Kirika
Jusquou la fierté peut elle mener ? Peut-elle être source de malheur ? De danger ?
Peut-elle conduire jusqu'à la mort ?
Sa mère lui avait dit un jour, que sa fierté la perdrait, quelle lattendrait au tournant et quelle faucherait sa vie. Etait-ce la fin ? Non, la brune navait pas dit son dernier mot.
Les prunelles grises qui parcourent la pièce, puis qui se posent sur le lit encombré dobjets divers.
Une épée et un bouclier, des robes, des bijoux
La veille, Kirika avait entendu deux hommes en taverne parler dun commerçant douteux et pas trop regardant sur la marchandise quon pouvait lui vendre. La jeune femme reste immobile un instant, les yeux fixés sur ses affaire avant de tout enfoncer pêle-mêle dans son sac de voyage, de prendre épée et bouclier en main et de descendre vitesse grand V les marches de lauberge, parcourant la taverne dun pas rapide et de continuer sur sa lancée une fois la porte passée.
Elle mit une bonne heure à tourner dans les rues de la ville sans trouver ce quelle cherchait, lui donnant loccasion de se maudire pour son renfermement layant empêché de faire un tour qui lui aurait été très utile ce jour pour se repérer.
Son calvaire fut enfin écourté lorsque la brune tourna au coin de la rue la plus sombre quelle ait jamais vue, tellement exigüe que les rayons du soleil ne filtraient même pas au dessus des toits Un vrai coupe gorge en somme.
Arrêt immédiat à lentrer de limpasse, gros moment de doute, un petit mordillement de la lèvre inférieure, signe de nervosité, puis le cerveau qui se remet en marche et lusage de ses jambes maintenant retrouvé la mène tout droit vers la boutique du fond.
Une espèce de bric à brac indéfinissable grimpait le long des murs et jonchaient le sol, un vrai parcourt du combattant pour atteindre le comptoir ou un homme était ratatiné sur lui-même, les vêtements noirs de crasse aux endroits ou ils nétaient pas troués. Des cheveux filandreux et gras qui lui retombent devant les yeux. Ces yeux dun vert malveillant qui vous happe et donne des frissons à toute personne normalement constitué.
Mais la brune ne recule pas et franchit le dernier mètre dun pas décidé avant de poser son épée et son bouclier contre le comptoir et douvrir son sac à lenvers sur la surface irrégulière du bois gluant.
Combien pour le tout ?
De mon temps, les demoiselles disaient boujour, sinclinaient et surtout, surtout après elles se la bouclaient. Cest rare de voir quelquun comme toi dans les parages, pas vraiment le genre de coin que ton espèce fréquente
Lhomme fit un grand sourire édenté.
Tu en veux oui ou non ?
Le déchet humain la lâcha enfin des yeux et parcouru le contenu du sac de ses prunelles perçantes. Ses mains farfouillèrent dans le tas tirant de temps en temps un objet avant de le reposer sur le coté.
500 écus pour le tout, épée et bouclier compris
Cest de larnaque, ça vaut au moins le double !
Cest ça ou rien, alors tu dis oui ou tu remballe.
500 écus mais je garde lépée !
Adjugé !
Aussi tôt dit, aussitôt fait et ses affaires disparurent du comptoir en un temps record. Puis lhomme posa une bourse, louvrit et la compta devant les yeux de la brune avant de la refermer et de lui lancer. La rattrapant au vol, elle agrippa fermement son épée et sélança vers la sortie.
Une seconde, elle se demanda si elle croiserait quelquun sur la route du retour Mais elle ne sinquiéta pas.
Qui pouvait bien trainer dans un quartier pareil ?
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Peut-elle conduire jusqu'à la mort ?
Sa mère lui avait dit un jour, que sa fierté la perdrait, quelle lattendrait au tournant et quelle faucherait sa vie. Etait-ce la fin ? Non, la brune navait pas dit son dernier mot.
Les prunelles grises qui parcourent la pièce, puis qui se posent sur le lit encombré dobjets divers.
Une épée et un bouclier, des robes, des bijoux
La veille, Kirika avait entendu deux hommes en taverne parler dun commerçant douteux et pas trop regardant sur la marchandise quon pouvait lui vendre. La jeune femme reste immobile un instant, les yeux fixés sur ses affaire avant de tout enfoncer pêle-mêle dans son sac de voyage, de prendre épée et bouclier en main et de descendre vitesse grand V les marches de lauberge, parcourant la taverne dun pas rapide et de continuer sur sa lancée une fois la porte passée.
Elle mit une bonne heure à tourner dans les rues de la ville sans trouver ce quelle cherchait, lui donnant loccasion de se maudire pour son renfermement layant empêché de faire un tour qui lui aurait été très utile ce jour pour se repérer.
Son calvaire fut enfin écourté lorsque la brune tourna au coin de la rue la plus sombre quelle ait jamais vue, tellement exigüe que les rayons du soleil ne filtraient même pas au dessus des toits Un vrai coupe gorge en somme.
Arrêt immédiat à lentrer de limpasse, gros moment de doute, un petit mordillement de la lèvre inférieure, signe de nervosité, puis le cerveau qui se remet en marche et lusage de ses jambes maintenant retrouvé la mène tout droit vers la boutique du fond.
Une espèce de bric à brac indéfinissable grimpait le long des murs et jonchaient le sol, un vrai parcourt du combattant pour atteindre le comptoir ou un homme était ratatiné sur lui-même, les vêtements noirs de crasse aux endroits ou ils nétaient pas troués. Des cheveux filandreux et gras qui lui retombent devant les yeux. Ces yeux dun vert malveillant qui vous happe et donne des frissons à toute personne normalement constitué.
Mais la brune ne recule pas et franchit le dernier mètre dun pas décidé avant de poser son épée et son bouclier contre le comptoir et douvrir son sac à lenvers sur la surface irrégulière du bois gluant.
Combien pour le tout ?
De mon temps, les demoiselles disaient boujour, sinclinaient et surtout, surtout après elles se la bouclaient. Cest rare de voir quelquun comme toi dans les parages, pas vraiment le genre de coin que ton espèce fréquente
Lhomme fit un grand sourire édenté.
Tu en veux oui ou non ?
Le déchet humain la lâcha enfin des yeux et parcouru le contenu du sac de ses prunelles perçantes. Ses mains farfouillèrent dans le tas tirant de temps en temps un objet avant de le reposer sur le coté.
500 écus pour le tout, épée et bouclier compris
Cest de larnaque, ça vaut au moins le double !
Cest ça ou rien, alors tu dis oui ou tu remballe.
500 écus mais je garde lépée !
Adjugé !
Aussi tôt dit, aussitôt fait et ses affaires disparurent du comptoir en un temps record. Puis lhomme posa une bourse, louvrit et la compta devant les yeux de la brune avant de la refermer et de lui lancer. La rattrapant au vol, elle agrippa fermement son épée et sélança vers la sortie.
Une seconde, elle se demanda si elle croiserait quelquun sur la route du retour Mais elle ne sinquiéta pas.
Qui pouvait bien trainer dans un quartier pareil ?
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