[Rp] Petit banquet en l'honneur des vannetais ...

Pumae

Il parait qu'il faut trinquer!

Elle prend le verre avec le sourire et remercie sa fille d'une bise.

Comment vas tu ?
Et ce voyage ?

J'espère bien que tu vas passer sur Arz pour nous raconter tout ça.

Tu verras Gael a bien grandi aussi !

Un babille innocent pour garder l'enthousiasme apparent de sa fille, même si elle doute de lui donner le change. Qui sait ?
En tout cas, ça n'est pas le moment de parler de ce qui l'inquiète. Elle le lui dira plus tard.

Lui tapotant l'épaule

On en reparle quand tu viens.

Et de se détourner pour aller chiper un morceau à manger sur le buffet.
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Chimera

[Causerie avec Banshee]

Une fête simple, sans fioritures ni égos démesurés, oui.

La baronne, telle la guêpe, n'est pas folle, et s'aperçoit bien que sous les civilités légères et polies, Marie n'est pas au mieux de sa forme. Aussi, baissant le ton et posant une main rassurante sur son bras, elle lui souffle:

Vous semblez à bout de forces, Marie...
Passez donc à Bubry avant de continuer votre route, je serai ravie de veiller à ce que vous poursuiviez le chemin reposée et le ventre plein de mets délicats. Ne vous forcez pas, si vous n'êtes pas d'humeur. Vous avez déjà honoré la ville de votre passage, il ne faut pas que cela vous coûte. Si vous le souhaitez, je peux faire appeler Beilhal afin qu'on vous mène à Kernivinen.
C'est comme vous le souhaitez.

A peine a-t-elle fini sa phrase qu'une mini-rousse déboule. Joie de revoir enfin et après tant de temps sa progéniture filer entre les vannetais.... Par la Mère, elle semble avoir grandi d'une tête depuis la dernière fois... Mais déjà les événements se succèdent. Un bécot spontané, et un piaillement que maman oiseau reçoit avec joie, patiente et prête à tout lui passer en cet état de grâce post-retour.

- Ah, te voilà.
- Tu m'oublies pas après, hein...
- Non, ma chérie
à peine le temps d'en placer une:
- Je veux rentrer avec toi !...
- Ou est-ce moi qui veux que tu rentres avec moi, jeune fille?

Mais déjà la petite entame un rapide quasi-monologue en face de Marie, lui portant probablement le coup de grâce en puisant les dernières ressources d'une énergie déjà visiblement bien chancelante.
Maeve, elle, n'en manque pas, et file aussi vite qu'elle est arrivée. Se mordant légèrement la lèvre devant la presqu'insolence de sa fille, elle sourit a Marie:

Je vous prie de l'excuser, elle vient de rentrer d'Anjou, elle est ravie de retrouver Vannes et ne sait visiblement pas où donner de la tête!
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Petit banquet en l'honneur des vannetais ...

Lastree

Elle du s'arrêter quelques instants sur le seuil de la porte, de nombreux habitants de la ville s'étaient déplacés à son appel et l'émotion qui naquit au creux de son ventre en les voyant tous ainsi réunis la cloua sur place.

Le jeune Quentin, remarquant qu'il n'était plus suivi, se tourna vers elle et l'encouragea à sa manière en lui souriant.
Elle lui rendit un timide sourire et prit une grande inspiration avant de se jeter dans l'arène.

Elle était devenu un personnage public en l'espace de quelques jours … Elle, l'apatride, la sauvageonne sortie de sa forêt, incapable de créer des liens durables tant elle avait peur des Hommes et de leur société ... mais c'était avant, avant de comprendre que la douleur n'était pas la seule chose à attendre des autres, qu'il y avait ici bas de merveilleux moments de partage et d'amour, et que pour ces instants là, aussi fugaces soient-ils parfois, il valait la peine de prendre le risque de tomber et d'être déçue.

Elle s'avança donc parmi eux, des amis pour la plupart, les saluant l'un après l'autre, ayant pour chacun d'eux un mot gentil, prenant ici des nouvelles du petit dernier, conseillant quand cela était possible sur l'acquisition d'une terre ... et elle se surprenait à aimer cela, à aimer se sentir proche d'eux dans leur quotidien et leur préoccupations.

Du coin de l'œil, tentant de rester aussi discrète que possible, elle cherchait la haute stature de celui qui, avec Elouen, constituait sa plus grande force. Elle savait qu'il était là, quelque part, tout comme elle savait que les membres du conseil qui avaient pu se libérer seraient là eux aussi, ainsi que ses amis les plus chers.
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Henri_de_plumaugat

Henri ne pouvait pas manquer le banquet offert par Lastree. Il se présenta accompagné de Pailette et des enfants.

- Bonsoir Lastree. Je suis heureux de vous voir et de vous présenter mes respects.
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Pailettedargent

Pailette souria à Lastree.

-Bonsoir Lastree,encore toutes mes félicitations pour votre élection.

Elle se retourna pour attraper Violette qui filait vers le buffet.

-Je vous laisse,je dois rattraper la petite.
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Tompi

bonsoir
je vient boire un verre de chouch..
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trois point ces tout
détenteur du stère d'or de vannes de l'année 57 catégorie sapin

Domdom

Tenant bébé Elouen dans ses bras , bien que ce n'était pas spécialement un endroit indiqué pour un si jeune citoyen , l'encapuché la regardait évoluer parmi ce qu'il était convenu d'appeler ses "administrés", enfin , plus simplement ses amis , voisins et connaissances.

Dom remarqua un sourire de satisfaction sur le visage de Madame la Mairesse lorsqu'elle les repéra .
Aussi la vit il fendre l'assistance pour se diriger vers eux;
Lorsqu'elle arriva tout près de lui , le Normand lui colla d'autorité son fils dans les bras en lui disant :

Je vous présente un habitant qui brûlait d'impatience de vous féliciter pour votre élection, Dame.
Il s'appelle Elouen , mais je crois que vous vous connaissez déjà , non ?

Et le colosse aux yeux noisette de partir de ce rire qui la ravissait tant...
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Un ver de terre amoureux d'une étoile

margot_wolback

Retour d'Anjou... Pour y chercher une princesse, pour y laisser un ami...
Margot revient aussi mélancolique qu'elle y est partie. Rien ne semble l'atteindre...

Entendant parler d'une soirée en l'honneur de Vannes et de sa cheftaine en chef, elle décide de s'y rendre. D'autant qu'elle n'a pas eu l'occasion de féliciter Lastree.

Une nouvelle robe, jamais portée, retrouvée au fond d'une malle, un coup de brosse dans les mèches blondes, se pincer les joues pour se donner des couleurs. Faire semblant, toujours faire semblant.... Peut être la réalité se décidera à ressembler à ça un jour....

Elle pousse la porte de la salle, clignant des yeux, heureuse de la chaleur qui règne après la fraicheur de la soirée.

Demat d'an Holl!!!!

Ben quoi? La blonde arrive, ce n'est pas rien non?? Alors rien de discret, c'est sa nouvelle politique!! Se faire voir pour mieux se cacher...
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Chimera

A combien de titres se doit-elle de se rendre au banquet?
Des petits doigts d'esprit se lèvent alors qu'elle y songe: Baronne du coin -oui, membre du conseil des anciens -oui, Chambellan? non, non pas aujourd'hui, et puis de toutes façons le Grand Duc ne s'est toujours décidé à lui faire son petit sésame, quoi d'autre? Vannetaise de longue date -bien sûr oui, et amie... aba oui, amie, marraine, consoeur, confidente, et autres con... spirations con, euh complices.
Bref, être là, pour être avec et être pour.

La voiture qui l'amène de Bubry s'arrête dans un équin piétinement. Beilhal -qui doit vraiment aimer mener les équipages pour tarder à ce point à engager un cocher- descend d'un bond pour ouvrir la petite porte de bois. Elle se lève en soutenant son ventre à peine rond et saisit la main qu'il lui tend pour l'aider à descendre.

Trugarez.

Ben oui, l'habitude n'empêche nullement la courtoisie.
Nolwenn descend à sa suite, et elle leur souffle:

Profitez de votre soirée, ici ou dans un lieu de votre convenance. Je me débrouillerai, et Maeve aussi, où qu'elle puisse s'être encore faufilée.

Elle leur sourit et cherche sa fille du regard. A peine rentrée, elle vadrouille déjà de ci-de là, introuvable bien souvent. Elle est désormais largement assez vieille pour s'aventurer seule hors du domaine. Et pourtant les adultes du domaine de Bubry sont toujours réticents à la voir s'échapper ainsi -traumatisme né d'un précédent? Eoghan lui a quitté très tôt le domaine familial, et n'y revient désormais que très, trop, rarement. Ne pas refaire les erreurs du passé? Bah... c'est finalement en cherchant à fuir le fait qu'on s'y précipite.
Laisse-la donc.

Mumia a retardé son retour, ayant souhaité, en parfait gardien du peuple, demeurer quelques temps à Rieux pour veiller à ce que l'ère post-Thoros débute sur de bonnes bases. Il ne viendra donc pas. Le manque la taraude et souvent ses pensées la tourmentent, mais retient du mieux possible les égoïstes pensées de l'amante qui pourrait, folle passion, enfermer l'objet de son amour sous une cloche afin de l'avoir toujours à ses côtés. Il a besoin d'œuvrer pour Breizh, et les rillettes apprécieront probablement qu'il se soucie ainsi de leur sort.
En optimiste acharnée, elle voit bien entendu le bon côté de la situation.
Always look on the bright side of life, qu'ils disaient.
On peut faire plein plein plein de choses, une fois à l'abri des pulsions amoureuses d'un époux transi, plein d'égards, et une fois -cela va de soi- gardée de ses propres et calines envies.
Courriers en pagaille,
Projets en tout sens,
Militaires explorations,
Anniversaire en prévision,
Recherche, pour l'occasion, du canasson du fiston.... sans trop d'égards, pour le salut de la rime.
D'ailleurs, la réponse d'Ana tarde à venir...

Sans Mumia donc, Dénéré family represents. Elle a coutume de se faire héraut de sa petite famille, et cette fonction qui souvent lui échoit ne lui déplait finalement pas.

Les irréductibles vannetais sont là, qui lorgnant sur les mets divers, qui sirotant déjà l'un des nombreux verres de la soirée. Elle sourit aux uns, aux autres.
Regard amusé vers Domdom qui, fidèle au contrat, se charge de gérer l'équilibre famille-patrie chez sa mairesse de compagne. Elle ira tous deux les saluer plus tard dans la soirée.
Un jeune garçon embauché pour l'occasion vient lui servir un verre. Elle le remercie doucement. Elle esquisse le geste de le porter à ses lèvres et manque de laisser filer le précieux contenu dans son généreux -grossesse oblige- décolleté.
La faute à des salutations tonitruantes auxquelles elle ne s'attendait pas. Sourire en reportant la simple mais pourtant périlleuse aventure à plus tard, et elle s'en va saluer la bien peu discrète arrivante. Elle ne l'est d'ailleurs jamais, discrète. Avec ou sans salutations détonantes. Petit joyau du golfe elle est, les futiles politiques d'autruche n'y changeront rien. Voilà ce que c'est que de se croire invisible, alors que la partie immergée de l'iceberg des qualités se distingue aisément sous la transparente surface d'une eau limpide et sans remous.

Tiens, demat Margot. Heureuse de vous voir déjà revenue par ici. Avez-vous seulement pris le temps d'aller saluer votre mère sur son île aux ours? Oh, mais attendez donc. J'aimerais avant de bavarder porter un toast. Attrapez-vous un verre en vitesse!

Elle fait signe au jeune homme qui l'a servie de revenir vers elle et hausse le ton alors qu'il s'emploie, rougissant, à offrir son breuvage à la jolie blonde.
Une fourchette chopée entre deux plats, et la voilà qui fait tinter son verre afin d'attirer l'attention.

Chers amis, je ne vous interromprai pas longtemps, mais j'aimerais faire un bref hommage. A Vannes, et à son maire. Puisse-t-il accepter d'être le digne héritier de ceux qui l'ont précédé, s'appuyant sur le savoir des générations, et contribuer à son tour à mener leur descendance vers la prospérité, naviguant entre les écueils semés dans les eaux troubles de la tenace adversité, et œuvrant toujours pour mener à bon port un équipage solidaire et enjoué.
Cet événement y participe, et je tiens à te remercier de nous avoir ici réunis.

Elle sourit en levant son verre en direction de Lastree.

Yech'ed mat d'an holl.
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Pumae

[Vague à l'âme et vague sur mer]

Un banquet. Sur Vannes. Une ride soucieuse au front elle parcourt la missive qui lui arrive tout juste du conseil municipal.
Raisons d'y aller s'interroge-t-elle, prise par un vague mal de tête, et une vague de fatigue.
Elle égraine les arguments dans son crâne.
Un : marick est baron d'Arz, enfin normalement, et n'y sera pas. Elle doit donc le représenter.
Deux : elle fait partie du conseil municipal.
Trois : elle est une des anciennes maintenant. Non pas que par l'âge mais par le temps passé dans le village.
Quatre : elle est sur une liste ducale.
Cinq : tous ses amis y seront, enfin ceux qui sont à Vannes.

Soupire.

Les raisons de ne pas y aller ?
Un : il y a du vent et donc la mer n'est pas calme.
Deux : elle est fatiguée. Argument non recevable.
Deux : elle ne veut pas laisser Gael. Argument non recevable, il va bientôt dormir et sera gardé, ou bien elle peut l'emmener.
Deux donc : il faut qu'elle s'habille et se coiffe. Argument toujours pas recevable.

Re-soupire.

Lasse, elle referme son livre de compte concernant cette histoire de charrette, se lève et appelle qui voudra bien venir à l'aider à s'apprêter.

[Vague mal de cœur et arrivée sur terre]

Décidément, ces vagues lui ont chamboulé l'estomac. Un peu nauséeuse sur les bords, et accrochée au bord de l'embarcation, la brune plus si jeune voit enfin la côte distinctement, se rapprochant sous les coups de rame de ses gardes. Heureuse d'avoir pris une cape bien chaude, elle pose enfin pied à terre, gravit quelques marches et quitte l'embarcadère.

Vannes la belle, Vannes la vivante. Elle aime décidément cette ville.
Rentrant le cou dans la fourrure de sa cape elle dépasse les quelques quartiers avant de rejoindre l'endroit du banquet.

Soupire, de soulagement cette fois.

Elle rentre pour assister aux derniers mots de Chimera et sourit avant d'entonner à la cantonade, à la suite de la rousse.

Yech'ed mat !

Et de quitter la chaleur de la cape humidifiée par les embruns avant de s'avancer et d'aller embrasser les amis et connaissances.
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Lastree

Un salut et une chaleureuse accolade à Henri qui, fidèle parmi les fidèles, était venu avec sa compagne, pressée ... Dommage, elle lui aurait bien demandé où en étaient ses projets concernant l'armée et si elle avait pu prendre contact avec Lilith ... Oui dommage, mais marmot n'attend pas, surtout quand il part à l'assaut d'une nappe immaculée, lestée, mais est-ce suffisant, par divers mets et boissons prêts à disparaitre dans les gosiers affamés et asséchés des vannetais venus en masse.

Elle les regarde s'éloigner et aperçoit enfin la haute silhouette du normand qui fait battre son coeur et ô surprise, accompagné plus précieux des cadeaux qu'une mère puisse rêver.

" Elouen ..."

Elouen qu'elle ne voit plus que le temps de deux tétées aux antipodes du jour, son fils qui lui manque et qui grandit bien trop vite à son goût.

Elle s'approche du couple tant aimé et réceptionne ce petit habitant de lumière qui la gratifie d'un magnifique sourire édenté.
Oubliant la foule et ses devoirs quelques instants, elle baise la joue dodue, presque à la manger en ronronnant des mots d'amour dans le cou de son rejeton qui glousse de plaisir jusqu'à en rire aux éclats.

Elle lance un regard chargé de reconnaissance à Dom et l'embrasse avec tendresse :

"Trugarez pour cette magnifique surprise karantez, vous ne pouviez pas plus me combler ..."

Une voix bien connue d'elle raisonna alors dans la salle, précédée par le tintement cristallin d'un verre que l'on maltraite ... un discours ...

Elle écouta Chimera émue et reconnaissante qu'elle fasse ce qu'elle-même ne se sentait pas capable de faire et leva son verre avec ce que Vannes comprenait de plus précieux, les quelques deux cent âmes qui la faisait vivre.

"Yeched Mat d'an holl, Peoc'h ha Finbortez !"
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Mai

Un visage inconnu, peu connu, arriva au banquet ce jour là.
Sa grand grande... cousine lui avait dit "vous êtes les bienvenue." Alors elle était venue.
Triste silhouette fantomatique dans sa robe blanche. Marie était là.
Pâle et tremblante, frêle, fragile, comme usé par le dernier mois de sa si jeune existence.
Le retour d'un père, la trouvaille d'un homme, la découverte d'une sœur. C'était trop!
Et ce mal qui la rongeait...

Marie s'installa sur une souche un peu a l'écart et regarda la fête. Silencieuse.

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margot_wolback

Chimera a écrit:

Tiens, demat Margot. Heureuse de vous voir déjà revenue par ici. Avez-vous seulement pris le temps d'aller saluer votre mère sur son île aux ours? Oh, mais attendez donc. J'aimerais avant de bavarder porter un toast. Attrapez-vous un verre en vitesse!

Grillée, elle est grillée d'emblée. Mouarf, nous ferons donc avec. Sourire de circonstance sur les lèvres, légère révérence, zieutage en règle sur son vis-à-vis qui a un petit je-ne-sais-quoi de changé. Il faudra enquêter, mais ce n'est ni le lieu, ni le moment.

Demat ma Dame. Heureuse de même d'être rentrée, et de vous y rencontrer. Non, je n'ai pas eu le bonheur de voir ma mère, ni mon frère par là-même, mais ça ne saurait tarder...
Pas le temps de continuer qu'il lui faut prendre un verre sans tarder. Les salutations viendront ensuite. Lever la chope avec un sourire, la boire avec un autre sourire. Il y en a qui sont doués pour les discours, elle, elle préfère écouter. Tous les gouts sont dans la nature...

Mais justement une silhouette bien connue s'encadre dans la porte. La blonde observe sa mère arriver jusqu'à elles, remarquant les cernes de fatigue, l'air las de Pumae... Hmm, pas une mauvaise idée de passer à Arz la voir...

Demat ma mère.
Lui tendant un verre avec un sourire... Il parait qu'il faut trinquer!
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--Valerien

Le blondinet entra discrètement dans la salle , un peu intimidé.
Tout à l'heure ,il avait vu son père partir , avec bébé Elouen dans les bras et l'avait suivi , une pointe de jalousie lui tiraillant le coeur.
Pourquoi Poppa s'occupait il d'Elouen et pas d'eux ?
Poppa ne l'aimait plus, c'était sûr...

Il observait l'étrange manège des adultes : ils semblaient tous se diriger vers Lastree , avec la même mine réjouie et les mêmes mots dans la bouche :félicitations...félicitations , Lastree...

C'était peut être un nouveau jeu;
Valerien ne comprenait jamais les règles des jeux des adultes , mais , dans son envie de devenir un grand, il adorait y jouer.

Profitant que Lastree , bavardant avec quelqu'un qu'il ne voyait pas , n'était pas très loin de lui , il se dirigea vers elle en bredouillant :

Fécili...Falici..Euh...Falci...Euh...ze t'aime cré cré fort lastree !

Il allait de jeter dans ses bras , lorsqu'un mouvement de foule lui ouvit une perspective vers une femme aux cheveux blonds

Margot !

Chimera

[Iglou, Iglou...]

Oulà... mais où est passée la moitié du verre?
Regard accusateur vers la légère protubérance ventrale.
Dis-donc, toi, doucement!
Comme c'est facile....
Enthousiasme se retranscrit dans une facilité déconcertante à lever le coude.
Civilisée, cela dit, elle se résoud à faire patienter encore un peu le verre encore à moitié plein et le goulu petit être déjà bien porté sur la boisson.
Toute à son auto-satisfaction - la vie est faite de petites victoires- elle sursaute lorsque résonne une exlamation.

Ah, Margot, je ne peux rivaliser avec le charmant jeune homme qui vous interpelle. M'inclinant devant cette supériorité manifeste en matière d'élan affectif, je vous laisse donc à ses soins attentionnés, ainsi qu'à vos retrouvailles avec votre mère, et m'en vais saluer une jeune personne que j'ai ici conviée.
Pumae, bonne soirée.

Elle les salue de la tête avant de se faufiler vers l'ex porte-parole aux allures fantomatiques. En un cri, elle eu pu s'improviser Banshee et faire fuir toute la ville. La jeune femme se trouve être aussi solidement vissée à sa souche que la souche l'est au sol. Elle a chipé un verre sur un plateau en passant, gageant que quelques gorgées d'un chouchen versé avec amour redonnerait couleur à ses joues de lait.

Noz vat, Marie. Je suis heureuse que vous soyez venue.
Venez vous joindre aux vannetais, et laissez moi vous offrir un verre. Vous verrez, les habitants d'ici ont l'instinct grégaire et sont un brin nombrilistes -comme tout bon breton qui se respecte- mais savent accueillir autrui dans la danse.
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Mai

Plongée dans ses pensée la blonde squelettique fut arraché à sa rêverie par la rousse au forme généreuse.
Une dénéré... Elles étaient toute deux des Dénéré. La seule différence est que Marie était une Bâtarde. Et ne pouvait donc porté ce nom.
La blonde se demanda l'espace d'une seconde si son père allait les reconnaitre, elle et sa sœur.
Et si Chiméra savait que son petit cousin vivait à Rieux. Elle ne posa cependant pas la question.

Demat Chimera. Un début de sourire se dessina sur le minois de la jeune fille.
Merci de m'avoir invité. C'est une belle fête...
Marie n'était que l'ombre d'elle même. La fatigue ne lui permettait que de débiter les banalités d'usage.
La flamboyante lui tendit un verre, du lambig sans doute, ou de la prune. L'alcool ne lui disait rien...
Maï ne voulait surtout pas risqué de vaciller ici, de trembler sans personne proche pour la soutenir.
Elle prit sur elle et se leva pour suivre sa guide vers les vannetais.
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Maeve

Je descends, remercie le cocher d'une pièce et me retourne. Je suis pas en avance !
Aujourd'hui, j'avais pas le coche de Bubry pour moi -pas assez rapide...- alors hop, plutôt que de faire venir Beilhal, je me suis enfin décidée à tester ces coches publics. Et bien une chose est à retenir : s'ils sont plus sales et moins confortables, la couleur des coussins est bien plus jolie que celle des coussins de chez nous ! Va falloir changer ça, c'est certain.
Mais l'heure n'est pas à ça, semble-t-il. Non, c'est même sûr ; aujourd'hui, c'est la fête à Lastree. Lastree, discrète marraine, épaule omniprésente, était aujourd'hui... La cheffe du village !

C'est donc la mine réjouie que je m'approche des villageois ; voilà bien longtemps que je ne les ai pas vus, tous. Mère est là, avec Marie -serait-elle Vannetaise ?- ; il y a aussi Margot, Domdom, Pumae, et des inconnus. Commençons par le début.

Psst ! Mère ! Un bisou. Tu m'oublies pas après, hein, je veux rentrer avec toi ! Léger regard sur le ventre de Chimera ; on voit pas grand chose, mais moi, je sais tout. J'ai hâte de voir comment ce sera quand il deviendra gros !
Demat Marie ! Je suis contente de vous croiser ; je savais pas que vous étiez sur Vannes ! Mais l'interpelée n'a presque pas le temps de répondre ; me voilà partie, déjà, filant vers la reine du jour.

Lastree ! Félicitations !
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Pumae

Chimera

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[Rp] Petit banquet en l'honneur des vannetais ...