Luaine
[Dans le campement]
Après avoir verser quelques larmes, elle était retournée entre les tentes chercher son épervier. Le calme était revenu et quelques soldats la regardèrent passer sans mot dire. La bougresse avait fait du charivari, rayant une tente sur son passage cyclonique.
Son épervier fut retrouvé à l'endroit de la rixe. Personne n'y avait touché, comprenant surement l'importance du rapace pour la brune.
L'oiseau fut prit avec délicatesse entre ses mains. Elle marcha solennellement jusqu'à une petite clairière en sortant du camp. Elle gratta la terre avec sa dague et ses ongles pour le déposer dans un petit trou puis le recouvrit.
Elle aimait tant cette ville de Sarlat qu'elle se remonta le moral comme elle pouvait. Savoir son épervier ici, la rassurait bêtement.
Le chemin jusqu'au camp fut pris le coeur lourd...Les rapports avec les animaux étaient d'une certaine manière bien plus francs qu'avec les humains.
Assise devant sa tente, elle se sentit seule au monde. Aucune tête familière dans les environs et son seul premier contact s'était soldé par un bel oeil couleur lavande. Elle avait le chic de se faire des amis.
Elle préférait rester assise et isolée, le cul sur une souche coupée qu'elle avait piqué plus loin.
Des bottes s'arrêtèrent devant elle, lui faisant lever le regard.
Un garde à l'air martial, la regardait de toute sa grandeur, avec un rapace à son bras. Elle plissa les yeux en faisant la moue. Voilà qu'on venait quand même la chercher pour la mettre au trou finalement. Elle secoua sa tête d'un petit soupir satyrique quand elle entendit un fort accent germain.
Il lui tendit le rapace au plumage magnifique avec une phrase qui lui fit l'effet d'un coup de tonnerre.
Le Baron????
Elle se leva de sa souche comme si des aiguilles lui piquèrent les fesses puis tendit son bras pour que l'oiseau vienne s'y poser. Les serres lui firent un mal de chien.
Attendez....
Elle lui redonna l'oiseau et alla dans ses affaires prendre sa protection. Le jet à sa patte fut tenue par la brune lui inspecta l'oiseau de proie.
Il est magnifique.
Parlait elle du rapace à cet instant ?
Son regard revint sur l'homme.
Vous direz Au baron que.....Non ne dites rien. Je m'arrangeais pour le remercier de vive voix. Dites lui juste que vous avez bien remis le présent et que vous avez vu mon sourire.
Son bras montait et descendait, pour voir la vivacité du rapace avec un sourire sans pareil.
Elle avait du mal à croire qu'il lui avait fait un si beau cadeau. Une chose était encore plus surprenante quoiqu'à bien y réfléchir, Louis savait tout. Pourquoi pas la petite vie trépidante du camp. Sa petite guerre rangée avait bien du remonter jusqu'à sa tente.
Un présent somptueux valait des remerciements qui allaient de pair.
_________________
Après avoir verser quelques larmes, elle était retournée entre les tentes chercher son épervier. Le calme était revenu et quelques soldats la regardèrent passer sans mot dire. La bougresse avait fait du charivari, rayant une tente sur son passage cyclonique.
Son épervier fut retrouvé à l'endroit de la rixe. Personne n'y avait touché, comprenant surement l'importance du rapace pour la brune.
L'oiseau fut prit avec délicatesse entre ses mains. Elle marcha solennellement jusqu'à une petite clairière en sortant du camp. Elle gratta la terre avec sa dague et ses ongles pour le déposer dans un petit trou puis le recouvrit.
Elle aimait tant cette ville de Sarlat qu'elle se remonta le moral comme elle pouvait. Savoir son épervier ici, la rassurait bêtement.
Le chemin jusqu'au camp fut pris le coeur lourd...Les rapports avec les animaux étaient d'une certaine manière bien plus francs qu'avec les humains.
Assise devant sa tente, elle se sentit seule au monde. Aucune tête familière dans les environs et son seul premier contact s'était soldé par un bel oeil couleur lavande. Elle avait le chic de se faire des amis.
Elle préférait rester assise et isolée, le cul sur une souche coupée qu'elle avait piqué plus loin.
Des bottes s'arrêtèrent devant elle, lui faisant lever le regard.
Un garde à l'air martial, la regardait de toute sa grandeur, avec un rapace à son bras. Elle plissa les yeux en faisant la moue. Voilà qu'on venait quand même la chercher pour la mettre au trou finalement. Elle secoua sa tête d'un petit soupir satyrique quand elle entendit un fort accent germain.
Il lui tendit le rapace au plumage magnifique avec une phrase qui lui fit l'effet d'un coup de tonnerre.
Le Baron????
Elle se leva de sa souche comme si des aiguilles lui piquèrent les fesses puis tendit son bras pour que l'oiseau vienne s'y poser. Les serres lui firent un mal de chien.
Attendez....
Elle lui redonna l'oiseau et alla dans ses affaires prendre sa protection. Le jet à sa patte fut tenue par la brune lui inspecta l'oiseau de proie.
Il est magnifique.
Parlait elle du rapace à cet instant ?
Son regard revint sur l'homme.
Vous direz Au baron que.....Non ne dites rien. Je m'arrangeais pour le remercier de vive voix. Dites lui juste que vous avez bien remis le présent et que vous avez vu mon sourire.
Son bras montait et descendait, pour voir la vivacité du rapace avec un sourire sans pareil.
Elle avait du mal à croire qu'il lui avait fait un si beau cadeau. Une chose était encore plus surprenante quoiqu'à bien y réfléchir, Louis savait tout. Pourquoi pas la petite vie trépidante du camp. Sa petite guerre rangée avait bien du remonter jusqu'à sa tente.
Un présent somptueux valait des remerciements qui allaient de pair.
_________________