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[RP} Eglise paroissiale de Rieux - Plou Reoz

Naudeas
Aujourd'hui, nous sommes la pour accueillir un nouveau diacre en notre paroisse. Approche Lardechois. Sache que la tâche n'est pas des plus aisés. Tu devras porter la parole, la foi de Dieu en notre paroisse. Tu pourras procéder à des cérémonies, tu pourras m'assister lors des messes. Il faut que tu sois présent, que tu sois un digne représentant de notre foi et représentant de nos saintes écritures.

Jures-tu d'être fidèle à notre Foi ?
Jures tu d'être digne représentant des Saintes Écritures ?
Jures-tu de mener les âmes égarés vers le pardon ?
Jures-tu de pardonner tes fautes et tes actes passées ?


Elle le regarda droit dans les yeux pour tenter de lire si cet homme était prêt à s'engager laissant son âme dans les mains de Dieu.
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Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main
Tuatha
Monter les marches du parvis et entrer dans ce lieu de reconfort et de priere...
La provençale poussa la lourde porte en chêne et penetra à l'interieur de l'edifice religieux , etonnée de retrouver dans l'eglise bretonne toutes les odeurs de l'eglise d'Arles ...

Finalement celà etait bien la preuve qu'Aristote etait partout en ce monde, où que l'on soit .

Prenant place sur un banc , après un signe de croix et une génuflexion , elle se mit à prier .
Prier pour tous ceux qu'elle aimait .. Les amis qu'elle avait laissé là bas .
Prier pour son epoux et son Ami ... eux si chers à son coeur ...

Demander à Aristote de proteger tous ces peuples epris de liberté et qui se battent pour defendre leur independance .
Prier pour tous ces gens qui n'ecoutant que leur coeur et leur courage , partent pour se battre et proteger leur Comté et leur village ...

Elle etait là aussi pour les aider , son coeur etait dejà amoureux de cette belle terre sauvage et ardente .
Son voyage qui se voulait "voyage de noces " s'etait transformé legerement et c'est sans hesitation qu'elle avait prit son épée et son bouclier pour integrer une armée bretonne .

Etre blessée , voir même mourir ne lui faisait pas peur , elle avait vécu en Provence une telle situation et jamais elle n'avait reculé devant les françoys ...

Son regard accrocha le crucifix et sa priere se fit ardente pour qu'un jour la guerre cesse ... Que tout ne soit que paix et bonheur ...

Etrange sourire qui vint se plaquer sur ses lèvres en songeant à sa belle utopie legendaire ...

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Lardechois
Quelqu'un venait d'entrer dans l'église au moment où Lardechois allait répondre, il attendit que la porte se referme afin que l'on entende bien ses réponses. L'abbesse avait dit :

Citation:
Jures-tu d'être fidèle à notre Foi ?
Jures tu d'être digne représentant des Saintes Écritures ?
Jures-tu de mener les âmes égarés vers le pardon ?
Jures-tu de pardonner tes fautes et tes actes passées ?


Oui, je suis prêt et je jure d'être fidèle à ma foi,
d'être digne dans le cadre de l'application des Saintes Ecritures,
de mener les âmes égarés vers le pardon de Dieu.
Je jure également d'abandonner mes mauvaises habitudes et mes fautes, j'en demande à Dieu encore une fois de bien vouloir me donner son pardon, pour les actes erronés que j'ai pu accomplir par le passé.


Il ferma un moment les yeux.
Lardechois
Sur ses réponses Lardechoix entendit un grand silence, pas un brut dans l'église, il se demanda pourquoi, que se passait-il? Etrange, puis il se plongea dans un moment de méditation et de prière.
Naudeas
Naud avait du mal par moment, soignant sa blessure, elle n'avait pas oublié son futur diacre, mais elle peinait en ce moment la curé. Elle le fit se relever Lardechois.

Tu devras répéter à chaque messes que tu feras, prépareras, le Crédo qui est notre base à tous. Bienvenu en Notre Sainte Mère l'Église en tant que représentant. Tu devras l'honorer, la servir sans faillir.

Elle l'invita à réciter le crédo en lui offrant un parchemin.

Récite le à présent


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Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main
Lardechois
Lardechois remercia l'abbesse pour le parchemin, puis il se mit à réciter le Crédo.



Lorsqu'il eut terminé il demanda à l'abbesse :

Maintenant, j'esperai continuer mes études ou puis-je me rendre pour cela.
Naudeas
Je vous inviterai à rejoindre l'ordre franciscain, ou je suis moi même élève et instructrice, je peux vous donner l'adresse, n'ayez crainte, vous ne m'aurez pas dans les pattes, si je puis m'exprimer ainsi.

Elle farfouilla deux minutes, puis trouva un parchemin ou était indiquée l'adresse et lui tendit.

Allez y en paix mon frère. Et voici ta médaille



http://ordrefranciscain.bb-fr.com/

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Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main
Lardechois
Je vous remercie ma mère, je vais m'y rendre dès que possible.
Pouvez-vous me dire comment, où je peux officier et quand?
Car je n'ai pas l'intention de rester inactif évidemment.
Naudeas
Alors à partir de maintenant, tu peux m'appeler ma soeur, nous sommes tous les deux représentants de la Foi. Tu pourras célébrer ici même à Rieux quand je devrais m'absenter, tu auras à charge notre Eglise et les gens qui viennent au presbytère, enfin tout ce que peut faire le curé, avec mon accord au préalable.

Naud lui sourit.
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Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main
Lardechois
Bien, je vous remercie, et si possible prévenez-moi un jour ou deux avant s'il vous plait ma soeur.

Je pense que je vais aller assez vite chez les Franciscains pour étudier.
Alarig
En une fraîche matinée d'automne, alors que l'aube n'avait pas encore eu le temps de se pouponner dignement, un religieux grincement de porte vint perturber les piafs s'échauffant à leurs gazouillis protocolaires.

- Raaaah Alarig ... Pousse pas !
- Mais bouge toi la croupe, t'avance pô !
- Chhhuuuttttttttttt, j'fais du repérageuh....
- Et moi j'me les gèle là ! Pis on a pas l'air couillon collé à la porte d'l'église là.
- Ouais bah hein !
- Humpfff... Bourses molles va !

Et de pousser son acolyte sans ménagement à l'intérieur du bâtiment, pas que ça à faire ! Ils avaient du pain sur la planche, et un tronc à alléger ! Mais pour l'heure la noirceur de la sombre obscurité les engloutissait...

- 'Tin on y voit rien ! S'indigna Alarig, la mine renfrognée.
- Ferme la on va s'faire r'pérer que j'te dis ! S'offusqua le second, et dernier.

Alarig zieuta alors son comparse, Tudi de son p'tit nom, l'était du genre grand et maigrichon, la tignasse brune, le courage dans les chaussettes et fort comme un escargot sous une atroce canicule... mais c'était son ami depuis toujours et en plus il savait lire ! Bon deux mots sur six... mais soit ! Là n'était pas la question et le môme s'esclaffa.

- Mouarf ! Arrête d'faire dans tes braies... Y'a pas un chat à c't'heure ! R'garde...

Le mioche sauta sur le banc le plus proche avant de pousser la chansonnette, les bras grands ouverts.

- Qu'as tu donc ! Qu'as tu donc ! Qu'as tu donc... A t'prostrer ainsi ?!
Qu'as tu donc ! Qu'as tu donc ! Qu'as tu donc... A m'scruter aussi ?!
Et c'est là qu'elle m'dit que j'lui fais d'l'effet !
Pis qu'elle m'sauterai bien sur l'buffet !

Aaaaaaahh... Que j'dis, mais j'suis un homme d'Eglise moi !
Et c'pas pour une foutue donzelle que j'renierai ma foy !
Sauf si... L'Très Haut m'pardonne, c'est pour une confession...
Là pour sûr que j'te pardonne, et que j'dirais point non...


Silence.
Les deux gamins se reluquèrent alors puis éclatèrent de rire.


- Tu vois ! Personne... que nous. Renifle. Bon c'pas l'tout... Mais on a une fortune à dénicher !
- Mais tu sais où qu'il est toi c'te tronc d'l'église hein dis ? Parc'que j'y ai jamais mis les pieds moi...
- Ben moi non plus Tudi ! Moi non plus.. mais l'soulard d'l'avant soir m'a affirmé qu'il s'trouvait juste à côté du premier pilier d'droite...

Alarig sauta de son perchoir tandis que Tudi s'approcha du dit pilier quand tout à coup !

- J'l'ai trouvé ! J'l'ai trouvé ! Brailla le garçon.

L'autre accourut un large sourire aux lèvres vers son ami, et tous deux regardèrent le coffret, des étoiles plein les mirettes... Au moins !

- Yeaah, on va pouvoir grailler pendant trois s'maines au moins !
- Se pinter la tronche !
- Pis s'acheter des chausses pô trop trouées !
- Et une épée !
- Hein ? Une épée ?!
- Ouais, non.. Des d'trucs !
- Ouaiiissss !

Les deux énergumènes se serrèrent la paluche, fiers comme des bar-tabac.
Et Alarig de dégoiser...


- Plus rien n'nous arrêt'ra ! On est les Roy du....

BLAAAAAMMMMMM

La grand porte venait de se refermer, et ce fut parés de trombines affolées que les deux mioches fuyèrent se réfugier dans le confessionnal à deux pas d'eux, embarquant néanmoins au passage leur butin sous le bras. Plus un mot plus un bruit, ils ne savaient si ce n'était que le vent qui leur jouait des tours ou pire encore, le curé qui pointait le bout de son nez !

Et le temps s'écoula alors tandis qu'au dessus de leurs caboches une arachnide grignotait goulument un insecte suicidaire.
Azhenor
Elle n’était pas particulièrement friande de ce genre d’endroit mais les journées étaient si longues ici qu’elle avait fini par céder à cet ennui mélancolique qui l’avait naturellement portée vers le spirituel.

Il était tôt, aucun témoin. Elle détestait la pitié.

Azhenor Hyrglas-Blanquefort embrassa de son regard mort la silhouette d’un édifice sans doute fort majestueux, peut-être un fleuron de l’art breton mais dont les traits lui étaient tout à fait indiscernables. La vieille femme la conduisit jusqu’au perron et ouvrit le portail en un grand fracas :


- Etes-vous certaine que c’est une bonne idée de vous laisser là, madame ? Dois-je vous rappeler que…

Une légère crispation du menton de sa maîtresse fit immédiatement mourir sa remarque. Azhenor repoussa d’un geste fluide la capuche de son lourd manteau et se dirigea doucement dans l’édifice, la main plaquée contre la pierre, plantant là sa servante indécise. La lourde porte se referma ébranlant les murs de la petite église.

Quelques mèches blondes s’échappèrent de la coiffe de l’aveugle lorsqu’elle butta contre une aspérité du sol. La main droite gantée de noire se plaqua violemment contre le bois rugueux d’un grand caisson de bois.

La botte gauche cogna alors sur les contours de cet étrange mobilier. A tâtons, les doigts avides scrutèrent le bois et rencontrèrent un vide. Ou plutôt non, un vide derrière un rideau. Finalement, les lieux pourraient lui offrir quelques minutes d’exploration distrayante. Azhenor avança ses paumes à l’intérieur de cet endroit inconnu.

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Naudeas
En ce jour de dimanche, Naud vint à l'église, elle avait du temps à ressortir sa blessure s'étant infectée et des affaires urgentes à régler dans ce qui allait devenir son ordre. Elle pénétra dans la Sainte Église. Voilà qui était étrange, surement Lardechois qui était passé. Mais il ne l'avait pas prévenu, étrange comme histoire. Elle haussa un sourcil, peinant à avancer, mais bientot cela ne serait plus qu'un mauvais souvenir. L'église était comme vide, sauf une âme qui semblait perdue. Elle laissa donc l'âme trouver ce qu'elle cherchait, peut être viendrait-elle demander de l'aide. Après tout, elle était là pour ça aussi, aider les âmes égarées. Elle patienta le temps que l'enfant de choeur vint à sa rencontre, d'un signe de la main, elle lui indiqua de faire sonner les cloches, aujourd'hui, elle reprendrait les messes, cela lui manquait, mais le temps ne l'avait guère aidée ces derniers temps. Elle se plaça devant l'autel comme à son accoutumé, le temps d'attendre les fidèles venus pour écouter et célébrer la messe avec.


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Fatalité
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Qu'on soit reine ou bien catin
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Tu tiens nos vies dans ta main
Alarig
Les mioches, essayant tant bien que mal et plus mal que bien de retenir leur respiration, étaient à l’affût du moindre bruit... Et il y en avait un paquet ! De sourds pas en le sol froid, froissement fébrile de tissu, et ils purent même presque percevoir un souffle indistinct. Pour sûr, c'était un fantôme ! Du moins d'après Tudi, dont les dents claquaient en rythme. Alarig de son côté se demandait combien d'écus le coffre contenait... et comment il allait se débarrasser de ce foutu cadenas ! Quand tout à coup, le confessionnal fut sèchement percuté, des mains surgirent du rideau et des cloches se firent entendre, comme pour sonner leur glas !

Affolé, Tudi se montra fort brave, et céda à la panique. Ainsi, blanc comme un linge le gamin se précipita hors du confessionnal en beuglant.


- GGGYYYAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH C'EST L'JUGEMENT DERNIEEERRRRR !!!
J'VEUX PÔÔÔÔ MOUURRRIIIIRRR !!!


Et PAF !
Il percuta sans plus de forme le dit fantôme.
Et aperçut au passage les yeux de la mort (qui tue !).
Ce sur quoi, il ajouta.


- NNNOOOOOOOOOOOONNNNNN !

Alarig, toujours entre les trois planches de bois, n'en revenait pas. Son superbe plan venait de tomber à l'eau ! Soupir... Mais sous les cris de son ami, il déglutit, prit son courage à une main, gardant l'autre pour tenir le tronc, déglutit de nouveau, au cas où... Et sauta hors du confessionnal, le chemin à présent dégagé de tout ectoplasme par son valeureux comparse.

Poing dressé et torse bombé, il clama.


- Viens donc suppôt d'Satan ! J'va t'faire becqueter tes cornes moooaaaaa !

Et il sautillait sur place, prêt à l'assaut du malin !
Naudeas
L'inquisitrice haussa un sourcil. Du bruit venant du confessionnal, enfin des cris indéfinissables, que cela pouvait il être. Quand un petit démon sortit avec sous le bras le tronc. L'ancienne garde ne mit point de temps à réagir, on venait pour piller son Église. Elle courut comme elle put sa blessure étant bientot refermée.

Elle se positionna devant le mendiant les bras croisés hors de questions qu'ils s'en sorte, elle n'arrivait pas à trouver d'autres mots que celui-la. La colère se lisait dans le regard acier de la Vicaire, puis le retint d'une main ferme par le bras, serrant tel un étau.


Vil mécréant ! Comment ôses tu venir voler en la maison du Très Haut ?!Que les foudres de la Lune viennent s'abattre sur ta misérable existence ! Surtout le jour de Dieu , ou nous célébrons Sa Gloire et Sa vie.

Jamais, on n'avait encore osé s'en prendre à son Eglise, voilà qui n'allait pas être fini comme ça. Elle fit signe à un enfant de choeur.

Qu'on prévienne le Prévôt, on vient de tenter un vol en une Église, je ferais un rapport à l'Inquisition, pour que son âme soit damné !
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Qu'on soit reine ou bien catin
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Tu tiens nos vies dans ta main
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