Cronos
Le Vicomte grommelait alors que son écuyère allait chercher la princesse. Il n'avait visiblement pas réussi à cacher à Keyliah qu'il était souffrant et la jeunette commençait à se faire du soucis. Moins qu'elle aurait du sans doute et c'était mieux ainsi. Le Vicomte n'aimait pas qu'on le perçoive en position de faiblesse.
Finalement Keyliah mena à bien sa mission et Armoria vint s'assoir près du Vicomte alors que l'émissaire allait s'assoir près de Burger. Cronos lui en était reconnaissant, il fallait qu'il s'entretienne de choses importantes avec la princesse.
Et cette-dernière lui tendait la main. N'avait-elle toujours pas compris où nourrissait-elle encore le secret espoir de voir le visage de l'Amiral ? Comme à son habitude, le Vicomte lui prit délicatement la main tendue dans son gantelet de fer et l'appliqua à son heaume en un contact froid et métallique. Rien ne changeait.
Une fois la "politesse" effectuée, la dame du Breuil elle aussi fit son entrée. La situation était complètement différente de celle d'Armoria car, bien que personnalité importante, Kirah était tout à fait chez elle en Normandie et n'avez pas de raison de voyager incognito. Le Vicomte ne se gêna pas pour l'interpeler. D'un mouvement du bras, il lui fit signe de venir.
Kirah ! Venez donc vous assoir avec nous plustot que de siroter en solitaire.
Une interpellation à la normande, ni plus ni moins. le Vicomte fut alors pris d'une nouvelle quinte de toux qu'il parvint à calmer au bout de 5 reprises. La poitrine lui faisait un peu mal. Parlant un peu plus bas, il s'entretint avec la princesse.
Sans doute faudra-t-il que je vous parle de mon état de santé Altesse mais attendons l'arrivée de la duchesse à nostre table.
Il reprit son souffle.
En attendant, quelles nouvelles d'Artois ?