[RP]"Pour Dieu, le Roy et le Périgord Angoumois"

Oui, voila, qui me demande.

Cyrus sort de sa tente ou il fourbissait ses Armes. En écartant la toile qui sert de porte qui du reste n'etait pas complétement close et se presente tout en souriant:

Que puis-je pour votre service Soldat! Un ennuis? le Séneschall me demande?
_________________

Cyrus sortit de sa tente, toujours aussi sérieusement. Il pensait que le Sénéchal l'avait fait mander par son intermédiaire. Il lui était si fidèle...
Elle en était presque jalouse.
Bien souvent entre les frères d'armes, il existait une complicité et une entente telle, que rarement sentiment était plus fort. Ils s'offraient leur vie et se protégeaient. Quand le combat commençait, ils devaient faire confiance à l'autre, une confiance aveugle et sans retenu. Plus le combat était rude et périlleux, plus les liens se tissaient aussi fort qu'une côte de maille. La jeune centaure n'avait pas vraiment de frère d'arme. Elle était novice en matière de guerre même si la passion l'animait.

On disait l'ordre teutonique, très doué en matière de combat. C'étaient des guerriers aguerris aux techniques les plus affûtées. Elle était douée mais elle avait encore tant à apprendre. Désireuse de parfaire son éducation de guerrière, elle cherchait la moindre occasion pour apprendre et acquérir de nouvelle base, surement profitable dans sa carrière militaire.

Aussitôt Cyrus dehors, elle se mit droite comme un piquet et le salua.

Bonjour Cyrus. Que nenni, je ne viens pas de la part du sénéchal. C'est une requête personnelle qui m'amène vers vous. Je comprendrais votre refus.
J'aimerais m'entrainer, apprendre....Je pourrais le faire sur un quintan mais j'avoue n'y prendre aucun plaisir.
Je le ferais toutefois, si vous refusez.

Sourire numéro 2....Celui avec lequel, il est difficile de dire non.

Vous pourriez me montrer des parades...Je suis déjà assez habile. Peut être que cela me sauvera la vie en terre hostile.

Encore le coup du sourire numéro2 en attendant sa réponse.
_________________

Cyrus sourit en écoutant Luaine.

Oui, Soldat, volontier, cela nous derouillera un peu.

Cyrus rentre dans sa tente et ressort presque aussi vite avec un épais gilet de cui.

Tenez enfilez cela et allons un peu à l'écart, du campement. J'espere que le Sénéschall n'aura pas besoin de moi

Cyrus s’équipe légèrement, ne portant que sa cote de maille sur sa chemise et une veste en cuir dessus. On ne sait jamais, ce n’est pas le moment de se faire blesser bêtement Il prend son bouclier blanc frappé de la croix potencé avec l’Aigle impérial en son centre. . sitot équipé, Il fait tournoyer son épée qui siffle en coupant l’air.

Allons Soldat! voyons donc, ce que vous savez faire

Il s’approche donc du Soldat Luaine qui lui a demandé un petit exercice qui ne peut pas faire du mal.

D’abord soldat, comme vous savez une épée est une arme qu’on ne se sert qu’en dernière extrémité. Elle ne doit être sortie de son fourreau pour une juste en bonne cause, comme défendre la Foy, le Roy, ou notre Comté. Rappelez vous toujours qu’elle a une forme de croix. La poignée, les deux gardes qui vous protègent votre main et bloque les coups ripant, et la lame elle-même. Donc, elle peut donner la mort comme servir à faire vos prières.

Pour un combat, c’est l’une de vos meilleures Amies, avec votre bouclier. Lui vous pare les coups de votre adversaire et peut même vous servir à déstabiliser votre adversaire, qu’il ne faut jamais sous estimer. C’est comme les échecs, toujours prévoir les coups que ce dernier pourrait faire tout en essayant de lui prendre le dessus.

Allez Soldat, attaquez!

Cyrus est sur ses gardes, regardant bien dans les yeux son élève adversaire, pour voir sa réaction et prevoir son attaque. il est pret à tout.
_________________

Le petit cours commença en douceur. La brune sourit quand Cyrus lui parla de l'épée et de son utilisation qui devait être utiliser en dernier recours. Elle repensa à son arrivée en Périgord-Angoumois, à son épée plantée au sol et à sa prière pour sa mère devant la croix ainsi formée.

Tout en écoutant, elle se glissa dans le gilet de cuir qu'il lui donna.

Vous allez tout de même éviter de me couper un membre. je serais sinon beaucoup moins bonne du coup.

Elle se mit à rire.
Elle n'avait pas force d'un homme et sa technique avait des lacunes. Elle ne comptait que sur sa rapidité pour gagner ainsi que sa souplesse.
Ses cheveux furent noués avec un lacet de cuir pour l'empêcher de la gêner lors de l'amical combat.

Ils se mirent en face, armés. Elle se mit en garde.
Il attendait le premier coup de la brune qui ne se fit pas attendre.

Soudain, elle fit un pas rapide en avant et enchaina une fente. Le bras tendu vers lui mais pas trop, pour éviter d'être déséquilibrée. Le bruit métallique des deux épées résonna. Le combat était lancé.
_________________

Il faisait encore chaud, bientôt on serait debut octobre, les pluies tarder a venir.
Ema avait conduit les filles a la tente, elles étaient entrain de prendre leur marque tout en se chamaillant.

Ema qui en avait eu assez partit en direction de la rivière chercher un peu d'eau pour faire le repas du soir.
Elle s'équipa d'un seau, et traversa le campement.

Lorsqu'elle appercut Luaine et un messire, de loin elle aviat l'impression qu'elle prennait un cours d'épée.
Elle sourit, et se dit qu'elle irait dans l'autre direction pour ne pas les deranger.

Mais curieuse comme elle était , elle se cacha derriere un buisson et observa son amie.
_________________

Cyrus qui riait avant le premier choque est maintenant serieux. Il regarde bien les yeux de Luaine, pour deviner ou elle a l'intention de frapper, lui donnant des conseils:

Voyez allez y, n’ayez pas peur attaquez moi ! Là, oui, c’est bien le pied gauche bien en arrière, la jambe tendue, la droite légèrement fléchi pour tenir bien en équilibre et ne pas vous déstabiliser. L’épée pas trop haute. Oui comme çà

Luaine commence à faire comme Cyrus lui dit. Les épées s’entrechoquent dans un bruit d’acier. Tantôt Cyrus se pare de la lame de son adversaire par la sienne, tantôt par son bouclier qui raisonne à chaque coups qu’il reçoit.

Allez encore frappez sur le coté droit puis sur le gauche

A chaque fois Cyrus se protège de son bouclier ou bloque le coup en remontant l’épée adverse.

Oui, c'est bien continuez comme çà!

Regardez bien maintenant.

Cyrus, ce coup là se protégeant de sa lame, relève son épée faisant glisser la lame de celle de Luaine, jusqu'à sa garde, très proche d’elle, avance bien en équilibre, son bouclier devant et pousse de toutes ses forces en avant, en criant:
SUSSSSS, PER SANCTUS DEUS, ... pour déséquilibrer Dame Luaine. Celle dernière est obligée de reculer sur la forte poussée de l’Ecus. Celle-ci n’étant plus en stabilité est obligée de cesser son attaque. Alors Cyrus, bouclier sur le coté, attaque lui portant avec le plat de sa lame, un coup sur le flan gauche, puis retenant son coups lui porte dans un tournoiement de la lame un coup sur l’épaule droite, toujours avec le plat de sa lame

Le soldat pare les coups comme il peut, puisqu’il n’est pas porté avec violence, mais en désèquilibre n'ayant pas eu le temps de s'y remettre, Cyrus se met à crier : DEUS MANUM DUCIT en lui remontant l’épée sur sa tète qui aussi sec, retombe en pleine puissance sur le bas de la cuisse gauche. Malgré le plat de l’épée, le coup fait mal sans la blesser mais la déséquilibre encore plus.
Cyrus la repousse de nouveau de son bouclier et le soldat tombe .Alors Cyrus dit d’un ton plus Bas : Vincere Aut Mori.

Son pied droit sur sa main droite, Cyrus lui porte la pointe de l’épée sur le cou. une minute plus tard, Il se recule, plante son épée en le sol, retire son gantelet droit, lui tend la main et l’aide à se relever, avec un sourire.

Soldat, vous seriez morte. Rappelez-vous qu’un combat doit être le plus court possible. Votre adversaire se fatigue dans un combat long, mais vous aussi vous perdez votre force

Donc laisser le venir a vous en vous protégeant le plus possible et déséquilibrez le plus vite possible pour le mettre à terre. La vous l’achevez. Evaluez toujours votre adversaire sans le sous-estimer. S’il vous semble très fort, éviter les combats rapprocher, tenez vous toujours hors de la portée de ces coups, en les parant, avec votre bouclier et votre épée. Ne le laisser pas rapprocher, pour qu’il ne vous fasse pas la même chose que moi. Tenez-le occupé le plus longtemps possible, toujours en regardant dans ses yeux, lorsque c’est possible et qu’il ne porte pas de heaume. Mais à pied, cela est rare. Vous pourrez voir ou il a l’intention de frapper

Un Frère d’Arme viendra toujours vous aider, après avoir terrassé le sien. Un soldat vivant est plus utile qu’un soldat mort. Ne prenez pas de risque inutile.

Allez, pas trop mal ? Et encore je ne me suis servi que du plat de l’épée. Voyez ce que ce serait avec le tranchant ! Venez, on va arroser votre première leçon.

Ils retournent tous les deux sous la tente de Cyrus, l’aidant à marcher et portant les Armes, car il a frappé de toute sa puissance sur la jambe de Luaine, maintenant endolorie, justement pour la déséquilibrer
_________________

L'improvisation de Cyrus en maistre d'armes fut bénéfique pour la brune. A chaque fente et parade, il pointa du doigt ses erreurs. Elle rectifia au fur et à mesure. Ses cris de guerre la fit sourire et elle tentait à chaque fois de se reprendre.
Sa posture avait beau être corriger, les erreurs persistaient. Elle revenait à l'attaque sans se démonter. Voilà un cour fructueux, qui allait lui permettre peu à peu d'être plus forte. Elle écouta ses paroles comme un prêche divin.

Quand les parades les rapprochaient, Luaine lui lançait un regard ténébreux. Elle prenait ses conseils très à coeur.
Les vociférations guerrières semblaient lui donner plus de force pour attaquer.
A chaque fois qu'il l'envoyait valdinguer, elle revenait au charbon avec le même désir.

Le dernier coup fut fatal, si ils avaient été en combat singulier. Elle se retrouva affaler sur le dos, sa main prise sous le pied de Cyrus et l'épée de celui-ci sous la gorge.
Cyrus l'avait frappé par petite touche, sur le flanc et sur l'épaule mais celui de la cuisse fut donné avec plus de vigueur.
La cuisse échauffa la brune. Un lancement fut ressenti. Aucune doute sur l'état de sa cuisse le lendemain.
Les hostilités n'étaient pas encore lancées, qu'elle avait un oeil couleur lavande et bientôt une cuisse portant une belle ecchymose.

Il tendit sa main et elle la prit dans la sienne en se relevant avec élégance. Elle tapota que ses habits pour leur ôter la terre et lui sourit. Elle évita de grimacer de douleur pour sa cuisse, trop craintive qu'il refuse une prochaine demande d'entrainement.
Les dernières recommandations furent données solennellement.
La feinte fut vite décelée et Cyrus aida Luaine à marcher, pas crédule, du mal qu'elle devait éprouver suite à son coup.

Non je n'ai pas trop mal....

Elle se mit à rire car elle se rendit compte qu'à chaque pas, la douleur était vive.

Si j'ai mal.

Un bras autour de la taille de la brune, il amortissait ses pas.

Je ne suis pas contre un petit remontant.

Ils marchèrent jusqu'à la tente de Cyrus pour boire un coup.

Cyrus???!!!!.....Merci pour ce cours.
_________________

Alenyah repartie pour Albi, où ses charges et responsabilités l'attendaient, Grant a déménagé avec armes et bagages jusqu'au campement de l'armée pour s'y installer. Il espère que l'animation du lieu le distraira de son humeur maussade. En souhaitant intérieurement que rapidement l'action prenne le dessus et qu'enfin l'on se mette en marche.

Sa tente montée, ses montures desharnachées et son installation terminée, il peut enfin s'installer à sa guise. Il s'assoit alors tranquillement sur une pierre devant le feu de camp qu'il a allumé face à l'entrée de son gîte provisoire. Pour tué le temps, il sort une copie récente du Digénis Akritas. Et tout en pétunant un mélange de saule, de sauge et de lavande, il en reprend la lecture là il l'avait abandonné la dernière fois.

Mais l'atmosphère du camp est peu propice à la lecture. Les cris, les chamailleries, les ordres qui fusent, les allez-retours incessants, gênent considérablement la concentration de Grant. Et rapidement, il se détache du manuscrit pour observer l'agitation qui l'entoure.

Non loin de là, une jeune femme semble bien disposer à prendre une leçon d'escrime d'un messire somme toute fort habile l'épée en main et qui de plus, chose particulièrement étonnante, double cette leçon d'un cours de latin. Grant sourit amusé: « la tête et l'épée, originale mais bon...pas si saugrenue que ça.. c'est bien en maniant convenablement les deux que l'on devient un bon soldat et surtout qu'on reste un bon soldat vivant...». Grant continue donc d'observer la scène et rapidement malgré les efforts très nets de la jeune combattante, l'assaut tourne à l'avantage de l'homme qui d'un dernier mouvement la fait choir.

Totalement maintenant détaché de sa lecture, et sans envie de la reprendre, Grant décide de faire un tour du camp en quête d'une ou deux vieilles connaissances avec qui deviser et boire au passage une ou deux chopines.
_________________

Une courte mission avec le Sénéchal Lekaiser avait éloigné BenDuguesclin de Sarlat et interrompu sa visite médicale tant attendue (Cf caserne - salle de la barbière Luaine).
C'est donc avec empressement qu'il regagna sa cité de coeur dès que le Capitaine lui en donna l'autorisation.
Il apprit en route avec satisfaction que ses amis Emma-Catherine (Cheyenne) et Waldo (Tubafat) étaient en route pour Sarlat ; ils étaient peut-être même déjà arrivés. Nul doute que les retrouvailles donneraient lieu à une belle soirée arrosée comme le Vicomte les appréciait.
Et qui sait si la jolie Bretonne n'avait rien de mieux à faire ce soir-là, BenDuguesclin l'inviterait et lui présenterait ses amis.

Où était-elle ? Que faisait-elle en ce moment ? BenDuguesclin se perdait dans ses pensées. Arrivant aux abords du camps, BenDuguesclin confia son cheval au palefrenier et vint au rapport dans la tente du Sénéchal.
_________________

Goddefroy avait quitter la capitale pour rejoindre Sarlat où son seigneur l'attendait , il lui avait beaucoups parler de ceux qui se passer ces derniers temps dans le royaume !
Peu de temps après il lui donna l'ordre de le rejoindre au campement en attendant de passer réellement en action ..

Il était arriver la nuit à Sarlat , et il ne perdit pas de temps pour installer sa vieille bicoque qui commencait a se délabrée sérieusement , quelques torches étaient éclairées , des ombres apparaissaient derrière les vieilles toiles ..

Il alla s'installer au fond du pré et commenca à installer sa vieille bicoque .. Les nuits étaient déjà fraîche il avait prévu des peaux pour poser se réchauffer un peu en cas de grand froid ..

Une fois sa bicoque installer la jour commençait à se lever , il avait passer une bonne partie de sa nuit à l'installer , le jour lever il alla chercher quelques bouts de bois et quelques pierre pour pouvoir faire un feu devant sa bicoque cette nuit ..
_________________

Ema sourit , la leçon de lulu était fini, elle les vire prendre le chemin du retour vers le campement, elle sortit de sa cachette , récupera le seau emplit d'eau.

Elle prit le sentier qui l'amena la tente, elle esperait que tess et angel, s'était calmés.

Elle remplit le chaudron d'eau , alluma les buches et attendit que l'eau se mit a bouillir.
Elle commença a eplucher les lègumes , les coupa et les mit de côté , elle prepara un bon morceaux de lard .

Se leva et regarda ou en était l'eau, elle fremissait

Au bout de cinq minutes, elle vit de la vapeur sortir du chaudron, elle s'appocha mit le morceaux de lard et rajouta les lègumes, elle tourna le tout avec une cuillère en bois et laissa mijoter la soupe de se soir.
_________________

Tess qui regardait autour d'elle un peu les tentes et les gens sentit une délicieuse odeur.
Tel une abeille attiré par le miel et s'approcha d'Ema et de la...

- ...de la soupe, je sent qu'on va se régaler se soire.

Elle s’assit prés d'Ema pour regarder comment ce faisais la préparation.

Vi ta raison ma soeurette, y a plus que attendre.

Ca va tu es bien installé, y a pleins de couvertures a l entrée si t as besoin.

Elle lui fit un beau sourire.

Ca fait du bien de se promener un peu, il nous manque un peu d'action mais ça ne devrait pas tarder.
_________________

Accompagné de son Ordonnance, le Sénéchal sortit prestement de sa tente et faisant face au campement encore emplis des brumes de la nuit...

A voix tres haute...
-Officiers , Soldats...Armez vous, Rejoignez les lances, suivez vos chefs...départ imminent, fin de la récréation...

Se tournant vers Cyrus.
-Allez remue les, on part des que possible...
Sourire carnassier des grands jours.
_________________

La forte voix du Sénéchal qui braille ses ordres cueille Grant par surprise alors qu'il étanche une petite soif avec quelques vieilles lames périgourdines.

Aussitôt chacun vide prestement son verre et apres un échange de clins d'oeil complices et de larges sourire de connivences chacun s'égaille pour se préparer.

En rentrant vers sa tente, Grant se sent plus léger, enfin de l'action, la vie de camp commençait à lui peser:

"Héhé... quand même... nos lames commençaient à rouiller dans les fourreaux... et les vieux os à s'engourdir... Bon où se trouve ma lance ????"
_________________