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[RP] Mariage d'Adelinda d'Appérault et Nicolas de Firenze

Nicolas.df
L'action se déroule le 17 septembre à l'église de Verneuil. Bon RP à tous !

L'heure était relativement matinale lorsque Nicolas se présenta à l'église. Une fois n'était pas coutume, la nervosité le noyait littéralement : certes, il allait épouser celle avec qui il souhaitait passer le restant de ses jours -et être prêt à contempler chute des cheveux et perte des dents est le signe incontestable d'un amour puissant- mais surtout, il n'avait pas de curé. Voilà plusieurs jours que le père Landdel ne donnait plus de nouvelles, et l'Italien n'avait aucun plan de rechange. Un optimiste se serait contenté de hausser les épaules et de trouver cela assez fâcheux, mais le réaliste qu'il était ne pouvait pas s'empêcher de se ronger les ongles. En esprit du moins, car il ne tenait pas à présenter des chicots lorsque viendrait le moment de l'échange des alliances. Après avoir fait les cent pas devant la porte pendant plusieurs minutes, il lança son désespoir à la face du ciel.

Ô rage, ô désespoir, ô curé envolé !
N'ai-je tout préparé que pour cette porte fermée ?
Et ne suis-je éreinté par autant de courriers
Que pour voir en ce jour mon mariage capoter ?


Après quoi il lança un regard mauvais à la sus-citée porte close, et prit son mal en patience en attendant les premiers invités ou un providentiel officiant. Ce dont il n'avait ni conscience ni cure, c'est que la vue d'un borgne au teint pâle tout vêtu de sombre et visiblement de très mauvaise humeur, bien qu'endimanché, n'incitait pas vraiment à s'approcher.
_________________
Adelinda.
[Au 8, rue du parc à Verneuil]

Quelque part sur cette planète d'une platitude ronde et d'une rondeur plate.
Sur un continent ridé pour être trop vieux et donc..incontinent..
Dans un royaume gouverné par un roy fantôme..
Dans un duché dont la dentelle fine et délicate ajoure la vision du monde
Dans une ville quelque part vers Neuil
Dans la rue du parc, au numéro 8, dans une chambre où mène un escalier en colimaçon en bois qui grince, à la première porte à droite, dans la chambre où trône un lit encerclé de mobilier bourgeois, dans un écrin de drasperie dans les tons pourpre..
Là au milieu de cette pièce se déroule le comité ultra fermé des brunes de Tournai, ces Flamandes à la chevelure ébène ou brune fières d'être isolées dans une ville de blondes.
Certes le temps avait séparé celle qui en corset se bat avec les mèches rebelles de sa coiffure, et qui menace d'éclater en sanglots d'un instant à l'autre, sous la pression des préparatifs..
Effusion, chahutage, rires, cris perçants, les trois pies s'affairent dans le froufroutement des étoffes à donner à la mariée une apparence digne de ces épousailles.
Adelinda, d'Apperault dite Migol, Line, Adeline, Adel, Ade par ses amis, était connue pour sa démence, et chaque jour qui passe elle se demande encore comme un homme à la carrure du Florentin, avec son aura, et son sérieux a pu concevoir un jour de passer le restant de ses jours auprès d'une folle à lier..mais l'instant n'était plus aux questions, l'amour expliquait tout ce que la raison ne saurait faire. L'instant était à l'orage, car quand ses mirettes croisèrent son reflet sur la glace de la coiffeuse, là sur sa peau laiteuse en porcelaine, là sur le satin d'un front large, a poussé un bouton, le seul qu'elle ait eu depuis si longtemps comme un champignon vénéneux caché sous les couches ténébreuses de l'épiderme pour éclater cruellement le joue J, s'en suit un cri strident révélant une hystérie latente


-Kazouuuu!!! Thea!! vous avez vu là? là..juste là!! comment je vais faire moi pour relever mes cheveux en chignon sans que cette horreur ne se voie?!


Si une musique devait retentir à cet instant précis, celle de "Psy cause" retentirait annonçant la gravité de l'instant et la terreur qui fige les traits de la jouvencelle


-Aidez moi les filles? je fais quoi? Il va refuser de dire Oui Nicolas en me voyant avec!! c'est certain!

Finalement depuis la nuit des temps, les femmes qui se marient deviennent absolument cruches et futiles le jour de leurs épousailles, paniquant pour un fil qui dépasse, comme si la vie, toute la vie ne tenait qu'à ce fil.
Landdel
Landdel qui avait dormi dans l'Eglise sortit de la sacristie, il prépara toutes l'Eglise, la cérémonie pouvait avoir lieu, il s'assit et attendit quelques minutes puis il se dit que cela était blizzard, personne n'arrivait, puis il se rappela qu'ayant dormi à l'Eglise, il n'avait ouvert du ouvrir la porte, donc qu'elle était fermée, il s'empressa donc d'aller l'ouvrir, la il trouve Nicolas qui visiblement était impatient. Il lui dit :

Bonjour, j'ai failli oublier de vous ouvrir, bien dormi ?

Landdel s'aperçu que cette réponse était bête, il ne pouvait qu'avoir mal dormi la veille de son mariage.
Nicolas.df
"Bonjour, j'ai failli oublier de vous ouvrir, bien dormi ?"

Allons bon. Il entendait des voix, maintenant ? A gauche, personne. A droite, personne. Devant... non, personne, même de très petite taille. Et derrière, un Landdel ! Pour un peu, le futur marié l'aurait embrassé. Ou souffleté, pour lui apprendre à ne pas répondre aux lettres d'un homme qui se marie le lendemain. Les représailles physiques, s'il y en avait, attendraient toutefois la fin de la journée, car il était trop soulagé pour les exercer immédiatement. Il se contenta donc de lui sourire, et l'inspecta de la tête aux pieds. La robe de bure était froissée en plusieurs endroits, et les cheveux... diantre, qu'avait-il fait à ses cheveux ? Nicolas soupira intérieurement, et lui répondit tout en arrangeant les dégâts comme il le pouvait, tantôt lissant le tissu, tantôt tâchant de rassembler cette anarchie capillaire en un ensemble cohérent.

Pas très bien dormi non, l'angoisse ne m'a pas aidé à fermer l'oeil. Je me voyais déjà en train de battre la campagne pour trouver un curé !

Et c'était vrai. Le sommeil l'avait fui presque toute la nuit, et aux premières lueurs de l'aube il s'était habillé nerveusement, s'était rasé, et avait fui le centre du village pour se promener d'un pas vif dans l'air frais du petit matin. Une flaque lui avait offert la possibilité de vérifier et de rectifier sa mise, et finalement, sa marche l'avait amené à l'église.

Et vous-même, vous êtes reposé j'espère ? Je compte sur vous pour une cérémonie mémorable, on ne se marie qu'une fois !

Du moins l'espérait-il de tout son coeur. Il se recula d'un pas ou deux... bien, Landdel était déjà plus présentable. Emporté par le perfectionnisme, l'Italien disciplina une dernière mèche rebelle.

Voilà, j'aurais fait ce que j'ai pu. Attendons les invités à présent !
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Lndil
Lndil avait fait bon chemin depuis l'Artois en compagnie de la ptite troupe qui venait fêter l'évènement.
Il aurait voulu être là plus tôt en sa qualité de témoin de Nicolas... mais les voix des LP normands sont impénétrables.

Ils étaient à peine arriver et installer dans une auberge cossue qu'il fallait déjà pensé à se préparer pour se rendre à l'église.
Il était persuadé que Nicolas serait quelque peu anxieux... déjà par l'évènement mais aussi parcequ'il ne lui avait pas donné de nouvelles quand à leur arrivée.

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Thealie
Théalie était à Verneuil, près de sa Line. La brune lui manquait cruellement sur Tournai et pour rien au monde elle n'aurait raté cette journée de liesse.
Elle était sur son 31 et même 41 et elle s'affairait pour qu'Adelinda soit la plus jolie possible.

Kasia et elle tournaient dans tous les sens, un pli à remettre par ci, une épingle sur le chignon par la... Tout ce qu'il fallait pour que la brune soit la plus belle et que son souvenir devienne impérissable. En l'entendant crier, Théa arriva près de Line et ne pu que constater le... mini désastre.

Allons donc un bouton et aujourd'hui qui plus est ! Rien de mal tout va bien, Théa est la et gère la situation.

Première étape rassurer la mariée.


Allons donc comme si la vue d'un simple bouton pouvait lui faire dire non ! Allons Line, reprend toi ce n'est pas un drame ! Je vais t'arranger ça mais n'y touche surtout pas !

Kasia tu retiens ses mains si elle tente quoi que ce soit ! Je compte sur toi !


Heureusement Théa avait dans ses affaires des petits trucs qui pourraient arranger l'affaire... Elle était coquette et ses voyages dans les différentes ambassades lui permettaient de se constituer une multitude de savoir et de petits trucs qui vous rendent la vie agréable. Les pays exotiques avaient également leur lot de surprises et elle adorait faire des détours au niveau des ports pour voir ce que les marchands pouvaient ramener de leurs pittoresques voyages.
Une fois la main mise sur ce qu'elle voulait elle revint et s'assura que Line n'avait pas osé toucher à son bouton.

Elle s'approcha doucement, pris tranquillement le visage de Line entre ses mains et examina attentivement le bouton qui n'était pas si énorme que cela. Mais ce jour était le plus beau pour son amie aussi ferait-elle tout pour camoufler cette rougeur à la vue de tous et surtout du marié.

Une petite touche d'une décoction à base de clous de girofle, histoire que le bouton ne grossisse pas et ne s'infecte pas plus.
Et ensuite on passe au camouflage en soit même. Un broyat de perles orientales mélangé à de l'amidon de blé permettait de rendre la blancheur virginale à son amie et en en mettant un peu plus au niveau du bouton cela permettait de camoufler le dit bouton.


Assez satisfaite de son travail elle s'éloigne un peu, étale par ci par la la poudre et déclare :

Parfait !

Un petit sourire rassurant et elle laisse la mariée se rassurer et se tranquilliser en observant son reflet. L'observant ainsi parée, plus belle que jamais une vague sentimentale la transperce. En un petit soupir d'émotion elle lance :

Tu es splendide et je suis si heureuse pour toi !


Sur ces bonnes paroles Théa enlace doucement son amie et lui dit dans le creux de l'oreille :

Il a intérêt à prendre soin de toi c'est moi qui te le dis !

Elle s'échappe ensuite de l'étreinte pour à nouveau s'affairer à droite à gauche.
Damefrenegonde


[Arrivée d'une Péronnaise à Verneuil]

Rompue après une folle et longue chevauchée sur le dos de son Caramiel, Frénégonde arriva juste à l'ouverture des portes de la cité.
Il était encore bien tôt mais elle était satisfaite de ne pas être en retard. En effet avec sa charge de maire elle n'avait pas pu prendre un peu de repos dans cette nouvelle ville et était partie en hâte il y a de cela quelques jours.
Essayant de se frayer tant bien que mal un chemin à travers la cohue matinale, la rousse usait de patience et de savoir-faire pour ne pas piétiner un passant dans les ruelles étroites.
Cette atmosphère la changeait de son Artois et elle se sentait quelque peu perdue. Son cher ami Nico ne lui avait point donné d'itinaire et il avait fallu qu'elle se charge seule de trouver Verneuil. Maintenant il fallait trouver l'église...Cela ne fut pas bien compliqué car au-dessus de la masse humaine brillait la flèche d'un clocher.
Elle donna la direction à sa monture et se hâta d'arriver devant l'édifice religieux. Une fois fait, délicatement elle posa un pied à terre en prenant soin de ne pas s'emmêler dans les pans de sa houppelande.
Elle leva son regard sur la charmante église qui, sous peu, allait être le temple d'une union importante. Elle attacha soigneusement Caramiel à un pilier non loin du parvis et avec un sourire aux lèvres commenca à monter les marches.
Devant la grande porte se tenaient son ami ainsi qu'un homme de foi en grande discussion. La rousse détailla Nico et le trouva fort charmant, quelle drôle de chose pensa-t-elle, vraiment elle était loin de s'imaginer que son ami allait un jour dire oui à une belle jeune femme sous le regard du très Haut et qu'elle en serait l'un des témoins.
Il était de dos et donc ne remarqua pas son arrivée, alors elle lui tapota légèrement l'épaule.


"Bien le bonjour mon Nico!
Heureuse de te voir. Que tu es élégant!
Monseigneur..."


Elle salua le curé dans une graçieuse révérence et embrassa chaleureusement son ami.

"Alors je remarque tes traits tirés..Serait-on anxieux Messire De Firenze?"


Elle lui caressa doucement le bras pour essayer de le réconforter.

_________________
Kasia
Kasia était comme en transe, sautillait de droite à gauche, dans tous les sens, excitée comme une puce.
Au delà même de sa surexcitation habituelle au moindre évènement, elle n'arrivait pas à tenir en place.
C'est bien simple, dans la chambre, c'était Théa qui gérait tout!
Et Kasia se contentait de filer d'un point à un autre sans but apparent, attrappant des choses pour les poser ailleurs, sans cesser de babiller.. Pour un peu, l'aurait-on attentivement écoutée, qu'elle aurait pu en devenir assomante, pour une fois, la gamine.
Elle en avait, des tas de choses à raconter à Thea, elle riait pour un rien.
Kazou dans toute sa splendeur, donc!
En plus, elle avait même une robe neuve rien qu'à elle pour le mariage!
Gracieusement offerte, même, mais disons qu'une damoiselle d'honneur vêtue comme un épouvantail un jour de grand vent, n'eut pas réellement participé de l'éclat du mariage.
Et ce n'était pas une sinécure de l'empêcher de s'empêtrer complétement maintenant, à tournicoter dans tous les sens.
On n'imagine donc bien comment elle s'occuppa de tenir les mains d'Ade, et ce fut plus en la baratinant, pour la rassurer à sa façon, qu'elle lui fit oublier le bouton un instant...


"Ade, t'es splendide, dit!
Tu sais, moi j'le vois même pas ton bouton! Et pis je suis sûre que de toute façon, Nicolas, il sera même pas aussi soigné que toi! Tu sais ce matin il a filé vite et tout, si ça se trouve, il va être tout décoiffé! C'est toi la plus belle hein!
Et moi, dit, j'suis comment?"


Question de pure forme, car n'attendant pas de réponse négative, qu'elle ponctua d'un tour sur elle même, avec un sourire radieux, avant d'aller se laisser aller sur le lit, à moitié affalée, les yeux brillants d'impatience.
Un instant, elle fouilla des yeux les produits de Thea, imprimant leurs images dans sa mémoire, reprenant le souffle qu'elle perdait à chaque instant.
Finalement, un mariage, ce n'était pas tous les jours qu'on y était convié, et il lui apparaissait tout aussi exotique, voire même plus, que tous ces produits fabuleux qui ne lui sonnaient pas même à l'oreille comme lointains, mais tout simplement comme mythiques, lorsque du regard elle accrochait un nom qui distillait à lui seul une part de rêve.
Elle se demanda un instant si tous les mariages ressemblaient à ça.


"Haaan, ça va être superbe! Et y aura un monde fou!
Ade, dit, tu crois que Nev' va s'habiller correctement pour une fois?
Oh, et Théa, c'est merveilleux qu'tu sois là, ça fait tellement longtemps que je t'avais pas vue!"


Dans un bruissement de tissu, et une volée de cheveux décoiffés dans tous les sens, Kasia sauta sur ses pieds, oubliant sur le coup qu'elle ne portait rien d'autre qu'une robe, et même pour elle, un minimum ajustée, qui plus est.
S'empêtrant définitivement dedans, elle parouru les quelques pas depuis le bas du lit dans le plus complet déséquilibre, avant de venir s'écraser contre Thea, avec un grand sourire idiot...


"Oooops"

Et c'est là qu'elle éclata de rire, sans aucune trace de contrariété, la chevelure dépenaillée, en désordre, encore moins prête si cela pouvait être que la future mariée ne jugerait jamais l'être elle même...
Elle avait le plus grand mal à se raccrocher à la réalité de ce qu'était un mariage..
Instinctivement, elle serra ses bras autour de la taille de Thea, le nez relevé en l'air pour la regarder fixement...


"Tu peux même pas imaginer à quel point tu m'as manquée Thea!"
Nicolas.df
Il était probablement encore plus sur les nerfs qu'il ne l'avait imaginé, car un simple contact sur son épaule le fit sursauter. Lorsqu'il se retourna, son oeil unique était assez écarquillé pour compenser celui qui avait été remplacé par un bandeau, mais la vue de Frénégonde le calma aussitôt. Trop agréablement surpris pour réagir, le jeune homme reçut un compliment avant d'avoir pu articuler quoi que ce soit. Il répondit aussitôt en souriant franchement.

Bonjour ma rousse, très heureux également... je suis peut-être élégant, mais je n'ai guère de mérite, j'ai pu me préparer avant de venir. En ce qui te concerne par contre, rester présentable malgré le long voyage que tu as fait est digne d'éloges !

Lorsqu'elle s'avança pour l'embrasser, il l'étreignit brièvement. La cérémonie d'anoblissement ne leur avait pas laissé l'occasion de s'approcher mutuellement, et cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eu le plaisir de l'avoir à ses côtés.

"Alors je remarque tes traits tirés..Serait-on anxieux Messire De Firenze?"

Nicolas hocha lentement la tête, en tripotant machinalement ses manchettes et en rajustant le jabot brodé à ses initiales qu'Adelinda lui avait offert trois mois plus tôt.

C'est peu de choses de le dire... je suppose toutefois que c'est un état à peu près naturel pour un marié en devenir, n'est-ce pas ? D'ici quelques heures je serai vraisemblablement plongé dans un bonheur béat, alors une quelconque loi céleste doit vouloir que tout cela s'équilibre. Et pour être honnête, je vais déjà mieux depuis l'arrivée du père Landdel ici présent ! D'ailleurs j'en oublie la politesse la plus basique...

Se rabrouant intérieurement d'avoir laissé la joie des retrouvailles doubler les règles élémentaires de bienséance, il se tourna vers Landdel, et lui désigna la Péronnaise d'un élégant mouvement du bras.

Mon père, je vous présente la dame de Roeux, une amie chère à mon coeur.

L'Italien posa ensuite délicatement la main sur celle qui caressait son bras, et se pencha légèrement vers Frénégonde pour lui dire sur un ton plus bas, l'oeil vrillé dans les siens, le regard soucieux.

Des bruits préoccupants me sont provenus d'Artois, et tes lettres ne me rassurent que très modérément... sache que si tu as besoin de parler un petit peu, je suis à ta disposition, car je n'aime pas te savoir triste et éloignée. Je suis heureux, je vais me marier avec la femme que j'aime, je suis entouré de mes proches, et j'ai envie de voir un sourire sur ton beau visage. Par conséquent je compte bien mettre à profit ta visite ici pour te remonter le moral autant que faire se pourra, capice ?

Il lui offrit un sourire conciliant, mais ne parvint pas à gommer totalement de ses traits l'inquiétude que lui inspirait son amie.
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Thealie
Elle sourit regardant Kasia en grande forme sautiller, tournoyer et même crapahuter par terre. Par tous les saints, heureusement qu'il y en avait une qui gardait bien les pieds sur terre !
Elle n'eut pas le temps de la rattraper que déjà elle se relevait. Rien de grave donc. Elle serra dans ses bras la "petite" plus très petite mais petite tout de même qui lui avait également terriblement manqué.

Elle lui sourit doucement et ne peut s'empêcher de regarder le chignon de travers qu'elle tente par tous les moyens de redresser. A peu près satisfaite du résultat mais sachant que d'ici la cérémonie il lui faudra y jeter un coup d'œil à nouveau elle répond à Kasia :


Toi aussi tu m'as manqué tu sais. La maison est bien vide sans toi ! Et tu sais que tu as toujours une chambre de réservée chez nous et tu auras toujours une place privilégiée dans mon cœur !

Comment ça elle devenait guimauve ? Bon d'accord peut être un peu, beaucoup, surtout avec les deux brunes qui lui manquaient chaque jour que Dieu faisait. Mais bon, elle avait toujours en elle un trop plein d'amour qui déborde de temps en temps, alors ce jour de grande joie était un jour béni pour distribuer tout cet amour.

Encore accrochée à Kasia, elle se tourne vers Line et lui demande :


Line, ça va ? Pas trop... anxieuse ?

Même si elle connaissait la réponse, elle voulait vérifier si chez Line ce n'était pas un trop plein d'anxiété qui allait débordé et risquait de finir en crise d'hystérie ou crise de sous estime de soi... Quoiqu'il en soit même si elle aussi était nerveuse, Théa arborait son sourire habituel.
Nevgerel
Nom de bordel de tartines de pu sur vérole de chiottes à collier de saucisses à merde de putain de trous du cul gercés en gratin de foutre de raclure en gigots de fesses molles à nids de couilles fripés de croûte à dent sur four à pines !

A chaque nouvel égarement, un juron de plus, c'était dire si Nev s'était paumé. Verneuil, ça semblait pourtant pas si compliqué. Nevgerel croyait au grand livre de la nature, Verneuil, ça commençait comme vers, ça finissait comme chevreuil, entre le deux un N, qui ne pouvait signifier qu'un double tournant serré. Il avait donc débuté son voyage en suivant scrupuleusement la transhumance des asticots, puis il avait tourné, deux fois.
Pas de chevreuil.
Pas de chèvrefeuille non plus, ni d'œil, ni de deuil, juste des feuilles. Partout. Mais les feuilles, il le savait c'est traître, faut pas s'y fier, la preuve c'était qu'une femme qui manifestait la vérité de son amour commençait toujours par s'effeuiller.
A défaut de chevreuil, il tournait chèvre, ça lui avait donné la révélation que de vers à chevreuil pour faire Verneuil il fallait ôter chèvre. Il y avait cru, alors il s'était mis à bêler pour trouver son chemin. A Tournai les animaux étaient ses amis mais ici tout était différent : pas de phoque laineux remontant le cours de la forêt pour se reproduire, pas de vélocitcastor à crête mauve, pas de chouette palmée hurleuse d'insulte. ça venait peut-être de là que les gens ne le croyaient jamais sur ses récits de balades dans les bois, qu'ils lui faisaient souvent de longs cours sur les dangers de la cueillette des champignons.
Il avait bêlé.
Tout ça pour retrouver Migol. Migol à qui il devait une bonne engueulade pour s'être esbignée comme une voleuse après avoir bouffé son quignon râleur, ne donnant plus signe de vie jusqu'à cette lettre qu'on aurait pu encadrer comme un modèle rhétorique de la confusion contradictoire. Cette lettre où, comme une fleur qui aurait grandi sur un lit de gnôle, elle venait lui annoncer son mariage. Migol mariée, c'était un concept comparable à "bateau en quetsches", "cheval de nez" ou "marteau sans manche". Avoir la chance de rencontrer le Métadingue assez inconscient pour lui passer la bague, voila qui valait hautement un périple à travers bois. Sauf qu'il était bien perdu.
Il avait bêlé.
Mais à la place d'un campagnol diligent qui aurait pu lui indiquer le chemin, ce fut bien un loup qui vint à sa rencontre.

En conséquence de quoi, Nevgerel fit aussitôt l'expérience d'un grand nombre de N parcourus en sens divers mais à toutes jambes. Et il vaut de se demander si quelques desseins mystérieux et christologiques ne s'exercèrent pas soudain, car c'est ainsi qu'il parvint finalement à Verneuil.

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Chrisfish
[quelques part entre saint Bertrand de Comminges et verneuil]

De part les fonctions de chris …et des événements en Armagnac … ils avaient pris du retard … Le soleil était beau…le ciel bleu…les nuages blancs jouaient joyeux… la roulotte était prête … ils se mirent en route sans prévenir Adelina de leur arrivée… une ptite surprise … meilleure amie de sa ptite blonde de femme … il en avait entendu parlé …il était temps de la rencontrer…

Leur voyage en amoureux … parlé …pensé… préparé … ça y est ils y étaient enfin…
Les chemins encore bordés de fleurs multicolores … aux senteurs de leurs âmes de bohèmes …
Bercés par le vent de la nuit … leur escapade …les faisait revivre … sourire de nouveau … oubliant leurs mésaventures passées… savourant les choses simples de la vie … leur bonheur …
De regard tendre et complice …des éclats de rire … leur trajet s’était passé sans encombre…

Ça y est Verneuil en vue … leur roulotte mis dans un champs …

Migol et Nicolas allaient prêter serment devant Aristote … se donner l’un à l’autre en toute confiance … un des plus beau jour de leur vie … et bien d’autre à venir … il leur souhaitait de connaitre ce que lui vivait auprès de sa douce … lui qui l’aimait sans compter …sans s’arrêter … à en perdre toute raison … devenir fou …

Un bon bain partagé à 2… moment complice…et déjà il est l’heure … heure de se préparer …enfile sa tenue …admire sa femme …

Main dans la main, doigts entrelacés … sillonne les rues de Verneuil … en direction du clocher …
Se tiennent devant le parvis attendant la future mariée…

_________________
Badiane.
[Verneuil enfin]

Il avait quitté ses fonctions comtales en Armagnac, elle avait tout quitté là bas pour prendre la route et ne pas manquer l'évènement de l'année : Migol, Adelinda, sa Line se marie! Quel homme a pu pouvoir dompter la belle? quel homme a pu la raisonner et faire d'elle ce qu'elle est devenue?
Est il conscient qu'il sera scruté par tous ceux qui aiment ce sacré bout de femme?

Les clochers sonnent et résonnent, appelant les invités et les futurs mariés à se présenter à la porte de l'église de ce village qu'elle ne connaissait pas...
Verneuil c'était donc en Alençon, le temps y était plus frais qu'au sud, mais plus agréable.

Les joues rosies, le bras glissé dans celui de son homme, elle s'avançait en écoutant le babil joyeux des gens qui les devançaient. Un regard lancé au ciel et elle envie Migol que le jour choisi il fasse aussi beau.

Qu'est ce qu'ils avaient eu peut d'arriver en retard!

La roulotte avait failli y laisser des roues, ils s'étaient changé à la dernière minutes, réajusté mutuellement leur tenue, elle avait mal légèrement au dos, mais la blonde irradiait de bonheur d'être à son bras.

Un regard vers Chris en regagnant le parvis, son coeur battait la chamade, elle avait la main moite et les jambes cotonneuses.
Mais cette main vigoureuse qui tenait la sienne la rassurait.

Cet homme qui l'aime, la chérit, la protège, part continuellement à sa conquête, qui était là corps et âme, qui donnait tout sans compter, était à ses côtés. Adelinda l'aurait elle même convié.

Les marches, la porte franchie, et les voilà au milieu de l'allée centrale, elle serre d'avantage ses doigts, ne les quittant pas, intimidée par les gens, un homme borgne, mais extrêmement élégant correspond à la description que lui a faite sa folle amie flamande de son fiancé, nulle trace encore de la marié, elle imagine qu'elle fera son entrée quand le curé aura annoncé le début de la cérémonie et que tous les invités soient là.

Approchant la bouche de l'oreille de Chris elle lui chuchote "je crois que là bas c'est Nicolas de Firenze le futur marié, il est rédacteur en chef de l'AAP apparemment! le chef de notre Nkhan local...et si on allait le saluer Chris? "
Edouard
Un Mariage! Un mariage!

Les gamins déambulaient de partout en courant, petits cris à l'appui suivant un carosse pied sur la marche à l'arrière, mais Edouard le chef de bande était sacrément facétieux, à chaque mariage il réservait aux invité des surprises qui les faisait rire...

-Hé l'Pierre t'as mis où le seau? t'es prêt?

Il était aussi grand qu'une asperge, les tâches de rousseurs cachées par un masque de charbon, ils aimaient jouer aux riches bourgeois des tours jamais méchants mais souvent bêtes...
L'autre celui à qui il s'adresse est légèrement gros, les cheveux en bataille..louchant d'un oeil mais c'était le plus fidèle, fonçant dans le tas sans discuter les ordres du chef de la bande, d'ailleurs au moment où la grande asperge d'Edouard demande le seau, le gros Pierre le lui tend le soutenant par le bas également
Se tournant vers les autres gamins il les réunit entourant les têtes blondes et les maigres cous d'un bras


-on a tout l'attirail, chacun de vous prend ce qu'il peut et on se disperse ça dans tous les coins de l'église discrètement, faut pas que le curé nous voit ils auront du mal à tous les attraper

Un rire digne du bébé sans-nom retentit des petites gorges se lançant des oeillades complices, mais dans le lot y'avait une gamine qui tenait un filet qui s'agitait tout seul


-Et toi l'Margot, t'a pris quoi là dedans des abeilles comme je t'ai dit?
Elle avait à peine 5 ans, mais y'avait pas mieux qu'elle pour s'approcher des papillons sans les faire fuir, elle en avait attrapait depuis la veille assez pour remplir l'enceinte de l'église d'une nuée de bestioles colorées

-Nan moi z'ai des papillons de toutes les couleurs!! z'aime pas les grenouilles et les crapauds


Se grattant la tête il allait refuser, mais son regard s'illumine et il donne une petite tape sur l'apaule de la cadette

-Bon, tu lâches tes papillons et tu viens je te porte, sinon tu cours pas vite toi et je veux pas qu'ils t'attrapent!

C'est ainsi que la joyeuse bande de galopins exécute leurs desseins, se faufilant entre les invités, lâchant sous les bancs crapauds et grenouille, quant à la Margaut, elle attend d'être devant le mariè, tire sur sa veste et lui offre le plus beau des lâchers de papillon!

l'histoire ne nous dit pas s'ils s'en ont tous sortis, on avait juste beau les chercher du regard, seule Margault avec ses grands yeux innocents suivaient le tableau saisissant des ailes qui volètent et en a oublié de rejoindre la bande.
Chrisfish
Impressionné par la bâtisse … émerveillé par la beauté des vitraux… des roses pourpres étaient disposées un peu partout… le scintillement des cierges se consumant doucement … des gens éparpillés au gré des bancs …

Petit pincement au cœur … se rappelant que la dernière fois qu’il avait mis les pieds dans ce genre de bâtisse …événement moins heureux… la disparition de sa ptite jeannou … serra plus fort la main de sa belle comme pour se redonner un regain d’énergie … plonge son regard dans le sien … lui articule un je t’aime sans son … pour ne pas gêner les personnes qui se recueillent déjà…


Citation:
Approchant la bouche de l'oreille de Chris elle lui chuchote "je crois que là bas c'est Nicolas de Firenze le futur marié, il est rédacteur en chef de l'AAP apparemment! le chef de notre Nkhan local...et si on allait le saluer Chris? "



Oui ma belle allons y … c’est donc aussi le patron de Bisaac alors…

S’avançant jusqu’aux premiers rangs pour rejoindre le futur marié
Lui chuchote passant sa main dans son dos
ça va mieux mon cœur ?

Arrivée non loin de Nicolas… le salua d’un signe de la tête …
Enchanté messire de firenze , chris de .. « pas le temps de finir sa phrase que son regard fut attiré par l’envolé de papillons virevoltant dans les lieux …ne regardant pas ou il marchait … posa un de ses pied sur … quelque chose de mou … regarda …afin d’éviter l’écrasement de cette pauvre bête … voulant se reculer perdit l’équilibre… de sa maladresse legendaire se retrouva mains posées sur les hanches de la demoiselle frenegonde …

Oups pardon je vous prie de m’excuser… « dit il d’une voix un peu confuse
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