Lastree
Elle du s'arrêter quelques instants sur le seuil de la porte, de nombreux habitants de la ville s'étaient déplacés à son appel et l'émotion qui naquit au creux de son ventre en les voyant tous ainsi réunis la cloua sur place.
Le jeune Quentin, remarquant qu'il n'était plus suivi, se tourna vers elle et l'encouragea à sa manière en lui souriant.
Elle lui rendit un timide sourire et prit une grande inspiration avant de se jeter dans l'arène.
Elle était devenu un personnage public en l'espace de quelques jours Elle, l'apatride, la sauvageonne sortie de sa forêt, incapable de créer des liens durables tant elle avait peur des Hommes et de leur société ... mais c'était avant, avant de comprendre que la douleur n'était pas la seule chose à attendre des autres, qu'il y avait ici bas de merveilleux moments de partage et d'amour, et que pour ces instants là, aussi fugaces soient-ils parfois, il valait la peine de prendre le risque de tomber et d'être déçue.
Elle s'avança donc parmi eux, des amis pour la plupart, les saluant l'un après l'autre, ayant pour chacun d'eux un mot gentil, prenant ici des nouvelles du petit dernier, conseillant quand cela était possible sur l'acquisition d'une terre ... et elle se surprenait à aimer cela, à aimer se sentir proche d'eux dans leur quotidien et leur préoccupations.
Du coin de l'il, tentant de rester aussi discrète que possible, elle cherchait la haute stature de celui qui, avec Elouen, constituait sa plus grande force. Elle savait qu'il était là, quelque part, tout comme elle savait que les membres du conseil qui avaient pu se libérer seraient là eux aussi, ainsi que ses amis les plus chers.
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Le jeune Quentin, remarquant qu'il n'était plus suivi, se tourna vers elle et l'encouragea à sa manière en lui souriant.
Elle lui rendit un timide sourire et prit une grande inspiration avant de se jeter dans l'arène.
Elle était devenu un personnage public en l'espace de quelques jours Elle, l'apatride, la sauvageonne sortie de sa forêt, incapable de créer des liens durables tant elle avait peur des Hommes et de leur société ... mais c'était avant, avant de comprendre que la douleur n'était pas la seule chose à attendre des autres, qu'il y avait ici bas de merveilleux moments de partage et d'amour, et que pour ces instants là, aussi fugaces soient-ils parfois, il valait la peine de prendre le risque de tomber et d'être déçue.
Elle s'avança donc parmi eux, des amis pour la plupart, les saluant l'un après l'autre, ayant pour chacun d'eux un mot gentil, prenant ici des nouvelles du petit dernier, conseillant quand cela était possible sur l'acquisition d'une terre ... et elle se surprenait à aimer cela, à aimer se sentir proche d'eux dans leur quotidien et leur préoccupations.
Du coin de l'il, tentant de rester aussi discrète que possible, elle cherchait la haute stature de celui qui, avec Elouen, constituait sa plus grande force. Elle savait qu'il était là, quelque part, tout comme elle savait que les membres du conseil qui avaient pu se libérer seraient là eux aussi, ainsi que ses amis les plus chers.
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