Anamaya
Ambiance ...
Cela faisait maintenant une journée entière que son Prince était enfermé derrière les murs épais du Temple d'Ixtenco. Elle le savait pourtant en de bonne mains, mais le fait qu'il soit si "loin" d'elle, en dehors de cette sphère tactile dont eux seuls avaient le secret. La belle Anamaya, celle qu'il appelait sa "Princesse", était dans tous ses états, le coeur lourd, le corps fatigué et submergé par la mélancolie. Tout comme le serait une fleur sans son soleil.
Ne pouvant rester dans cet état végétatif, semi-comateux, elle décida de se rendre au Temple à la sortie du Clan, pour quérir des nouvelles de son aimé. Une orchidée plantée dans les cheveux et un panier chargé de victuailles, elle sorti donc de sa calli pour le retrouver.
Tentant de se persuader que tout allait bien se passer, elle essayait de paraitre détendue. Et c'est avec un léger sourire forcé qu'elle se présenta à la porte où siégeait un vieil homme, sans doute un prêtre.
S'approchant de lui, elle le détailla du regard. Sa peau était burinée, les cheveux poivre et sel, le nez crochu et imposant, façon bec d'aigle. Niveau carrure le pauvre était taillé à la hache dans un tibia de sauterelle et pour sûre qu'à la première grande bourrasque de vent, il s'envolerait comme un vulgaire brin de d'herbe séchée.
Alors qu'elle se plantait devant lui, il releva la tête pour la regarder et elle pu alors dénoter son léger strabisme convergeant, sans doute du à la petite proéminence épidermique qu'il avait sur l'aile du nez et où trônait un poil légèrement frisouillé.
Elle se râcla légèrement la gorge et s'adressa à lui de sa voix douce.
Niltzé,
Je suis Anamaya et je souhaiterais voir le Prince Ali qui se trouve entre vos murs.
Cela faisait maintenant une journée entière que son Prince était enfermé derrière les murs épais du Temple d'Ixtenco. Elle le savait pourtant en de bonne mains, mais le fait qu'il soit si "loin" d'elle, en dehors de cette sphère tactile dont eux seuls avaient le secret. La belle Anamaya, celle qu'il appelait sa "Princesse", était dans tous ses états, le coeur lourd, le corps fatigué et submergé par la mélancolie. Tout comme le serait une fleur sans son soleil.
Ne pouvant rester dans cet état végétatif, semi-comateux, elle décida de se rendre au Temple à la sortie du Clan, pour quérir des nouvelles de son aimé. Une orchidée plantée dans les cheveux et un panier chargé de victuailles, elle sorti donc de sa calli pour le retrouver.
Tentant de se persuader que tout allait bien se passer, elle essayait de paraitre détendue. Et c'est avec un léger sourire forcé qu'elle se présenta à la porte où siégeait un vieil homme, sans doute un prêtre.
S'approchant de lui, elle le détailla du regard. Sa peau était burinée, les cheveux poivre et sel, le nez crochu et imposant, façon bec d'aigle. Niveau carrure le pauvre était taillé à la hache dans un tibia de sauterelle et pour sûre qu'à la première grande bourrasque de vent, il s'envolerait comme un vulgaire brin de d'herbe séchée.
Alors qu'elle se plantait devant lui, il releva la tête pour la regarder et elle pu alors dénoter son léger strabisme convergeant, sans doute du à la petite proéminence épidermique qu'il avait sur l'aile du nez et où trônait un poil légèrement frisouillé.
Elle se râcla légèrement la gorge et s'adressa à lui de sa voix douce.
Niltzé,
Je suis Anamaya et je souhaiterais voir le Prince Ali qui se trouve entre vos murs.