Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Mariage d'Adelinda d'Appérault et Nicolas de Firenze

Damefrenegonde


Décidément son Nico était un véritable ami. Alors que ce jour était le sien, qu'il allait vivre l'un des moments le plus important de son existence, il en arrivait à s'inquiéter pour elle.
Ses paroles doucements chuchotées avec un regard sincère firent un bien fou à la Péronnaise.
Alors plongeant ses prunelles verte dans l'oeil unique et profond de son ami elle le gratifia d'un large sourire et lui murmura.


"Le simple fait d'être à tes côtés en ce jour béni me fait oublier tous mes soucis. Et moi aussi je compte bien mettre à profit ces quelques jours en ta compagnie. Mais merci mon cher ami pour ce soutien cela me touche."


Il était attachant, derrière cette carrure imposante, ce visage aux traits durs, se cachait en réalité un coeur d'or. Sa mine anxieuse fit sourire la rousse qui resta ainsi à ses côtés.

Mais alors que d'autres invités faisaient leur apparition, une chose inattendue se produisit. Des gamins sortis de nulle part se faufilaient entre les convives manquant d'en faire tomber plus d'un. Des rires enfantins fusaient de toute part. La Péronnaise un peu gênée essayait de garder l'équilibre en remontant légèrement sa houppelande pour ne pas tomber. Mais une envolée de papillons sous son nez et celui de Nicolas provoqua un véritable chamboulement. Un jeune homme, accompagné de sa douce qui venait de saluer le futur marié fut surpris par l'envol multicolore et s'agrippa où il put, c'est-à-dire aux hanches de la rousse.
Surprise ne comprenant pas tout, elle se sentit partir vers l'arrière et en dernier recours dans un petit cri, se raccrocha à l'épaule de Nicolas.

Plus de peur que de mal, tous étaient debouts...Sauf que la Frénégonde était rouge pivoine et ses cheveux totalement désordonnés...
Le jeune homme s'excusa de sa maladresse, la jeune femme se tourna vers lui un brin confuse et en remettant sa chevelure cuivrée en ordre lâcha d'un ton neutre


"Oh je vous en prie...Peut-être pourrions-nous faire connaissance maintenant que vous avez pris en main la situation?"

Ah cette Frénégonde toujours malicieuse en n'importe quelle circonstance. Il valait mieux en rire qu'en pleurer!

_________________
Landdel
Landdel voyait tout les gens qui commençait à affluer aux porte de l'église, il les saluait tous et venait à se demander si tout ce petit monde aurait pu trouver place assise dans l'église de Verneuil. Cela le changeait, jamais autant de personne n'avait assister à une cérémonie, il se tourna alors vers Nicolas et lui dit :

Bien, je vois que le monde commence à arriver, que diriez-vous de prendre place à l'intérieur, c'est qu'il fais déjà frais en cette saison.
Barbozzo
{fouette cocher!}

Bon sang! L'est où cette chapelle ? Il avait fallu trouver d’abord le duché, la ville, l’oiselle avait réclamé un coche, même s’ils se connaissaient que peu, tant pis s’il n’aura pas le droit d’entrer, il y va le gueux pour se rincer l’œil. Un mariage de la bourgeoisie y’avait parait il des femmes avec des dents blanches, et la peau sans crasse, et à défaut d’en trousser une et d’apprécier les jupons en dentelles d’Alençon ou de Bruges, il peut au moins rêver.
Pourquoi il arrive jamais à trouver son ch'min du premier coup Le fouet cravachant le dos des chevaux, le coche décoré de rubans en satin et de fleurs qu’elle voulait poupres, sinon rien, et puis quoi encore ?! Ah ces femmes ! Rien dans la cervelle tout dans les seins et le fondement, mais il savait pas leur dire non !
Quelques temps plus loin, la silhouette d'une église tranche l'horizon. Enfin un petit coup de fouet et il arrive d’abord à la maison de la mariée. Menant les chevaux à plus vive allure, le cocher grassement payé pour ce voyage si court soit il, se lèche les babines, une lueur lubrique dans les yeux.
Le 8 rue du Parc, c’est là que la mariée attend avec les demoiselles d’honneur, c’est là qu’il doit la prendre. Il descend, réajustant sa veste longue, mettant un chapeau sur la tête, tenue du dimanche, d’apparat qui trompait la gueuse quant à son métier, mais pas la petite bourgoisie.
La porte de la maison ouverte, il la pousse, et crie

Y’a quelqu’un ?!

Au loin des voix de femmes qui rient, mais personne n’entend ses cris, faudra qu’il monte, puis il cherche le moindre prétexte pour s’approcher de la chambre d’où émanait signe de vie.
Porte entrouverte on voyait des silhouettes et..
Purée! Trois belles femmes! Les tenues de soies sont de sorties, accompagnées des plus belles parures de bijoux. Elles rivalisent toutes de beauté. La mariée est celle qui l’attirait le moins, beauté diaphane, inaccessible d’une bourgeoisie qui l’a trop jetée, mais les deux autres, ses yeux léchaient leurs décolleté sans pudeur et entre ses cuisses enflaient ses ardeurs !
Il en salivait le bougre, le temps passait sans se lasser, mais voilà que la porte lâche le laisse tomber en avant face vers le sol dans un grand fracas, son vit soulevant ses braies tel un piquet de tente qu’elles ne pouvaient ne pas voir pendant qu’il se relevait se souciant d’avantage de sa moustache que de ses braies à épousseter.

-B’jour mes dames, j’suis le cocher !, le coche est prêt et il attend en bas !
Adelinda.
Le ciel lui avait balancé deux naïades, une petite peste de 13 ans à faire fondre un rocher avec ses airs d’ingénue, mais à le rendre en miette avant tellement la Kasia, ou Kazou comme elle l’appelait tendrement était débordante d’énergie, pétillante, mais qui somme toute la rendait fort attachante.

Théa quant à elle, avait laissé sa folie latente de côté et rassurait la folle de Tournai de sa bienveillance avant que son hystérie n’emporte tout, tel un raz de marée. La jolie brune avait ramené des Flandres sa trousse de secours et pendant qu’elle étalait une étrange pâte sur le front, les pensées d’Adelinda. étaient ailleurs..tournées vers sa marraine Nefi, le messager lui a-t-il remis à temps une invitation dont elle n’avait nulle besoin d’ailleurs, pourra-t-elle venir avec la princesse rose Laurie, et Will qui avait disparu de Verneuil sans la quitter..Nicolas allait il découvrir à la dernière minute que la femme qu’il s’apprête à épouser trainait une réputation d’allienée ? et son Nev, pourra-t-il venir ? sa robe sera-t-elle assez jolie ? son bouton sera-t-il bien caché ? ses cheveux fous allaient ils demeurer coiffés ? et si elle marchait sur sa longue robe pourpre et dorée ? Et s’il pleuvait une averse juste entre la maison et le coche ? et S’il neigeait ? et si la foudre tombait sur le coche ? et si..et si..et si..

Thea l’arrache à ses triturations de méninges en lui glissant un compliment, son cœur cognait tellement fort contre sa poitrine qu’elle n’en entendait plus rien. Adel leur sourit, elle n’avait que ça qui pouvait franchir ses lèvres, un sourire radieux et un baiser spontané à tomber su leurs joues scellant leurs amitié et sa reconnaissance sincère!


-je me demande ce que je ferais sans vous deux pour canaliser mon angoise..y’a tout sur la coiffeuse, servez vous, on attend plus que le coche ! Enfin prête !

[quelques instant plus tard]

Assise sur le rebord de la fenêtre, le dos droit, seuls ses yeux ballants dévorent le paysage, seuls mouvements saccadés des muscles de son long cou trahissent une intense tension. Sa peau fine, presque transparente, couvre des joues blanches parsemées de taches de rousseurs. Le sang, figé dans les fonctions vitales, n’inonde pas encore son visage au teint blafard. Dans le rai de lumière automnale qui illumine sa silhouette de perles dorées, elle parait irréelle, intemporelle, beauté discrète, beauté secrète… elle possède une fraîcheur émerveillée et déjà la profondeur d’une certaine maturité qu’on ne soupçonnerait pas sous des allures dézinguées, seul son Nicolas la connaissait réellement, sans ses tourment, sereine, apaisée, seul lui savait d’un seul regard ressortir la femme qu’elle était de son écrin.

Elle a choisi une robe en velours pourpre pour lui plaire, croisée sur sa poitrine voluptueuse, serrée sur sa taille fine. Ce fourreau étroit se pose sur des jambes gainées de bas soyeux. Elle parait sage et pourtant une lueur sauvage illumine son visage. Quelques traits suffisent à rendre son regard gris charbonneux. Ses yeux mélancoliques aux reflets d’acier ont la langueur des désirs inassouvis. Ses cheveux longs soyeux sur les épaules sont habituellement attachés en chignon et dégagent sa nuque.

A présent, ils ne sont plus liés et elle voudrait une chevelure longue et impétueuse pour l’offrir à son futur époux. Des mèches soigneusement enroulées cadrait un visage où la joie, se mélangeait aux craintes secrètes, futiles, pour orner ses lèvres d’un sourire à peine perceptible.
Soudain se relevant, elle regarde Tha et tout en posant ses mains sur les oreilles de Kazou, elle lui chuchote de but en blanc

-« Dis ? ça fait mal la première fois ? »
Impossible de savoir ce qu’a répondu la belle Tournaisienne, car un homme moustachu taillé telle une armoire normande venait s’étaler devant eux !
Izeliah
[Dans le Bureau du Porte Parole au château d'Arras]

Elle tournait en rond. Pourtant il y avait beaucoup à faire en ce moment. Nouveau conseil, nouvelle situation et c'était sans compter le Ponant. Elle posa les yeux sur Philipo qui se reposait dans le fauteuil. La nuit de garde avait été longue. Elle même sentait la fatigue et le froid tenir la moindre parcelle de ses muscles. L'abus de vin n'y avait rien changé. Elle était froide de l'intérieur. Elle savait le jour, elle savait l'heure, elle savait l'endroit et elle savait qu'elle n'y serait pas.

Elle laissa sa main glisser dans les cheveux de Philipo qui marmonna. Elle sourit et baisa son front. Puis, elle s'installa à son bureau, prit un parchemin et sa plume.

Citation:
Nicolas,
Il est difficile en ce jour de ne pas penser à toi. Pourtant, ce n'est pas le travail qui manque. Mais ce n'est pas tous les jours que son meilleurs ennemi se marie. Tu as toujours été fidèle à cette dure tâche. Je ne te l'ais surement pas facilité. Malgré tout, tu as su écouter et comprendre.

Je ne trouverais pas, fatigue aidant, les mots qui conviendraient à ce moment. Je ne garde du mariage que le souvenir du mariage de mes parents. Leur Union était unique, passionnelle et fusionnelle, jusque dans la mort, je te l'ai déjà raconté.

Même si tu es mon meilleur ennemie, je ne peux te souhaiter que la même chose. Tout le monde à droit au bonheur, tout le monde le mérite, quelques que soient les erreurs qu'il commet. ça, c'est toi qui me l'a appris.

Je n'ai pas pu venir, tu sais pourquoi. Mais sache que mes pensées t'accompagnent. Soit heureux. tu le mérites. Profites bien des moments qui te sont donnés. C'est quand on perd le bonheur que l'on réalise combien il aurait fallu en profiter tant qu'on le tenait.

Il semblerait que des jours sombres se profilent, il est important de profiter de la vie tant qu'elle nous tient dans son estime. Bientôt nous nous retrouverons, bientôt surement nous nous affronterons. Chacun son camp et ses convictions.

Félicitation à toi et ton aimée, je vous souhaite autant de bonheur qu'en ont eu mes parents. Que votre famille s'agrandisse...mais pas trop, tu comprendras bien qu'un DF me suffit amplement.

Soit heureux mon meilleure ennemi.

Théodora


Pas de scelle... pas d'indication sur la provenance... rien... mais il saurait bien de qui venait cette lettre, la signature suffisait à elle seule.

Elle plia le tout et fit appeler un coursier en qui elle pouvait avoir toute confiance. Elle le regarda Partir.

[Verneuil]

Le coursier avait longtemps cheminé, pas la porte à côté non plus. Il n'avait cessé de galoper, changeant uniquement de monture dans les relais, la récompense promise était non négligeable.

Il quémanda à droite à gauche. Pour enfin trouvé l'heureux élu. Il s'approcha.


Messire De firenze, un pli pour vous.

Il ne chercha pas à discuter, posa le plis dans la main de l'homme et s'en alla, comme il était venu.

_________________
Thealie
Elle s'affaire la tournaisienne, par ci par la, et finalement tout le monde est prêt. Sa robe rouge lui allait à merveille, décolleté généreux sans pour autant être vertigineux, fallait pas abuser tout de même, le corset bien serré donnant une taille fine, elle ressemblait à un coquelicot.

Elle était tout sourire quand elle entendit la question d'Adelinda qui la laissa pantoise un moment, la bouche restait ouverte semblant vouloir happer quelque chose tel un poisson... rouge.
Et alors qu'elle allait formuler une réponse son cerveau se reconnectant doucement, un fatras la fit totalement sortir de sa micro léthargie.

L'homme, cocher de son état, avait du se rincer l'œil et pas qu'un peu vu l'état de ses braies largement déformées.
Un homme bien monté allait les faire grimper dans un coche et les transporter jusqu'au lieu de la bénédiction pour les futurs époux.

Une de ses mains posée sur sa hanche, l'autre gesticulant en direction des braies du cocher, elle demanda :


En voila d'une entrée ! Vous comptez rester dans cet état messire ? Non parce que ça fait un peu... désordre tout de même !


Elle gardait en tête la question de Line et réussirait, espérait-elle lui répondre dans le coche ou dès que possible. puis se tournant vers Line elle lui dit avec un petit sourire en coin :

Tu te souviens du manuel que l'on avait fait à la grange ? Je suis sure qu'un des quatrains conviendrait parfaitement pour résoudre le problème du cocher ! Attends que je me souvienne...

Petit moment de réflexion qui ne durèrent pas longtemps, faut dire qu'avant de venir elle avait relu les poèmes de cette époque au combien amusante. Avec un petit air coquin elle déclama :

Quand deux dragées vous donnent de lui la fringale
Que vos doigts tripotent, tapotent les dites timbales
Que la langue se perd dans le chemin et frétille de malice
Sa virilité fond en gémissement sous de tels sévices


ça ne te rappelle rien Line ?

Théa se retient difficilement de rire tout en gardant un air angélique.
Stephandra
[Quelque part...]

Invitation surprise, invitation sincère, la jouvente ne pouvait pas refuser, de surcroit elle appréciait Nicolas. Malgré tout elle haussa les épaules pensant qu'elle devait encore une fois se déguiser en femme.

Rapidement, elle fit appeler ses gens qu'ils préparent la voiture, enfila un robe dans les tons parme, laissa ses longs cheveux se mettre seuls en place après la coiffage et pris la route pour Verneuil


[Arrivée à Verneuil..]

La voiture se stoppa à bonne distance, Oldo aida Stéphandra à en descendre, La capitaine se fit discrète en s'approchant du Lieux Saint.
Elle admira quelques instants la bâtisse, magnifique pensa-t-elle.. Déjà du monde était présents de ses azurs elle scruta de loin chacun, peu d'entre eux lui étaient connu, peu importait elle venait présenter ses voeux à Nicolas et sa future épouse, ravie de voir des gens heureux.

Saluant élégamment de la teste ceux qui croisaient son regard, elle s'approcha un peu plus de la foule, puis se posta dans un coin en attendant que chacun pénètre en ce lieu ainsi elle pourrait suivre et s'installer.

Doucement, elle regardait les alentours, patiente laissant errer son esprit. Elle reconnu le père Landell, se souvint de leurs mots rapides échangés en taverne.

_________________
Ombeline
[En route vers un mariage pas comme les autres]


Et voilà, la calèche aux armoiries de Fruges, Ytres et d’Avesne-les-Bapaume parcourait les chemins et vallées en direction de l’Alençon et ce sous une escorte bienveillante.

La carriole était conduite par l’habituel bougon Rufus, les autres hommes, Lou, Lndil et Judo avaient opté pour parcourir la route à cheval, alors que les femmes et les enfants s’étaient cloisonnés dans l’habitacle enfin pas toujours … Par relayage, de temps à autre, chacune d’elle prenait une monture, histoire de prendre l’air et de se dégourdir les gambettes … C’est que la calèche filait tambour battant afin d’arriver dans les plus brefs délais et battre des records de timing … Les fameux LP étaient arrivés plus tard que prévu, il avait fallu donc rusé … Point de halte dans les villes normandes afin de flâner et effectuer quelques emplettes, point de pause en auberge si l’on pouvait « tenir » … Bref, le groupe était pressé d’arriver à destination.

Les toits de la cité de Verneuil apparurent entre les cimes des arbres. Emmitouflée dans une petite couverture, Ombeline venait juste de se réveiller d’un merveilleux songe … Elle avait même failli confondre rêve et réalité mais se rendit vite compte que nenni suite à un petit impair de parcours … Alors qu’elle enlaçait tendrement son compagnon, quelque chose clochait … hum … quelques tâtonnements à moitié endormie … oup’ssssssss … Ses pommettes virèrent à l’écarlate, des excuses fusèrent envers sa dame de compagnie …


Jehanne, Jehanne, j’ suis confuse, confuseeeeeeee … J’ hum euuu …. J’ croyais que enfin euuu je sais plus, mais euuuu, n’y voyait là qu’une bévue de dormeuse ….

Vite, vite, un autre sujet, un autre sujettttttttttttt … Toussotements …
Au fait, avez-vous nous sommes sous peu arrivés !!! Ahhhhhhh, cela va nous faire du bien de nous dégourdir les gambettes, n’est-il pas ?
Hum …. Nefi et Laureline, hum vous aussi vous devez être pressé de poser pied à terre … tout comme Nathanael et Killian mais …


La jeune femme posa des yeux attendris sur ces derniers qui sommeillaient encore, ensevelis sous le flot de couvertures multicolores qu'elle leur avait, une heure plus tôt, déposée sur leurs petites épaules. Elle soupira doucement, tendant légèrement les jambes, évitant de donner des coups à ses comparses. Pour sur, elle avait bien hâte d'arriver afin de sortir de cette boite. Cela faisait plusieurs jours qu’ils étaient confinés dedans, et pis, elle rêvait de se glisser dans un bon bain chaud … Elle porta son attention sur l’extérieur et put apercevoir Judo … Un sourire esquissa sur ses lèvres. Elle était contente qu’il ait accepté de l’accompagner, cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient point vu tous deux … Moult souvenirs lui revenaient … les protecteurs d’Angel, les missions d’escortes, les feux de camp, la verbe de Don, l’espièglerie de Noix, (…) l’écoute réciproque et le fort lien d’amitié avec Judo … Il en avait connu lui aussi des malheurs. A l’heure actuelle, point de femme dans sa vie et pourtant, il ferait sans nul doute un merveilleux compagnon … En parlant de compagnon, ses traits s’illuminèrent en songeant au sien qu’il lui apportait moult bonheur et lui faisait découvrir une nouvelle manière de vivre … Ses priorités avaient changé en se liant à lui et des projets, autre que professionnels, avaient vu le jour … Elle avait bien changé la vicomtesse … Ses pommettes rosirent … Elle cacha son soudain émoi, en toussotant et faisant mine de remettre son foulard.


Des coups retentirent au dessus d’eux … La voix rauque et tonitruante du vieux coursier siffla.



Patronneeeeeeeeeuuu, debout, deboutttttttttttttttttttttt, zety l’oooooooor, l’oreuuu … zon rentr' dans l' ville d’vostre ami l’pingouin euu enfin d’vostre gars quoi … zety zelui l’ fou qui pazze la corde zau cou quoi …. Ah oui zety ben bien za, pour zur, vois l’panneau là ….Verneuil … Ben, l’Baron, m’enfin nan l’Comte Lndil, ô bonté mère, m’y ferait pas à tout ze tatouin d’titreuuu …. Brefle, l’il dit l’auberge l’est pas ben bien loin.

Hum, Rufus, toujours égal à lui-même… Elle tendit le cou en direction du cocher, et scanda à ce dernier ses directives.

Bien bien, ouvrez bien les mirettes, hein. Pas la peine de causer un accident de parcours. Suivez les hommes !!!

Elle reprit place et porta son attention vers ses comparses de boite^^.

A vu de nez, en mirant le soleil, je crois que nous avons de l’avance … Nous aurons tout le loisir de lézarder en nostre chambrée et qui sait, prendre un bain pour ceux qui le désirent… En tout cas, je crois que pour ma part, je ne m’en priverai pas … Cela a le don de me ressourcer …

Nouvelle rougeur aux joues.

Quelques minutes plus tard, la calèche s’arrêta devant l’auberge. Les garnements étaient réveillés et inondaient la jeune femme et pas qu’elle de questions …. Pioufff, et l’on osait dire qu’elle était, elle, un moulin à paroles …


Allez, allez, rassemblez vos affaires, les enfants … Nous allons descendre …

Elle mira son amie proche de la porte de « sortie » et ajouta …

Nefi va vous aider, enfin si vous êtes sages.

Elle tendit de nouveau le cou à sa fenêtre et interpela Rufus quand elle entendit un brouhaha du diable au dessus de leurs têtes.

RUFUSSSSSSSSSSSSSS, attention aux malles !!!
Y a des choses fragiles dedans ... Mandez l'aide de Lou, ne faites pas cela seul, sinon je présage des dégâts d'avance ....


Des bougonnements rufulesques retentirent. Plissements de nez vicomtaux, froncement de sourcils, petit coup dans sur la paroi de la calèche.

Suffit Rufus !!! Arrêtez de faire l'enfant à ce sujet ... Cela devient pénible vos aigreurs envers lui. A deux, vous irez plus vite et sans accroc, du moins, je l'espère !!! Et pis, Lndil est là aussi, bon sang ...

Ombeline se tourna vers Nefi, un brin énervée.

C'est de mal en pis, les deux ... Ils vont finir par me rendre chèvre ... Pfffffffffff ... S'il se trouve une mignonne, je lui ouvre les portes du domaine illico presto !!!

Petit regard vers Jehanne.

Arffff, dommage qu'il ne s'accorde pas avec ... hum ... Enfin, c'est comme ça ...
Nefi
C'est agacé au plus haut point que Nefi avait fait le voyage, la route avait été interminable dans cette maudite boîte à roulette, fort heureusement elle avait pu s'échapper quelques fois pour monter avec les hommes qui eux voyagaient sur leur monture, mais parait il que pour une dame ça ne se fait point, fichtre à bas les convenances que n'aurait elle donné pour son vieux guizmo resté tranquillement dans les écuries de Mercatel et une paire de braies élimés à finir d'user.
Pour en rajouter un peu plus les douaniers Normands avaient été difficile à convaincre, et pour finir il s'en était fallu d'un cheveux qu'elle rate le messager de sa fillotte lui demandant d'être sa témoins.

l'aube pointait enfin, laureline sommeillait dans ses bras, alors que le sommeil l'avait quant à elle fuit une bonne parti de la nuit tant les chaos de la route lui donnaient la nausée.

Jehanne, Jehanne, j’ suis confuse, confuseeeeeeee … J’ hum euuu …. J’ croyais que enfin euuu je sais plus, mais euuuu, n’y voyait là qu’une bévue de dormeuse ….

elle sourit en assistant au réveil de son amie face à elle.

Au fait, avez-vous nous sommes sous peu arrivés !!! Ahhhhhhh, cela va nous faire du bien de nous dégourdir les gambettes, n’est-il pas ?
Hum …. Nefi et Laureline, hum vous aussi vous devez être pressé de poser pied à terre … tout comme Nathanael et Killian mais …

ne m en parle pas il est temps que ce calvaire prenne fin, ou qu'on m'achève sur l'heure. je vais être dans un état pitoyable à l'église. linette réveille toi princesse nous arrivons bientôt.


Patronneeeeeeeeeuuu, debout, deboutttttttttttttttttttttt, zety l’oooooooor, l’oreuuu … zon rentr' dans l' ville d’vostre ami l’pingouin euu enfin d’vostre gars quoi … zety zelui l’ fou qui pazze la corde zau cou quoi …. Ah oui zety ben bien za, pour zur, vois l’panneau là ….Verneuil … Ben, l’Baron, m’enfin nan l’Comte Lndil, ô bonté mère, m’y ferait pas à tout ze tatouin d’titreuuu …. Brefle, l’il dit l’auberge l’est pas ben bien loin.

Bien bien, ouvrez bien les mirettes, hein. Pas la peine de causer un accident de parcours. Suivez les hommes !!!

Elle reprit place et porta son attention vers ses comparses de boite^^.

A vu de nez, en mirant le soleil, je crois que nous avons de l’avance … Nous aurons tout le loisir de lézarder en nostre chambrée et qui sait, prendre un bain pour ceux qui le désirent… En tout cas, je crois que pour ma part, je ne m’en priverai pas … Cela a le don de me ressourcer …


en avance je ne sais point et je manque cruellement d'information.
mais pour sur un bain me sera à moi aussi indispensable, des jours que nous sommes confiné dans ce cerc.... ce coche....
il me tarde en effet de poser nos malles.


ils arrivèrent enfin et descendirent, seigneur comme il faisait bon respirer l'air glaciale du matin et se dégourdir, elle entendait derrière elle les échanges de la maisonnée d'Ytres et sourit. comme de coutume le Rufus faisait des siennes.

Ombeline se tourna vers Nefi, un brin énervée.

C'est de mal en pis, les deux ... Ils vont finir par me rendre chèvre ... Pfffffffffff ... S'il se trouve une mignonne, je lui ouvre les portes du domaine illico presto !!!

Petit regard vers Jehanne. sourire de connivence entre les deux amies.

Arffff, dommage qu'il ne s'accorde pas avec ... hum ... Enfin, c'est comme ça ...

patiente il trouvera bien un jour... allons hâtons nous, sinon nous serons en retard...

arrivée le matin même des noces était toute fois chose audacieuse quand on a une si longue route, trouver une auberge ou séjourner était un coup de chance mais il n'avaient point perdu de temps pour s'installer et se préparer.
cependant, maniaquerie purement féminine et contretemps en tout genre n'étaient pas pour les mettre en avance...

arggggghhhh je ne sais même pas si adéle à besoin de moi pour ses préparatifs et quand bien même je ne ferais que la retarder ce sera déjà un miracle que nous soyons en temps à l'église.....


ronchonnements squirien, triturage de méninges, cavalcade dans l'escalier, jupe retroussé aux chevilles car point le moment de choir... elle chercha bien vite l'aubergiste pour lui mander un coursier et de quoi écrire.



Ma chère fillotte,

ton message est arrivé jusqu'à moi et nous sommes tous arrivée ce matin à verneuil, nous faisons notre possible pour être à l'heure.
j'accepte bien entendu avec joie ta requête et serait bientôt à tes cotés.

ta marraine.


roulant bien vite le parchemin elle le scella de ce sceau qu'elle avait eu tant de difficulté à faire graver et le tendit à une jeune garçon qui s'était présenté à elle.

voilà tu devras remettre ceci à Damoiselle Adélinda,

lui donnant l'adresse exacte elle glissa quelques deniers dans sa main et remonta bien vite finir de se préparer.
_________________
Nicolas.df
De plus en plus de gens arrivaient, et l'entrée de la nef commençait à être encombrée. Inconsciemment, il s'était décalé vers l'intérieur pour laisser de la place. De jeunes enfants en profitèrent pour se faufiler vivement entre les jambes des invités, déclenchant regards amusés ou protestations sourdes, comme souvent lorsque des adultes étaient confrontés à une jeunesse qu'ils avaient perdue. L'une, blonde comme les blés, un regard d'ange, tira légèrement sur la manche de Nicolas pour lui montrer un lâcher de papillons. Alors qu'il allait s'accroupir pour engager la conversation avec elle et la remercier dûment, un inconnu qui semblait avoir envie de dire quelque chose tituba à proximité. Comment pouvait-on ainsi trébucher sur du vide ? Il allait reprendre son équilibre... ah non. Diantre, il devait être ivrogne ou saltimbanque ! Ou tout simplement libidineux, car il évita de chuter en s'agrippant à Frénégonde, ce qui lui valut un éclair du saphir unique. Mais celle-ci, loin de s'offusquer, se raccrocha tout naturellement à son tour à son borgne ami avant de répondre d'un ton calme :

"Oh je vous en prie...Peut-être pourrions-nous faire connaissance maintenant que vous avez pris en main la situation?"

Joliment envoyé ! L'Italien dut résister à l'envie de recoiffer la rousse comme il avait recoiffé le père Landdel, car il n'était pas certain de posséder les compétences requises pour s'occuper de cheveux excédant une dizaine de centimètres. Et comme effectivement, le moment semblait venu pour les civilités, il jeta à son amie un regard qui signifiait qu'ils en rediscuteraient au calme. Puis il inclina légèrement le buste à l'attention du maladroit -lequel semblait sincèrement confus et était accompagné d'une dame, ce qui dissipa les soupçons du futur marié- et se présenta.

Niccolo Machiavelli di Prato, lieto di conoscerla ! Mais on m'appelle Nicolas de Firenze céans, et je serais honoré que vous vous contentiez de Nicolas.

D'un geste du bras, suivant en cela la judicieuse suggestion du père Landdel, il les invita à s'avancer à l'intérieur. Des bruits de chevaux et de roues ferrées retentissaient sur les pavés au-dehors... la petite église allait vite se remplir, ce qui réjouissait le jeune homme. Pourvu qu'Adelinda se prépare encore quelques temps afin de lui laisser l'occasion de saluer tout le monde ! Quoique... à peine formulée, cette pensée fut chassée. Ce n'était assurément pas très poli, mais il préférait encore être asocial et marié que courtois et impatient.

Une fois de plus, on lui tira sur la manche. Encore le petit ange blond ? Ah... certes non. L'homme était moins petit, moins angélique, et moins blond. La missive qu'il lui donna fut toutefois promptement décachetée, et sa lecture suscita quelques larmes dans un oeil d'ordinaire glacé. Le borgne se tourna légèrement pour tamponner cette humidité malvenue, souriant malgré lui. Comment avait-il pu douter de sa Théodora... après le mariage et la nuit de noce, des remerciements en bonne et due forme s'imposeraient. Pour l'heure, il savait que ses pensées l'accompagnaient et cela lui suffisait, aussi glissa-t-il la précieuse lettre dans une poche intérieure avant d'offrir à ses invités un visage encore plus affable que quelques instants auparavant.

_________________
Kasia
Kasia tentait furieusement de se débarasser des mains d'Ade sur ses oreilles.
Qu'on ne veuille pas qu'elle entende ce qui se disait, et ce pour sauvegarder son "innocence", elle s'en moquait fichtrement!
Même mieux, éperduement!
D'abord, elle savait bien que quand on se marriait, c'était pas juste pour aller voir le curé, hein.
Et elle savait aussi comment on faisait les bébés. Enfin, en théorie.
Quoiqu'il y avait un passage où elle ne comprenait plus tout.
D'après ce qu'elle en savait, même si sa mère avait toujours essayé de la tenir à l'écart de ses "activités", la façon dont elle présumait qu'on faisait les bébés n'avait rien de réservé au mariage.
Sauf que les bébés semblaient réservés aux mariés, d'après l'Eglise.
Donc il devait se passer un truc en plus.
Mais après tout elle s'en moquait tout autant, parce qu'elle avait décidé que de toute façon, elle en aurait pas, elle.
Non, ce qui l'intéressait bien plus, c'était ces choses que se racontaient Thea et Ade, qui semblaient appartenir à la catégorie "croustillante", comme elle l'avait entendu dire.

Hélas (de son point de vue) ou heureusement (pour la blancheur de peau des deux brunes qui parlaient par dessus sa tête), un homme étrangement attifé emporta la porte dans un élan manifestement non désiré, et s'étala à terre, devant leurs pieds.
De saisissement, elle fit un bon, tout en prenant le temps de juger que l'homme avait un peu le même genre qu'elle avait appliqué aux hommes qui venaient voir sa mère.. Elle avait de moins en moins de mal à se souvenir de cette époque là, désormais.. Elle lui paraissait bien lointaine, et comme venue d'une autre vie.
Le même genre, donc. Figure rougeaude, regard brillant d'une espèce de convoitise qu'elle jugeait malsaine, pas vraiment bien habillé, voire même plutôt rustaud, mais avec un faux air endimanché comme pour tromper son monde.
Il n'y avait que la malformation qu'il arborait sous la ceinture qui la dérangeait un peu, parce qu'elle n'avait jamais vu une telle bosse chez un homme. Ni chez une femme d'ailleurs.
(Sa mère avait l'habitude de la mettre à la porte, dans les moments "cruciaux", ou de l'enfermer, ou du moins elle essayait, dans la pièce qui leur servait de chambre à toutes deux, sous le toit)

Mais même malformé, l'homme ne lui plaisait décidément pas.
Elle tiqua quand Thea le présenta comme le cocher.
Quoi, c'était ça qui allait conduire Ade à l'Eglise?
Mais il était moche!
Il allait dépareiller!
En plus, il savait pas se tenir, à ce qu'il semblait!
Et en surplus, il puait quand même pas mal, le bougre!

Elle allait s'insurger contre cette idée, quand les propos de Thea, et son quatrain, "malencontreusement" parvenu à ses oreilles qu'Ade avait fini par lui rendre, mirent ses méninges en branle.
Elle avisa le cocher d'un air sceptique, puis un éclair de compréhension lui traversa l'esprit, et elle adressa un sourire de connivence au prétendu Cocher...


"Vous êtes sûres que c'est lui le cocher?
Moi j'dis il pue, il est pas beau, et m'est avis qu'il cherchait plutôt un bordieau et qu'il s'est trompé d'porte!
Faudra penser à l'indiquer c'pauvre homme!"


Intimement persuadée que l'homme ne pouvait être le dit cocher, elle pensait bien faire, en lui offrant une porte de sortie, avant que l'autre cocher n'arrive, que l'affalé ne se retrouve comme une cruche, pris entre deux feux.
Enfin, elle voulait pas sincèrement l'aider non plus, elle n'avait que peu d'estime pour ce genre d'hommes, et s'en méfiait particulièrement, d'après les bribes de souvenirs des propos de sa mère sur la gent masculine.
Alors le mettre dans l'embarras ne la dérangeait pas vraiment non plus.
C'était gagnant gagnant, pour elle.
Jehanne66
Jehanne adorait être Dame de compagnie de la Vicomtesse, le manoir d'Ytres était agréable, le parc et la forêt avoisinante regorgeait de sangliers, la nourriture y était bien meilleure que ses rations à l'armée.

La seule chose qui l'ennuyait un peu dans son travail auprès d'Ombeline, c'est qu'elle devait la suivre... oui, pour une Dame de compagnie, ça se faisait parait-il...
Mais passer des jours dans une calèche sans même avoir le temps de faire quelques arrêts conséquents dans les tavernes pour goûter les spécialités du coin, quelle misère !!!

Les discussions allaient bon train au départ, mais enfermé en vase clos pendant des jours, le seul remède était bel et bien l'assoupissement !

Jehanne fut tirée de ses songes par quelques tripatouillages étranges...


Jehanne, Jehanne, j’ suis confuse, confuseeeeeeee … J’ hum euuu …. J’ croyais que enfin euuu je sais plus, mais euuuu, n’y voyait là qu’une bévue de dormeuse ….

Tout en s'éloignant quelque peu, Jehanne essaya de figer un sourire sur son visage pour rassurer Ombeline.

Euh... c'est rien ! Z'inquiétez pas, j'en ai vu d'autre !!!
Mais j'suis plus habituée aux autres...


Heureusement, la fin de leur calvaire sonnait et la calèche s'arrêta enfin.

Jehanne bondit dehors et s'étira dans tous les sens pour reprendre possession de son corps tout ankylosé, tout en observant le Rufus qui faisait encore des siennes.

Au regard et aux dire de la Vicomtesse, la soldate se raidit un peu.

Arffff, dommage qu'il ne s'accorde pas avec ... hum ... Enfin, c'est comme ça ...

Mais... vous croyez que ça le calmerait vous ?!?!
Parce que si vous y tenez... j'peux faire un effort... mais... pff...


Heureusement, Nefi intervint avant que Jehanne ne se fourvoie encore dans une histoire à n'en pas ressortir indemme.

Oui oui ! Il va trouver un jour, c'est sûr !!!
Oui, on va être en retard !
J'dois aller me changer moi...
Ah oui... me changer... pfff...
J'peux pas rester habillée comme ça Vicomtesse dites ?!?!


Au regard d'Ombeline, Jehanne se dépêcha d'oublier son envie de rester avec ses braies sales et fila vite dans l'auberge avant de se faire sermonner.
Encore un point noir dans son boulot... se laver et s'habiller... heureusement que toutes ses obligations professionnelles étaient récompensées par des ripailles et des flots de délicieuses choses à boire !


Elisabeth_stilton
[Dans une boutique parisienne]

Oui cela me semble parfait.

Elisabeth observait son capitaine-cavalier-fiancée dans son dernier jouet : une chaise à roulette. Alors certes on peut y voir pour certains le goût de la fainéantise mais quand on a plus la mobilité de ses deux jambes cela paraît beaucoup moins futile. Toujours est il qu'elle en avait marre de le voir allongée alors elle l'avait embarqué avec elle à Paris pour qu'on lui prenne ses mesure et qu'on lui réalise la merveille. Et Elisabeth était ravie.

La semaine commençait bien, Ulrich avait sa chaise, et elle sa robe pour les deux mariages qui allaient enchainer. Elle avait peu de temps mais il fallait d'occuper du voyage. Après Verneuil direction la Bourgogne. Mais pour l'heure il serait bientôt temps d'aller rejoindre son ... qu'était il au juste ?

Quelques jours plus tard ... le whirlicote partait de Paris avec la chaise et la garde robe, le personnel, Lucine et Jacques et le couple de fiancé. Ils arrivèrent la veille dans une auberge alençonnaise afin de se reposer avant de se rendre au mariage.


[Verneuil, le jour J]


Le matin avait vu Jacques se lever pour s'occuper d'Ulrich et Lucine pour l'aider elle. Il fallait coiffer ses cheveux et l'aider à s'habiller. La robe était belle mais en aucun cas elle n'était facile à mettre. Bon elle allait servir deux fois au cour de la même semaine mais que voulez vous à ce prix là il fallait bien rentabiliser l'investissement. La petit Lucine aida la blonde invitée à se préparer.
Ulrich pestait sans doute dans sa chambre sur la lenteur des femmes mais le connaissant c'est surement lui qui serait en retard. Parfois elle aurait aimé être une souris pour voir ce qu'il faisait.
Donc plusieurs heures plus tard, la voilà enfin prête. Elle récupéra son fiancé qui se faisait trainer par son porteur, enfin plutôt qui le poussait dans sa super chaise et fila en direction de l'église.
Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle vit ... personne qu'elle connaissait ... Oh misère ! Et là sortit d'un rêve Steph !!! Oh miracle.

Steph !!!! Steph !!!!

Je pensais pas voir une tête connue ici. En tout cas je suis contente que tu sois là je vais moins me sentir seule. Je t'abandonne juste un peu je vais aller embrasser le marier.


La tornade blonde se calma, respira un grand coup car il était hors de question de rentrer comme une furie dans une église. Elle ajusta les plis de sa Robe made in Breiz des Doigts d'Or et entra calmement. Doucement elle approcha du marié et ...

Alors on ne salut même pas son dragon préféré ?

_________________
Giovani
P'tain de messager à la con !

Voilà ce qu'avait chuchoté très fortement Giovani, en lisant l'invitation reçue deux jours avant le mariage. En même temps fallait dire qu'il n'était pas débordé, et qu'il n'allait pas décliner une des seules invitations jamais reçues. A ce moment précis, des centaines d'idées fusèrent dans son esprit, dont il n'en garda que six :

1. Où trouver de la bière en quantité suffisante -> Facile
2. Où trouver une charrette -> Chez Malycia
3. Où trouver quelqu'un pour conduire la charette -> Embaucher les nains de Nevgerel en leur promettant monts et merveilles
4. Où trouver quelqu'un pour l'accompagner au mariage -> ???
5. Comment déguiser le futur cocher pour faire croire qu'il ne vient pas tout seul -> puisque ce sont des nains... les déguiser plutôt en animaux...
6. Où trouver Verneuil -> Trouver Katina ou Blanche...

Les deux premiers questionnements furent une formalité. Le troisième se fit avec un beau mensonge, leur promettant qu'à Verneuil, un dispensaire pour personnes de petite taille tenu par des naines venait de voir le jour. Le quatrième resta sans réponse, le cinquième fut oublié, et le sixième se résolut d'un simple envoi de courrier.

Il harnacha donc les nains, emplit la charrette de fûts, déposa délicatement une chemise propre achetée pour l'occasion et monta dans la charrette quand un semblant de manifestation grouillait.

Ouais euh ! Verneuil c'est loin ! On va pas traîner la charrette tout le temps ! Et puis avec un ch'val on irait plus vite ! Et puis si ça se trouve, les naines du dispensaire elles sont moches !

Heureusement que Giovani avait tout prévu et dessiné à la hâte une douzaine de naines toutes plus belles les unes que les autres. Les cris se turent, et les nains se mirent...en branle.

Bon euh...t'as pas tort Passe-partout, on va plutôt harnacher des chevaux. Par contre tu les diriges.

Et ce fut fait, enfin c'était plutôt des petits poney... Quel bordel pendant le trajet avec onze nains dans la charrette à qui il n'avait pas pu dire que le dispensaire n'existait pas.

Toi l'nain, si t'es champion, appuie euh, appuie euh,
Toi l'nain, si t'es champion, appuie sur'l'champignon !


Croyez le, ou pas, mais les nains déchaînés ne dormirent qu'une heure et les petits poney conduisirent Giovani jusqu'à Verneuil en moins de 47h58min. Il remercia vivement les nains pour la nuit blanche et les deux fûts qu'il ne manquera pas de leur demander une fois le mariage terminé, les fit descendre en leur indiquant l'adresse exacte du dispensaire, soit le "7, chemin du tout petit dispensaire" et se changea rapidement, ravi.

Après tout il avait été présent à leur rencontre à Cambrai, avait même laissé Nicolas faire le fier devant Adelinda sans chercher la compétition. Soit parce qu'il aurait perdu à coup sur, soit parce qu'à cette époque là il était encore puceau, soit parce qu'il était vraiment super sympathique le Gio. C'est donc heureux d'être à l'heure qu'il entra dans l'Eglise en époussetant ses braies, regardant tout autour de lui, pensant à ce moment là à la malédiction des curés flamands. Sa présence icelieu conduirait-elle à ce que le Diacre meure d'attaque cardiaque ? Il décida donc de se faire petit, dans un coin, comme un nain quoi.
Stephandra
[Ô vous ici!]

Perdue dans ses pensées, les yeux qui fixaient rien en particulier Stéph ne vit pas la Tornade Blonde arriver, mais l'énonciation de son prénom la ramena rapidement à la réalité

Steph !!!! Steph !!!!

Je pensais pas voir une tête connue ici. En tout cas je suis contente que tu sois là je vais moins me sentir seule. Je t'abandonne juste un peu je vais aller embrasser le marier.


Connaissez le coup de la carpe, bah c'était ce qui se produisit pour la jouvente, à peine son amie et collègue l'avait saluée et bisouillée, qu'elle réajusta sa jolie robe et partit salué le marié. Stéphandra avait simplement eut le temps de lui rendre un large sourire ravie de voir un visage connu et ami de surcroit.

Son regard l'avait suivit un temps mais sans s'inquiéter plus que cela probablement qu'elle la reverrait rapidement. Ulrich toujours en porteur, Stéph lui sourit et lui claqua une bise se demandant ce qui allait pouvoir se passer avec son neveu dans le coin.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)