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[RP] Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Ki.ka15
Toutes ses conquetes le traitaient de Pieux de l'Au-dela...
Toutes ses femmes d'un soir lui disaient:


Ma Kike...t'es tellement bon au Pieux que tu mérites d'être Sanctifié...

Rien de plus normal que le mec fasse donc un arret "on prie" en la cathédrale du Trés Haut...
Kik, plein de la crasse de son long voyage se mouche l'air de rien entre ses doigts: une gerbe verte sort de son appendice nasal et se colle contre une colonne du lieu saint...

A genou et en lui même:


Notre Père qui etes si Haut...j'voudrai que....vite fait...tu fermes tes yeux sur ma derniere connerie....mouais...bon, comme tu vois tout, je te le dis sans contre-façon...j'ai...peché...oui...il est faux que je veuille me marier avec Mini la Savoyarde...tout comme, c'était des conneries quand j'ai demandé le même jour en mariage aussi Vicky...heum...pareil pour Marielle....ouais...et si effectivement j'ai publié leur réponse en grand place de Chambé, ce n'était pas par dérision mais bien parceque..j'avais trop bu...rien de plus...et heum...je te demande une faveur: n'en parle pas au Padré Thrand...il me les brise avec ses pénitences...


Kik se croise...et sort de la cathedrale non sans mater, au passage, le cul d'une gonzesse parlant à mots couverts...il discerne quand meme la phrase:
Citation:
Oh oui, Monseigneur vous avez sans doute besoin de vous désaltérer et vous restaurer un peu après cette magnifique cérémonie...



Super bien branlée l'Aristotélicienne, quand même...et en plus, elle paye à boire...

L'air de rien, Kik tend son godet, objet qui ne le quitte jamais...
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Ouaille certifiée conforme
Drak
L'archidiacre était surpris.
Qu'un quidam couvert de poussière et de la crasse du voyage arrive dans la cathédrale était somme toute assez courant, mais que ledit quidam passe sans le voir, sans le saluer était assez inédit.

Il vit l'homme se moucher sans manière et s'arrêter pour prier. C'est toujours attendrissant la prière d'un homme simple... qui ne demande que des choses simples. Il crut entendre citer le père Thrandhuil dans la prière.

Il soupira. A lui aussi Thrandhuil manquait parfois.

Quand l'homme sortit, il le vit tendre un gobelet à dame Celtane.

Il s'approcha de lui, sur le parvis de la cathédrale et le salua:

Bonjour mon frère, que Dieu vous bénisse et exauce votre prière.
Je suis frère Nicolae, l'archidiacre d'Aix. Puis-je connaitre votre nom ?
Richelieu1


L'archevêque était présent pour cet office, et après avoir salué Drak, il s'assit. Pour une fois lui se contenterait d'écouter. Cela changerait.

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Hersende
Hersende qui avait quitté la cathédrale pour assister à la fête donnée par Don_querotte, y revint pour participer au baptême tant attendu de Malbec.

En arivant sur le parvis, alors que la silhouette de Richelieu s'engouffrait dans la cathédrale, quelle ne fut pas sa surprise d'apercevoir Kika qui sortait et partageait la joie de Don et de Celtane! Le Frère Drak était d'ailleurs à ses côtés.
Kika, son autre filleul venait de faire ses dévotions...
Le coeur d'Aristotélicienne d'Hersende fut traversé par un rayon de lumière : ainsi donc, elle n'avait peut-être pas oeuvré depuis des années pour rien? Son filleul était-il en train de trouver le chemin de la Vraie foi?
Elle s'approcha pour l'en féliciter.


Excellent Frère, dit-elle en inclinant la tête avec respect devant Drak, selon la formulation qu'elle avait adoptée à Draguignan pour saluer celui qui était à la fois ambassadeur apostolique et diacre.

Puis se tournant vers Kika, elle ajouta :


Kika, quel bonheur de te rencontrer ici, toi mon filleul, dans cette cathédrale!
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
--_kika15_
Kik leve la tête pour entrevoir son interlocuteur...enfin, en terme d'interlocuteur, on peut même y joindre une voix bien connue...instinctivement son regard se porte tout d'abord sur sa Parraine, qui, quelques années auparavent lui avait fait l'immense honneur de l'accompagner dans son Aristotélicienneté.

Herseeeende! Ma Marquise de Parraine...Quel plaisir!
Réélle joie que de te croiser...je ne suis que de passage parmi vous et...bonjour Mon Diacre...repars dés ce soir...je suis Kika, Mon Diacre...et ct'un honneur que de connaitre un Cureton de plus.
J'te précise, Marquise qu'il est tout à fait naturel pour moi de me rendre dans ces lieux de dévotions...je crois même que la Foi est devenue ma compagne de route...ou que j'aille, elle m'accompagne et me soulage de..mes...actions qui, je te l'accorde sont souvent émaillées de zig-zag ou grands écarts religieux...


Regarde Richi, passait comme un cheval fou, perdu dans ses pensées, comme à son habitude...

Hé regardez moi ce rastaquère d'Archeveque...il a pas pris une ride le Brignolais...ça fait un bien fou de pouvoir parler à des Pays!
Je devrais venir plus souvent, tiens...mais j'suis pris par ma mission divine: lutter contre les faits établis. Ca, Mon Diacre, c'est une sacrée mission qui en fait est devenue une mission sacrée...


Se signe en rangant au préalable son gobelet qui ne se remplira pas aujourd'hui.


Ouaille certifiée conforme
Elektra.
Dimanche ! Jour de messe ! Toutes les bourses se trouvaient au meme endroit : les églises ! Ayant fait un petit arret à Aix, histoire de voir si l'herbe était plus verte, ou du moins, l'écus plus brillant, je n'avais pas réussi à me trouver un petit boulot pas trop fatigant, pas trop salissant.

Ben quoi ? Oui j'étais pas trop motivée pour travailler ! Je voulais surtout gagner la paie sans l'effort ! Direction donc la belle cathédrale dont les portes étaient grandes ouvertes en ce jour du seigneur. Et voila que j'avais de la chance ! Une tripotée de bons moutons bien croyants obstruait l'entrée de leurs papotages. Hommes de foi, grenouille de benitier et ....un autre homme qui ne semblait pas à sa place tellement son allure contrastait avec l'environnement.

Je rangeais bien sagement mes mains dans l'échancrure de ma cape et avancais, un air angélique et innocent sur le visage, tout comme il faut pour une église.
Je me glisse près d'eux et souris
.

M'sieurs Dame, s'cusez moi .....

Je tente un passage en force mais poli entre la grenouille brillante et le crapaud noir, les mains apparaissant comme par miracle (Hé oui ! C'était l'endroit pour !), pelotant délicatement la femme à la recherche d'une petite bourse cachée assurément dans ses poches. Si je ne trouvais rien, j'irais faire un tronc ou deux !
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« A solis ortu usque ad occasum »
Vero5
Hip hop boum.. cela va tenir du miracle ou de la catastrophe, qu'importe pour rien au monde voudrait elle rater cela.

Bariolée peinturlurée, la petite donnant de la voix pour bien montrer son existence. Quelque cernes de sommeil écourtée et le teint papier mâché même pas doré à la vénitienne Vero s'achemine vers les cloches qui volent à la sonnée.

Gravit les quelque pas et salut gaiement la petite troupe d'immortel leurs trouvant relativement bonne mine par ces temps blafard.


Bonjorn Bonjorn..

S'arrêter pour bavarder ... tiens oui pourquoi pas , ehh en fait non..vu le boucan que fait la petit Anaïs, groumpff en songeant à son Géant de Nourrice qui joue les files de l'air avec ses.. filles. Encore les oreilles sonnant des récriminations de Dae envers l'armoire et la petite demoiselle a " l'es ou ma fleur? "; Le sourire reste tandis que les songes s'envole et virevolte sans vergogne
.
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Drak
Frère Nicolae salua la Marquise des Alpes Occ. ainsi que son archevêque, qui pour une fois était là en observateur. Il fit un sourire à Vero qu'il avait rencontrée quelques fois en taverne.

Il ne manquait plus qu'une personne pour débuter la célébration... le principal: Messire Malbec !

S'il était aussi rapide à son baptême que pour sa pastorale, on était parti pour des jours !

L'archidiacre se demandait s'il ne ferait pas installer quelques chaises longues dans la cathédrale, histoire que les partcipants puissent se reposer de temps en temps.
Malbec


La nuit avait été agitée. Le caractère entier du voyageur des mots avait sans aucun doute été perturbé par le manque de plénitude de ses sentiments. La rondeur de l'astre lunaire y était peut être également pour quelque chose !

Au matin, après ces ablutions dites secondaires, non pas qu’elles fussent prises à la légère mais bien qu’elles nécessitèrent quelques secondes, Malbec écailla les quelques opercules ocres encore disséminés de-ci de-là, lui couvrant parfois les avant-bras. Il profita de cette toilette mensuelle pour plonger plus profond entre les doigts et les ongles noircis par la suie d'affût de sa lame sombre.
Il lui fallu bien une paire d’heures et lorsqu’il leva la tête de son atelier de toilettage, le soleil rasant d’hiver montait péniblement sur les collines aux oliviers desséchés par le vent et le froid.

Ensuite, Malbec avait tourné et viré toute la matinée pour mettre la main aux derniers préparatifs de ce grand jour... et à quelques paniers de fruits rougissant sous sa large paume quand l'occasion s'était présentée. Un petit dernier, pêché entre deux fagots tendres lui fit prendre encore un temps de délectation avec que de plonger dans l’esthétisme de la cérémonie à venir.

Puis, il lui fallu reprendre une douche réparatrice afin d’effacer non ces exactions nocturnes et diurnes, mais bien laver cette sueur collante des effluves hâtives.

En arrivant aux portes de la Cathédrale d’Aix, tout était fin prêt et il pu enfin monter l’escalier le menant vers l’Archidiacre. Il le salua respectueusement en fit rapidement face aux convives et amis déjà présents pour son baptême.

Une tenue de rigueur s’était imposée à lui. Loin des lourdes armures métalliques ou des habits de lumière et d’apparat, il se trouvait dénudé face à l’immensité de la tâche qui lui incomberait bientôt.

Drak
Enfin, le principal intéressé était là. Le voyant dans une tenue immaculée le diacre sourit. Il était rare qu'on le vît ainsi. Drak le salua en lui tapant amicalement sur l'épaule et lui dit en souriant:
Vous voilà enfin Messire Malbec. On n'attendait plus que vous: aujourd'hui vous êtes sûr de ne pas arriver en retard car on ne peut pas commencer sans vous !

Il invita toutes les personnes présentes à entrer avec lui dans l'église et à s'installer. Il s'avança le premier alors que l'organiste jouait une marche et que tous le suivaient. Arrivé devant l'autel, il s'inclina profondément. Puis il se retourna et introduisit la célébration.

Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis autour de Pedro de Mendoza, que tout le monde appelle Malbec, et qui souhaite entrer dans la grande famille aristotélicienne en recevant le baptême.

Mais avant toute chose, commençons par demander pardon au créateur pour nos fautes. Être vertueux, c'est avant tout voir ce qui en nous est indigne du créateur, indigne de l'amour qu'il a pour nous et qu'il nous demande d'avoir pour lui et pour toutes les créatures.
Ces fautes que nous commettons, nous devons les confesser et nous en repentir afin d'en obtenir la rémission. Commençons cette célébration par demander pardon à Dieu, même si cette demande de pardon est un premier pas qui ne dispense personne de la confession !


L'archidiacre invita d'un geste l'assemblée à se lever pour réciter ensemble:


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Hersende
Le personnage central de ce baptême était enfin arrivé.

La vêture sobre et immaculée de Malbec paraissait peu banale pour qui le connaissait, mais Hersende sentit que cet homme, pourtant habitué à attirer l'attention, avait voulu se montrer en toute humilité devant son Créateur en ce jour si important.

Emue de le voir ainsi, elle le salua avec affection, puis elle remonta l'allée centrale derrière lui et se positionna à ses côtés près du choeur.

Avec toute l'assistance, elle reprit :


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Vero5
Que faillait pensé, que le blanc avait un effet apaisant, ou que la mise en mouvement de la congrégation berçait la petite qui s'était soudainement tu.

Les voix s'élèvent et le commencement de la fin arrive.
Si les fossiles se font finalement baptiser serait ce le début de la fin?

A force de s'être rendu en ces lieux Vero marmonne en chœur, par cœur...

Faillait il lancer un petrificus totalus sur cet instant d'Histoire.

Sort ses fusains et pose un parchemin sur la petite pour tenté de croqué l'instant.

Un hoquet de protestation suivi de la sirène Naméo l'avertie que ce n'est pas chose à faire.
Hausse les sourcils et regarde la luette d'Anaïs qui proteste véhément qu'il n'est pas question qu'elle serve de table a dessin.

Un groumpf plus tard, un tipi de monté et discrètement jongle avec la tétée et les fusains. Aillo ca deviens sport, mais que font les nourrices de nos jours..

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Valmeu
Ni en retard, ni en avance, il se dirigea pour se placer au plus prêt du lieu au devait se dérouler les saintes ablutions…
Son caractère joueur le poussait à ne point manquer une miette de la cérémonie à venir…Au cas où Messire Malbeck aurait par inadvertance absorber un peu d’eau consacrée…

Mais Fi ! de la rigolade et de la gaudriole que son côté « soudard », bien malgré lui, était toujours prompt à raviver...

Il tenait avant tout à faire parti de ceux qui allaient accompagner cet homme au seuil de la grande famille De Christos et d’Aristote….

La vrai Foy était chose importante à ses yeux et il sentait qu’un magicien des mots comme Malbeck ne pouvait que faire parti de l’élite des âmes telle qu’il la concevait...La magie d’architecturer les phrases était don du Très Haut…à quelques uns…

Il songea derechef, en pensant cela que sa Marraine Véro, dont il venait de croiser le regard n’aurait pas apprécié ce mot… « Elite »…et pourtant le quotidien était bien là pour démontrer le contraire…
Il le modifia bien volontier par l'association "Fine fleur" plus appropriée s'il en fût...

Sur cette pensée se dirige vers elle et l’embrasse, tout sourire, ravi de la retrouver comme chaque fois que leur chemins avaient l'heureuse idée de se croiser.

Salut de concert La Marquise Hersende, Monseigneur Ludovi De Sabran, puis l’officiant du jour, l’exemplaire Frère Nicolae, ainsi que les personnes présentes…

Enfin honore d’un geste ample le principal intéressé…Malbeck lui-même !...
Se promettant en fin de cérémonie de lui faire goûter, un petit « blanc sec et fruité » qu’il a prit soin de dissimuler en sacristie en premier instance…

...Si Ludovi et Drak accordent leur bénédiction et leur participation …bien sur^^...

Sur ces liquides pensés, dirige son regard vers l’Autel et reprend à son tour :


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Malbec


Une insistance toute Drakonienne à la tempérance en toutes circonstances s’abattit sur les épaules du futur aristocélien « de verdad ».

Vous voilà enfin Messire Malbec. On n'attendait plus que vous: aujourd'hui vous êtes sûr de ne pas arriver en retard car on ne peut pas commencer sans vous !

Car certes l’un des multiples émules du feu Baron Cochon - paix est son âme et que son corps repose sous les neiges savoyardes pour limiter le feu de ses ébats – était bien en la cathédrale d’Aix, mais le temps, son ennemi intime lui avait à nouveau joué des tours.
Non pas le temps qui passe et qui se pose sur les visages d’angelots comme une aile de colombe, non !
Ce temps qui vous fait parfois tressaillir quant au matin d’une folle nuitée capiteuse, confortablement assagit entre les oreillers duveteux d’une sauvageonne aux jambes de biches – pas pour la finesse mais pour les productions filiformes de son épiderme – l’homme que l’on dit mûr entend craquer ses articulations moult fois ravigotées par le rebouteux du bout du chemin.
Alors que Malbec entrait dans les murs de la Cathédrale, avant ceux attendus de la félicité, ses genoux gémirent de concert, mais sans couvrir les succions répétées d’un enfant aux anges.
On le serait à moins, pensa Malbec qui avait également craqué parfois sous le coup de la vile trique.
Il chassa de ses pensées les impuretés que le Sans-Nom voulait lui infliger par malice… ou pas fine connaissance de l’esprit tortueux qui l’habite.
Une jeune donzelle certes, mais là, s’eut été par amitié aristocélienne, rien de plus songea-t-il malgré tout.

Devait-il y voir un signe ? Malbec n’en vit guère et continua de s’avancer en laissant son regard vagabonder vers les personnes présentes entre les portes et le chœur.
Il connaissait toutes les personnes présentes, sauf peut-être cette jeune femme à la commissure des lèvres dégageant une grande discrétion trop enjôleuse pour être honnête.

L’espace d’un instant et comme par ce type d’enchantement qui fait parcourir des lieux en un clignement de cils à une population et leurs demeures, Malbec se retrouva au centres des débats.

Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis autour de Pedro de Mendoza, que tout le monde appelle Malbec, et qui souhaite entrer dans la grande famille aristotélicienne en recevant le baptême.

Que le chemin avait été rapide pour rejoindre Arles en quittant Chalon en pieuse Bourgogne. Pas plus de quelques battements de cils d’une péquore mendiant un crouton de bricheton rassis badigeonné d’huile d’olive crémeuse. Malbec se remémora une péquore arrivée en Provence avec l’avide gourmandise du pouvoir. Celle-là avait fait le chemin dans l’autre sens pour acquérir ce que la Provence de ce temps ne lui avait cédé… Ce que la Provence ne lui avait non plus cédé une deuxième fois l’hiver dernier, d’ailleurs !

Malbec était dans ses pensées lorsque son esprit fut happé par les paroles de l’Archidiacre. Combien de temps avait durée son absence ? Il n’en savait rien.

Commençons cette célébration par demander pardon à Dieu, même si cette demande de pardon est un premier pas qui ne dispense personne de la confession !

Alors que les personnes présentes se levaient, Malbec fit de même, comme une marionnette de chiffon et il entama ces mots appris de ceux que prônent ses amis :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
À tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Drak
Frères et sœurs. Assurés de l'amour de Dieu, chantons sa gloire et proclamons notre foi, qui est aussi celle de Malbec qui en ce jour va devenir fidèle aristotélicien.
En disant cela, il ne put s'empêcher de penser au vin qu'on sert gratuitement à la fin de la célébration. Sûrement, les croyants seraient moins fidèles aux messes s'il n'y avait ce petit plus !

J'invite donc Malbec à s'avancer pour réciter le signe de la foi: le credo, qu'il a appris durant sa pastorale.

J'invite sa marraine la marquise Hersende à s'avancer avec lui et dire le credo après son filleul...
J'invite ensuite toute l'assemblée à reprendre cette prière, qui est le symbole de l'unité de l'Eglise.
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