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[RP] Mariage d'Adelinda d'Appérault et Nicolas de Firenze

Malycia
48h plus tôt à Tournai

Pour ceux qui ne connaissent pas Tournai en Flandres, il faut savoir qu'il existe là bas un atelier de charpentier un peu particulier, il faut venir le visiter pour en connaitre tous les secrets.
On peut lire sur l'enseigne de l'echoppe,
"Atelier de malice, là où se cotoient les vis" tenu par la maliciseuse fille de Lys les Lannoy, Malycia.Ce matin là occupée à terminer sa première charette, c'est un Giovani exalté qui entre en trombe débitant un flot de paroles indicible, première chose arriver à canaliser son excitation, aurait il enfin trouvé la recette du parfum parfait! Nan ça semblait plus important, tout ce qu'elle comprit c'est qu'il en voulait à sa charette.

Maly, tu me prêtes ta charette! dit il d'une voix enjoleuse

Te la prêter, nan mais tu as bien lu l'enseigne, ce n'est pas ecrit atelier de phylantropie, tu te trompes d'adresse, et puis tu te souviens je devais t'emmener en balade pour inaugurer la première chariote tournaisienne.

Il tente de l'appitoyer lui faisant un regard de cocker.

Nan mais c'est important, allez dis oui, pour une fois que je te demande quelque chose, tu peux bien me faire ça!

Sourcils qui se froncent, elle trouve vraiment son comportement plus qu'étrange.

Bon d'accord, mais je te fais un contrat de location, et je veux savoir ce que tu comptes faire avec et où tu vas, si c'est loin je te calcule un coup à la distance parcourue, et je te previens si tu me la raye ça risque de te couter la peau de tes fesses.

Elle remarque soudain l'air embarrassé qu'il prend, nul doute il est en train de lui mentir, la raison elle ne la connait pas encore mais elle compte bien la découvrir.

Hum, ben en fait...euh, j'ai promis à Nev de l'aider à organiser une fête...euh en l'honneur de ses amis nains, alors faut transporter des fûts, enfin voilà, et puis ben où je vais ça te regarde pas d'abord, je fais ce que je veux!

Ah ben en plus il se rebelle, bon plus qu'à feinter car elle sent qu'elle n'en tirera rien de plus, pis son histoire de nain à dormir debout elle n'en croit pas un traitre mot.

hum...oui je vois, bon ecoute, je dois encore équilibrer les roues, graisser un peu l'essieu et je te la fais livrer chez toi, et si tu veux je passe prendre tes futs en passant? hein ça te va?

Marché conclut! je file je suis déjà en retard, je compte sur toi, dans une heure chez moi, promis je te raconterais tout à mon retour.

Il pouvait toujours compter la dessus, la brune avait deja en tête une ruse pour savoir exactement ce qu'il comptait faire avec sa charette rutilante, le temps de préparer une sacoche avec de quoi boire et manger et elle embarque dans sa charette un tonneau vide, fait prevenir son larbin qu'il doit passer prendre des futs chez le brasseur et deposer ensuite la charette à l'adresse de Giovani, et elle s'installe dans le tonneau vide sans savoir quel voyage il va entreprendre.
D'ailleurs si elle avait su elle n'aurait jamais eu pareille idée saugrenue, imaginez vous 48h passées dans un tonneau à l'arrière d'une charette dirigée par une bande de nains aussi fous les uns que les autres, d'ailleurs la fin du voyage elle ne sentit plus rien, le passage d'une roue dans une ornière l'avait tellement secouée qu'elle s'en était cognée la tête et en avait perdu connaissance, sa dernère pensée fut, c'est quand que ça s'arrête.

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Giovani
Depuis le temps ! Je pensais que tu étais mort ou disparu... Adel m'avait annoncé que tu nous rejoignais, mais nous n'avions plus eu aucune nouvelle. Tu ne peux pas savoir le plaisir que ça me fait de te voir ici ! Il faudra que nous discutions autour d'une chope prochainement, si tu penses pouvoir rester un peu.

Il sourit au futur marié dans un premier temps, lui serrant vivement la pogne, puis tira une tronche qui ne laissait aucun doute sur son incompréhension.

Salut Nicolas, ça fait plaisir de te revoir également !

Que je vous rejoigne ? Plus aucune nouvelle ?
Mince, Adelinda avait du abuser de la bière entre temps.

J'ai écrit à ta future femme peu de temps après votre départ, sache que j'attends toujours la réponse ! Non mais c'normal hein, elle a du te mentir pour que vous puissiez rester tous les deux. Ou alors elle a été enlevée un court instant ! Petit sourire en coin.

Ouais je vais rester quelques temps, enfin pas trop quand même, je dois ramener la charrette, et puis euh... ça dépend des nains... dit-il à voix basse. J'ai ramené de la blanche de Bruges pour tout à l'heure !

Pas trop le temps de causer, le voilà déjà attiré par Nicolas pour être présentée à une Dame.

Quoi qu'il en soit, permettez-moi de vous présenter Giovani, un bon ami qui a été le spectateur privilégié de la naissance de l'idylle entre ma fiancée et moi-même... Giovani, voici Stéphandra du Moutier, dame de Bellemare et capitaine de la garde royale, ma supérieure hiérarchique par conséquent.

- Bon jour messire Giovani, enchantée de faire vostre connaissance.

- Bonjour Madame Stephandra du Moutier. Vous habitez chez vos parents ? Enfin j'veux dire vos parents y z'habitent chez vous ? Euh nan... vos soldats ? Sont chez vous vos soldats ?
Petite pause le temps de réfléchir et de se concentrer. Nan c'pas c'que j'voulais dire. Ma question c'est : Vous aimez les mains ? Nan... Les nains ? Hum... euh j'peux m'asseoir ?
Stephandra
Pauvre Giovani ou pauvre Stéphandra? En tous les cas c'était fort amusée qu'elle l'écouta s'exprimer

- Bonjour Madame Stephandra du Moutier. Vous habitez chez vos parents ? Enfin j'veux dire vos parents y z'habitent chez vous ? Euh nan... vos soldats ? Sont chez vous vos soldats ? Nan c'pas c'que j'voulais dire. Ma question c'est : Vous aimez les mains ? Nan... Les nains ? Hum... euh j'peux m'asseoir ?

Mordillement de lèvre inférieure énergique pour ne pas éclater de rire, alors là, celle là on lui avait jamais faite!
Que faire, briser cet instant drôle en répondant à chacune de ses questions ou bien jouer le jeu? Ses parents étant morts, elle comptait pas en parler icelieu, quand aux soldats?


Bah non ils veulent pas vivre chez moi mes soldats comme vous dites, ils sont mariés et le seul qui l'était pas le fait ce jour. Sourire en coin amusée, franchement elle avait du mal à imaginer tous les gardes royaux chez elle.

Aimait elle les mains?
Pourquoi vous faites parti de ceux qui ont la main verte? Ah non les nains?
Asseyez vous je vous prie enfin déjà trouvons un banc pour le faire
Large sourire elle était debout enfin lui semblait il..mais expliquez moi pour les nains, vous en faîtes ou pensez quoi?

La jouvente intriguée quelque peu par ses paroles se demandait, était lanceur de nains? Ou en avait il des tonnes d'amis? ou connaissait il les nains portiers de Dijon qui se glissaient sous les chaises pour les virer de taverne?

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Leportel62
Lou avait flâné un peu plus longtemps dans le baquet. Il devait être vraiment trés discret car la vicomtesse agissait comme si elle avait totalement omis sa présence.

Il sortit du bain et alla s'allonger directement sur le lit. Il avait horreur de s'essuyer et les draps arriveraient au même résultat.

Nu comme un ver, il continuait à la regarder gesticuler, jouant avec ses robes.

Ah!!!Miracle, elle venait de réaliser qu'elle n'était point seule. Néanmoins, elle devait vraiment être absorbée par ses pensées pour ne point lui faire remarquer sa tenue un peu décontractée.

Ben oui, toi tu as Ta splendide tenue de l’atelier des Doigts d’Or déjà … Parbleu, jamais j’aurai cru avant de quitter le capitanat, la complexité de trouver LA robe qu'il faut... Un vrai casse-tête. Tu en as bien de la chance. Dommage que je n’ai point songé à commandé la mienne assortie en même temps que la tienne, cela aurait facilité bien des choses … Arffff … Au fait, tu ne t’habilles pas ? L’heure tourne, quoique … T’es toujours rapide.

Il n'y a pas le feu, le temps que tu te décides, j'aurai le temps de m'habiller au moins une dizaine de fois.

Petit sourire ironique.

Alors ? Laquelle, préfères-tu ?

Mets la bleue. Si tu réfléchis encore, on va être à la bourre.
Bon, ça devient bon. Encore quelques heures, et je pense que tu seras trés jolie.


Il se décida quand même à se lever. Passa sa nouvelle tenue. Décidément, ça le changeait des habits militaires. Il regarda le chapeau. Arf....Les plumes faisaient étranges. Il ne s'y habituait vraiment pas.
Bon, je suis prêt.
Arf....tu n'en es que là. Bon, je vais attendre......
Adelinda.
Happée par les bras ouverts de celui qui l'avait enterrée vivante, et lui a offert son premier tour vers l'au delà heureusement qu'elle est arrivée trop tôt pour qu'elle ne soit expédiée.

-Nev! enfin! j'ai cru que tu n'allais jamais arriver à temps! pourtant c'est simple à trouver Verneuil, c'est juste à côté de Mortagne, tu suis le vent, tu tournes à gauche puis à droite, tu sautes trois fois, et tu roules par terre, hop Verneuil apparait dans toute sa splendeur..

Le dernier mot à peine lâché s'évanouissant dans un sourire cynique alors qu'elle rattrapait sa chausse, se raccrochait à l'épaule de Nev en la remettant au chaud contre son petit peton ivoirien, c'est que Verneuil est totalement désert, si elle n'avait pas Kasia, Will sont géant vert, euh blond, et la prunelle de ses yeux, le Florentin lui même avec elle, elle se serait pendue avec une pancarte demandant la libération des vers de terres, histoire qu'elle ne meure pas totalement pour rien.

Bras dessus, bras dessous, l'autre main aux doigts fins ajustaient avec dextérité, coiffure, plis après sa course, se pinçant même les joues, les faisant rosir à souhait, elle papotait inlassablement tandis que leurs pas franchissaient les dernières distances les séparant de la maison de dieu, sa robe en velours pourpre et or trainant derrière ses pas.

-Voilà, je t'explique mon problème névralgique majesté; quand j'ai quitté Tournai ton crouton de pain dans le bide, j’ai trouvé un matin sur mon oreiller un trousseau de mots! Un très gros trousseau , qui ressemble aux trousseau de clefs des gardiens de geôles et de couvents : des énormes clefs qui ont toutes l’air d’être celles du paradis mais je me méfie, car ce pourrait aussi bien être celles de l’enfer.

Je le sais, parce que j’en ai essayé quelques unes au hasard : j’introduisais les mots dans une conversation, et je regardais si ça ouvrait des portes. Et j’ai eu d’agréables surprises, et aussi de mauvaises.

Quand je voyais un oiseau s’envoler, j’étais très fière d’avoir suivi les conseils de Saint Pierre Perret, et je me disais que c’était beau. Je découvrais l’existence d’une cage après en avoir ouvert la porte.

Y en a aussi qui voyaient midi à leur porte, et quand je leur portais un baiser croyant ouvrir la porte d'en haut, je me rendais compte que ça ouvrait automatiquement et simultanément le rez de jardin.

Il y avait aussi la petite clef d’or de Saint Barbe Bleue, très tentante. On se doute bien qu’il vaut mieux ne pas…mais on essaie quand même d’introduire la clef, juste comme ça, en se disant qu’on ne tournera pas, et clic c’est ouvert et c’est trop tard. Reste plus qu’à compter les cadavres.

Et puis j’ai été très étonnée, aussi: parfois, la clef ne rentrait dans rien alors que pourtant le forme de la clef et de la serrure semblaient, du moins à mes yeux, correspondre exactement. Je me demande ce qui peut bien expliquer ce phénomène : c’est quoi le sens des mots ?
Par exemple quand Robert dit quelque chose, qu’est ce qu’il veut dire Robert ? Je veux dire, si Robert s’appelait Albert, par exemple, est ce que ce serait pareil ?

En fait, je ne veux pas savoir ce qui pousse les gens à dire ça ou ça, moi je veux juste savoir ce qu’ils disent. Quand on leur dit «vache» par exemple, est-ce qu’ils voient la vache limousine de la Gertrude, ou bien Marguerite la vache à Manon, ou bien celle de Madame Poinçon ?

Et quand on leur dit cours, est-ce qu’ils commencent à prendre leur jambes à leur cou ou bien se croient-ils à un cours d'érudit ?

Et quand on leur dit oui, est-ce qu’ils entendent oui ou non ?
C’est important, tu comprends c'est important, je m'apprête à dire oui à Nicolas et je ne veux pas qu'il comprenne Non, parce que sinon, on ne sait jamais de quoi on parle, et ça finit par agacer, comme ma mère qui me reprochait de m’essuyer les mains avec un torchon mais qui essuie la table avec une serviette.


Ah nous y voilà!

La flamande eut du mal à reconnaitre sa propre voix chevrotante à cause d'une montée d'angoisse, poussée de fièvre, peur inouïe, crainte fatale, horreur inébranlable, épouvante absolue devant la maison de dieu : c'était donc icelieu qu'elle a choisi de s'enchaîner à un homme, certainement comme nul autre, du moins il avait intérêt!

Ses doigts s'accrochent aux bras de celui qui la conduira à l'autel, le serre à lui faire mal, faisant à peine attention au cri de douleur, elle entrainait Nev vers le parvis, s'assurant que le coche était là, Thea et Kazou étaient déjà arrivée, mais sa pensée ne s'attarde guère que sur une chose, le bourdonnement franchissant la lourde porte en poids, elle était tellement en panique au fond d'elle qu'elle se surprit à saluer d'un signe de la tête un crapaud qui sortait de là, grisé à l'eau bénite, au bond acrobatique, peut être qu'un jour cette image lui reviendra, mais là, là, elle avait les jambes trop cotonneuses pour la porter.



-Tu me pardonnes ce que je vais faire Nev, mais ça me donnera du courage pour m'avancer vers la porte. c'est une recette de grand mère.


Ne pas lui laisser le temps de riposter, de s'enquérir de ce qu'elle allait faire, lever les doigts albâtre et les écraser dans une claque sonore contre la joue de son ami, immédiatement après elle se sentit sereine, prenant une goulée d'air qui finit par l'apaiser.
Un grognement fut seule réaction instantanée à son geste et elle crut pendant un instant, un instant seulement qu'il allait lui arracher les cheveux, mais la lueur qui naquit au fond de ses yeux n'était en rien de la colère, elle trahissait de sombres desseins, que la flamandes n'avait guère relevé. l'ingénue d'un instant, relèva la tête, et c'est le port altier qu'elle jeta un regard à l'intérieur de la nef.

Parmi le silence confus, mille froissements d étoffes chatoyantes, plusieurs rangées de têtes, la plupart rehaussées de coiffes,une allée centrale certes dégagée mais ne menant qu'a des prie Dieu par trop occupés. D'ici elle avait une vue magnifique sur..les dos tournés d une magnifique assemblée. Et par chance, l'autel étant un peu surélevé, elle put apercevoir la tête de son futur époux.

Et là...
C'est un battement de coeur qui se rate, un pincement aux tripes et au cœur, un long soupir de soulagement de joie et de crainte qui s’extirpe de sa gorge jusqu’alors nouée sans qu’elle ne s’en soit rendu compte.
Il est là. Il est là ! Elle ferme les yeux, savourant l’instant, gravant l'image de son fiancé, dans son élégance habituelle.
Il est venu!, chantait une voix à tue tête, comme si un doute subsistait en elle inconsciemment.
Les cloches sonnent, et le bourdonnement s'apaise, les têtes se tournent, son souffle se suspend
Dotch
Dans la vie, il y avait des moments où l'on enchainait les enterrements, d'autres où c'étaient des mariages coups sur coups. Heureusement pour la Duchesse de Saint Florentin, c'était un mariage. Son petit fils l'avait prévenu rapidement au détour d'un conversation. Partageant sa vie entre Paris, le Béarn et la Champagne, la Comtesse demanda à sa chère cousine de la prendre au passage sur Paris.

C'est après un voyage fort agréable qu'ils arrivèrent sur Verneuil pour le mariage. Aussitôt sa cousine et son époux descendus, Dotch en fit de même, les suivants marchant quelques pas derrière. Elle chercha, Louis, Henry ou Lyonnis du regard, mais elle ne vit personne.

Elle s'installa religieusement sur le banc.
Nicolas.df
Pfiou, tous ces invités, tous ces visages connus ou non... qui s'était-il dit qu'il devait saluer, déjà ? Ah oui, la comtesse Deedlitt, venue bien accompagnée. Fouillant du regard la masse de plus en plus conséquente des invités, il s'attachait à la reconnaître, elle ou son conjoint. Non, ici de dos c'étaient Stéphandra et Giovani qui allaient s'assoir... là, les deux Commingeois, en grande discussion avec sa chère Frénégonde... quant à cette jolie brune il ne se souvenait pas l'avoir vue auparavant... en chaise il s'agissait d'Ulrich... minute, la jolie brune ! Il la connaissait !

Son coeur manqua un battement, ou plusieurs, il n'avait pas la tête à les compter précisément. Une boule qui lui semblait bien trop grande pour tenir dans sa gorge s'y forma pourtant. Son oeil s'écarquilla, et si quelqu'un l'avait attentivement observé à cet instant précis, il en aurait trouvé l'azur inhabituellement clair. Après quelques secondes, il récupéra le contrôle de son corps et l'usage de ses perceptions. Il ne prêtait toutefois guère attention à ces dernières, porté qu'il était par une puissante exaltation vers la diaphane créature qu'était devenue pour l'occasion l'être aimé. Peut-être bouscula-t-il légèrement un ou deux invités, mais il en doutait, car il lui semblait flotter au-dessus du sol.

Enfin, il fut près d'elle. Ses mains s'emparèrent lentement des siennes, et il les porta à ses lèvres pour embrasser la pulpe de chacun de ses doigts, sans cesser de la regarder dans les yeux. Silencieusement. Et pourtant tellement fort.

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Cengi
[Départ de Mortagne - 72 h avant le début du mariage]

Cengi avait appris la nouvelle juste à temps pour être à l'heure. Ce petit cochon de Firenze ne lui avait annoncé que trois jours avant le débutde la dite réception, le chemin serait donc fait d'une traite et sans pauses.
Le regard portant sur son fidèle Caramba préparant leurs affaires pour ce voyage il laissa son esprit vagabonder sur les joies que présentaient ce voyage. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas prit la route. Idée réjouissante donc. Cependant leurs bagages n'avançaient pas.


- Caramba cesse donc de prendre tant d'affaires, veux tu nous tuer? Je te signale tout de même que nos porterons nos bagages à dos d'Hommes.

- Maqué mosignor! Chi je ne prends pas ches bas et braies, nous sérion en vilane pochture en cas d'accrogache.

- Comment ça?! Tu ne me trouves pas séduisant avec mes vêtements d'Érudit?

- Chi chi sénior. Machinique !


Les bagages fait, la répartition fut d'autant plus délicate qu'aucun des deux ne voulait porter le lourd tambourin d'importation, encore une fois et pour ne rien changer, achiatique comme disait Caramba. A la mine implorante de son ami, Cen décida de porter le fardeau.

- Tu sais Caramba, tu pourrais te donner plus de mal.

- Mais chai des coubachures! Aie je suffre, aie je craque.

Cen posa le regard sur les fausses plaintes de son acolyte. Il était désespérant.

- Tu porteras donc nos affaires, point.


[Sur la route - 24 heures avant le début du mairage]


Une fois parti en pleine foret, et après de longues lieues de marche, la nuit tombait alors que Cengi était exténué. Il imposa donc une halte prêt d'une abbaye. Il chercha du regard une signalisation, et en trouva une. Il s'agissait de Limon. Petit bourg s'il en est un.

Quand, tout d'un coup, Cengi entendit des hurlements. Il lâcha immédiatement son pactage et tira son épée. Caramba fit de même avec sa hache. Rapidement ils évoluèrent vers le lieu dit et non fut pas la grande surprise de Cengi que de voir une petite trouve massé autour de torches. Une petite Femme parlait et la quarantaine de spectateur répondait par des chants au Très haut. Qu'elle était donc cette coutume barbare que de chanter en pleine nuit et au milieu de la foret? Cengi était très intrigué. Il tendit l'oreille:


« … Oui je sais bien que sera pas facile, mais en parlant deux minutes avec vous j'ai compris que j'avais trouvé une nouvelle famille... » ou bien « ...Je sais que je ne serai pas forcément à la hauteur... »

La dernière remarque déclencha l'hilarité d'un petit brun biscornu. Il ne cessait de déranger la cérémonie. De temps en temps il se tournait vers son immense et magnifique voisin en mettant la tête dans son vêtement et disait « Je suis Von Chacoula ».

Cen fut effrayé par ces rituels et se promit de le dénoncer directement en arrivant à Destination.

[Verneuil]


Après plusieurs jours de marche ils arrivaient dans Verneuil. Grand fut leur mal pour trouver la dite chapelle. Et vla que je tente la rue à droite, la rue à gauche. Fatalement ils tournaient en rond. Cengi eut la bonne idée de demander sa route à un passant. D'autant que c'était une occasion de refiler ses bagages à Caramba. Un vieillard édenté passait justement par là.

- Ha, mon brave! Je cherche votre somptueuse et majestueuse chapelle? Pourriez vous m'indiquez la route?

- Bie' su'. Vous p'e'ez à d'oite à la p'ochai'e puis à gauche 'apideme't ava't d'attei'dre u' ca''efou'. Ici c'est immédiateme't à d'oite, co'tiuer su' u'e demi lieue et vous l'au'ez vot'e Eglise.

- En effet tout s'éclaire, vous êtes bien bon!

Ça y est, ils étaient perdus.

***

Après moult demandes et explications infructueuses, ils finirent par trouver la chapelle. Petite mais jolie, elle offrait la possibilité de s'entretenir régulièrement avec le Très Haut. Il y avait justement une foule de monde devant la porte, ils ne pouvaient entrer. Il le fallait pourtant pour tenir sa promesse à Nicolas.

- Mon brave Caramba, je vais mettre ta loyauté à l'épreuve. A mon signal tu devras faire une diversion pour que je m'engouffre avec le tambourin dans l'église. Surtout ne te loupe pas.

Ils effilèrent donc un peu à l'écart leurs tenues neuves, non sans un sourire triomphant de Caramba, exprimant son très célèbre « Je te l'avais bien dis que j'avais raison ». Cette gène passée ils apostrophèrent un membre du guet local pour lui demander de garder 5 minutes leurs affaires, le temps de revenir.

La foule à l'entrée n'avait pas désemplie. Cengi accrocha son tambourin en bandoulière, avant de faire un signe de la main à son ami.

- Ma quéééé, je chuiiiiiiis un poooooortoooochichain, et je chanteeeeeee. Venez chous avec moi. Ho ho ho, encore une fois, ho ho ho! Caraaaaaamba touchours làààààà !

La foule intriguée par l'inconnu se dirigea comme par magie vers lui laissant un pasage à Cengi et à son lourd carcan. Une fois celui entré il comprit qu'il devait agir vite et bien avant qu'il ne se fasse repérer et mettre à l'écart. Il sortit une baguette et frappa le tamtam en chantant:

« Il est fouuuuuu, trop chouchouuuuu, mon bichouuuuuu! Il est booooooon, il est chauuuuuud, mooooon Nicoooooo!! »


La promesse était tenue, l'honneur sauf.
Moonflower
Assise sur un banc, sa fille à côté d'elle, Moonflower attend patiemment que la cérémonie commence quand soudain, elle entend un raffut du tonnerre à l'extérieur.
Tout les invités déjà assis se retournent bien sûr. Mais que se passe t'il donc là-dehors ?
Un bourdonnement envahit alors rapidement l'église, chacun y allant de ses suppositions, lorsque soudain surgit à l'intérieur, un homme muni d'un tambourin. Il sort sa baguette et chante.


Citation:
« Il est fouuuuuu, trop chouchouuuuu, mon bichouuuuuu! Il est booooooon, il est chauuuuuud, mooooon Nicoooooo!! »


"Par Aristote... Mais qu'est-ce que ?..."

Moonflower, la surprise passée, écoute l'homme en souriant largement.


Eulaly, on dirait que messire de Firenze a des amis plutôt distrayants... et affecteux avec çà !

Et de rire de bon coeur.
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Malycia
C'est maintenant que ça s'arrête, le brusque arrêt faisant s'entrochoquer les tonneaux ensemble réveille la brune encore sonnée.
Des bruits, des cloches, elle reconnait la voix de Gio, elle glisse son oeil dans le trou du fut pour regarder, elle voit les nains qui s'agitent et Gio qui se change, mais il va où comme ça.
Soudain un bourdonnement autour d'elle, bzzzzz, bzzzzzz, une guêpe dans le tonneau, cette fois c'est elle qui s'agite, faut qu'elle sorte et viiiite, elle fait péter le couvercle et tel un diable qui sort de sa boite la voilà qui s'ejecte sous le regard ebahi des nains qui déchargaient les futs.
Bling, blang boum, elle se prend les pieds en sortant et s'etale en bas de la charette, sa chute étant amortie par deux nains qui questionnaient une vieille.
C'est tout de suite l'attroupement, des gueux édentés qui ricanent les encèrclent, tandis que les autres nains extirpent leurs copains ecrasés par le poids de Malycia, même pas une main secourable pour l'aider elle à se relever, faut dire qu'elle a l'air d'une folle, sa tignasse noire de jais totalement ebouriffée, et ses vêtements chiffonnés.
Les badauds se dispèrsent assez vite, car non loin d'eux approchent un couple en apparat, Adelinda accrochée au bras de Nev fait son apparition.

Putain....Nev qui se marie.....c'est la première idée qui lui vient quand elle les voit, elle se relève et se planque derrière les nains.
Le temps qu'elle recouvre ses esprits, ils sont déja entrés dans l'eglise, plus qu'à passer les nains à la question pour y comprendre quelque chose parceque là, c'est le flou artistique, pourquoi autant de secrets!
Les nains ne se font pas prier, elle apprend que Giovani leur avait promis une petite fête avec une bande de naines; elle va de surprises en surprises, plus elle se rend compte de l'enormité des mensonges plus son désir de vengeance augmente, elle promet à son tour aux nains une joyeuse cérémonie, sont tellement lubriques qu'ils sont prêts à tout pour plaire à la belle.
Elle emmène son petit groupe fait le tour de l'eglise, pénètre par une porte qui mène à la sacristie et coup de chance le curé n'est pas là, elle fouille et découvre les tenues des enfants de choeur, elle refile les aubes aux nains s'en trouve une egalement à sa taille, discipline sa chevelure l'attache et planque le tout sous la capuche qu'elle relève pour dissimuler comme elle peut son visage.


Bon les nains, on m'ecoute, si vous êtes bien sages je vous promets un gueuleton digne de gargantua après, et y aura un tas de jolies filles...alors voilà vous allez me suivre dans l'eglise on s'installe dans le choeur et vous chantez, vous savez chanter hein, vous devez bien connaitre quelques chants liturgiques, là par contre elle avait de sérieux doutes, si jamais c'est Nev qui leur en a appris, bonjour les dégats.

C'est donc en tête du cortège qu'elle passe sa tête par la petite porte qui mène direct dans le choeur de l'eglise, d'abord elle jette un oeil histoire de se rendre compte dans quelle galère elle est en train de se mettre, waaaa la foule, elle cherche du regard où peut se trouver Giovani, ses sourcils se froncent et son sang ne fait qu'un tour quand elle le découvre assis auprès d'une magnifique jeune femme en train de rire,grrrrr, elle pousse donc les nains devant elle, et pliant légèrement les genoux elle avance au milieu d'eux histoire de paraitre aussi petite et surtout qu'on ne la reconnaisse pas.
Les vl'a tous installés en tang d'oignons, attendant maintenant le début de la cérémonie, pour sur qu'elle était aux premières loges, sauf que finalement elle s'etait trompée c'est pas Nev le marié....mais Nicolas, rhalalala quel micmac.

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Giovani
Ouf... Assis il allait peut-être moins paniquer... Mais du coup, il n'était pas planqué derrière un pilier, sa place favorite pour ne pas montrer qu'il pionçait, et surtout pour être difficilement atteignable pendant la quête, le rat-quête qu'il disait. Petit coup d'oeil ému devant la splendeur des voûtes, haussement de sourcil devant les vitraux qu'il n'arrivait jamais à comprendre, puis mouvement de bassin quart de tour à gauche pour continuer la discussion avec la capitaine.

Bah non ils veulent pas vivre chez moi mes soldats comme vous dites, ils sont mariés et le seul qui l'était pas le fait ce jour.

- Ha ouais donc vous leur avez quand même proposé ! Z'êtes pas super aristotélicienne vous hein ! Coquine va !

Bon... s'il ne bégayait plus, il racontait quand même n'importe quoi... Inclinaison de tête afin de savoir pourquoi il avait dit ça, puis il décida de poursuivre devant la tête médusée de sa compagne de banc. Mais d'abord, rotation de langue sept fois et demi dans sa bouche, le temps de la réflexion.

mais expliquez moi pour les nains, vous en faîtes ou pensez quoi?

- Ha non c'est que vous voyez, je suis venu avec des nains dans la charrette. Ils sont douze. Bon au début ils étaient soixante-quatre, mais j'ai pas pu tous les prendre. Je voulais qu'ils tirent la charrette, du coup j'leur ai assuré que y'avait un dispensaire pour nains à Verneuil, tenu par d'adorables naines. Sauf qu'avec leurs petites jambes, ben on serait jamais arrivé à l'heure, donc on a plutôt harnaché des petits poneys. Vous me suivez ?

Pour Gio en tout cas c'était très clair. S'en suivit une rotation de foule à 180°.

Ho v'la les mariés !

Il les regarda un temps, puis dans la coin de son champ de vision, sentit une présence... Se retournant alors, détaillant un à un les visages des enfants de choeur, les comptant pour bien se rendre à l'évidence, en se disant finalement qu'ils avaient du trouver un nain de plus, ou un vrai enfant, il chuchota doucement, en se rasseyant pour ne pas être vu :

Bordel de merde...les cons...
Nevgerel
Migol... une avalanche de mots et pis une mornifle. Sonné qu'il était Nev, on aurait pu le suspendre au clocher il aurait fait merveille. Adel n'allait pas beaucoup mieux, ça tenait de la certitude, mais n'allant pas mieux elle n'en allait pas moins et pendant qu'il tentait de démêler l'écheveau plutôt filoche de son tricotage de nœuds, après l'avoir égaré par la tête, elle l'entraîna par le bras.

Un trousseau, des mots, des serrures.... ça ne pouvait être qu'une longue allusion effrayée à sa ceinture de chasteté. Alors comme ça, Adel voulait qu'on la trousse en découvrant le mot magique capable de défaire l'encombrante serrure. Devait-il lui dire que l'église n'était pas le lieu le plus recommandé pour un tel dessein... Nan... à la place, il se mit à réfléchir : était-elle pourvue d'une ceinture musicale ? fallait-il chanter "ouvrez, ouvrez la cage au zoizo" ? était-ce une combinaison plus complexe qui demandait de manipuler les gonds du haut pour accéder à la raie du jardin ? les cas d'havre ? Migol déraisonnait sûrement, elle voulait parler des havres du cas... et le cas, forcément c'était lui. Nevgerel commençait de percer à jour le dédale pentu de la pensée migolineuse... la clef qui rentrait dans rien... la métaphore était trop claire pour réclamer une description, ça devait être la même qui réussirait enfin à lui clouer le bec.

Nevgerel poursuivait ainsi ses élucubrations intérieures lorsqu'il se rendit compte de la foule présente. Punaise des gens par grappes ! Et même des qu'il connaissait ! Il ne put retenir quelques exclamations :


Théalie, Migol se marie c'est l'apocalypse !

Kazou ! Nom de dieu, Kazou ! sapristi de petite charogne, viens là que je te frotte les oreilles !

Gio ! encore toi ! toujours dans les mauvais coups hein !


Nev en aurait bien dit davantage mais il eut crainte que la Dame au côté de Gio prit son expression trop littéralement, aussi se laissa-t-il, alors même qu'il remarquait comme ça sentait le nain, surprendre par la présence de Moon.

Moon mais qu'est-ce que tu fous là ? encore à tenter de fourguer ta vilaine mioche ?

et ce n'est qu'ensuite qu'il vit un individu à l'allure peut-être pas franchement louche, mais en revanche tout à fait borgne s'approcher de Migol pour lui faire mille agaceries. Nev finit par interpréter que le lascar palot devait être le Métacinglé. Il nota aussi que le Métacinglé ne l'avait même pas vu. Tout à fait borgne il se dit. Non seulement il devait pas voir en relief mais il devait manquer tout ce qu'il se passait du mauvais côté.

Une information des plus stratégiques... Nevgerel se tint coit et patienta que Migol décidât ce qu'elle voulait
Nefi
le message envoyé elle courut de nouveau jusque dans sa chambre pour se rendre compte qu'elle n'avait pas sa malle...

non d'une bobine c'est ma journée.


reprenant le chemin en sens inverse elle manqua de percuter lndil.

Bein dit donc ma ptite Néfi... où que tu cours ainsi ? N'avons nous pas assez couru jusqu'à présent ?


m en parle pas je vais jamais être à l'heure, ma malle n'est pas dans ma chambre je ne sais ou elle est restée, sais tu si rufus la descendu ?

croisant l'aubergiste a ce moment elle lui demanda de faire monter le nécessaire pour un bain et se dirigea vers les écuries à la recherche de leur coche histoire de voir si sa malle était encore là.

elle la trouva en effet, perché sur le toit de leur voiture, mains sur les hanches elle mira l'objet de sa convoitise bien dépité vu le poids qu'elle lui connaissait et la hauteur du perchoir.

ben me v'la bien je suis pas rendu à se train là....

avisant un petite échelle non loin elle alla la chercher et commença à grimper pour récupérer son bien....


(la suite demain )
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Thealie
Elle était descendue 4 à 4 des escaliers, avait failli se fracasser contre un mur, était monté en grande vitesse dans le coche tout ça pour partir sans Line... Yavait des moments ou elle se demandait si tout tournait bien rond...

La conversation du comment ça se passe la première fois, est ce que ça fait mal, et comment on fait autrement qu'avec les mains... attendra encore un moment. Elle aurait voulu attendre Line mais le cocher partit bien heureux d'échapper à l'une des trois tornades brunes...


Vous auriez pu attendre tout de même ! Flûte, flûte, flûte et flûte ! On va dire quoi à Nicolas quand il va nous voir arriver sans la mariée !

Elle dut constater tout de même que la distance était extrêmement courte, au moins Line ne serait pas trop en retard... descendant du coche elle remit en place sa robe, la lissant sporadiquement puis prit à partie le cocher en le poussant du doigt d'un air accusateur.

C'est quoi ces manières ! Vous êtes le cocher pour la mariée avant tout ! Et vous ne l'attendez même pas ! On se demande bien à quoi vous avez servi !

Rahlala l'énervement ce n'était jamais très bon pour Théa qui pouvait s'enflammer très vite. Aussi s'occupa-t-elle de fixer comme il se doit le chignon de Kasia qui après toutes ces aventures penchait de nouveau légèrement. Elle regarde à droite à gauche qui était la, reconnu Giovanni et sa filleule, Moon qu'elle alla prestement saluer ainsi que sa fille Eulaly.
Elle se retourne et voit enfin Line arriver avec un Nev toujours égal à lui même. Ce qu'elle voit ensuite la laisse pantoise quelques instants, la gifle de Line fut magistrale et un petit sourire naquit sur ses lèvres en se demandant si elle ne testerait pas la chose également un jour, ça doit faire un bien fou en effet...

Et la première chose qui sortit de la bouche de Nev fut un sous entendu qu'elle comprit immédiatement, aussi s'approcha-t-elle et lui dit doucement avec un petit sourire en coin :


L'apocalypse ? N'espère pas qu'avec ce subterfuge tu me convaincs de faire l'amour la tout de suite ! ça ferait désordre dans le mariage !

Un jour il lui avait dit qu'elle ne changeait jamais, qu'elle était toujours constante, mais il est vrai qu'elle pouvait lui retourner ce compliment. Voila que Nicolas suçotait les bouts de doigt de Line, elle se demanda s'il fallait leur rappeler que le mariage se consommait après la cérémonie mais ne voulut pas interrompre ce charmant tableau.
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Melusine34
Il y a des choses qui demandées gentiment ne se peuvent refuser. Adonques elle était là, droite à la limite de l’hiératisme dans sa robe blanche toute simple juste ornée d’une dentelle pour casser son aspect trop sage. Pas de fioritures, nul gout pour ce genre de coquetterie, non, juste quelques épingles d’argent pour tenir en place ses longs cheveux d’ébène relevés en chignon. Elle avait promis de venir ça oui et elle s’y tiendrait mais sans excès de zèle.

Après tout elle ne connaissait point l’époux quand a la future épouse… oncques ne l’avait croisée. Tout juste savait elle que la demoiselle entretenait une relation qu’elle espérait que purement épistolaire avec Saian. Des a priori ? Oh que oui…. Il lui avait certifié, juré, promis que rien d’autre ne les liait mais la brune gardait une certaine rancœur envers cette femme qui allait se marier aujourd’hui et qui par le biais d’une simple lettre avait su déclencher au sein de son couple tant de remous. Une lettre – son départ précipité pour rentrer en Flandres la laissant seule dans un duché étranger et en guerre des semaines non des mois durant…. Il fallait que cette dernière soit exceptionnelle et il fallait que la Blanche s’en rende compte de visu.

Point d’esclandre, point d’éclats de voix ou de phrases assassines, ce n’était pas sa façon de faire et le lieu ne s’y prêtait guère. Non, juste une lueur de glace dans ses prunelles claires.

Mélusine traversa le parvis sans prêter plus d’attention que ça aux personnes présentes sauf à la mariée qu’elle ne put se résoudre à quitter du regard. -Une femme de caractère visiblement… guère étonnant qu’elle lui plaise ou lui ai plu… belle de surcroit…- elle étouffa un léger soupir et garda ses pensées pour elle puis allongea le pas pour entrer a son tour dans l’église-.

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