Delta
[HRP] RP ouvert à quiconque a reçu l'invitation, aux autres aussi, sous réserve de posts RP laissés à l'appréciation de l'auteur du topic, à savoir moi même. Je me ferai intransigeante. Et, oui, il s'agit bien du RP du Mariage de Ref1 et Delta.[/HRP]
Léternelle discussion reprenait entre les deux amants. - Pourquoi Delta népouserait-elle pas tout simplement lhomme quelle aime ? - A savoir, celui dans les bras duquel elle se trouvait. Son Breton, Chankel. On pourrait dire que ce serait trop simple, et que la simplicité ne convenait pas à Delta. Trop facile, pas assez vengeur. Lenfant de Kika élevé comme étant le fils dun noble. Quelle douce vengeance. Le seul plaisir que son ancien compagnon lui pouvait encore offrir.
Mais surtout, surtout Delta se savait incapable de tenir une promesse. Alors, épouser lhomme quelle aimait, cétait se condamner à lui mentir un jour. Elle lui en fit une, en fait. Celle de ne pas lépouser lui, car elle avait trop de respect pour lui. Il était sa vie, il la tenait entre ses mains, pouvait la broyer, l'anéantir d'un mot, d'un regard. D'un rien. Elle ne lui voulait pas mentir.
L'éventualité d'un jour lui manquer de respect, elle la refusait. Elle préférait être sienne, toute. Lui appartenir corps et âme, à part un doigt, et encore, juste à lemplacement de lanneau. Mais il en souffrait. Et il en souffrirait encore. Il avait beau ne pas vouloir trop le laisser paraitre, il souffrait et elle le savait. Et cétait cela le plus difficile. Lui faire du mal. Ils parlèrent longtemps, finalement, ce fut lui, lui qui aurait préféré lavoir pour femme, lui passer la bague au doigt lui-même, qui lui rappela ses propres arguments, pourquoi elle avait entrepris tout ça. Ce fut lui qui la rassura sur ce choix, l'y confortant, la réconfortant.
Elle se sentait mal, ce soir. Outre le mal de ventre - la frayeur du lendemain, sans doute - qui revenait régulièrement, Delta souffrait de le voir souffrir. Et elle voulait se faire pardonner. Elle se fit aguicheuse, volontairement ouverte, dans ses propos. Provocante. Et ce quelle avait escompté arriva. Elle fut lobjet de lévacuation de sa frustration de ne pas être lépoux du lendemain. Il sadonna à sa tâche, bestial, presque sourd, concentré. Lui offrant ainsi un plaisir sauvage, ce soir là. Elle se faisant pardonner, en soffrant, défouloir amoureux. Apeurée du lendemain mais heureuse.
Plus tard, les spasmes dus à la peur du lendemain la reprirent. Son ventre quil caressait, devint dur. A nouveau. Elle se mordit la lèvre, ne voulant rien laisser paraitre de sa douleur. Il ne fut pas dupe. Après quelques explications, ils comprirent que peut être Lenfant naitrait trop tôt. Elle fut effrayée, lui tenta de la rassurer, encore. Et il était doué pour cela. Se proposant même de simproviser nourrice le temps du mariage si elle venait à accoucher durant la nuit.
Elle ferait mieux, elle naccoucherait quaprès le mariage, l'espérait tout du moins. De promesses non prononcées en mots doux répétés juste parce quils étaient agréables à loreille, au frisson, au coeur, à lâme Ils finirent par sendormir, épuisés. Encore une fois, le Garde du corps faisait son office, bien heureux le Gardien, et surtout la Gardée. Garde rapprochée.
La nuit fut mouvementée. Delta, réveillée plusieurs fois par des douleurs abdominales, souffrait le martyr. Elle se leva, prenant grand soin de ne pas réveiller son amant. Tant pis, elle ne dormirait pas. La brune entreprit de se laver. Leau de son bain était relativement chaude encore. Elle sy glissa. Laction bénéfique de leau sur les contractions se vérifia. Elle s'apaisa. S'endormit, même. Comme une souche. Elle se réveilla dans une eau glacée, toute engourdie, se sécha, et, après un coup dil à la couleur du ciel extérieur, entreprit de se brosser les cheveux, l'aube était là.
Lorsque son amant se réveilla, elle était fin prête, sa robe dont les boutons dorsaux nétaient pas attachés mise à part. Elle avait choisi une robe blanche, couleur de pureté On y croit hein. Elle mettait donc la dernière touche à sa coiffure lorsquil séveilla. Son ventre sétait calmé, Delta allait fort bien. Elle lentendit arriver derrière elle, lui effleurer, à peine, le dos tandis quil fixait les attaches. Déjà à fleur de peau, la brune fut parcourue dun frisson monstrueux. Bientôt, limmaculée (la robe) fut retroussée, et les amants se retrouvèrent à leurs places préférées. Lun dans lautre.
Dernière étreinte avec une demoiselle, grosse, certes, mais demoiselle tout de même Tout à lheure, il étreindrait une dame mariée. Pleine de lui, elle rajusta sa tenue, sa coiffure, ouvrit grand les fenêtres de sa chambre. Ils rangèrent le désordre qui y régnait Une semaine quil la gardait enfermée ici, pour son bien être, quelle se repose. Ce quelle faisait Dans ses bras. Quand ils dormaient ! Et quel bien être !
Le grand jour était arrivé. Aujourdhui, Delta ou plutôt Jehanne - elle avait appris il y avait peu que tel était son prénom - Aujourdhui, donc, elle allait épouser Savié. Si tout se passait bien. Elle dévisagea son amant, le dévorant des yeux. Quand son père vint la chercher car il était lheure, elle étreignit sa main, fort, si fort, encore une fois, lui confiant les alliances, lenvoyant là bas, dans limmense cathédrale, avant elle, le regardant s'éloigner avec une douleur au ventre qui n'avait rien à voir avec l'enfant à naitre. Ce nétait pas encore le moment quelle entre. Elle sourit à son père. Crispé, le sourire.
Léternelle discussion reprenait entre les deux amants. - Pourquoi Delta népouserait-elle pas tout simplement lhomme quelle aime ? - A savoir, celui dans les bras duquel elle se trouvait. Son Breton, Chankel. On pourrait dire que ce serait trop simple, et que la simplicité ne convenait pas à Delta. Trop facile, pas assez vengeur. Lenfant de Kika élevé comme étant le fils dun noble. Quelle douce vengeance. Le seul plaisir que son ancien compagnon lui pouvait encore offrir.
Mais surtout, surtout Delta se savait incapable de tenir une promesse. Alors, épouser lhomme quelle aimait, cétait se condamner à lui mentir un jour. Elle lui en fit une, en fait. Celle de ne pas lépouser lui, car elle avait trop de respect pour lui. Il était sa vie, il la tenait entre ses mains, pouvait la broyer, l'anéantir d'un mot, d'un regard. D'un rien. Elle ne lui voulait pas mentir.
L'éventualité d'un jour lui manquer de respect, elle la refusait. Elle préférait être sienne, toute. Lui appartenir corps et âme, à part un doigt, et encore, juste à lemplacement de lanneau. Mais il en souffrait. Et il en souffrirait encore. Il avait beau ne pas vouloir trop le laisser paraitre, il souffrait et elle le savait. Et cétait cela le plus difficile. Lui faire du mal. Ils parlèrent longtemps, finalement, ce fut lui, lui qui aurait préféré lavoir pour femme, lui passer la bague au doigt lui-même, qui lui rappela ses propres arguments, pourquoi elle avait entrepris tout ça. Ce fut lui qui la rassura sur ce choix, l'y confortant, la réconfortant.
Elle se sentait mal, ce soir. Outre le mal de ventre - la frayeur du lendemain, sans doute - qui revenait régulièrement, Delta souffrait de le voir souffrir. Et elle voulait se faire pardonner. Elle se fit aguicheuse, volontairement ouverte, dans ses propos. Provocante. Et ce quelle avait escompté arriva. Elle fut lobjet de lévacuation de sa frustration de ne pas être lépoux du lendemain. Il sadonna à sa tâche, bestial, presque sourd, concentré. Lui offrant ainsi un plaisir sauvage, ce soir là. Elle se faisant pardonner, en soffrant, défouloir amoureux. Apeurée du lendemain mais heureuse.
Plus tard, les spasmes dus à la peur du lendemain la reprirent. Son ventre quil caressait, devint dur. A nouveau. Elle se mordit la lèvre, ne voulant rien laisser paraitre de sa douleur. Il ne fut pas dupe. Après quelques explications, ils comprirent que peut être Lenfant naitrait trop tôt. Elle fut effrayée, lui tenta de la rassurer, encore. Et il était doué pour cela. Se proposant même de simproviser nourrice le temps du mariage si elle venait à accoucher durant la nuit.
Elle ferait mieux, elle naccoucherait quaprès le mariage, l'espérait tout du moins. De promesses non prononcées en mots doux répétés juste parce quils étaient agréables à loreille, au frisson, au coeur, à lâme Ils finirent par sendormir, épuisés. Encore une fois, le Garde du corps faisait son office, bien heureux le Gardien, et surtout la Gardée. Garde rapprochée.
La nuit fut mouvementée. Delta, réveillée plusieurs fois par des douleurs abdominales, souffrait le martyr. Elle se leva, prenant grand soin de ne pas réveiller son amant. Tant pis, elle ne dormirait pas. La brune entreprit de se laver. Leau de son bain était relativement chaude encore. Elle sy glissa. Laction bénéfique de leau sur les contractions se vérifia. Elle s'apaisa. S'endormit, même. Comme une souche. Elle se réveilla dans une eau glacée, toute engourdie, se sécha, et, après un coup dil à la couleur du ciel extérieur, entreprit de se brosser les cheveux, l'aube était là.
Lorsque son amant se réveilla, elle était fin prête, sa robe dont les boutons dorsaux nétaient pas attachés mise à part. Elle avait choisi une robe blanche, couleur de pureté On y croit hein. Elle mettait donc la dernière touche à sa coiffure lorsquil séveilla. Son ventre sétait calmé, Delta allait fort bien. Elle lentendit arriver derrière elle, lui effleurer, à peine, le dos tandis quil fixait les attaches. Déjà à fleur de peau, la brune fut parcourue dun frisson monstrueux. Bientôt, limmaculée (la robe) fut retroussée, et les amants se retrouvèrent à leurs places préférées. Lun dans lautre.
Dernière étreinte avec une demoiselle, grosse, certes, mais demoiselle tout de même Tout à lheure, il étreindrait une dame mariée. Pleine de lui, elle rajusta sa tenue, sa coiffure, ouvrit grand les fenêtres de sa chambre. Ils rangèrent le désordre qui y régnait Une semaine quil la gardait enfermée ici, pour son bien être, quelle se repose. Ce quelle faisait Dans ses bras. Quand ils dormaient ! Et quel bien être !
Le grand jour était arrivé. Aujourdhui, Delta ou plutôt Jehanne - elle avait appris il y avait peu que tel était son prénom - Aujourdhui, donc, elle allait épouser Savié. Si tout se passait bien. Elle dévisagea son amant, le dévorant des yeux. Quand son père vint la chercher car il était lheure, elle étreignit sa main, fort, si fort, encore une fois, lui confiant les alliances, lenvoyant là bas, dans limmense cathédrale, avant elle, le regardant s'éloigner avec une douleur au ventre qui n'avait rien à voir avec l'enfant à naitre. Ce nétait pas encore le moment quelle entre. Elle sourit à son père. Crispé, le sourire.
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