrand en souriant.

Erkenbrand je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Elle secoua son goupillon et lui envoya des gouttes d’eau bénite.
Malisende le regarda, paaaaaaaaaaaaaaaarfait. Bien humide mais pas trop mouillé, elle s’améliorait!

Elle lui tendit un cierge.




Tu peux désormais porter un cierge, qui illumine nos âmes. Tu devras toi aussi faire jaillir de toi la lumière de la vertu pour vivre dans notre communauté et aider les égarés qui se fourvoient dans l'obscurité.
Elle lui remit sa médaille



Agit de telle sorte que tu n'oublie jamais ton baptême et les obligations qui s'ensuivent, si la Vertu te conduit vers la lumière, le vice te mènes à l'enfer lunaire; soit en conscient. Portes aussi cette médaille (HRP en signature par exemple), qui nous distingue des autres par notre foi. Elle est de la couleur des baptisés, de couleur cyan.

Elle fit un sourire à Erken pour le féliciter de son entrée dans l’église et le libéra pour qu’il puisse rejoindre les autres.
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Erkenbrand
La cérémonie touchait à sa fin. Le moment était venu pour les gouttes d'eau bénite d'humidifier la tête de Erken, ainsi que la médaille : signe de son entrée dans l'Église Aristotélicienne.

Il ne put se retenir de remercier la diaconesse en souriant, avant de se tourner vers l'assemblée qui s'était déplacée pour l'occasion et de rejoindre les premiers rangs

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Erkenbrand,
Maître Charpentier
Membre du Conseil d'Administration du Port de Troyes
N°7 des BBC
Malisende
Malisende regardait Erken et ses amis encore présents.
Elle commença discrètement à ranger l'église et à tout préparer pour le baptême suivant.
Elle ne voulait pas donner l'impression de chasser les gens et se fit toute petite en faisant le moins de bruit possible.

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Ana.lise


C’était le grand jour. Les enfants s’étaient éveillés surexcités de savoir que le baptême allait avoir lieu dans la journée et Ana.Lise avait eu du mal à les calmer. Jehanne voulait être la plus coquette, Ely avait du mal à mettre ses bottes nouvellement achetées mais avec la neige qui avait recouvert le village dernièrement, il fallait bien qu’elle se pliât à cette exigence, quant à Flavien, il ne quittait pas la nourrice de peur qu’elle ne se blesse ou bien oublie de se rendre à l’église.

Toute cette agitation commençait à mettre les nerfs en pelote de la jeune femme mais elle tenait bon, ne se mêlant pas des petites disputes journalières d’Elyaelle et Jehanne afin de ne pas créer un conflit supplémentaire, elle n’avait vraiment pas le temps de régler tout ça aujourd’hui. Elle savait que si elle mettait le doigt dans l’engrenage de leur différent, ils ne se rendraient jamais à l’église. Et plus l’heure avançait et plus Ana se disait qu’il faudrait activer le mouvement. Finalement, reprenant les choses en mains, elle s’éclipsa afin de mettre une jolie robe qu’elle gardait pour les grandes occasions. Ce n’était pas tous les jours qu’elle allait à l’église pour un baptême, surtout lorsqu’il s’agissait du sien, et cela ne se reproduirait plus donc autant se faire jolie pour la circonstance.

La jeune femme réapparut un bon moment plus tard, joliment vêtu de sa robe bleuté, brodée au col et aux poignets. Sa longue chevelure noire était retenue de chaque coté par des peignes qui lui venaient de sa tante et qu’elle affectionnait particulièrement. Elle aurait souhaité les avoir à ses côtés durant cet évènement si particulier mais la vie en avait décidé autrement. L’oncle Martin était souffrant et Ysabeau, sa femme, avait refusé tout voyage à son grand regret. Ana leur avait assuré de son soutien en pensées et de ce fait, avait décidé de porter quelque chose lui rappelant sa famille. Les peignes venant de sa tante, et pour parfaire sa tenue, elle avait accroché une broche toute ciselée sur sa robe que son oncle lui avait offert avant son départ de Bourges. Il ne lui restait plus qu’à mettre sa cape et rassembler son petit troupeau afin de partir pour l’église.

Après moult vérification qui ne servait pas à grand-chose, Ana.Lise accompagnée des enfants se rendirent enfin au village. Chemin faisant, l’appréhension grandissait chez la jeune femme. Elle n’avait pas peur, loin de là, souhaitant cet évènement depuis si longtemps mais elle espérait être à la hauteur et ne pas se tromper lorsque viendrait le moment de réciter le crédo. Alors que Jehanne gambadait devant elle, Ana releva légèrement le visage et aperçut enfin l’église. Un sourire aux lèvres, elle fit entrer toute la petite tribu dans le lieu saint afin de se réchauffer un peu et voir si Malisende était déjà arrivée.


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Malisende
Malisende avait déjà reposé des dogmes un peu partout, remis son pupitre en ordre avec les notes pour le baptême suivant lorsqu'elle vit entrer Ana.
Avec un grand sourire elle se dirigea vers elle et les enfants pour l'accueillir.
Elle la salua chaleureusement et offrit un sourire aux petits qui l'entouraient.


- Ma chère Ana, je suis réellement ravie de vous voir ici!
Comment vous sentez-vous? Vous êtes ravissantes!


Tout en lui parlant elle l'avait conduite vers l'avant. Elle la fit s'installer au premier rang.
Malisende la sentant un peu tendue parlait doucement en souriant pour essayer de faire retomber la tension.


- Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je serai là pour vous aider, et vous aurez le soutien de votre marraine en particuliers et de tous vos proches.
D'ailleurs nous allons les attendre pour commencer.


Elle se leva et d'un signe indiquât au bedeau de sonner les cloches.

http://www.youtube.com/watch?v=N2v5rXBn-WQ&NR=1

- Voilà qui devrait les faire venir!
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Silane
Silane vit revenir Erken qui arborait sa nouvelle médaille.

Elle laissa les amis le féliciter et s'approcha à son tour alors que tous quittaient les premiers bancs et que vraisemblablement une nouvelle cérémonie allait commencer.


Bienvenue Erken dans la famille aristotélicienne.Et maintenant il faut arroser ça !
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Elyaelle


Ely ne tenait plus en place. Des le moments ou elle avait ouverts les yeux, elle n'avait eu qu'une idée en tête, le baptême de sa tutrice.
Un grand moment pour la fillette qui ne connaissait rien a tout ca, comment cela allait-il se passer ? Qu'est ce qu'on allait faire à Ana ?
Et comme prévu, l'excitation de la fillette se communiqua rapidement a ses frères et sœurs et la préparation de la petites tribu se résuma par des cri, colères, dispute et finalement grâce à la patience de leur nourrice, tout le monde fut fin prêt.

Elyaelle avait revêtu la plus jolie robe que lui avait confectionné Ana et enfilé ses bottes nouvellement acheter, a son grand regret, en rechignant tout de même un peu, avant de se faire houspiller par son frère.

Et enfin, la petite tribu prit le chemin de l'église sous un froid glacial à travers les rues couverte de neige.

Jehanne marchait en tete, en sautillant, tandis que Flavien et Ely, légèrement derrière leur nourrice ne cessait de se chercher. La fillette avait tissé des liens particulier avec son frere, tantot ennemis, tantot complice.
Et cette fois, il n'avait rien trouver de mieux que de taquiner Ely qui avait deja bien du mal avec la neige et les bottes qu'elle avait du mettre.

La encore, Ana avait su user de patience pour venir a bout de leur chamaillerie, et enfin l'eglise se montra au coin de la rue.

La diaconese les accueillit chaleureusement et tandis qu'Ana se dirigeait devant, Ely pris la main de Jehanne et en compagnie de Flavien il s'installerent non loin d'elle aussi impatient de voir la cérémonie commencer...

-Qu'est ce que tu crois qu'ils vont lui faire Flavien ? Demanda la fillette en chuchotant.
-Ben tu sais pas ? Ils vont la plonger dans un grand bac d'eau glacé !

Elyaelle ouvrit grand la bouche, les yeux ecarquillé de surprise et de stupeur et porta son regard sur sa nourrice, effrayée...

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Maltea
La duchesse c’était un peu attardée dans les rues de la ville, ce n’est qu’en entendant sonner les cloches de l’église qu’elle pressa le pas. Pour une fois qu’elle pouvait flâner sans entendre râler derrière elle comme quoi elle se mettait sans cesse en danger… elle en profitait. Cependant il était temps pour elle de faire acte de présence à l’église. N’était elle pas à Conflans pour cet évènement ?
C’est les joues rougies par le froid qu’elle pénétra dans l’édifice. Ana et la petite dont elle ne retenait pas le nom, étaient déjà présente tout comme la diaconesse. Elle remarqua aussi deux autres enfants… étrange comme ils lui disaient quelque chose. Maltea essaya de se remémorer ou elle avait pu voir ce sourire et certaines mimiques des enfants… ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle pensa aux enfants de Ghost. Oui surement, un des enfants avait le sourire de sa défunte mère, enfin si elle se rappelait bien vu que Cannella n’était jamais fort souriante.
Elle trempa le bout de ses doigts dans l’eau bénite glacée du bénitier et fit son signe de croix avant de remonter l’allée et saluer les personnes présentes avant d’attendre le début de la cérémonie dans un silence peu habituel…

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Malisende
D'autres invités étaient entrés et installés.
Malisende se dirigea vers l’autel.
Elle prit place face à tous et sourit.


- Bonjour à tous et bienvenue dans notre église,

Mes amis, aujourd'hui Ana.lyse a décidé de se faire baptiser et d'entrer donc dans l'église aristotélicienne.
Pour cela une femme, sa marraine, Dame Maltea Wagner a décidé de l'accompagner et de l'aider.

Mais avant de commencer, prions pour nous laver de nos pêchés .




- Récitons ensemble le credo.



Malisende reprit. Se tournant alors vers la marraine d’Ana , elle lui demanda.

- Pour pouvoir poursuivre la cérémonie, je me dois de vous poser cette question : Dame Maltea Wagner, voulez-vous être la marraine d’Ana.lyse ?
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Ana.lise


Ana avait vu Malisende la diaconnesse venir à sa rencontre et elle lui sourit, trop heureuse de ne pas être seule avec les enfants en attendant que la cérémonie commence. Cette femme au cœur généreux l’avait rassurée sentant sans doute sa nervosité et Ana s’était retournée vers Ely qui semblait quelque peu inquiète elle aussi. Gentiment, la nourrice avait posé la main sur celle de la gamine, désireuse de lui communiquer de sa confiance car finalement, rien de mal ne pouvait arriver dans cette église.

Soudain, le grincement de la grosse porte principale raisonna et Ana se retourna discrètement pour voir qui venait d’entrer. Elle reconnut immédiatement la duchesse et sentit son cœur battre plus fort de joie contenue. C’était un immense honneur pour elle que d’avoir cette femme pour marraine. Maltea était une femme comme on n’en faisait que rarement, qui savait remettre les gens à leur place quand il le fallait et ne se cachait pas derrière de faux prétexte. Ana.Lise avait appris à la connaître ces derniers mois et avait découvert quelqu’un qu’elle ne soupçonnait vraiment pas derrière ce masque impassible qu’elle affichait bien souvent. La nourrice se leva discrètement, puis vint à sa rencontre. Arrivée à sa hauteur, elle fit une révérence.


Votre Grâce, je vous remercie sincèrement de nous honorer de votre présence et plus personnellement de ce que vous faites pour moi. J’en suis sincèrement touchée.


Puis elle l’invita à s'asseoir au premier rang, non loin des enfants de Ghost et d’elle-même.

La diaconnesse se mit elle aussi en place afin de pouvoir officier la cérémonie. L’instant tant attendu allait enfin commencer et Ana en ressentit une vive émotion. Elle prit part à la prière avec confiance et spontanéité puis récita le crédo comme elle l’avait appris lors de sa pastorale avec Monseigneur Bombadil à qui Ana pensa à cet instant. Le brave archevêque l’avait lui-même incitait si souvent à entrer dans la communauté Aristotélicienne qu’elle lui envoya une pensée bien sincère.




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Maltea
Maltea sourit aux paroles de la jeune femme comme pour chasser certains vieux démons qui venaient la torturer au sein même de la maison du très haut. L’image fugace d’une jeune femme, tout sourire lors de son baptême en Artois… Ysora… sa filleule, la dernière si on mettait de côté le sieur Carlisle… ce qu’elle faisait depuis le lendemain de son baptême d’ailleurs.
Maltea voyait en Ana, sa filleule… le même amour pour les enfants, la sagesse et la gentillesse. Elle ne regrettait pas sa décision de devenir sa marraine même si au final, elle tirerait bien plus de leçon de la jeune femme qu’inversement. Etrange comme un jour de liesse pouvait faire resurgir du passé des moments désagréables… la mort brutale d’Ysora et de ses enfants au détour d’un chemin par des brigands. Le supplice qu’ils lui avaient fait vivre avant que celle-ci ne rejoigne le très haut… tout cela Maltea pensait avoir oublié mais non… au final se retrouver dans ce lieu la remettait face à ses peines. Elle espérait que cette fois, elle pourrait protéger Ana, chose qu’elle n’avait pu faire pour Ysora, étant trop loin de celle-ci.
D’un mouvement de tête tout en prenant place à l’endroit que lui indiquait sa future filleule, elle chassa ce souvenir douloureux.
La diaconesse commençait la cérémonie et la duchesse récita de façon sincère la prière en se disant oh combien il était vrai qu’elle avait pêché, plus en pensée et en parole qu’en action mais tout de même…
Alors que celle-ci prenait fin, les fidèles récitèrent le credo, le signe de leur appartenance à la grande famille aristotélicienne.

Alors que Maltea prononçait un amen, la diaconesse lui posa une question. Une fraction de seconde elle hésita entre être sérieuse ou répondre malicieusement une phrase du genre, « grand dieu non, je me suis trompée de personne, c’est Ana qu’on baptise en ce jour ? Zut alors »…mais elle se retint… la diaconesse ne la connaissant pas aurait pu prendre au sérieux ses paroles et la duchesse opta pour l’option dignité et sérieux… après tout le baptême était un sacrement des plus important et ne devant pas être pris à la légère.

Elle répondit donc d’une voix claire et posée à la jeune femme.


Je le veux…

La blonde réprima son rire en un petit hoquet passant complètement inaperçu lorsqu’elle se rendit compte que c’était le même genre de déclaration que lors d’un mariage. Elle l’avait dit à Richard, tremblante d’émotion et de sincérité et voilà qu’elle le disait une fois de plus, l’émotion bien moins vive, cela va de soi… et à une femme qui plus est… ce qui ne manquait pas de l’amuser.
Ceci dit cela revenait un peu à la même chose, elle aurait désormais des obligations envers sa filleule, celles de la guider et de la conseiller au mieux, ce qu’elle ferait consciencieusement. Elle avait toujours été plus douée pour conseiller les autres en leur donnant de sage conseils que de se les appliquer à elle-même.. allez donc savoir pourquoi ?

Elle jeta un regard à sa « filleule » et lui sourit pour l’encourager. Elle savait ce qu’elle ressentait en ce moment même pour avoir été à sa place il y avait de cela fort longtemps maintenant. L’émotion était visible et si elle lui ressemblait, la peur de faire une bourde devait être tout aussi présente que la joie d’entrer dans cette grande famille…

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Malisende
Malisende sourit satisfaite de la réponse de Dame Maltea.
Elle se rapprocha d’Ana et la fit se lever.
Elle l’accompagna jusqu’à son pupitre et lui sourit.


Ana voulez-vous nous lire un passage du livre des vertus pour nous relater le premier baptême de l'histoire Aristotélicienne ?
Malisende lui ouvrit le Livre des Vertus, Tome II, la Vita de Christos, chapitre 12 et le lui tendit.

Citation:
“ " Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. " ”


- Merci Ana
Dirigeons nous vers le baptistère maintenant. Ana vous allez porter allégeance à l'église.

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Ana.lise


Ana.Lise portait son regard sur Malisende et l'écoutait avec émotions et fébrilité. La cérémonie, bien que très intime finalement, résonnait en elle avec beaucoup d'intensité et chaque parole, chaque geste serait gravé en sa mémoire.

Lorsque la diaconnesse posa LA question à la duchesse, la jeune nourrice sentit son coeur manquer un battement puis les mots rassurants sortir de la bouche de Maltea et comme si un poids énorme venait de lui être retiré, Ana respira plus tranquillement, ses mains cessèrent de trembloter. Elle savait maintenant que où qu'elle aille, quoiqu'il arrive elle saurait vers qui regarder.

Alors que Malisende venait vers, elle suivit son mouvement puis se leva à sa suite. Elle se dégagea un peu la gorge afin de faire entendre sa voix qui remplit aussitôt l'église du texte du livre des Vertus qu'elle devait lire. Jetant un oeil aux enfants, elle leur sourit comme pour se donner le dernier coup de pouce afin d'être à la hauteur. Leur regard emplit de fierté et d'amour valait tout l'or du monde puis la jeune femme se laissa aller à sa lecture.

Citation:
“ " Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. " ”


Une fois le passage parcourut à haute et distincte voix, Ana suivit Malisende vers le baptistère afin de porter allégeance à l'église. Cette fois-ci sa voix fut prise d'un légère tremblement qu'elle ne put maitriser mais elle termina sans se tromper une seule fois.


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Malisende
Malisende regardait Ana.lyse souriant, l’encourageant dans son texte qu’elle récita parfaitement !

Ana je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité. En disant cela elle envoya de l’eau bénite à Ana avec son goupillon. Elle fit attention ne voulant pas la tremper mais il fallait quand même ce qu’il fallait. Elle s’arrêta et lui sourit.

Elle lui tendit un cierge.




Vous pouvez désormais porter un cierge, qui illumine nos âmes. Vous devrez trouver en vous la lumière de la vertu pour vivre dans notre communauté et aider les égarés qui se fourvoient dans l'obscurité des péchés et sous le pouvoir de la créature sans nom.

Elle lui remit sa médaille



N’oubliez jamais votre baptême et les obligations qui s'ensuivent. Gardez toujours à l’esprit que le Vice vous mènera à l’enfer de le Lune, en revanche la Vertu vous conduira vers l’éternel bonheur. Portez aussi cette médaille (HRP en signature par exemple), qui nous distingue des autres par notre foi. Elle est de la couleur des baptisés, de couleur cyan.

Malisende s’arrêta et lui sourit.

Vous venez de faire un grand pas sur la voie des vertus aujourd’hui. Mais vous devrez cultiver votre foi et la faire grandir. Sachez que nous serons toujours là pour vous aider en cela et vous entendre en confession. Ainsi vous resterez sur cette voie.

Elle lui sourit et lui pressa la main chaleureusement avant de la laisser retourner vers ses amis et les enfants.
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Ana.lise


Ana, au comble de l'émotion, suivit des yeux ce que Malisende fait et frissonna lorsqu'elle reçut l'eau bénite puis attendit que les dernières gouttes s'échappent sur son visage pour se redresser et prendre le cierge que la diaconnesse lui tendait.

Un sourire illumina son visage, reconnaissante de ce que Malisende avait fait.


Merci du fond du coeur Malisende pour votre aide et votre accocmpagnement. Je n'oublierai jamais.

Puis Ana se tourna vers sa marraine, le coeur battant à tout rompre.

Merci à vous aussi Votre Grace. Je sais que maintenant je ne suis plus seule...

L'émotion la prit et sentant une larme tenter de s'échappa, Ana s'occupa de prendre la médaille de baptême tout en battant des cils afin de chasser bien vite cette petite faiblesse. Enfin elle sourit aux enfants à qui elle fit signe de venir partager sa joie.

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