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[RP] Mariage d'Adelinda d'Appérault et Nicolas de Firenze

Moonflower
Voilà déjà quelques jours que Moonflower et Eulaly avaient quitté Tournai. Le voyage, jusqu'ici se passait sans encombres si ce n'est qu'elles commençaient à accumuler la fatigue.
La jeune femme avait été informée officieusement de la date du mariage il y avait un petit moment déjà et le retard dans la réception des invitations n'avait donc eu aucune incidence.
Par contre, avec la fermeture des frontières artésiennes, elle avait fini par désespérer de pouvoir arriver en temps et en heure au mariage de Nicolas et d'Adelinda. Mais finalement un LP lui avait été accordé et, les chevaux, alors, avaient dû donner tout ce qu'ils avaient d'énergie pour conduire la carriole jusqu'à Verneuil.
Elles ne faisaient halte que pour se restaurer, se laver et dormir un peu et puis, elles repartaient aussitôt.

Leurs efforts furent finalement couronnés de succès car elles arrivèrent au petit matin, le jour dit, dans la jolie ville de Verneuil.
Un arrêt à la taverne municipale pour récupérer un peu et elles se préparèrent pour l'évènement.


Une houppelande de satin cintrée bleu-gris, des rubans de la même étoffe cascadant dans ses cheveux blonds parfumés sans pour autant les attacher, Moon avance légèrement vers l'Eglise, Eulaly à la main.

Il y avait un monde fou et ils entraient déjà apparemment dans l'Eglise.
Nicolas et sa future femme avaient vu les choses en grand. C'est de cette manière qu'Ica avait prévu qu'ils se marient aussi. Mais çà... C'était avant.
Aristote en avait décidé autrement.

Moonflower chassa vite cette idée de sa tête. Elle ne laisserait rien perturber cette journée et surtout pas ce sentiment d'injustice et cette mélancolie soudaine qui voulaient se frayer un chemin dans son coeur. Elle se réjouissait du bonheur de ses amis.

Elle reconnut au loin, Elisabeth Stilton, la doyenne de l'Université dans laquelle elle étudiait. Une grande dame. Jamais encore elle n'avait osé lui adresser la parole et elle se promit d'aller la saluer plus tard.
Et puis... Nan ! Gio !
Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas rire. Mais qu'est-ce qu'il foutait là lui ?!
C'te question ! Adelinda était flamande bien sûr. Il fallait s'attendre sans doute à en voir d'autres.
Qui donc viendrait ?
Juste le temps d'imaginer quelques visages potentiels et voilà déjà la mère et la fille à l'entrée de la nef.

Moon fait son plus beau sourire à Nicolas, l'embrasse délicatement sur la joue.


Vous voyez... J'ai finalement pu arriver à temps. Je suis très heureuse pour vous Nicolas.

Edit : Nev n'était pas arrivé. Oups ! Petit changement donc.

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Leportel62
Depuis le temps qu'il entendait parler du mariage de Nicolas, bah voilà c'était le moment d'user ses fesses durant quelques jours afin de se rendre à Verneuil en alançon.
Verneuil, pffffff....la porte à côté quoi. Déjà que le périple commençait bien avec ces maudits normands et leur L.P.
Enfin, il avait bien été inspiré de convaincre Lndil qu'il fallait prendre les chevaux plutôt que de se taper la citrouille à roulettes. Le tape-cul, non merci bien mais qui plus est serré, alors là c'était le bouquet.
Judo accepta d'ailleurs de suite cette opportunité de voyager en duo.
Pour rendre se voyage moins monotone, il avait dû utiliser tous les subterfuges qu'il connaissait afin de toujours trouver une excuse pour changer la cadence escargostesque de l'ensemble de la troupe.

Toutes les combinaisons issues de ce qui lui servait de cerveau y étaient passées.
Le coup du cheval qui boîte avec sa fidéle monture, Mascotte, qui réalisait à merveille ce numéro d'équidé équilibriste.
L'envie pressante et la recherche d'un buisson pour ne pas outrager la pudeur de certains passants. Excuse néanmoins limitée, ne pouvant se permettre de s'arrêter toutes les cinq minutes.
Attendre Mascotte; bon là sur ce coup là, il s'était trouvé médiocre. Faire croire à ses compagnons de route qu'il attendait un peu son aigle afin qu'il ne se perde pas. Quand on sait la portée de sa vision. Mais bon, personne n'eut l'impolitesse de lui faire remarquer son excuse vaseuse.
La crampe, ah!!! la fameuse crampe. Il fallait bien la tirer. Une seule façon, le dégourdissement des papattes de derriére.
Son chapeau qui s'envole. Oh!!!Quel étourdi. Enfin, encore ça de gagné.
Ah!!!la chute. Quel beau numéro de cascade. Bon, tu passes un peu pour un guignol mais bon.
Et tout ça pourquoi, simplement d'avoir le plaisir de faire galoper Tonnerre afin de changer un peu la cadence.
Il avait essayé également de faire marcher son cheval en arriére, afin de surveiller ceux-ci mais le panorama était aussi triste.
Monter à l'envers aussi mais le mouvement d'une queue était quand même moins attrayant que celui des oreilles.
J'avais essayé aussi l'avancée en zigzag. Mais devant le regard médusé de certains quidams, j' avais renoncé à cette progression.

Enfin, tout à une fin, même celui du voyage annoncé en fanfare par la face de pêt. Surnom étrange, vous allez me dire. Eh bien, si un jour vous le voyez foncer vers un buisson en faisant tomber les bretelles, vous allez comprendre. Vous imaginez l'odeur la plus désagréable que vous connaissez et vous rajoutez celles que vous mettriez ensuite. Vous secouez bien le tout, vous démoulez le cake et vous obtiendrez à peu prés l'odeur qui viendra caresser vos narines.

Bon, la taverne en vue. Quelques deniers donnés à un gamin du coin afin quil prenne soin de son cheval.
Quelques assouplissements de rotules avant que la vicomtesse ne se manifeste :

RUFUSSSSSSSSSSSSSS, attention aux malles !!!
Y a des choses fragiles dedans ... Mandez l'aide de Lou, ne faites pas cela seul, sinon je présage des dégâts d'avance ....


Ohé là haut, la face de pet, envoie les malles.

Sous des grognements rufulesques, l'ensemble passa du toit de la citrouille au sol, sans casse, apparemment.

C'est de mal en pis, les deux ... Ils vont finir par me rendre chèvre ... Pfffffffffff ... S'il se trouve une mignonne, je lui ouvre les portes du domaine illico presto !!!

Entendant Omby se morfondre :

Oh!!!!!!!Zut, on a oublié la biquette et les bottes à l'édenté. Il va falloir se mettre rapidement à la recherche d'une belle cochonne pour la nuit, enfin une truie.

Regardant Jehanne :

Pour le bien-être de notre vicomtesse, tu pourrais prendre ton travail à coeur. Dame de compagnie, cela veut bient dire ce que ça veut dire, non?

Lou pris leurs affaires, c'est à dire quatre malles pour la vicomtesse et une pour lui, direction la chambrée.
Le service d'étage fut efficace et un baquet fut rapidement rempli.

Lou interpella le grand intendant en chef du domaine d'Ytres.

Hum...Hum....Mon brave Rufus, la vicomtesse vous fait dire qu'elle souhaite se reposer quelques instants. Donc, elle vous charge de la préparation des enfants......
Adelinda.
Tu te souviens du manuel que l'on avait fait à la grange ? Je suis sure qu'un des quatrains conviendrait parfaitement pour résoudre le problème du cocher ! Attends que je me souvienne...

Quand deux dragées vous donnent de lui la fringale
Que vos doigts tripotent, tapotent les dites timbales
Que la langue se perd dans le chemin et frétille de malice
Sa virilité fond en gémissement sous de tels sévices


ça ne te rappelle rien Line ?


Un ange passe et soudain..
Ses paumettes virent toutes les nuances du rose s’étaler, défiler, et s’approfondir au fur et à mesure qu’elle reconnaissait les mots qu’elle avait elle-même couché dans la grange de Tournai, se pinçant la lèvre pour ne pas rire en imaginant l’issue au problème du colosse.


Oh si ça me dit Thea, et même dimanche..
D’ailleurs ma grand-mère disait

"Quand un chien a la queue dressée
Rien ne sert mieux pour l’abaisser
Que notre pied gauche déchausser
Et abattre le fanion jusqu’à s’affaisser"


Rien de tel que de joindre le geste à la parole, sautillant à cloche-pied pour récupérer l’arme anti-fanion mais voilà que Kazou qui avait tout entendu s’approche avec deux grands yeux ouverts comme des soucoupes

"Vous êtes sûres que c'est lui le cocher?
Moi j'dis il pue, il est pas beau, et m'est avis qu'il cherchait plutôt un bordieau et qu'il s'est trompé d'porte!
Faudra penser à l'indiquer c'pauvre homme!"


-Euuuh non attends Kazou..attends je te dis!!

Et voilà la future épouse qui cavale derrière Kasia, déterminée à faire sortir le badaud de chez elle, heureusement qu’il émet une résistance, histoire sûrement de se faire pousser par les fesses. Tenant sa coiffure d’une main comme si l’œuvre n’était qu’une fragile maquette, et un pan de velours dans l’autre elle dévalait les escaliers à leur poursuite.

-Kasia ! c’est lui le cocher ! arrête ne le mets pas dehors ! Theaa ne reste pas là viens il va s'en aller alors qu'il est déjà rémunéré!


Reprenant son souffle tandis qu'elle mettait les points sur les i, du moins tous sauf celui qui est dressé, toutes les trois devant le coche réajustaient leurs robes, un enfant s'approche avec un parchemin à la main scellé, intimidé certainement par les trois jeunes femmes et le colosse, il ne réclame même pas son dû glissant le parchemin et courant plus loin.
La missive lue et relue apaisa son visage, enfin, elle avait des nouvelles quant à la venue de sa marraine la dame de Mercatel et son témoin de mariage.





Ma chère fillotte,

ton message est arrivé jusqu'à moi et nous sommes tous arrivée ce matin à Verneuil, nous faisons notre possible pour être à l'heure.
j'accepte bien entendu avec joie ta requête et serait bientôt à tes cotés.

ta marraine.

Parchemin glissé dans son décolleté afin de prend la main de Thea et de les rejoindre sur les banquettes en cuir cloué, quand quelque chose fit tourner la tête à la Flamande : un cri retentit, un appel qu'elle ne saurait ignorer, un appel aux accents Tournaisiens

-Migooooooooool! Migooooooooooooool


A l'évidence la personne qui criait s'approchait déboulant d'une ruelle obscure, et quand la silhouette apparut, le visage de la folle de Tournai s'illumine, robes soulevée cette fois à deux mains tandis que Thea et Kasia prenaient place dans le coche elle eut à peine le temps de crier au cocher
"Emmène les à l'église j'arrive!" courant comme elle pouvait, abandonnant une chausse vers la silhouette apparue, se retournant à peine pour noter l'endroit où elle l'a égaré. C'était certain, en présence de Nev, Adelinda était à nouveau déchainée.

Deedlitt
Une fois n'est pas coutume, la Comtesse était en retard. En retard car elle avait du passer par Paris pour prendre sur le chemin sa cousine et son époux, et elle avait du se préparer aussi... Enfin ca c'est accessoire, mais tout de même.
Tout ce beau petit monde, étant à présent en carrosse, le carrosse sport des Cassel comme l'avait décrit la jeune Melani, les voilà en route.
Sur le chemin quelques interrogations sur la future épouse, qu'elle n'avait jamais rencontré.
Puis quelques formalités et discussions au sujet des hautes sphères du royaume, une sieste et les voici à Verneuil.
Il était temps, la Comtesse commençait à avoir les jambes engourdit.
Elle descendît aider par son époux et entra en l'église de Verneuil.
Elle reconnu certaines personnes, qu'elle ne manqua pas de saluer. Ne voulant pas ajouter à l'effervescence ambiante elle se reteint d'aller trouver le futur époux et s'assied dans les premiers rangs, elle nous voulait en rater une miette.

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Nicolas.df
"Alors on ne salut même pas son dragon préféré ?"

Cette voix ne pouvait appartenir qu'à... voilà ! La jeune blonde n'avait décidément pas menti au sujet de sa robe, la couturière s'était dépassée. Nicolas nota intérieurement de s'enquérir plus tard de son identité, afin de faire confectionner quelques toilettes qu'il pourrait offrir à sa douce. Son passé de tisserand remontait déjà, et il sélectionnait sans y penser des étoffes et des coloris... Il s'efforça de revenir au présent, et prit délicatement les doigts de sa consoeur en s'inclinant, de sorte à lui effleurer le dos de la main du bout des lèvres avant de se redresser. Tout sourire, il rétorqua :

Estimée doyenne, voilà l'indélicat oubli réparé, et j'espère que vous trouverez dans vos maigres ressources de mansuétude la force de me pardonner. Si cela peut plaider en ma faveur, sachez que je suis ravi de vous voir ici !

Et à peine s'était-il excusé qu'une blonde flamande vint l'embrasser. Il lui répondit par un sourire chaleureux, et lui posa brièvement une main sur le bras.

"Vous voyez... J'ai finalement pu arriver à temps. Je suis très heureuse pour vous Nicolas."

Et moi heureux de constater que vous avez vaincu les tracasseries administratives pour nous rejoindre ! C'était... c'était important pour moi que vous soyez à nos côtés après ce qui est arrivé à Icar. Si vous décidez de prendre un peu de repos loin de Tournai, notre maison vous est ouverte... après cette nuit.

Il ne put réprimer une petite lueur coquine dans son oeil suite à cette ultime précision. Six mois d'abstinence ! Depuis la mort de sa rousse, en réalité. D'abord par chagrin, ensuite par amour, mais il ne l'aurait pas cru même quelques semaines plus tôt. Bref, son tempérament de jeune italien si longtemps refoulé risquait de s'exprimer pleinement le soir venu, et proposer d'héberger quelqu'un à ce moment serait probablement cruel... pour l'invité. Ensuite cependant, être aux petits soins pour Moon ne poserait pas de problème et il était convaincu qu'Adel approuverait, étant encore plus proche de la veuve que lui.

Mais il songeait déjà aux jours suivants alors que la cérémonie n'avait même pas encore commencé ! S'excusant auprès du petit cercle d'amis ou d'inconnus dans lequel il se trouvait, il se dirigea vers l'entrée pour accueillir les nouveaux arrivants et les inviter à prendre place. Quelle ne fut pas alors sa surprise de tomber sur quelqu'un qu'il pensait ne jamais revoir, en la personne de Giovani ! Pour un peu, il aurait crié son nom. Au lieu de quoi il se dirigea vers lui d'un pas rapide et lui serra vivement la main.


Depuis le temps ! Je pensais que tu étais mort ou disparu... Adel m'avait annoncé que tu nous rejoignais, mais nous n'avions plus eu aucune nouvelle. Tu ne peux pas savoir le plaisir que ça me fait de te voir ici ! Il faudra que nous discutions autour d'une chope prochainement, si tu penses pouvoir rester un peu.

Non loin, il avisa également sa capitaine, qui semblait être venue seule. Décidant de faire d'une pierre deux coups, il entraîna Giovani et inclina la tête en parvenant près d'elle.

Mon capitaine, c'est un honneur de vous compter parmi nous. Je dois vous prévenir qu'il devrait y avoir également quelques Artésiens, mais ils ne devraient pas être particulièrement hostiles à la garde royale. Le fait que j'épouse une d'Appérault les occupe déjà assez !

Un petit sourire en coin flotta un instant sur ses lèvres, puis il enchaîna.

Quoi qu'il en soit, permettez-moi de vous présenter Giovani, un bon ami qui a été le spectateur privilégié de la naissance de l'idylle entre ma fiancée et moi-même... Giovani, voici Stéphandra du Moutier, dame de Bellemare et capitaine de la garde royale, ma supérieure hiérarchique par conséquent.

Le jeune homme crut apercevoir du coin de l'oeil la comtesse Deedlitt, se réjouissant de voir que la nef se remplissait de plus en plus. Il lui faudrait aller la saluer avant de demander à tout le monde de prendre place en attendant les retardataires.
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Moonflower
Citation:
Et moi heureux de constater que vous avez vaincu les tracasseries administratives pour nous rejoindre ! C'était... c'était important pour moi que vous soyez à nos côtés après ce qui est arrivé à Icar. Si vous décidez de prendre un peu de repos loin de Tournai, notre maison vous est ouverte... après cette nuit.


Moonflower opine du chef gravement à l'évocation du nom de son cher Ica puis esquisse un sourire plus taquin à son dernier bout de phrase.

Je vous remercie Nicolas. Vous êtes un véritable ami. Cependant, je repars dès demain. Un long voyage m'attend encore pour rejoindre le Languedoc.
Mais je ne vous ai pas présenté Eulaly.


La jeune femme se baisse pour prendre sa fille à bras. Elle ressemblait énormément à sa mère mais lorsqu'on plongeait ses yeux dans son regard cyan, c'était bien celui d'Icarionnoste de Baylaucq qu'on retrouvait.

Eulaly, je te présente Nicolas de Firenze. Un grand ami de ton père... et de ta mère à présent.

Un sourire à Nicolas, elle pose doucement sa main sur son avant-bras.

Je vais vous laisser saluer vos autres invités. A tout à l'heure.

Un dernier petit clin d'oeil et elles entrent s'installer sur un banc.

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Barbozzo
Tu te souviens du manuel que l'on avait fait à la grange ? Je suis sure qu'un des quatrains conviendrait parfaitement pour résoudre le problème du cocher ! Attends que je me souvienne...


Quand deux dragées vous donnent de lui la fringale
Que vos doigts tripotent, tapotent les dites timbales
Que la langue se perd dans le chemin et frétille de malice
Sa virilité fond en gémissement sous de tels sévices

Foutre'dieu, c'est que leur quatrain n'arrange pas son état, voilà que le colosse se met à balancer son bassin imperceptiblement d'avant en arrière, mû malgré lui par des pulsions auxquelles il était incapable de résister..Jusqu'à ce que le pendule humain s'immobilise dans son balancement, le quatrain suivant ne présageait rien de bon

"Quand un chien a la queue dressée
Rien ne sert mieux pour l’abaisser
Que notre pied gauche déchausser
Et abattre le fanion jusqu’à s’affaisser"


L'oeil libidineux lui brille à toute épreuve, mais c'est qu'elles l'allumaient et s'amusaient en riant de sa gêne les garces!
il s'imagine un instant les culbuter toute l'une après l'autre sur se grand lit, pensées secrètes que n'importe quel homme bien bâti ne pouvait éviter devant tant de mutinerie, la langue glisse sur sa lippe quand la plus jeune l'envoie paitre


-Hein? comment ça je ne suis pas le cocher?! Non pas je ne cherchais pas le bor..Oui c'est...nooon..hey Poussez pas! 'fin si poussez..là oui plus bas la main m'selle, poussez..Mmmmmmmh..oh oui poussez poussez


Elle avait décidément une énergie débordante et le cocher plissa les yeux quand l'air frais lui cingla les yeux à se faire ainsi mettre dehors sans pouvoir mot dire, elle était accrochée à lui comme un navire à sa bitte d'amarrage... Les deux autres cavalcadaient derrière eux, et c'est la future mariée qui sauve la situation

-Bon vous montez toutes ou je vous porte? c'est mon tour de vous tripoter les fesses ça il se l'est rajouter à lui même, pour ne pas se faire exécuter en place publique, mais tandis que les brunes embarquaient sans son aide, malgré ses raclements de gorge virils d'un gnou en rût, pour rappeler qu'il était là, la Flamande qui avait loué ses services ne trouve rien de mieux que de leur fausser compagnie et de courir pour retrouver un blond qui avait l'air louche. Se frottant le crâne il se penche sur les deux demoiselle d'honneur l'air désarçonné

-elle aurait pas un grain la mariée?!! Je vous emmène et vous l'attendez devant l'église parce que moi je préfère finalement éviter la folle et sa chausse!

Joignant le geste à la parole, le coche démarre bringuebalant emportant deux damoiselles d'honneurs qui gesticulent, depuis quand il demandait l'avis des femmes, laissant la mariée quelque part à sautiller chercher sa chausse, heureusement que l'église n'était pas loin.
Killian
Sur les ordres de sa marraine Killian rassembla ses affaires, tout en marmonnant.
C'est qu'il était bougon on a refusé qu'il prenne Broussaille avec lui, il était sois disant devenu trop grand le chiot-loup.


Bon on fais quoi ? ze veux voir la mariée dans une belle robe et le marié aussi moi, ça pour ça qu'on a venu hein c'pour ça qu'on m'a forcer a abandonné Broussaille au manoir



[Mode modo ON]
Merci de faire un effort sur le nombre de lignes par post. Comme indiqué dans les règles, 5 lignes minimum sont demandées. Veuillez donc étoffer avant de poster à nouveau.
Mots d'amour par mp. Merci et bon jeu.
Pluie.
[Mode modo OFF]
Ombeline
[Quelques heures avant le grand évènement]


Arffff, dommage qu'il ne s'accorde pas avec ... hum ... Enfin, c'est comme ça ...

Mais... vous croyez que ça le calmerait vous ?!?!
Parce que si vous y tenez... j'peux faire un effort... mais... pff...


Mui mui … enfin, je dis ça comme ça, te sens pas obligé non plus …

patiente il trouvera bien un jour... allons hâtons nous, sinon nous serons en retard...

Nouveaux regards vers Jehanne quand ils mirent tous pieds à terre.

Oui oui ! Il va trouver un jour, c'est sûr !!!
Oui, on va être en retard !
J'dois aller me changer moi...
Ah oui... me changer... pfff...
J'peux pas rester habillée comme ça Vicomtesse dites ?!?!


Ses yeux s’écarquillèrent … Hein, ainsi ???? Elle n’y pensait pas réellement tout de même … Plissement de nez vicomtaux et froncement de sourcils fusèrent … Alors que Jehanne prenait la poudre d’escampette pour suivre Nefi qui était déjà parti en quête de l’aubergiste, Lou apostropha Jehanne … Ombeline se mordit la lèvre afin d’éviter de rire … Mais ce fut trop fort, le rire nerveux fusa … Elle s’éclipsa prestement embarquant les enfants à l’intérieur de la bâtisse.

Pour le bien-être de notre vicomtesse, tu pourrais prendre ton travail à cœur. Dame de compagnie, cela veut bient dire ce que ça veut dire, non?

Dans le hall, attendant les hommes, son fillio ouvrit enfin le bec. Il faut dire qu’il faisait la grimace depuis leur départ. Arff, les enfants, tout un poème …

Bon on fais quoi ? ze veux voir la mariée dans une belle robe et le marié aussi moi, ça pour ça qu'on a venu hein c'pour ça qu'on m'a forcer a abandonné Broussaille au manoir

Brin de toilette mon p’tit loup avec Nathanaël, habillage et nous filons voir la jolie mariée et son promis. Quant à Brousaille, je te l’ai déjà dis, il n’aurait pas supporter un tel voyage, cela n’aurait pas été correct de lui infliger cela … surtout si tu l’aimes … Ne t’en fais pas pour lui, j’ai recommandé à Marie de s’en occuper, ça se trouve avec ses bons petits plats, il aura pris de l’embonpoint.
Allez … Ah tiens, Lou revient.


Petit ébourrifage des cheveux des garnements. Elle jeta un œil sur son fils bien silencieux… certainement la fatigue. A quelques pas de là, tendant l’esgourde elle put entendre Lou interpeler Rufus … Elle fut soulagée qu’il n’usa pas de ce nouveau sobriquet qu’il s’amusait à scander …. Face de pet, pffffffffffffff, non mais vraiment, ces deux là, pas gagner avant qu’ils enterrent la hache de guerre.

Hum...Hum....Mon brave Rufus, la vicomtesse vous fait dire qu'elle souhaite se reposer quelques instants. Donc, elle vous charge de la préparation des enfants......

Elle chuchota aux enfants.

Pas de sottise avec Rufus. J’espère pouvoir vous faire confiance.

La Vicomtesse rassurée du déchargement « en douceur » des malles et touticouenti … surtout de la prise en main de son compagnon de toute l’organisation fila donc vers leurs appartements avec tout ce petit groupe artésien. Comme l’avait mandé Lou à Rufus, ce dernier se retrouva avec les garnements Killian et Nathanaël. Jehanne avait sa propre chambre et pouvait ainsi se pouponner tranquille. Enfin du moins, Ombeline l’espérait, mais avec Rufus, l’on n’est jamais au bout des surprises. Sourires vicomtaux en songeant à ce duo si singulier et si attachant. Une fois, en sa chambrée, un bon bain chaud l’attendait et elle fut ravit de se délester de toute la poussière du voyage et surtout de la fatigue.

Le bain dura juste ce qu’il faut après quelques jeux taquins comme à l’accoutumée pour le duo amoureux toutefois, le paquet subit quelques désagréments aquatiques qui ne mettrait guère de bonne humeur l’employée des lieux.

Une fois lavés, étrillés, massés avec des huiles artisanales et parfumée à l’eau de violette, oups la dernière étape ne concernait que la Vicomtesse^^ … Il restait moins d’une heure afin de passer à l’étape d’habillage et des finitions. Le sempiternel manège de la jeune femme débuta sous les yeux amusés de son compagnon. Parbleu cet homme avait une patience d’ange arrivait-elle à se dire quand elle prenait du recul des scènes habillages qu’elle lui infligeait. Brefle, la n’était pas la question mais plus celle-ci quelle tenue mettre ? Ben oui la question primordiale, elle n’allait pas y aller vêtu d’un sac de cucurbitacées. Farfouillage dans deux des malles, marmonnements ombilinesques …

Sourire aux lèvres, l'air rêveuse, les mains s’agitant au dessus des étoffes. La rouge? La bleue? La verte ? L’orange ? Hum … celle avec le décolletée léger, ou accentuée, ou celle-ci plutôt … Hum … Et Lou, que préférait-il lui hum s’il était là ? Cette pensée la fit légèrement rire, c'est à ce moment qu’elle percute d’être vraiment à la rue … Le Lou était bel et bien là, hein, et le pauvre patientait. Quelle tête en l’air, pouvait-elle être parfois.

Redescendant sur terre, la jeune femme s'excusa de l’avoir oublié durant un certain lap’s de temps, tellement absorbée par ce choix crucial … pour sur qu’elle offrait un joli spectacle, à moitié emmitouflée dans sa serviette a fait les cents pas autour des malles et baragouiner tout en levant, soupesant, agitant les tenues. Légèrement confuse, ses joues s'empourprèrent quand elle croisa son regard … elle balbutia deux, trois babillages.


Ben oui, toi tu as Ta splendide tenue de l’atelier des Doigts d’Or déjà … Parbleu, jamais j’aurai cru avant de quitter le capitanat, la complexité de trouver LA robe qu'il faut... Un vrai casse-tête. Tu en as bien de la chance. Dommage que je n’ai point songé à commandé la mienne assortie en même temps que la tienne, cela aurait facilité bien des choses … Arffff … Au fait, tu ne t’habilles pas ? L’heure tourne, quoique … T’es toujours rapide.

Rires complices entre le duo.

Elle passa une main dans sa longue chevelure d’ébène. Elle replongea dans ses tergiversations. Bon, une d’éliminée du lot, déjà … Alors Bleue ? Rouge ? Orange ? Arffff... Piouffffffffff …. Nouveau rire de la jeune femme puis nouveau regard vers son compagnon, reprenant rapidement son sérieux, sans pour autant se départir de son sourire charmeur.

Hum … Lou, laquelle ? Allez je te fais confiance. Et ne me dis pas, celle montant jusqu’au cou, dissimulant la moindre parcelle de peau, hein, c’est pour un mariage, et qui plus est, j’y vais avec un fort charmant cavalier.

Elle s’assit sur le rebord du lit, toujours souriante et déposant les étoffes sous les yeux de Lou.

Alors ? Laquelle, préfères-tu ?
Nevgerel
Nev hurlait Migol dans toutes les rues qu'il traversait, n'ayant trouvé que ce moyen pour la retrouver puisque son courrier n'indiquait aucune adresse précise. Il n'espérait pas exactement que sa méthode rencontrât du succès, mais elle lui avait semblé sympathique pour occuper le temps en visitant la ville avant qu'arriva le moment de s'inquiéter du lieu du buffet et d'employer pour le joindre tous les moyens légaux ou illégaux.

Aussi lorsque du coin de l'œil, il vit se ruer sur lui une cendrillon de jour avec une patte folle, il interpréta tout d'abord que son charme légendaire bien aéré par sa balade était devenu capable par voie odoriférante de tourner le cœur des filles à distance sans qu'il ne fut plus besoin de leur raconter des horreurs. Voila qui présageait d'une vie prochaine bien mouvementée.

Mais non ! son cerveau folâtre lui jouait encore des tours, qu'un instinct dont l'origine devait rester mystérieuse allait bientôt dissiper : cette démarche... cette... tête ?... non pas avec cte robe... et les bandelettes ?... cette tête ?... avec la tartine de poudre ? naaaan
Ben si, nom de dieu, c'était elle.

Quelque peu ébahi, Nev la regarda hésitant à l'accueillir dans une embrassade ou à lui coller une fessée méritée.

Puis il réfléchit qu'il valait mieux garder le meilleur pour la fin, alors il lui ouvrit les bras
Badiane.
[Quelques instants avant le début de la cérémonie]

S'approchant du marié qu'elle trouvait fort élégant dans son costume, elle s'avançait donc au bras de son barbu vers le choeur de la chapelle, l'officiant n'avait pas déjà entamé la cérémonie, mais l'agitation ambiante ne présageait rien de bon,.Or comment résister à la tornade de trendresse aimante qu'était son fiancé tandis qu'il l'attirait vers Nicolas et une jolie dame rousse.
Des enfants se faufilaient parmi les rangs, Badiane les regardait déposer des choses et s'enfuir dans un rire qui égayait l'instant, puis une petite fille s'avance et ouvre un filet d'où s'ahcappent des papillons, le tableau était féérique, dire qu'ils faisaient la chose comme si c'était une bêtise pour agacer les adultes.

D'un naturel fort porté sur les choses aristotéliciennes, ayant d'ailleurs toujours sur lui son Etoile d'Aristote, la blonde s'apprête à se pencher respectueusement devant Landdel quand elle vit son homme faire un mouvement vif et attraper les hanches de la dame rousse.
Elle se mordit fort l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire devant sa maladresse, elle s'empresse à sourire devant la demoiselle, l'oeil ne quittant ma le sol au cas où une autre grenouille viendrait leur jouer des tours..
-Excusez le dame, chez nous on l'appelle le roi des boulettes! Ravie de vous connaître je m'appelle Badiane

Sourire affable qui égaye ses lèvres, les doigts serrant machinalement le bras de son compagnon, elle était ravie de profiter de l'évènement afin de faire connaissance, avec des gens qu'elle verra peut être, ou pas, durant leur voyage.
Chrisfish
Citation:
"Oh je vous en prie...Peut-être pourrions-nous faire connaissance maintenant que vous avez pris en main la situation?"



Comme un enfant prit en faute ... retira aussi vite ses mains les mettant dans son dos … baissant légèrement la tête pour éviter de croiser les yeux de la rouquine…
Se dit ba voilà …à peine arrivé que je commence les boulettes …


Citation:
Excusez le dame, chez nous on l'appelle le roi des boulettes! Ravie de vous connaître je m'appelle Badiane




Tout gêné repris sa présentation …

Je …heu … enfin … encore toutes mes excuses … vi voilà chris le roi des boulettes… pi maintenant qu’on se connait charnellement... « lui fit un clin d’œil amical ... laissez tomber le roi hein ...chris ça irasourit …
S’adressant au marié


Ravi de vous rencontrer Nicolas , nous venons de saint bertrand de comminges et avons été invité par votre belle . ma femme et elle se connaissent … mais nous ferons plus amples connaissances par la suite … la je vais me faire discret dans un coinsourit
Entrelace ses doigts à ceux de sa femme …

Lui chuchote on va s’assoir sur un des banc …au moins assis je risque moins de faire des dégâts collatéraux
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Stephandra
Discrète, inaperçue, raté!
Voilà le marié qui s'approchait accompagné d'un messire qu'elle ne connaissait guère. Stéph les salue en souriant.


Mon capitaine, c'est un honneur de vous compter parmi nous. Je dois vous prévenir qu'il devrait y avoir également quelques Artésiens, mais ils ne devraient pas être particulièrement hostiles à la garde royale. Le fait que j'épouse une d'Appérault les occupe déjà assez !

Léger sourire,Stéph ne se faisait point trop de souci,amusée elle allait lui répondre quand il poursuivit

Quoi qu'il en soit, permettez-moi de vous présenter Giovani, un bon ami qui a été le spectateur privilégié de la naissance de l'idylle entre ma fiancée et moi-même... Giovani, voici Stéphandra du Moutier, dame de Bellemare et capitaine de la garde royale, ma supérieure hiérarchique par conséquent.

Bon jour messire Giovani, enchantée de faire vostre connaissance. Ravi de vous revoir Nicolas heureuse d'être parmi vous en ce jour important.

Le sourire en coin ne laissait rien présager de bon à la jeune femme, à quoi jouait Nicolas là? Elle leur sourit aimablement se demandant à quelle sauce elle allait être mangé.

Un peu intriguée Stéphandra le regardait perplexe, lui offrait il un cavalier ? Le pauvre Giovani qu'allait il penser? Nicolas ne faisait pas un cadeau à son ami ...


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Damefrenegonde


Heureusement son petit trait d'humour avait été bien pris. Une jolie jeune femme blonde prit alors la parole et présenta le maladroit avec une description qui fit rire la Péronnaise puis elle donna son nom.

"Eh bien chère Badiane je suis moi même heureuse de vous connaitre.
Je suis Frénégonde de Caolan."

Elle la salua par un large sourire.
Et ce fut au tour du "Roi des boulettes" de faire de même, accompagné d'ironie ce dont raffolait la rousse.
Alors pour jouer le jeu elle se fendit dans une énorme révérence face à lui


"Non non votre Grandeur à grand titre grande politesse.
Ravie de connaitre un si grand Roy!"


Elle se releva le regard piqué de malice un sourire en coin. Ce jeune couple lui plaisait et elle avait hâte de faire plus connaissance au banquet.
Nicolas les avait abandonnés pour se consacrer aux nouveaux invités qui arrivaient en masse dans l'église.
Alors Frénégonde se posta près d'un pilier et adressa un salut de tête graçieux à chaque personne rencontrée.
Lndil
Lndil entendit un sacré raffut à l'extérieur.... la troupe d'Ytres faisait des siennes.
Lndil entendit distinctement Rufus, Lou, Ombeline et aussi Jéhanne. Il entendit même la dame de Mercatel.
Il se rappela pourquoi il était venu ici et se souvint tout aussi bien pourquoi il s'était tant réjouit de ce départ : il pourrait à nouveau rire, discuter... vivre une vie comme il se doit.

Il avait pu ainsi discuter avec Lou de l'intérêt des chevaux au lieu d'une carriole bien tape cul. Dans le fond il s'enfichait car il partait seul et savait que ses besoins seraient limités.

Il sortit retrouver ce joyeux capharnaüm quand il tomba nez à nez avec Néfi.

Bein dit donc ma ptite Néfi... où que tu cours ainsi ? N'avons nous pas assez courru jusqu'à présent ?
Il rigola remarquant qu'elle n'était pas encore prête
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