[RP]L'art du brigandage , un mode de vie

La voleuse en allant à son rendez se dit qu'elle avait le temps et qu'elle allait brigander un peu , elle connaissait Hysteria , elle devait être surement en train de cuver dans une taverne ou être dans les bras d'un homme .

Morgane se mit à l'ombre d'un bosquet et attendit. Elle sortit sa dague de son pantalon et la fit glisser entre ses mains, puis laissat son esprit vagabonder.

Elle se retrouva des années en arrières quand elle avait 14 ans ,sa famille d'adoption l'avait quand ils s'étaient aperçus qu'elle pouvait enfanter, marié à un homme beaucoup plus vieux qu'elle et alcoolique de surcroit.

Elle devait sans cesse subir les assauts répétés ainsi que les coups de son mari, Même le fait qu'elle tomba enceinte n'y changeât rien. Un jour elle décida qu'elle en avait assez de cette vie .

Alors elle mit un plan au point.

Son mari avait pris l'habitude de trainer dans la taverne du village jusqu'à tard dans la nuit et généralement c'était la carriole qui le ramenait. Donc un soir , elle se rendit au village verifia qu'il etait bien en taverne et alla trafiquer la roue de la carriole...un accident est si vite arrivé.

À ce souvenir la voleuse sourit.

Elle avait dormit cette nuit là comme jamais. Le lendemain, on retrouva son mari et la carriole au fond du fleuve . Ce fut le premier meurtre d'une longue série . Rien à qu'a cette pensée , elle en frissonna de plaisir. Elle quitta la maison conjuguale alors que son mari n'était même pas enterré , elle se réfugia chez les sœurs et y accoucha d'un enfant dont elle ne vit jamais le visage ni même le sexe. Elle avait 16 ans .

Laissant l'enfant aux sœurs , elle partit sur les routes pour voler. C'est lors de son premier larcin qu'il rencontra un voleur , il lui apprit l'art de brigander et les plaisirs charnels. Mais un jour elle vit qu'il n'était pas équitable lors d'un partage. Elle le tua donc de sang froid pendant son sommeil et partit avec tout le butin.

Lors d'un autre brigandage elle se trouva face à face avec hysteria, ne voulant ni l'une ni l'autre lacher leur bourse, il s'en suivit une bagarre entre les deux femmes qui se prolongeat jusqu'a l'aube sans qu'aucun vainqueur ne ressorte de cet échange. Elle décidèrent donc d'un commun accord de finir à la taverne la plus proche afin de vérifier qui des deux tenait le mieux l'alcool local. Il va s'en dire que là aussi ce fut un echec cuisant. Mais cela decida les deux femmes de voler ensemble pour le meilleur et le pire à vie .

Un homme qui passait la sortit de sa rêverie , elle sauta sur ses pieds et d'un geste agile et sans bruit celui ci se retrouva avec sa dague sous la gorge. Avant même qu'il s'en rend compte elle s'était enfui avec sa bourse.

Un fois dans le village , elle trouva la taverne et Hysteria qui ronflait sur une table . Elle cria :

A boire tavernier !!!

Puis elle fit tomber de sa botte le tabouret où Hysteria se tenait afin de la reveiller.

Dans un village, ou plutôt une taverne, Hysteria ce cherchait un divertissement, enfin, tout est très relatif car Hystéria ses principales occupations étaient la sieste.

Cela faisait bien une semaine qu'elle pratiquait cette activité. Celle ci non sans aide, car depuis une semaine, Hysteria vidaient les tavernes les plus proches d'elle dépensant l'argent durement gagner ces derniers jours.
Hysteria était le genre de femme à avoir la plupart du temps tout ce dont elle désirait et ceux par tous les moyens, rares quand elle ce servait de son sourire pour soutirer le fruit de ses envies. Mais tout dépend de l'attente, et du besoin.

Belle à sa manière, Hysteria était vêtue simplement, chaussée de sa perd de bottes noires, ses bottes fétiches, emprunter à un grand brigand il y a quelques années de cela. Le mauve était sa couleur, gare à celui ou celle qui osait ce vêtir de cette couleur car s'était la sienne. D'ailleurs, elle portait sur sa longue chevelure blonde, un foulard mauve afin de les relevé légèrement et qu'il ne la gêne pas durant ses activités. Avec ça s'accompagnait une paire de braies bien pratique pour courir partout ainsi que de dormir n'importe ou sans que l'on vienne vous caressez la cuisse.
Sa chemise, elle la changeait souvent, les empruntant sur les passants qu'elle rencontrait.
Vous allez vous dire, Hysteria est pas nette, elle emprunte des guenilles sur ses victimes, mais c'est qu'elle leur demandait gentillement à sa belle manière, avec un couteau sous la gorge, quoi de plus gentil qu'un couteau sur la gorge. Hysteria aurait très bien pu placé son couteau plus bas, le privant de ça liberté et de toute future intimité.

Du coup, ces victimes enlevaient eux même leur chemise pour le plaisir des yeux d'Hysteria et la lui offrait. Et puis il valait mieux que cela ce passe ainsi. La jeune femme un peu sur les nerf quand elle n'avait pas assez dormis, devenait souvent hystérique, d'où son nom.

Mais un jour, tout ne ce passa pas comme prévu. Elle se battit corps et âme contre Morgane, qui ne lui céda pas. Première personne et surtout une femme à ne point céder devant elle. Partie ce départager pour récupérer la bourse dans la taverne la plus proche, les deux voleuses, ce rendirent saoule après un bon nombre de verres engloutit. Leur chemin était fait pour ce croisés et ce recroisé, la vie allait être une partie de plaisir improvisé.

Quelques jours plus tard, roupillant dans la taverne un bon moment, une bécasse à grande bouche fit son apparition en hurla à tout vas afin de ce faire comprendre.
D'un saut Hyteria se retrouva collé au sol d'un grand coup de botte de Morgane, c'est ça manière de dire bonjour plutôt affectif vous ne trouvez pas !!
Le dos au sol, les bras étendus derrière elle, les deux jambes en l'air après la bascule. Cette situation lui rappela un certain Jack, un coquin toujours à inventé de nouvelles choses, hummm le bon Jack. Pas très beau mais très serviable en petit comité. Puis elle arrêta de ce perdre dans ses pensées.

Hey non mais ça va pas la tête la, t'es folle ou quoi toi. Son couteau toujours en main car Hysteria jamais ne le lâchait même avec ses amants. Donc si jamais vous croisez un homme avec des marque dans le dos, vous saurez pourquoi, car Hyteria sera passé par la.
Elle se releva s'accrochant à un poivrot du coin, elle lui siffla sa choppe au passage, ce qui le fit rager. Mais c'est pour son bien, il était deja dans un sale état le poivrot. Elle lui sauvait en plus surement la vie, il rentrerait moins saoul.

Elle sourit bêtement tenant à peine sur ses jambes et fila s'assoir au comptoir près de Morgane.

Vite distraite, Hysteria tourna déjà le dos à Morgane. Elle titillait la bourse de son voisin discrètement. Tout se passa très rapidement, ni vu ni connu j'te dépouille. De la pointe de son couteau, elle coupa la lanière de cuir qui fixait la bourse à la ceinture et sauta de son tabouret d'un bond laissant claqué ses bottes au sol pour dissimuler le bruit au moment ou la bourse tombait et qu'elle la rattrapait.

Elle se tourna ensuite doucement vers Morgane et rangea lentement la bourse dans son décolleté.

Morgane regarda hysteria voler la bourse à son voisin. Autant hysteria était blonde que la voleuse était brune vêtue d'un pantalon, non de ces braies hideuses, et d'une chemise d'homme qui laissait dévoiler une poitrine généreuse qui attirait comme une guêpe sur du miel le regard des spécimens du sexe opposés. D'ailleurs la Morgane en jouait car elle profitait toujours de ce laps de temps où sa proie était quelque peu distrait.

elle soupira

tu changeras donc jamais toi !!!
Je te laisse seule quelques temps pour régler une affaire et voilà ce que tu fais!!
boire jusqu'à plus soif .
Tu devrais sortit un peu te changer les idées.
Il te reste des écus au moins ?

Voyant que le tavernier ne l'avait toujours pas servit , La voleuse lui attrapa la manche au passage et approcha le visage du tavernier du sien , Morgane pouvait sentir son haleine fétide , elle en eu un haut le cœur , ça lui rappelait son mari . Ce qui eu pour effet de la mettre de suite de mauvaise humeur .

Elle siffla entre ses dents:

Alors ma bière elle vient ou faut il que j'aille me servir moi même ? Ou à moins que tu serve pas les Dames au quel cas on va avoir un problème.


Elle le relâcha et comme par enchantement un choppe de bière arriva très rapidement devant elle.
Elle en bu une gorgée et se retourna vers sa voisine.

Alors qu'elle est donc cette affaire si urgente dont tu voulais me parler?

Et voilà que c'était repartit. Morgane la prenait encore de haut non mais pour qui elle ce prend celle la.

Humpfff? Pourquoi je changerais, j'aime prendre du bon temps c'est pas un crime à ce que je sache …. donne fort, il faut bien que je m'hydrate.
Et puis d'abord je sort de temps en temps, même lui te le dira, montrant d'un hochement de tête le tavernier.
Hein l'tavernier n'est ce pas que je sors de temps en temps de ton taudis ... "hips"

Elle le regarda les yeux noirs mais lui faisait mine de ne rien entendre et regardait à tour de rôle ses pieds et le plafond. L'tavernier j'te parle la tu pourrais répondre non D'un pas de recul il hésita un instant puis regarda Hysteria dans les yeux et acquiesça ayant vu le regard noir qu'elle lui réservait son couteau à la main.

Tu vois Morgane, il le dit, que je sors un peu.

L'air perplexe, elle enchaina la suite, sans même me répondre.

[b]Affaire ?? Urgente ?? Heu …. Attend je réfléchie. [/b]Faisant le tri dans sa tête, elle avait du mal à ce rappelé ce pourquoi elle avait demandé à Morgane de venir. Patience ça va me revenir, t'en fait pas hein, j'ai pas oublié, je te fais juste un peu poiroté.
Bon une excuse bidon pour tenter de la faire patienté un moment mais Morgane n'allait pas être dupe bien longtemps, il fallait que Hysteria ce rappel et vite.

Ah oui voilà, elle ce pencha vers sa comparse et lui expliqua sa trouvaille. Un carrosse, à quatre jours de marche d'ici. Dedans un bel homme, tout ce qu'il y a de plus, hummmmm, à faire tomber les femmes les une après les autres, mais t'es gentille, je me le réserve, c'est moi qui l'ai trouvé.

Hysteria s'arrêta la, salivant de ça prochaine proie laissant Morgane dans le flou le plus complet ce qui la mit vite en rogne.

Elle ce reprit et continua. C'est bon t'énerve pas la, je continue. Ruminant dans sa barbe, pfff meuh non Hysteria est pas poilu voyons!!! Elle continua son explication, toujours très basse.
Donc le bel homme, il est accompagné de ces parents ben oui c'est un jeunot, j'vais lui parfaire son éducation tu vas voir. Il est en guète de sa future et part à la rencontre de celle ci dans leur domaine avec ces parents. Donc forcement il emporte des présents dans sa calèche.

Elle se tut un instant laissant le temps à Morgane de prendre note de sa trouvaille.

Alors qu'en dis tu ?

La Morgane regarda hysteria l'air perplexe.

Affaire ?? Urgente ?? Heu …. Attend je réfléchi

puis fronça les sourcils

Patience ça va me revenir, t'en fait pas hein, j'ai pas oublié, je te fais juste un peu poiroté.


Et enfin grogna , ce qui eu pour effet à ce Hysteria se rappelle de son « affaire », parce que la voleuse connaissait bien la blonde . Elle entendait ses « affaires » quand elle est finement bourrée et qu'elle dormait sur les tables . Morgane se souvint d'une « affaire » à la Hysteria .

Un jour , celle-ci lui annonça un coup du tonnerre , d'ailleurs ces termes exact ont été « Tu vas voir après ça l'tavernier pourra rien nous refuser , on sera riche » , sauf que dans sa beuverie elle avait compris de travers le chemin emprunté et au lieu de voler des nobles , elles avaient brigander un pauvre moine qui detenait que 3 pièces en or !!
une dispute eclata entre les deux et elle finirent par se battre comme des chiffonnières.

Elle en revint à ce que lui disait sa comparse .

Un carrosse, à quatre jours de marche d'ici. Dedans un bel homme, tout ce qu'il y a de plus, hummmmm, à faire tomber les femmes les une après les autres, mais t'es gentille, je me le réserve, c'est moi qui l'ai trouvé.

La Morgane commençait à perdre patience les deux choses qui comptait dans la vie d'Hysteria , ce sont les hommes et les bourses ..mais différente quoique …..


Bon tu dis la suite !!! je m'en fout de bel homme !!

la brune grogna

Donc le bel homme, il est accompagné de ces parents ben oui c'est un jeunot, j'vais lui parfaire son éducation tu vas voir. Il est en guète de sa future et part à la rencontre de celle ci dans leur domaine avec ces parents. Donc forcement il emporte des présents dans sa calèche.


La voleuse sourit, ça devenait intéressant

oui bien sur que ça me dit ..mais tu es sure du chemin et du lieu où on va le faire ? de tes sources?
Hum
et on part quand ? Et c'est où?

Mais avant d'avoir ses réponses, elle regarda hysteria et vit son état et décida qu'elle devait la réveiller.

Elle attrapa donc Hysteria par le col et la traina dans l'abreuvoir dehors où elle lui mis la tête . Rien n'est mieux que l'eau froide pour ranimer les esprit embués par l'alcool.

En sortant elle ne fit pas attention qu'on homme dans le coin les regardaient avec grand intérêt.

La toute jeune fille a suivi la femme sans se faire voir. Il parait que c'est elle... Elle ne l'aurait pas reconnue ! Elle a changé, vieilli, mais changé dans son comportement... du moins, de ce qu'elle se souvienne. Cela fait des jours et des jours qu'elle la suit. Il va bien falloir qu'elle se décide à lui parler ! Mais comment va-t-elle prendre la chose ?

"M'étonnerais qu'elle apprécie..." se dit-elle...

Elle hésite à entrer dans la taverne : on lui a si souvent dit que c'était ni un lieu pour les dames, et encore moins pour les damoiselles ! Mais bon... la fin justifie les moyens. Elle s'apprête à entrer, quand elle la voit ressortir, trainant une autre fille par le col, et lui coller la tête dans l'eau.
Elle en profite et s'approche de l'étrange couple, dont une suffoque.

- Z'allez finir par la noyer... maintenant moi ce que j'en dis hein... c'est pour vous, c'est pas pour moi... moi, je m'en fous !

Les yeux dans le vague, Hysteria réfléchit à ces informations, juste? Pas juste? Date? Lieux?..... Sans avoir le temps de répondre, la brune l'empoigna tandis que la blonde dans son coma cherchait les réponses aux questions.
Elle n'eut d'autre choix que de ce laisser trainer. Tenue par le col, elle s'emmêlait les pieds dans les chaises qu'elle croisait les faisant tombé dans un sordide vacarme.

Elle eu juste le temps à la sortie de la taverne de faire un petit signe d'au revoir, pensant que Morgane l'emmenait sur la route accompagner d'un petit clin d'œil à ces messires.

La tête la première dans l'abreuvoir, Morgane n'y allait pas de main morte. Hysteria bullait tout en ce débattant. Que Morgane la promène par le col ça allait encore mais qu'elle tente de la noyer c'était autre chose.

Glurp, glurp glurp bllllll, la tête ressortie de l'eau, Hysteria dégoulinait de tout son long et recracha toute l'eau avaler sur Morgane.

Tssss, ça t'apprendra à m'immerger ainsi sale garce.

C'est vrai que cela faisait dé saoulé plus vite Hysteria mais elle n'aimait pas ça du tout. Un peu mieux réveillé maintenant, Hysteria bondit sur Morgane et d'un croche patte, la mis au sol.
Il n'était pas question de ce battre avec Morgane au couteau, c'était une de leur règle première. Les armes sont réservés aux inconnus et non pas entre comparses.

Elle s'assied sur Morgane et la regarde de sa hauteur.

T'as finis ou tu préfères qu'on se battent?

La relâchant, Hysteria se secoua un peu et enleva sa chemise trempée, on ne répètera pas à cause de qui. Dessous, elle portait un bustier blanc volé à une belle Dame haut placer il y a quelques mois de cela. Celui ci, n'était pas serrer au maximum, pour laisser libre les mouvements de l'arnaqueuse, mais assez pour remonter ses jolies formes généreuses à souhait.

Il lui fallait maintenant une autre chemise plus sèche avant qu'elle ne ce glace le sang.

Pendant que Morgane lui faisait prendre un bain facial, une gamine s'approcha et s'occupa de ce qui ne la regardait pas le moins du monde. Après avoir relâcher Morgane, Hysteria se tourna vers la jeune fille, accoutrée comme une Dame et ce mit à la dévisager de haut en bas.

De quoi tu t'mèle toi? On t'a sonné les cloches? Non bon alors t'as rien à faire la, déjà. Retourne chez ta mère, elle va t'chercher partout c'est pas un lieux pour toi ici. Ta place est dans la maison à boire du thé.
T'as de la chance de ne pas être faite comme moi, sinon tu aurais vite pris froid sans t'en rendre compte.
Aller file gamine...

Hysteria rentra dans la taverne, laissant Morgane seule à l'extérieur, et regarda tout ce petit monde très masculin. Elle cherchait lequel allait lui servir de garde robe.
Elle tapa du pied au sol, laissant résonner son talon, lâchant sa chemise humide et ajouta : Quelqu'un ce dévoue ou c'est moi qui choisit ?

Zob, oui drôle de nom pour un jeune homme aussi beau que lui mais la vie ne décide pas qui sont nos parents.

Donc Zob préparait depuis quelques jours déjà son départ pour retrouver ça convive pour qui mille mots d’amour c’étaient échangés.

Le jeune homme afférait à boucler parfaitement ses bagages dans la calèche. Il emportait tout ou presque ce qu’il possédait. Car loin de lui l’envie de repartir par la suite. Le désire de revoir sa belle était si intense que le bas de ses braies en frétillait à chaque pensées qu’il avait pour elle.

Père ! Père… Oui le jeune homme était d’une famille aisé et noble et depuis toujours il avait reçu une éducation stricte et plus ou moins militaire, un gars rigide. Zob savait se défendre mais n’en avait jamais eu l’occasion et ne s’en plaignait pas non plus. Il était, dans le jargon des gueux ,ce qu’on pourrait appeler un Aristo coincé du fion.

Pèèèèree Dépêcher vous voyons ! je ne voudrais point arrivé en retard !

Il attela les chevaux, fit le plein d’eau , vérifia la pression des sangles et mit un petit coup de chiffon sur le siège en grommelant.

…humpf…Si j’attrape Burma , je lui ferais payer cet affront qu’il me fait de me farcir ces corvées de servant. Se dit-il avec zèle.

Nestooooooor !!!!! Il cria son nom au cas ou le vieux écuyer serait encore dans les parages..

Jetant un œil sur la dernière besace il s’aperçu qu’il manquait quelques chose de cruciale pour ce long voyage. Mère arrivant vers lui il hésita un moment puis dit alors :

Je..je reviens je crois que j’ai oublié …quelques chose. Il fila à la vitesse d’un cheval au gallo dans son ancienne chambré et soulevant la chaume poussiéreuse il en sortit de vieux papyrus plier en vrac.

Il en ouvrit un avec délicatesse et le renifla. C’était une lettre de sa belle , une lettre un peu particulière , car c’était un papyrus cochon. Le parfum et les écris qu’il contenait aurait fait pâlir la Marquise de Paris , Dame Hilton . Une vielle Noble un peu délurée qui aimait venter plus ou moins ces effets nocturnes devant la cours. Ce qui avait eu pour répercutions de lui donner mauvaise réputation. Il paraitrait même qu’elle aurait fait faire une reproduction de ses ébats sur une toiles par un artistes du nom de Ternete …ça n’a jamais été vérifié.

Bref …Zob replia alors le papyrus et le plaça dans un coffre , un jolie coffre doré qu’il ferma d’un clef qui plaça autour de son coup.

Il redescendit aussi vite qu’il était venu en jetant un dernier œil à la pièce (outch.. espérons qu’il ne l’oublie pas sinon …finir borgne c est bête)

La calèche se mit en marche….

La voleuse tenait la tête de la blonde dans l'abreuvoir quand elle entendit la voix d'une fillette

Z'allez finir par la noyer... maintenant moi ce que j'en dis hein... c'est pour vous, c'est pas pour moi... moi, je m'en fous !


La Morgane se retourna et regarda la gamine, son sang se glaça.
Elle ne sentit ni l'eau ni le croche patte d'Hysteria tant elle était stupéfaite de voir cet enfant , tout juste elle sentit le poids de la blonde sur son ventre.

Elle regarda Hysteria mais ne répondit pas à sa provocation, elle souriait même , au moins la blonde était réveillée .

De quoi tu t'mèle toi? On t'a sonné les cloches? Non bon alors t'as rien à faire la, déjà. Retourne chez ta mère, elle va t'chercher partout c'est pas un lieux pour toi ici. Ta place est dans la maison à boire du thé.
T'as de la chance de ne pas être faite comme moi, sinon tu aurais vite pris froid sans t'en rendre compte.
Aller file gamine...



Elle se releva et regarda Hysteria rentrer dans la taverne , puis elle se retourna lentement vers la gamine . Elle la dévisagea.

Comment a t'elle fait pour s'échapper de chez les sœurs? Et pour la retrouver surtout ?

Morgane donnait une part de ses butins pour cet enfant , sa fille . Elle avait beau faire ce qu'elle voulait , la voleuse allait régulièrement la voir mais très discrètement juste pour voir comment elle grandissait.

Mon amie a raison tu devrais rentrer chez ta mère !! c'est pas un endroit pour toi ici!! allez ouste file!!

Elle tourna les talons et allait rentrer dans la taverne .

La gamine rigole et répond...

- J'vois pas pourquoi j'irai chez ma mère, vu que d'une, c'est pas elle qui m'a élevée... et que de deux que je crois bien savoir que ma mère... ben c'est vous ! Vous m'direz que z' êtes ma mère, faut que je suive vos ordres... mais vu qu'ma mère elle s'est jamais occupée de moi... pourquoi j'y suivrai ses ordres ?

Elle se décrotte le nez consciencieusement puis poursuit.

- Moi... j'ai bien noyé une sœur... c'est pour ça que j'sais comment on fait... elle voulait m'empêcher d'partir... voulait que j'devienne nonne... pfff... celle qui m'a dit qui vous étiez... alors... ben j'suis là... quoiqu'on fait maintenant ?

La voleuse en croyait pas ses oreilles , sa fille est une meurtrière. Elle en serait presque fière.
Mais elle garda un visage impassible face à la gamine et la dévisageât , c'est vrai qu'elle lui ressemblait . Le même visage en plus jeune , ce même air volontaire et sauvage et cette non culpabilité d'avoir tué de ses propres mains.
La Morgane ne croyait pas en Dieu , pour preuve celui ci l'avait laissé tomber dès son plus jeune age. Le jour où son père l'avait vendu à cette famille, où elle servit de bonne, pour pouvoir nourrir ses autres enfants , ses fils qu'il appelait l'honneur de la famille. Depuis ce jour là, elle haïssait ce Dieu qui avait permis ce fait .

Elle soupira puis elle approcha son visage a deux centimètre de celui de la gamine et siffla entre ses dents.

Oui je suis ta mère, mais si jamais tu le dis à la blonde je n'hésiterais pas à te tuer de mes propres mains, que tu sois ma fille ne va pas m'arrêter. On a une affaire en cours , tu vas nous suivre, sans un mot. Mais dès celle ci conclu tu retournes dare-dare dans un couvent , tu étudies et après tu te trouve un gentil mari . Et jamais plus je ne veux entendre parler de toi compris ?

Elle se releva , donna une grande claque à la gamine, la pris par le col et la traina vers la taverne tout en demandant ce quelle histoire elle allait bien raconter a Hysteria .

Fripon peu connut dans ses lieux pour la seul raison qu'il venait d'arriver, regardait la scène ce déroulant sous ses yeux. Deux femmes plutôt bien roulé, se disputait pour un oui pour un non. L'une envoyant au sol la seconde, seconde à moitié ivre morte apparemment à son habitude.
La plus brune des deux trempa la blonde dans le baquet, qui maintenant dégoulinait dans la taverne à moitié nue.

Jolie vu, forte agréable que sont formes rebondis lui servant de poitrine. Un corps plaisant à regarder. Tremper elle avait le haut du corps luisant laissant Fripon sans voix.

La jolie blonde au couteau s'exclama :

Sa chemise au sol, l'air déterminer, il la regardait parcourant son corps humide des yeux.

Hey, toi, l'interpella t'il, vient donc chercher la mienne, je te l'offre volontiers, mais prend la toi même si tu la veux.

Fripon avait quand même dit ça en toute connaissance de cause, la jeune femme n'était pas farouche et il savait qu'elle viendrait ce servir. Il avait déjà les doigts tout engourdis de a voir s'approcher tout près de lui. Il la verrait de plus près vraiment très près car il ne ferait aucun effort pour l'aider.

La jeune gamine rigole... Ah elle dit qu'elle la tuera ? Pas sûr... Elle ne veut pas prendre de risque et se tait, mais en passant à côté du gars qui reluque en frémissant la blonde, elle dit à voix haute à sa mère...

- Hey ! Pourquoi qu'il a les braies qui frétillent lui, à la hauteur d'sa ceinture ? Y y a caché une bête qui veut sortir ? Et pi d'abord, j'retournerai pas au couvent... les nonnes sont des idiotes et elles me battent. Et l'aumônier, l'a les mains qui trainent là partout où y faut pas ! Si tu veux m'y r'mettre, ben je préfère mourir et j'ui dirais à la blonde, que j'suis ta fille... na !

De grosses larmes coulent sur ses joues. Non, non et non ! Elle ne veut pas retourner là-bas. L'aumônier est trop grand et trop fort, elle ne pourra pas le tuer lui. Et il lui fait peur !

La voleuse attendait qu'un de ces hommes ce manifeste mais elle commençait à perdre patience lorsqu'un d'entre eux se manifesta et l'interpella.

Elle dirigea son regard vers lui.

Elle le fixa sévèrement, comment osait il l'apostrophé ainsi celui la, elle a un nom non d'une chopine. Elle s'approcha de lui lentement, sa chevelure humide enfermer dans son foulard, qu'elle ne voulait enlever car trop précieux à ces yeux. Le couteau à la main, elle se plaça devant lui et le regarda des pieds à la tête.

Je dois la prendre moi même? Tu n'as pas peur que je t'égorge ou que je te prennes ta bourse en même temps?

Voyant bien le petit jeu de l'ivrogne, qui ne l'était surement pas, comment savoir, c'était simple, il ne puait pas à vingt mètres, signe qu'il n'est pas imbibé. Hysteria aimait les petits jeux de ce genre et ne ce fit pas prier. Bien qu'un tantinet humide, elle déposa son couteau sous la gorge de cet idiot et s'installa sur lui à califourchon.

Si tu oses me voler, je te saigne autant que possible. Si tu ose me toucher sans ma permission tu n'auras plus jamais l'occasion, ni le besoin de toucher une femme.

Retirant doucement son couteau, elle laissa à porter de main sur la table, et se mit à lui déboutonner sa chemise couleur orangé. Elle remarquait bien qu'il ne la lâchait plus du regard mais celui ci n'était pas posé dans le sien, mais plutôt sur ce qu'elle offrait de plus jolie, enfin une partie d'elle, dès plus jolie, son avantageuse poitrine.
Plus Hysteria déboutonnait la chemise plus elle avait l'impression que ....

Fait attention à ne pas exploser mon gaillard, tu risque d'avoir très mal sans quoi. son rire machiavélique ce fit entendre tandis qu'elle ce pencha vers lui C'est tout l'effet que je te fais? Hummmm, j'adore faire de l'effet aux hommes.

L'air malicieuse, elle resta légèrement pencher en avant gesticulant que les cuisse de notre ami en plein extension de sa paire de braies. Hysteria profita de ce moment pour lui retirer complètement sa chemise.

Elle se redressa quand elle entendit la gamine ouvrir le bec, elle tourna la tête dans sa direction et interpella Morgane.

Elle est encore la celle la.... Elle ne va pas nous collé aux bottes elle hein, renvoie la chez sa mère bon sang.

Se désintéressant d'elles, Hysteria reporta son attention à l'homme sur lequel, elle était assise.

Tout ce passe bien pour toi? Oui ? alors paye moi un verre il ce fait soif !! et donne moi ton nom. J'aime connaitre le nom de ceux avec qui je m'amuse.
Hum par contre, si tu veux jouer un peu plus oublie pas que je marque mes compagnons de jeu dans le dos à l'aide mon couteau.