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[RP] Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Drak
Le lendemain, Drak entra dans l'église où il devait célébrer le baptême de Messire von Gobseck, le maire d'Aix qui avait choisi la comtesse illustre comme marraine. Cela promettait d'être un baptesme qui aurait de la tenue.

Il sonna les cloches à la volée pour inviter les fidèles à cet évènement si important et si festif: une nouvelle âme allait rejoindre la communauté aristotélicienne.


Il constata que le sacristain avait parfaitement fait son travail: des fleurs ornaient le baptistère et l'autel. Sur l'autel, un cierge et une médaille attendaient d'être remis au baptisé. Il alla ensuite à la sacristie pour revêtir ses ornements liturgiques. Puis il revint pour accueillir les croyants à l'entrée de l'église.


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Von_gobseck
Le vieux entra dans la cathédrale, dans ses plus beau vêtements, et avec sa plus belle canne. Ne sachant pas trop ou se mettre, il s'approcha de l'archidiacre, et lui dit pas trop fort.

Bonjour mon père, je me met où ?
Pillon
Voilà le jour tant attendu. Le baptême de son chéri. Enfin !
Elle s'était habillée de sa plus jolie robe. C'était un jour important. Elle était rayonnante, la blondinette. Tant dans sa toilette que sur son visage.
Elle passa la porte accompagnée de son pépé, qui se demandait déjà où il devait se mettre...

Elle salua l'archidiacre, et attendit que les gens se ramènent.
Milady
Mila n'avait pas oublié ses obligations de fidèle qui lui tenait tout autant à coeur que son rôle au sein du comté, si ce n'est plus.

Elle enfila une robe assez jolie aux tons beiges. Il était amusant de voir comme en devenant comtesse sa garde robe s'était considérablement améliorée. C'est donc avec cette robe et la médaille de son propre baptême comme seul bijou qu'elle entra dans la Cathédrale. Il était fort pratique que son filleul soit résidant de la capitale cela lui évitait la voyage jusqu'en Arles.

Elle s'avança vers le vieux, la jolie fiancée de ce dernier et l'archidiacre souriant heureuse de voir un ami rejoindre la communauté des fidèles.


Bonjorn à tous...
Delta.
S'il était une cérémonie de baptême qu'elle n'allait pas louper, c'était bien celle là. Celle de son vieux père. Finalement, elle allait suivre le baptême de son père, ses fiançailles, son mariage... Tout ce qu'il, à part la cérémonie de mariage, n'avait pu faire pour elle. Qui a dit qu'ils étaient une famille ordinaire ?

Jehanne était donc là, même pas en retard, en plus, magnifique, et s'avança vers les premiers rangs. Pas dans ses habitudes, ça, mais bon, pour son père... Grand sourire collé aux lèvres, elle le salua silencieusement. Inclinant la tête en direction de Mila et de sa future Jolie Maman.
Hersende
Hersende ne pouvait rater le baptême du Président de la CSMAO, elle qui avait pris l'engagement auprès du clergé du Marquisat que les responsables d'institutions marquisales seraient tous de fervents Aristotéliciens baptisés. Voilà qui allait être chose faite!

Elle pénétra donc dans la cathédrale, revêtue d'une robe d'un bleu foncé qui s'ouvrait sur une jupe ivoire, de la même nuance que les manches, ne portant pour tout bijou que quelques perles.
Peu de monde était arrivé, mais les principaux protagonistes de la cérémonie s'étaient déjà installés : le baptisé, la fiancée, la marraine et la fille... sans compter l'officiant.

Hersende s'aperçut que le frère Drak était en train de régler les derniers détails avec Ester, elle les salua donc de loin et s'approcha des autres femmes.


Bonjour! Pillon, vous êtes resplendissante! Votre Grandeur, ajouta-t-elle à l'adresse de la Comtesse, vous êtes donc la marraine? Baronne, dit elle enfin en se tournant vers Delta, votre mari ne vous accompagne pas pour assister au baptême de son beau-père?
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Iskander
Deltamu, Mila, Dame Pillon, même Hersende étaient là, toutes attendries et fébriles.

Le Nonce Apostolique allait faire la cérémonie. Et moi, j'étais aux premières loges, pour une fois, dans le Narthex, comme toujours, mais juste à côté des fonds baptismaux.

L'air était clair et pur, sentant l'encens déjà, un parfum si particulier.

Je me sentais bien. Un peu fatigué sans doute. Une légère torpeur passagère.

Le temps d'un sourire.

Il y avait cette lumière de printemps qui passait par les vitraux.

Et un chatoiement.

Un son d'orgues et de cloches. Je souris. Cela allait commencer.

Il y eut quelques prières communes, marmonnées par l'assemblée, déclamées par certains. Une harmonie nébuleuse.

Le Nonce dit quelques paroles bien senties.

Puis il prit Ester tout emmailloté des bras de Mila, le leva et le présenta à la foule.

Ester vagit. Un vagissement croassé, une voix de vieillard sortant d'un corps de nouveau-né.

Etrange ...

Etrange ... quelque chose n'allait pas.

Le Nonce prononça quelques paroles, sacrées, que je perçus à peine. Puis il porta Ester, qui s'accrochait à son étole avec énergie, vers les fonds baptismaux

Puis le nourrisson tourna son visage vers moi et j'entendis sa voix.


Ma Canne ! Où est donc passée ma canne ?

Et voir une canne barboter dans la vasque baptismale. Et le nourrisson tendre les bras vers elle.

La canne, effrayée, s'envoler vers moi et ... et les choses se précipitèrent.

Il y eut comme un tourbillon de lumière.

Puis la rencontre avec quelque chose de dur. Le sol ... le sol froid de la cathédrale.

Le clair obscur du Narthex.

Et une paire de poulaines juste devant moi.


Oh, je suis tombé je crois.
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Drak
Le premier arrivé à la cathédrale fut le principal intéressé: Ester von Gobseck. L'officiant le salua et répondit à sa question:

Citation:
Bonjour mon père, je me met où ?


Et bien messire le maire. Vous vous installez où vous voulez, mais vous verrez et entendrez certainement mieux au centre du premier rang.

Il avait à peine répondu que voilà quatre dames qui arrivaient: Pillon, la comtesse illustre, le tribun et finalement la marquise Hersende en personne.

Ils les salua toutes chaleureusement. Puis, il décida de commencer la célébration.
Il s'avança alors que l'organiste jouait une marche et que tous s'installaient. Arrivé devant l'autel, il s'inclina profondément. Puis il se retourna et introduisit la célébration.


Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis autour d'Ester von Gobseck qui souhaite confirmer le choix de ses parents d'entrer dans la grande famille aristotélicienne en recevant la confirmation.

Mais avant toute chose,...

Bam !

Un grand bruit vint du côté des fonts baptismaux.
Le chancelier Iskander venait de s'effondrer.
L'archidiacre se précipita à son secours, suivi de plusieurs personnes.

Alors qu'il aidait Iskander à se relever, il continua:

... avant toute chose, l'amitié aristotélicienne, c'est de ne pas laisser sans secours un frère dans le besoin.

Vous allez mieux Iskander ?

... Commençons donc la célébration par demander pardon au créateur pour nos fautes. Être vertueux, c'est avant tout voir ce qui en nous est indigne du créateur, indigne de l'amour qu'il a pour nous et qu'il nous demande d'avoir pour lui et pour toutes les créatures.
Ces fautes que nous commettons, nous devons les confesser et nous en repentir afin d'en obtenir la rémission. Commençons cette célébration par demander pardon à Dieu, même si cette demande de pardon est un premier pas qui ne dispense personne de la confession !


L'archidiacre invita d'un geste l'assemblée à se lever - enfin, ceux qui étaient encore assis - pour réciter ensemble:


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Drak
Frères et sœurs. Assurés de l'amour de Dieu, chantons sa gloire et proclamons notre foi, qui était aussi celle des parents d'Ester von Gobseck, qu'ils on fait baptiser dans son enfance et qui en ce jour va faire de cette foi la sienne propre.

Je vous invite donc Ester von Gobseck à s'avancer pour réciter le signe de la foi: le credo, qu'il a appris durant sa pastorale.

J'invite sa marraine, la comtesse illustre, à s'avancer avec lui et dire le credo après son filleul...

J'invite ensuite toute l'assemblée à reprendre cette prière, qui est le symbole de l'unité de l'Eglise.
Von_gobseck
Le vieux s’avança, comme demandé par l'archidiacre, et, très solennellement, récita le credo.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il resta à sa place, le temps que sa marraine arrive.
Milady
Elle s'avança à son tour et lit l e crédo qu'elle connaissait à présent sur le bout des doigts, séminaire exige.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Hersende
Le début de la cérémonie avait été interrompu par la chute d'Iskander. Celui-ci bien que relevé, paraissait encore un peu dans le vague, et Hersende lui jetait des regards inquiets.

Le baptisé et sa marraine ayant récité le credo, Hersende reprit après eux :


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Pillon
La cérémonie commençait... Et déjà une chute.
La blonde tourna la tête vers le bruit de chute. Et d'y reconnaître Iskander, le Chancelier. Le Chancelier qui avait bel et bien chanceler... et tombé. C'était du joli !
Elle ne pu s'empêcher de jeter des oeillades inquiets en sa direction.
Mais vu que ça commençait, que c'était le baptême de son fiancé, la blondinette ne prit pas la peine d'aller voir de plus près.
Toute son attention était portée sur le plus beau. Et elle récita à son tour le credo.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Misslafan29
Algaranna avait perdu du temps à calmer son bébé. Quand son fils était endormi, elle avait pu s'habiller convenablement, et l'avait pris avec elle.
Elle savait que la cérémonie était déjà commencée. Depuis son fief, elle insista auprès de son cocher d'aller plus vite....
Enfin arrivée, elle descendit , toujours avec son fils dans ses bras. Elle poussa la porte de la cathédrale.
Gênée d'arriver en retard, elle se glissa discrètement au fond de la cathédrale. Elle sut que c'était le moment du crédo. Elle récita à bas voix pour ne pas réveiller son garcon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Amoureuse de son beau Coquin et proclame au monde qu'elle l'aime, son Comte.
Iskander
Drak a écrit:
... avant toute chose, l'amitié aristotélicienne, c'est de ne pas laisser sans secours un frère dans le besoin.

Vous allez mieux Iskander ?

...


Je bredouillai un "Merci mon père, désolé mon père, j'ai dû m'assoupir mon père", garance de honte.

Puis laissai la cérémonie se poursuivre.

Ester, "Vieux", avait le même regard, mais plus de barbe, plus de nez, plus de cheveux, plus de rides, était plus grand et ... enfin, tout cela.

Adieu belle canne.

Le Père Nicolas lança le confiteor ...

Je dis tout bas.


Je Te demande pardon de m'être endormi dans Ton église. Pas vraiment que je sois paresseux mais, bon, ces jours-ci ... enfin, ce sont des excuses. Je suis sincèrement désolé.

Je suis désolé pour Prunille aussi. Elle va mourir. Tu le sais. Je le sais. Elle le sait, y est prête et le veut, si elle doit passer par là. Je suis un peu ici, un peu là-bas, mais, quelque part, je saigne là-bas. Et je ne veux rien faire, ou, plutôt, je veux la laisser aller jusqu'au bout de ce qu'elle veut faire, et l'accompagner en cela. Mais elle va en mourir tout de même.

Voilà. Sinon, rien de neuf depuis la dernière fois ... et Toi ?

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