[RP - 22 septembre 1458] Mariage de Sarrasin & Jenah

[HRP]Note préalable :
- le topic est ouvert aujourd'hui pour le RP relatif aux préparatifs, la cérémonie, c'est bien le 22!
- merci de mettre des balises pour situer votre perso
- je cherche un curé pour Lyon, si ça dit à certains (et pour Mâcon aussi!)
Bon jeu![/HRP]



[21 septembre, Eglise de Fourvières]

Enfin, on y était. Pour autant, Ingeburge n'était pas encore soulagée – le mariage n'avait pas eu lieu – mais elle pouvait bien se dire qu'enfin, on y était. Et bien malin celui qui aurait pu affirmer que tout irait bien au vu du déroulé des événements. Tout avait commencé par une demande à l'Evêque d'Autun, du fait de la retraite estivale d'Ingeburge, demande restée sans réponse. L'Archevêque métropolitain de Lyon avait alors été contacté, finalement et il avait été peu aisé de se trouver, de s'entendre, de s'organiser et de pouvoir se rencontrer. Entre temps, ce cher prélat autunois s'était rappelé au bon souvenir des fiancés, leur envoyant, sans daigner répondre lui-même, son vicaire et ce, plus d'un mois après la première demande. L'entretien avec Jenah et Sarrasin s'était bien déroulé, tout avait été organisé jusqu'à cette nouvelle tuile : Rome et sa bureaucratie. Ingeburge elle-même était plutôt du genre procédurier mais ses bras en étaient tombés quand elle avait compris que non, le mariage ne pourrait avoir lieu à Saint-Martin-des-Champs. Il avait fallu trouver une alternative, encore une autre car Saint-Martin n'avait pas été le premier choix.

C'est pour cela qu'en cette journée de fin d'été, enveloppée dans une cape de velours noir, elle se trouvait sur le parvis de l'église de Fourvières, en train d'en observer la façade. Il y avait quelque temps qu'elle ne s'y était trouvée, la dernière occasion de sa venue ici était celle de l'intronisation d'Alcidie qui depuis, s'occupait de la cure de Lyon. Elle aurait aimé y revenir plus tôt, signe de ce qu'elle avait trouvé un curé mais rien pour le moment allait en ce sens. Retenant un soupir, elle sortit de son sac de cuir un gros trousseau de clés et entreprit d'ouvrir les portes de l'église. Il convenait d'examiner les lieux, de les faire nettoyer et d'y transférer tout ce qui serait nécessaire au déroulement de la cérémonie. Parcourant la nef, son nez fut titillé par un remugle entêtant de renfermé mêlé à celui, piquant, de la poussière. Le dallage serait lavé à grandes eaux et les portes laissées ouvertes, toute la journée.

Ingeburge passa dans la sacristie, y ouvrit l'une des croisées afin d'y laisser passer l'air frais. S'installant ensuite à une table, elle prit dans son sac de quoi écrire et commença la rédaction de son sermon.

[21 Septembre - A Macon]

Dernier jour, les préparations de la salle touchaient à leur fin, le mariage arrivait à grands pas. Tout les courriers pour le changement de lieu de la cérémonie avaient été envoyé, il esperait que tout les destinataitres l'aurait à temps pour pouvoir être à la cérémonie. Il se promenait dans la ville, il ne restait que quelques heures avant le début de la soirée et il tournait en rond dans la ville, le stress commencant à monter en lui, mais surtout l'impossibilité de voir Jenah le perturbait. Il avait l'habitude en fin de journée de la rejoindre à chaque fois, mais cette fois-ci il ne pourrait pas la voir. Il se dirigea alors vers l'auberge pour réserver déjà une chambre pour la nuit, ne pouvant être avec elle.

La fin de l'après-midi et le début de la soirée passèrent, se promenant dans les rues en revenant du lac il décida de passer en taverne histoire de voir ses amis.Il y croisa Jenah et hesita, avant de décider de n'avoir aucun contact avec elle du faite de la dernière nuit chacun seul avant leur mariage.

La taverne avait ses habitués et les discussions allaient bon train comme les tapes sur la tête ainsi que les chopes de bière. Sur la fin de la soirée une frappe un peu trop forte deséquilibra Sarrasin qui en vint à tomber et se blesser, il pensa que se blesser la veille du mariage n'était pas des plus judicieux mais c'était ainsi.

Il s'absenta de la taverne pour aller vers le lac et tenter de s'isoler pour se rétablir au mieux, il resta un moment allongé, la tête posée sur un léger tapis de feuille disposé sur le sol et finit par s'endormir à la belle étoile, ayant donc reservé la chambre pour rien...


[22 Septembre - A Macon, au réveil]

Ca y est, c'était enfin le jour J, Sarrasin se reveilla, les premiers rayons de soleil frappant son visage. Il bougea la tête et sentit un mal de crâne encore présent, plus proche du réveil un lendemain de cuite cette fois-ci. Il se concentra pour reprendre ses esprits avant de se rendre compte du jour qu'il était. Il se leva assez rapidement essayant de ne pas trop tituber et se dirigea chez Jyjy pour qu'elle lui donne de quoi passer son mal de tête. Il pris congé de Jyjy en la remerciant, lui rappelant de ne pas oublier de venir au mariage.



[22 Septembre - Près de l'église]

Il prit donc la direction de l'église de l'archevêque pour découvrir les lieux. Il entra et découvrit la décoration de Mallory, il trouva ça sublime, tout était bien agencé et de très bon gout; il ne manquerait pas de la remercier chaleureusement.
Il apercu derrière l'église quelques arbres et décida de se mettre dans les branches de celui qui lui paraissait le plus solide.
Il se mit à réflechir et ses pensées se dirigèrent vers Jenah, tout les moments qu'ils avaient passé ensemble, de leurs premiers rapprochements, à leur premier baiser et jusqu'à ce jour tant attendu de leur union devant le Très-Haut. Tout ces souvenirs le conduirent à écrire ses voeux qu'il nota sur un bout de papier qu'il avait gardé pour l'occasion.
Il resta quelques heures sur cet arbre là-haut sur la colline (sans Joe Dassin) avant de se diriger dans la ville à l'hôtel où il avait prévu de se changer et de rejoindre Totos pour y aller ensemble vu qu'il l'accompagnerait jusque l'autel....

Lyon ... Elle n'arrêtait pas de courir en ce moment en trainant son fiancé avec elle. Il a fallut partir de Normandie pour commencer pour se rendre à Paris. Elle avait prévenu qui de droit qu'elle ne pourrait pas passer au Haras Royal ni à l'Université des Dragons. Pas de soucis elle confirait ses deux bébés à ses adjoints, Althaïs en qui elle avait toute confiance mais ça elle ne le lui dira jamais et Xollir, un des rares angevins à qui elle confirait sa vie et à l'occasion son université. Oui la blonde travaillait tellement à Paris qu'elle s'était prise d'affection pour les deux offices, bizarre ? Pas tellement pour une étrangère qui n'a aucun lien de parenté avec quiconque. Uriel, son parrain vit loin d'elle en Empire, son père aussi à Cambridge, Eusaias, son oncle en Bourgogne, elle n'avait qu'Ulrich et Breiz mais la rouquine serait bientôt repartie avec une date sinon le pauvre fiancé ne finira pas avec la vie sauve.

Paris, elle fit quelques achats pour Ulrich ainsi que pour elle avant de prendre la direction de Verneuil. Là les attendait déjà un mariage et pas des moindre, le tyran de l'aap, son bi-collègue et néanmoins ami sincère l'avait invité à un heureux évènement qu'elle n'aurait pas voulu manquer. Son amitié était importante pour elle. La cérémonie à Verneuil finit, la prochaine étape était Lyon. Lyon ... elle pourrait en profiter pour faire des achats de tissus, de la porcelaine, des bijoux ... oui quitte à se déplacer elle irait faire un peu les boutiques lyonnaise voir si elles pouvaient rivaliser avec les parisiennes si souvent fréquentés par la blonde stiltonnienne.

Ils traversèrent la Bourgogne ... elle vit Cosne au loin ... ville de sa mère et de son frère - son car elle n'est pas au courant que sa mère est morte enceinte - elle y passerait à leur retour en Normandie pour entretenir la tombe, voir comment Lucette et Alec tenaient le Val et les écuries. Elle organiserait surement le transfert de ses chevaux soit pour les écuries royales, elle avait en effet le droit de mettre ses animaux là bas étant le Maître du Haras Royal, soit pour la Normandie son nouveau chez elle.

L'arrivée à Lyon se fit sans encombre, sa magnifique robe était toujours aussi parfaite et parfaitement hors de prix, mais ça elle s'en moquait, Père payait les robes. Ils choisirent une auberge afin de passer une bonne nuit avant le lendemain matin début de la cérémonie. Une fois installés, Elisabeth traina son fiancée dans les rues de Lyon à la recherche de merveille pour ses loisirs la décoration intérieure de demeure. Elle même avait envie de changer les tentures de l'auberge de sa Mère ... faire peau neuve en somme. C'est donc en compagnie de Jacques et Lucine, que le jeune couple se balada toute la journée. La soirée se déroula tranquillement et la nuit aussi - chacun dans sa chambre naméoh !

[Le jour de la cérémonie]

Le lendemain matin, Jacques aida Ulrich à se préparer et Lucine aida Elisabeth à passer la robe faite par Breiz quelques semaines plus tôt.



Les jeunes gens se retrouvèrent devant l'auberge. Jacques poussait Ulrich dans son fauteuil en direction de l'église. Elle arrêta l'homme qui servait aussi de porteur.

Attendez il faut que je parle à Monsieur.

Elle se tourna vers son compagnon.

Mon chéri, je vous rappelle que nous allons à une cérémonie où va se trouver une bonne partie de la Bourgogne, Bourgogne qui connait bien votre tante.
Alors s'il vous plait faites attention n'oubliez pas que vous êtes un Lasteyrie, pensez à votre tante.

Elle se baissa pour embrasser son fiancée.

[Quelque part sur la route ~ en pleine réflexion bien trop mathématique !]

Comme quoi l'annonce surprise d'un mariage peut toujours faire changer certains plans !
Son retour en Bourgogne était prévu déjà pour Octobre, mais l'apparition du tout premier pigeon l'avait fait immédiatement avancer sa décision !
Qu'importait la route, elle avait été - heureusement pour elle - prévenue assez tôt pour partir dans les temps... Un bref calcul lui ayant estimé son temps de trajet depuis le Sud du Royaume !
Et ce jour elle devait faire moins de trajet que prévu !
Malgré l'erreur du départ, elle arriverait donc à temps ! Quelle idée avait-elle bien pu avoir aussi de décider sur un coup de tête que pour une fois elle ne ferrait pas le reste du chemin seule ?! A vrai dire elle ne savait pas du tout... Pour une fois que cela aurait rassuré quelques de ses amis elle se disait bien à présent qu'elle ne le referait certainement plus... plus jamais !
Ha ! Diantre ! Quelle journée agitée que celle-ci ! Et une fois arrivée il lui faudrait un peu de repos, mais surtout un peu de temps, afin de ne pas paraître trop empoussiérée !

D'après ce qu'elle avait prévu, au départ, si tout c'était bien passé, elle devait arriver la veille dans l'après-midi ! Mais bien évidemment, comme la vie est toujours pleine de surprise et qu'elle avait été subitement frappée de malchance depuis sa sortie de chez les nones - et croyez-le ça ne s'est pas arrangé dans le Sud, loin de là - elle n'arriverait que dans l'après-midi du jour J, soit dans l'après-midi de ce 22 Septembre ! Qu'avait-elle donc été faire dans cette galère de voyage en compagnie ?!

Le soleil était bien haut et il ne devait donc pas être loin de midi et il faisait encore chaud malgré l'arrivée plus qu'imminente de l'automne Cependant pour le moment ce qui l'intéressait le plus c'était bien autre chose, elle était arrêté sur les bords du Rhône, laissant à sa jument le temps de se reposer, elle s'était posée sur l'herbe, sa carte sur les genoux.
Alors maintenant, où était-elle donc et combien de temps lui restait-il jusque Lyon ?!
Il fallait récapituler ! D'après elle, Lyon devait se trouver non loin de là, comme elle avait passée Vienne vers les sept heures, tout en étant partie de Valence la veille, peu avant les complies... Certes voyager de nuit lui avait pris un peu plus de temps. Comme elle avait du éviter les possibles mauvaises rencontres, se reposer au moins une heure, faire une partie du chemin à pieds étant donné que sa jument n'ait jamais réellement apprécier de voyager la nuit tombée.
Tout ces facteurs pris en compte, elle évaluait sa fin de trajet et le possible retard qu'elle avait pris, sans oublier sa position sur cette carte ! Si elle était bien à la moitié du chemin, elle ne serait sans doutes pas en retard... Elle voyageait après tout depuis environ quinze heures, sa jument trainait le sabot sur la fin, le facteur temps était important aussi, il ferait chaud ! A supposer qu'elle reparte plus que bientôt et qu'elle voyage à une allure constante, elle devrait donc être là-bas, vers les quinze heures. Mais supposer voyager à vitesse constante jusque Lyon, avec le soleil éblouissant, était bien une supposition aventureuse... Elle y serait donc bien vers les seize heures, du moins elle l'espérait !

Fichtre de fichtre ! Comme c'était compliqué ! Mais maintenant, il était donc grand temps de reprendre la route !
Au moins elle était soulagée ! Elle n'arriverait certainement pas en retard !

[22 septembre, peu après vêpres, Eglise de Fourvières]

La veille, tout avait été finalisé : l'église avait été nettoyée à grandes eaux, les bancs lustrés et Mallory avait supervisé la décoration en arrangeant de superbes bouquets et des guirlandes colorées tandis qu'elle-même, studieuse, travaillait sur le plan et le contenu de sa messe.

Maintenant, on y était, enfin, et le soir qui tombait doucement sur Lyon et l'église de Fourvières annonçait le début de la cérémonie.

Ingeburge, qui se trouvait sur place depuis le début d'après-midi, était dans la sacristie, jetant un dernier coup d'œil à ses notes tout en se restaurant frugalement, en prévision de sa longue station debout, et en mettant la dernière touche à sa mise qui, sombre st sobre, comme à l'accoutumée.

Un bedeau vint l'informer que l'heure était venue et elle lui demanda d'aller faire tirer les cloches qui annonceraient aux fidèles et aux invités qu'ils pouvaient prendre place à l'intérieur de l'église. L'Archevêque de Lyon déposa son voile de dentelles noires sur sa tête, empoigna son Livre des Vertus, et, une main retenant sa houppelande de soie noire et autour de laquelle était enroulée un chapelet, elle sortit de la sacristie pour se placer devant l'autel.

Les doubles et lourdes de portes de l'église de Fourvières furent ouvertes tandis que les cloches tintinnabulaient.

[Quelques jours plus tôt, à Vienne]

Du côté de la Tatouée, il n'y avait rien de nouveau. Au contraire ! Un voyage en Italie annulée, une pause à Vienne qui semblait s'éterniser, et des amis qui étaient de plus en plus absents... Bref, de quoi énerver la donzelle qui avait besoin d'action. Et elle demandait n'importe quoi ; guerre, fête, concours, soulerie en taverne, tout et n'importe quoi pourvu qu'elle puisse s'occuper !
Et son vœu se réalisa comme par miracle, un certain jour de septembre lorsqu'elle reçu une missive de l'une de ses amies des Doigts d'Or. Quel ne fut pas son étonnement d'ailleurs lorsqu'elle comprit que Jenah l'invitait à son mariage ! Jamais elle n'aurait cru faire aussi rapidement "partie de l'équipe" et petre conviée à un évènement aussi important. C'est donc par la positive et avec une immense joie que la tatouée répondit positivement à l'invitation, profitant de cette dernière pour remonter lentement vers son Poitou d'adoption. Et puis, un mariage était une bonne occasion pour faire la fête !

[Jour-J, le 22 septembre]

Piouf quelle ponctualité !
Rodrielle arriva le jour convenu, à l'heure convenue, sur le dos de son bel étalon noir au nom de Baäl, et s'arrêta dans la première auberge de Lyon. Fallait dire que le voyage n'avait pas durer longtemps... quelques heures tout au plus. Une fois arrivée donc, la tatouée se rendit dans une chambre de l'auberge pour faire sa toilette puis revêtir l'une de ses plus belles robes (rouge évidemment, mais non fendu et sans décolleté choquant comme à son habitude). Ce n'est que lorsque les cloches de l'église sonnèrent qu'elle s'empressa de se rendre jusqu'à l'édifice.

Petite pause et légère grimace avant de rentrer. Rodrielle n'était pas du genre à fréquenter les églises -et encore moins à approuver le mariage- et c'était toujours à reculons qu'elle y allait. Mais bon ! Que ne ferions-nous pas pour ses amis ?! Tant qu'elle ne se faisait pas foudroyer à la porte, tout irait bien. Par conséquent, la tatouée fit deux pas de plus et esquissa son plus beau sourire aux personnes déjà présentes alors qu'elle cherchait une place du coin de l'œil.

Sixième rang au milieu, voilà qui était parfait ! Restait plus qu'à écouter et admirer les futurs époux.

[L'avant veille du mariage]

Minimiu avait activé sa monture pendant ces deux jours de galopade.

Elle avait mis un temps à se décider à venir.... la peur sûrement de ne point être à sa place....
Sarrasin lui avait envoyé son invitation et elle était heureuse pour lui mais en son coeur tout était à peu près mort.

Quand enfin elle avait prit sa décision de les rejoindre en ce jour de grasce et de bonheur pour son ami et sa future épouse , que ce jour pour elle fut le plus beau, elle réalisa qu'il lui restait juste assez de temps pour sceller sa monture, préparer sa tenue et filer a toute vitesse.

Elle avait déposer les enfants chez une amie et avait mis la jument au galop sur les routes vers Lyon.

[le jour du mariage dans l'après midi]

Mini arriva enfin à Lyon.
Elle demanda son chemin vers l'auberge la plus proche de l'église où la célébration devait avoir lieu et demanda un bac d'eau chaude pour se nettoyer, de quoi se restaurer, oui elle avait pas manger de la route pour gagner du temps et mourrait littéralement de faim,et lascivement se plongea dans le bain avant de pouvoir enfin s'habiller pour la circonstance.

Ainsi apprêtée elle se rendit enfin en l'église et tenta de se fondre dans la masse.
Il y avait foule en ce jour.

[22 septembre, Mâcon]

Levé à l'aube, Grègori ne mis pas longtemps pour se préparer et s'habiller de ses plus beaux habits. Le jeune homme extrêmement méticuleux avait tout préparé depuis quelques jours pour qu'il n'y ait aucun imprévu le jour du mariage. Comme il s'y attendait, l'état de sa fille qui était malade depuis plusieurs jours ne s'était pas amélioré et les médicaments achetés chez l'apothicaire n'avaient montrés guère d'effets. Ne pouvant l'emmener au mariage dans cet état, il pris sa fille et la déposa chez une amie après avoir pris soin de l'entourer d'une grosse couverture pour traverser la ville. Une fois cela fait, il rentra chez lui se préparer de la tisane en attendant que Jenah et Célia arrivent pour les emmener au mariage, on ne laisse pas une future mariée et sa fille arpenter seules les routes le jour du mariage.

[22 septembre, Lyon]

La route ne fut pas longue jusqu'à la capitale du Lyonnais-Dauphiné, plus ils se rapprochaient et plus ils sentaient son amie et sa fille impatientes. Passant les portes de la ville, le jeune homme se perdit dans ses pensées repensant au moment où il était passé par cette ville il y a presque trois mois, c'était la dernière ville qu'il avait traversé avant de revenir à Mâcon des années après avoir quitté sa ville natale mais il fut vite sortit de ses pensées par l'excitation de la petite Célia.

On y est, on y est, on y est, je m'en souviens Maman, c'est Lyon, on est déjà venus. Regarde Strong, on est arrivés! on y est, on y est!

Le jeune homme regarda la jeune fille qui était aux anges et sa mère future mariée plein sourire, c'était un jour très important pour elles et il n'y avait plus qu'à espérer que tout se passe sans ennuis. Arrêtant la charrette, il eu à peine le temps de descendre que la voix de la future mariée se fit entendre.

Strong, dis moi veux -tu bien m'aider à décharger cette malle ?

Oui j'arrive.

Le jeune homme attrapa la malle et la posa délicatement par terre tout en regardant la future mariée dont on avait l'impression qu'elle allait exploser en sanglot suite au stress et à l'excitation.

Nous irons nous installer dans une auberge, j'ai quelques écus, il faut absolument que je puisse me poser... Il reste encore à faire...

Pas de soucis, je m'occuperais de Célia pendant que tu te prépare.

Le jeune homme pris la main de la petite Célia et l'emmena se balader un peu en ville avant la cérémonie pendant que la future marié pris la direction de l'auberge pour se préparer. Ils revinrent plus tard pour habiller la petite Célia et finir de s'apprêter avant de prendre la direction de l'église de la ville.

[Arrivée laborieuse, mais arrivée quand même !]

Ah ! Grumpf ! Elle avait cru qu'elle n'y arriverait Jamais, jamais, jamais, jamais !
Heureusement qu'elle avait réussit à arriver aux portes de la ville, sinon elle n'aurait jamais su comment arriver !
En courant ?! Impossible, elle serait arrivée en retard !
En nageant ?! Impossible, elle serait arrivée enrhumée !
En volant ?! Impossible, elle ne sait pas voler !
En jouant les sorcières ?! Impossible, elle ne sait pas faire !
Elle avait tout de même fini à pieds ! Sa jument était fatiguée, elle le savait, elle avait donc regagné la terre ferme et avait repris le parcours, tenant sa bride. Bien heureusement pour elle on voyait Lyon ! - imaginez l'horreur à faire tout le trajet à pieds ! ~ vous n'y arriverez tout simplement pas -

Elle avait donc fini par passer les portes de la capitale du Lyonnais-Dauphiné !
Un peu plus en retard que selon ses estimations... mais assez tôt pour avoir le temps de se désempoussiérer !
Et certainement pas en retard pour arriver à temps à la cérémonie, pour une fois qu'elle était dans les temps, ça tenait du miracle !
Elle s'était dépêchée de trouver une auberge, de laisser sa jument se reposer et zou !

[Sur le chemin de l'Eglise, allons y gaiement !]

Et voilà, voilà ! C'était le moment, tous dehors !
Après s'être fait indiquer le chemin de l'Eglise de Fourvières elle avait pris grand soin de les respecter à la lettre...
Tourner à droite, puis tourner à gauche après un hôtel particulier, puis emprunter un raccourci - une petite rue étroite - arriver à la place et reprendre une rue avant de enfin croire qu'elle pourrait y arriver... Au moins après un temps à tourner et retourner dans les rue de-ci, de-là, elle ne s'était pas perdue - ou pas trop - et l'Eglise se trouvait devant son nez...
Les cloches sonnaient depuis un tout petit moment, signe qu'il était vraiment temps qu'elle arrive ! Et qu'elle devait arrêter de tourner en rond dans les rues de Lyon !
Elle s'avança donc vers le parvis de l'Eglise avant d'entrer discrètement à l'intérieur...
Après une rapide accommodation à la différence de lumière, elle eu tout le loisir de s'émerveiller devant la décoration des lieux, tout en avançant distraitement le nez en l'air, ne faisant plus attention à rien ! S'arrêtant cependant soudain, elle regarda enfin en bas, salua son Éminence, cela faisait si longtemps ! Puis avisant une place libre s'assit, au moins elle était placée !
Maintenant, plus bouger !

[Quelques jours avant la cérémonie, Départ de St-Sauveur.]

Aujourd'hui il devait se préparer pour se rendre au mariage de son vieil ami Sarrasin.
Qui l'eut cru il y a quelques années quand ils se sont rencontrés pour le boulot tout deux étant CaC qu'un jour Sacraï serait le témoin à son mariage.
Ils avaient tout les deux parcouru pas mal de chemin depuis leur première rencontre et Sacraï fut en joie lorsque la demande fut faire pour être témoin.
Il décida donc de partir assez tôt et pour une fois ne pas être en retard.En FC pas de soucis mais en Bourgogne attention c'était du sérieux la France.Il ria intérieurement.
Il mit donc son plus bel habit qui servait si peu avec ses armes et fit préparer son destrier et ses tonneaux.Il ne serait jamais parti pour si longue route sans une bonne réserve de bière.
Il embrassa sa femme qui ne pouvait malheureusement pas encore se déplacer puis fit ses au revoir a ses enfants.
Il partit à l'aube sans se retourner pour ne pas s'inquiéter.

En cours de route un pigeon lui arriva c'était ce bon vieux fidèle Pigo , apparemment le lieu de la cérémonie avait changé et il lui fallait faire demi tour pour se remettre sur le bon chemin.Pour une fois il était content d'être parti plus tôt car ce détour ne le ferrais pas arriver en retard.



[LE jour de la cérémonie.]

On était enfin le jour fatidique il lui restait quelques lieue a parcourir et il espérait ne pas arriver trop tard.En arrivant sur Lyon il regarda le clocher pour s'apercevoir qu'il n'était pas encore trop tard.
Il chevaucha au plus vite vers l'édifice religieux et gara son cheval et son tonneau au plus vite.
Il se mit au pas de course comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps et franchit les portes avant de courir dans la nef pour aller au premier rang.
Il se rendit compte un peu tard qu'il se ferrait surement encore engueulé pour ca et se fit tout petit en attendant qu'on l'appelle.
Il voulait tenter de bien se tenir pour le mariage de son ami mais une multitude d'idées germaient dans sa tête.Qui sait ce qui pouvait encore arriver

Jenah revêtit la robe cousue par sa meilleure amie, une robe dorée dont le bustier était ornementé de fines broderies, une robe se terminant en une longue traine retombant sur le sol. Elle eut le temps de se préparer, Strong s'était occupé de Célia puis était revenu à temps pour que la petite soit correctement habillée d'une petite robe assortie à celle de sa mère, une robe qui tourne comme elle disait.

Les deux "dames" étaient fin prêtes coiffées, leur mise comportaient de jolis atours, Jenah jeta un dernier regard vers le miroir qui se trouvait en face d'elle et d'un geste fébrile de la main rangea la mèche de cheveux qui lui tombait toujours sur le front. Ses pensées allaient vers Sarrasin, elle ne l'avait pas vu depuis un moment maintenant et sa présence rassurante lui manquait. La brune se leva doucement du siège sur lequel elle se tenait, elle passa ses mains machinalement sur le tissu afin de le mettre bien en ordre, puis tenta de respirer le plus calmement que possible pour se rassurer. La fiancée regardait la luminosité baisser et sentait l'heure de la cérémonie approcher en elle-même. Ainsi elle fit signe à Strong sans lui dire un seul mot. Il comprit que c'était l'heure à travers son regard, tous trois ressortirent donc de l'auberge et se dirigèrent vers l'église. Jenah sentait la pression et la joie monter en elle, elle arborait toujours un large sourire, ça y était, c'était le moment. Elle prit le bras de Strong, lança un regard profond à sa fille qu'elle aimait tant, ses deux soutiens en ce moment si important dans sa vie.

En avant, il est temps. La dame Lecoy se rapprocha de Strong pour lui glisser de simples mots à l'oreille : Merci d'être là mon ami.

Devant l'église des personnes entraient encore, elle aperçut Sarrasin et Totos qui faisaient leur entrée à la suite des autres, ce serait bientôt son tour, elle hâta un peu le pas tout en prenant soin de ne pas s'emmêler les pieds dans sa robe. Ils marchèrent sur le parvis, passèrent la grande porte, elle laissa glisser son regard le long des travées des amis étaient présents pour ce jour cher à son cœur, les filles des Doigts d'Or, Shishi,Robi ,Sebelia et d'autres encore qu'elle n'eut trop le temps de distinguer dans la foule. Jenah leur souriait et continua à marcher en compagnie de Strong qui la menait à l'autel. Elle vit Mallory, déjà présente lors de son premier mariage, son témoin une nouvelle fois, qui était rayonnante comme toujours. Elle lui adressa un large sourire et la remercia de sa présence du bout des lèvres, sans parler, juste en mimant les mots, ses pupilles émeraudes se dirigèrent ensuite vers Sacrai, le second témoin du mariage à qui elle adressa un simple signe de tête. Enfin elle se plaça au côté de son tendre fiancé et n'eut alors d'yeux que pour lui, elle se perdit un moment dans son regard profond, rassurée, la tête haute elle n'avait plus qu'une envie, celle d'être unie à lui.

Kiri avait fait le voyage pour son amie Jenah.... malgré le drame qui venait de se passer à Mâcon, au Castelet, Kiri tenait à être à la cérémonie....
Elle avait galoper sur son cheval pour ne pas être trop en retard.... Les cheveux au vent Kiri ne cessait de penser à son amie Jyjy et au bonheur qu'allait vivre Jenah et Sarrasin.... Elle voyait enfin le chemin de l'église , elle descendit de sa monture et le laissa dans le champ à côté de l'église.

Kiri réajusta sa robe, remis ses cheveux en place, pris une grande respiration et se mêla aux quelques personnes qui entrait encore dans l'église.

Kiri pris place au fond de l'église et admira la beauté des deux futurs époux....

[Le jour J

Catchine qui s'était fait rare avais appris la nouvelle du mariage de son amie Jenah.
Après un long chemin seule elle était arriver devant l'église qui allais célébrer cette union.

Cat n'avais pas oublier de s'apprêter avant d'entrer en ville et toute anxieuse à l'idée de revoir ses amis.

D'un pas timide elle entrât

[Jour J, devant l'auberge]

Le bâtard se souviendrait de Lyon comme une ville qui lui avait coûté bien cher, ou pour être exact, qui avait coûté bien cher à Elisabeth, qui tenait les cordons de la bourse en plus des boutons de la culotte du couple...
Il était d'assez mauvaise humeur d'avoir du traverser la France pour ce mariage, alors qu'en Normandie, ses hommes et son duché avaient besoin de lui... La Normandie, maîtresse exigeante... à laquelle l'estropié venait de poser un lapin pour sa douce, sa régulière...
Rencogné dans son fauteuil, il grommela:

Oui, oui, promis, je s'rai sage... d'toutes manières, j'irai pas bien loin... 'fin... on verra...

C'est qui ces gens qui vont se marier et pourquoi qu'on est obligés d'y aller?

Ce faisant, les fiancés pénétrèrent dans la basilique, et Ulrich commença à s'endormir dès l'accueil du célébrant. Il secoua la tête lorsque le silence fut, en attendant une réaction de la "petite Célia", et il se rappela qu'elle n'avait pas répondu à sa question... Violent coup de coude dans les côtes de sa douce pour lui rappeler ses devoirs...

C'est quiiiiiiiiiii?

Sarrasin vit marcher Jenah jusque l'autel pour arriver à côté de lui. Elle était magnifique dans sa robe, la plus belle des femmes, à ce moment il se rendit compte de l'incroyable beauté de sa douce, la lumière traversant les vitraux rajoutant une sorte d'aura autour de son amour.
Elle venait de prendre place à ses côtés et il la regarda intensément, plongeant son regard dans le vert émeraude de ses yeux, hypnotisé par la beauté de sa douce et la magie du moment.
Ils étaient enfin en phase de se marier et s'unir devant le Très Haut. La cérémonie débuta quand les cloches cesserent de tinter et l'archevêque commença à prendre la parole. Il écouta attentivement les paroles de Ingeburge et tourna la tête vers la petite blonde qui faisait son bonheur et qu'il considérait comme sa fille.Elle aussi avait mis une très jolie robe pour cet évènement qui allait marquer leurs vies à tout les trois et permettre d'en construire une ensemble. Il la regarda, toute fière, avancer vers le pupitre pour prendre parole et réciter le Credo qu'elle connaissait par coeur. Normal, pensa t'il pour la fille d'une femme aussi belle et pieuse.

Il se mit à réciter le Credo après sa fille

Elle grince les dents ... ne rien dire pour ne rien gâcher pour Jenah. Elle lui aurait bien hurlé dessus à la suite de sa caresse mais elle se contenta de répondre.

Nous sommes au mariage de Jenah et Sarrasin. Jenah est artiste aux doigts d'or, vous savez l'atelier où je passe beaucoup de temps avec Breiz.
Jenah est devenue une amie avec le temps, quand au marié je sais qu'il fut avec Mère, j'ai vu son nom sur la tombe de mon demi frère, c'était son père, mais c'est tout. C'est la première fois que je le vois.

Mais taisez vous dont où je dis tout à Juliette ! Écoutez la cérémonie.

Elisabeth récita doucement le credo pensant à son propre mariage qui arriverait sous peu. Elle était sincèrement ravie pour la femme qui méritait d'être heureuse autant qu'elle l'était avec Ulrich même si elle ne lui dira jamais trop têtue la blonde.

A la suite de la petite fille, les fidèles amassés dans l'église reprirent la prière, ainsi que les fiancés et Ingeburge elle-même ne fut pas en reste :


Puis, concluant, elle dit à Célia qui avait parfaitement exécuté sa tâche :
— Merci à vous, damoiselle.
Avant d'inviter la petite fille à retourner à sa place.

Reprenant en mains le déroulement de la cérémonie, elle poursuivit :
— Le mariage est la rencontre de deux êtres, de leur histoire, de leur passé et de leurs envies pour l'avenir. Jenah Lecoy, Mâconnaise de longue date, baptisée à Mâcon par le père Hurin, est une figure du village dont elle a été maire et conseillère municipale et où elle exerce toujours en tant que garde-pêche, tavernière et boulangère; c'est aussi une couturière de talent et une artiste reconnue. Sarrasin Dumas, lui, après quelque temps en Bourbonnais-Auvergne, est venu s'installer à Sémur où il a été baptisé par le père Hudlowic et où lui aussi a été maire. Jenah et Sarrasin sont tous deux des personnes investies dans leur village, c'est l'un de leur point commun et ils partagent tous l'expérience d'avoir servi leur duché et reconnus pour cet investissement municipal et ducal, ils ont tous été décorés du Collier d'Airain de l'Ordre de la Toison d'Or.

Jenah et Sarrasin, aux parcours riches et parfois similaires, se sont donc rencontrés puis aimés, riches de leur histoire et désirent aujourd'hui bâtir un avenir à deux, en tenant compte de l'autre et de ce qu'il peut apporter.

Ingeburge se rendit alors à l'ambon, feuilleta l'ouvrage saint et déclara :
— L'Amitié aristotélicienne, ce mouvement qui nous fait tendre vers le Très-Haut sans jamais pouvoir l'atteindre, est l'union spirituelle de tous les baptisés.
Et le mariage, en est l'une des manifestations les plus fortes car il unit étroitement un homme et une femme l'un à l'autre.

Les textes nous rappellent d'ailleurs que la finalité de l'homme et de la femme est de former un couple afin de pouvoir expérimenter le don d'amour fait par le Très-Haut aux Hommes, de perpétuer l'espèce et au-delà, de rendre hommage au Très-Haut car cette union prend racine en Lui-même :

« Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu. »
> Livre des Hagiographies, les Saints Anciens - Saint Valentin, patron des amoureux

Le mariage est un événement triple : union de deux êtres, célébration de cette union dans l'Eglise et manifestation de la reconnaissance du couple envers le Très-Haut en choisissant de s'unir devant Lui.
Et ces enseignements édictés par Saint Valentin sont d'ailleurs le prolongement de ce qu'avait énoncé notre prophète Christos à une jeune fille qui ne savait quel parti prendre quant à son avenir avec un homme dont elle s'était éprise.

Ingeburge tourna à nouveau les pages son ouvrage et lut l'extrait cherché et donc trouvé :

« ... Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une fois que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. »
> Livre des Vertus, Tome II - Aristote et Christos, La Vita de Christos, Chapitre XIIII - Natchiatchia, et le mariage

Les personnes désireuses de se marier doivent bien prendre conscience que ce sacrement est un engagement vis-à-vis de l'être auquel on désire se lier mais également vis-à-vis du Très-Haut et que ce serment est par nature et par principe éternel. On ne peut pas revenir en arrière comme l'on change d'avis, on ne peut pas le remettre en cause comme l'on rompt un contrat, on ne peut le marchander comme s'il s'agissait d'une tractation commerciale.
Oui, le mariage est un acte indéfectible; c'est là que réside sa contrainte mais aussi son sens et sa beauté.

La Prinzessin revint prendre sa place devant les fiancés et indiqua :
— Jenah et Sarrasin se présentent aujourd'hui devant vous, devant moi et devant Notre créateur car ils ont librement consenti à unir leurs destinées, car ils ont choisi en connaissance de cause, car ils savent à quoi ils s'engagent et parce qu'ils ont émis le vœu de se marier pour vivre leur relation en accord avec leur foi.
Avant que de passer à ce qui scellera définitivement la volonté de Jenah et Sarrasin, je m'adresse à vous tous ici présents.
Regardant les invités, elle déclara gravement :
— Que toute personne ayant des arguments et des raisons de s'opposer à cette union prenne dès à présent la parole ou garde le silence, à jamais.
Se taisant, elle scruta l'assistance qui avait pris place sur les bancs de l'église de Fourvières.

Jenah comme les autres répéta le Credo, non pas une simple suite de mots alignés mais de véritables paroles emplies de foi. Elle prenait plaisir à écouter ces voix mélangées qui rapidemment remplirent l'eglise silencieuse, ce bâtiment immense souvent associé à la froideur de ses murs qui aujourd'hui se rechauffaient petit à petit, au fil des strophes élancées par toute l'assemblée.



Une fois le silence revenu l'archevêque remercia Célia qui bien contente de sa réussite jeta un regard en direction de la future mariée, sa mère. Jenah lui adressa alors un clin d'oeil marqué, qui reçu de la petite une réponse souriante. Puis la jeune enfant regagna sa place, au tout premier rend, evidemment.

Jenah se concentra alors sur les paroles de la cardinale qui prenait la suite de la cérémonie, d'un ton de voix assez fort pour couvrir les chuchotis et autres bruits de porte. La mère Lecoy restait toujours souriante, bienheureuse était-elle en cette fin d'après midi là! Enfin leur amour était reconnu devant Lui, enfin eux qui s'aimaient de l'amour du Très-Haut allaient s'unir, ils y étaient. Jenah rêvait d'une cérémonie parfaite, aussi parfaite que l'amour qu'elle portait pour son fiancé, et tout se déroulait à merveille, son regard glissait tour à tour entre son promis, la cardinale, Mallory, sa témoin et amie de toujours, et Sacraï, autre témoin privillégié de l'hyménée.

Ingeburge en vint à s'adresser à l'assemblée réunie, celui qui souhaitait s'opposer à cette union devrait parler maintenant. Le silence se fit, laissé par le dernier mot prononcé. Il résonna bien plus fort que n'importe qu'elle nuisance sonore dans la tête de la mère Lecoy, il paraissait durer bien trop longtemps, s'éterniser... Jenah eut alors le réflexe de se tourner vers son tendre, elle chercha soutien dans ses prunelles amoureuses. Puis elle scruta l'assemblée, patientant le temps qu'il faudrait, elle apperçu alors ceux qu'elle n'avait remarqué en remontant l'allée, tout à l'heure quand elle regardait sans voir tant elle était la proie de milles sentiments et pensées. Les amis du couple étaient là, comportant des voisins, collègues, vieilles connaissances ou amis plus récents, enfants...bref des personnes diverses et variées que l'amitié et l'amour réunissaient ce jour.

Rien, fort heureusement, ne vint troubler le silence qui suivit ses propos. Ingeburge avait pu apercevoir le regard qu'avait adressé Jenah à son fiancé et le mouvement qu'eurent tous deux pour regarder vers l'assistance composé d'amis, de la famille et de connaissances. Rien n'aurait pu venir de ces gens mais qui sait si quelque fâcheux, surgissant de l'extérieur, n'aurait pu gâcher cet instant de bonheur? La question était d'importance car elle conditionnait le reste de la cérémonie. Rien ne vint donc. Fort heureusement, surtout pour celui ou celle qui se serait risqué à perturber l'office car il se serait attiré les foudres du Cardinal-Archevêque de Lyon.

Celui-ci, jugeant que suffisamment de temps s'était écoulé pour les éventuelles objections soient exprimées, reprit donc la parole :
— Nous pouvons poursuivre.

Ce qui fut fait :
— Le mariage représente un véritable échange, à différents niveaux : matériel, familial, social, spirituel. Mais c'est aussi un échange entre deux êtres à la volonté et à l'identité propres, façonnés par leur éducation, leurs connaissances. C'est pourquoi avant d'échanger leur consentement, Jenah et Sarrasin vont échanger leurs vœux.
Ingeburge se tourna vers la Mâconnaise :
— Jenah?

Observant la cérémonie, et la suivant avec toute l'attention.... Kiri souriait en pensant au bonheur que vivaient ses amis en ce moment même.

Bref.... la cérémonie en vint au credo, et mêlant sa voix à celles de l'assistance, elle récita :




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ragon et LesMoutonsBleus, c'était dépêcher d'être la au mariage de leurs amis.

Comme a leur grande habitude, ils étaient en retard. Prit par leur fonction qui demandait du temps et de la vigilance pour le bien du duché.

Arrivé devant l'église le couple descendit rapidement de cheval pour rentré dans l'église ou la cérémonie avait déjà commencé.

Ils firent le signe de croix et se mirent se placèrent sans faire trop de bruit.
Ils saluèrent tout deux les personnes qu'il connaissait de la tête pour ne pas déranger.

Le Colonel regarda sa fiancée et lui chuchota: dans un mois c'est le notre mon cœur.

Juste après cela il récitèrent le credo ensemble

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Les vœux avaient été échangées, avec sincérité et tendresse – il n'y avait qu'à voir la mien de Jenah et le sourire de Sarrasin pour s'en rendre compte, les mots n'étaient, au final, même pas utiles. L'on pouvait donc poursuivre et c'est ce qui fit Ingeburge :
— Il est temps à présent d'échanger votre consentement.

Elle plaça les mains de Jenah dans celles de son fiancé :
— Sarrasin, veux-tu prendre Jenah pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?

La même question fut ensuite adressée à la fiancée dont les mains n'avaient pas quittées celles de son promis :
— Jenah, veux-tu prendre Sarrasin pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?

Ça, c'était fait... on s'approchait du dénouement, enfin!

Ne sachant trop quels arrangements avaient été pris à ce niveau-là, regardant successivement témoins et fiancés, Ingeburge demanda :
— Les alliances je vous prie.

Frim écoutait la suite avec ... attention, losqu'elle vit s'assoir à quelques pas une personne qu'elle n'avait pas vu de puis longtemps. Elle mit un moment pour remettre un nom sur son visage, et après quelques minutes, trouva enfin ...

Erwyndyll ... et bien, ça faisait bien longtemps ... Drôles ... si on peu dire, de souvenirs.

Sur ce, elle reporta son attention à la cérémonie, sans pouvoir empêcher à certaines choses de revenir à son esprit.

Tout le monde était enfin là et la cérémonie battait de son plein jusqu'au moment fatidique du credo!!
Sa pastorale, son baptême ou son mariage étaient bien loin et se souvenir du credo avec sa mémoire défaillante était chose ardue.Il fit donc du mieux qu'il put en essayant qu'on ne l'entende pas trop.



Il espérait ne pas avoir fait trop de fautes audibles et se fit tout petit jusqu'au moment de l'autre moment important ... blabla bla ou qu'il se taise à jamais.
Il leva la main presque en sautillant mais la pauvre Inge avait du être prévenue et il fut royalement ignoré, quelles sales bêtes ces Francais quand même.
Aucun sens de l'humour, que de boulot il aurait pour décoincer tout ca.Il n'insista pas car il trouvait déjà la cérémonie bien longue et écouta les voeux que le vieux Sarrasin avait eu bien du mal à rédiger.Puis la miss d'église parla d'alliance et il se souvint que c'était lui qui était responsable.
Il n'avait pas l'habitude d'avoir des poches et du chercher un moment avant de les retrouver, il se leva alors précipitamment, assez pour que la chaise tombe avec fracas puis se dirigea vers les mariés manquant de peu de se retrouver les quatre fers à l'air.
Il tendit alors l'objet tant convoité a son vieil ami.

Sarrasin vit Sacraï mettre son temps à chercher les alliances pour enfin les trouver. Manquerait plus qu'il les ai perdu cet andouille, pensa t'il avant de le voir avec et les tendre à Ingeburge. Il ne pu s'empecher de sourire quand il vit Ingeburge, malencontreusement, mouiller Sacraï; à se demander si elle cherchait à le bénir ou le purifier de l'alcool. Il prit l'anneau de Jenah dans sa main et la regarda avec un large sourire avant de le prendre entre ses doigts pour le rapprocher de l'annulaire gauche de Jenah. Tentant de dissimuler sa joie, il tremblait légèrement mais réussi quand meme à lui mettre l'alliance au doigt et prononca les mots scellant à jamais l'apposition de cet alliance sur son doigt.

Par cet anneau, je t'épouse Jenah

Il posa sa main sur la sienne la recouvrant un instant avant de la laisser faire de même, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux.

Les alliances, elles n'arrivaient pas? Pourtant tout avait été méticuleusement prévu Sacraï devait les amener à l'archevêque, portées sur un coussin brodé, l'avait-il oublié? Petit drame pour Jenah la guimauve, la dame Lecoy attendit toujours plongée dans le regard de son tendre qui avait l'air au moins aussi ému qu'elle. Puis Sarrasin fixa Sacraï, Jenah quant à elle en profita pour regarder un peu l'assemblée et apercevoir notamment le baron de Cudot, un de ses amis chers, un ami de longue date maintenant sur qui elle avait plus compter au plus mauvais moment, qui venait surement d'arriver puisqu'il était maintenant dans les premiers rangs, yeux rivés sur la dame de St Martin des champs. Elle continua de scruter l'assemblée mais fût interrompue par un lourd bruit de bois. Jenah poussa un soupir de surprise et sursauta, ne s'attendant pas à ce que la chaise chue. Automatiquement elle leva les yeux au ciel puis retourna son regard vers Ingeburge qui imperturbable pris les alliances en sa possession afin de les bénir puis de les distribuer au couple.

Jenah tenait le précieux anneau dans sa main droite, le manœuvrant dans ses doigts tandis que Sarrasin lui prenait la main gauche. Il lui glissa la bague au doigt tout en prononçant le sésame ouvre toi tant désiré et Jenah fit de même avec le second anneau, le passant délicatement au doigt du sieur Dumas.

Par cet anneau, je t'épouse.

C'était dit, elle l'épousait, la cérémonie était allée très vite, forte en émotion, et déjà le mot avait été lancé, ce n'était pas encore terminé, mais elle avait maintenant en main l'anneau symbole de leur union devant le Très-Haut. Tout sourire, elle regarda un instant Célia, sa très chère enfant, leur petite aux boucles blondes puis reporta son attention de nouveau sur la cardinale.