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[RP] Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Mandra.gore
le néo baptisé, soldat de l'OST, Logisticien de l'Armée de la Marquise et aujourd'hui accessoirement Consol d'Aix revient dans la cathédrale

Il suit fidèlement liturgie et insiste sur le AMEN
Drak
Le cercueil était arrivé au pied de l'autel. Le vicaire général se pencha et l'embrassa puis il s'inclina devant l'autel et se retourna vers l'assemblée pour introduire la célébration.
Frères et soeurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer les funérailles de Silvio d'Auciello, mieux connu sous son nom de guerre: le Général Silpoléon. Cette célébration n'est pas joyeuse, mais elle est importante, car pour nous, il convient de célébrer une dernière fois, c'est à dire de rendre célèbre un homme de bien, qui s'est dévoué pour la liberté et l'indépendance de sa patrie, la Provence. (ou le Marquisat, lequel des deux est indépendant déjà ?), se dit Nicolae en lui-même.

Silpoléon vient d'essuyer sa dernière défaite: la mort vient de le terrasser définitivement, sans rémission. Elle l'a recouvert de son manteau de nuit.
Nicolae prit un drap noir prévu à cet effet et il en recouvrit le magnifique cercueil peint.

Emu, il fit une pause, puis continua:


Le Général avait une devise:
Gal Silpoléon a écrit:
Si j'avance suivez-moi
Si je meurs vengez-moi
Si je recule tuez-moi.

Aujourd'hui, il convient de le venger afin que la mort n'ait pas le dernier mot.
Notre ami avait reçu un cierge à son baptême, afin que celui-ci le guide durant toute a vie. Aujourd'hui, c'est par un cierge que nous allons venger notre ami.


Silencieusement, il alluma les 6 cierges qui étaient disposés autour du cercueil en faisant attention de ne pas bouter le feu au drap noir car il était trop tôt pour incinérer le cadavre.



Puis il continua.
De même que ces cierges illuminent ce cercueil, de même notre ami va rejoindre le paradis solaire où il vivra dans la joie avec le Très-Haut, Aristote, Christos, et surtout Ste Boulasse qu'il vénérait particulièrement.

Pour marquer sa foi, notre ami avait reçu une médaille à son baptême - je ne parle pas de la croix provençale, celle-là il l'a reçue plus tard. Qu'il la porte devant Dieu et proclame sa foi en Lui.
Silpoléon, mon général, nous déposons cette médaille aristotélicienne, marquée d'une croix sur ton cercueil. Elle est le signe qui te relie à Aristote et à Christos. Qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Puis il prit une médaille aristotélicienne et la posa sur le cercueil.


Ensuite, il fit signe d'apporter la corbeille qu'elle avait préparée.

Croire en Dieu, c'est d'abord croire en la valeur de l'amour et de l'amitié. Notre ami a témoigné de l'amitié qu'il avait pour sa famille, ses amis, ses concitoyens, ses soldats. J'invite maintenant la délégation de l'Ost à s'avancer avec la corbeille remplie de dons, et à la poser sur le cercueil.



Silpoléon, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de toute la gratitude que nous avons dans le cœur.

Enfin, le célébrant continua
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses.
Tout d'abord, le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter, d'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu.

Nous voici nombreux (hum, hum) dans cette église, autour du Général, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

Ensuite, cela nous rappelle que la mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns, plus tôt, pour les autres, plus tard. Pour les uns, dans leur jeunesse, pour d'autres, dans leur vieillesse.
Dieu nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure". Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont enseigné de le faire. Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très-Haut pour qu’il le reçoive en son Paradis Solaire.


Le thuriféraire apporta l'encensoir et frère Nicolae encensa le cercueil en disant:
Ô Dieu, que notre prière monte vers Toi comme la fumée de cet encens. Souviens-toi de notre ami comme nous nous souvenons de lui.
Ledzeppelin
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.


Led était très émue car le décès de son ami l'avait surprise mais cela lui semblait tellement irréel encore, comme isi finalement rien n'était accompli.

Le cercueil d'abord lui rappela combien cette disparition devenait palpable. Mais les mots du prête la firent pleurer mais il ne fallait pas car elle voulait dire un mot pour lui après, mais impossible de se retenir à ces mots :

Si j'avance suivez-moi
Si je meurs vengez-moi
Si je recule tuez-moi.


Mon ami ....
_________________
Drak
Après ce rite, frère Nicolae se rendit à l'ambon et ouvrit le Livre des Vertus.
Le sage Ysupso eut un jour une vision dans laquelle il vit l'Enfer lunaire et le Paradis solaire. Voici sa vision du paradis:

Citation:
Livre des vertus - la fin des temps - le rêve

Et Derrière eux, je voyais de vaste paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos.
Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.


Après la lecture, il leva les yeux vers l'assemblée des fidèles et commenta:

Cette vision nous montre le jour où - peut-être - nous gagnerons la Paradis ; les bons, les justes, les vertueux seront sauvés et vivront une éternité de bonheur au Paradis Solaire, en compagnie d'Aristote et de Christos ... mais ceux qui n'auront eu que fiel à la bouche, qui auront négligé ou rejeté la Voie de Dieu et se seront abandonnés au péché, ceux-là se verront emmenés sur la Lune manu militari, pour souffrir une éternité de tortures.

Certes, nous sommes faibles, nous les Humains, notre corps est faible, nous sommes prompts à la colère et à la gourmandise ... mais il ne tient qu'à nous de réfréner et refuser ces tentations, et quand bien même si notre âme est souillée, la confession peut la libérer, la nettoyer, car Dieu nous entend et Il nous pardonnera.

Tiens, à propos de souillure, Santiago Riccardo n'est pas venu aux funérailles du fameux général ?

L'Amour, l'Amitié, l'Amour des autres, l'Amour de Dieu peut aussi libérer notre âme, comme je pense, comme nous pensons tous, qu'il a libéré le coeur de notre frère général Silpoleon, alias Ezio di Bari, alias Silvio d'Auciello.


Le célébrant eut tout à coup un éclair de génie... enfin de génie, c'est un peu présomptueux.
Mais c'est bien sûr, s'exclama-t-il en se tapant le front du plat de la main. C'était déjà lui l'ange Mont Général, celui qu'on appelait parfois le général de goal parce qu'il allait droit au but. Depuis le temps que Rome se posait des questions. Il va falloir que je leur écrive.

Mais je suis conscient que tout cela n'efface pas la douleur ni la perte d'un être cher.
Le mal nous ronge en cet instant, comme la rouille ronge le fer surtout avec de l'eau ferrugineuse - quand il nous semble qu'il sera toujours en nous.
Mais, croyez-moi, il finira par s'estomper, malgré une blessure toujours présente, et en nos coeurs, notre ami restera toujours présent.

J'invite maintenant ceux qui le souhaitent à venir prendre la parole pour nous raconter des souvenirs, des mémoires sur notre Frère célébré en ce jour.

J'invite la comtesse Ledzeppelin à s'avancer et prendre la parole.


Voyant la comtesse s'avancer avec sa lourde robe sombre, il la mit en garde.
Attention à la marche. Ne tombez pas... Le cercueil n'est pas biplace.
Nathy
Nathy arriva avec un peu de retard au bras d'Alberto. Il fallait avouer qu'il était plus plaisant d'être invité à des mariages et des baptêmes qu'à ce genre de cérémonie.
C'est regard un peu embrumé, qu'elle se purifia à l'entré et avança doucement dans l'allée centrale de la cathédrale se rapprochant de Led déjà présente. La saluant chaleureusement, elle s'installa tout prêt d'elle saluant le Père Drak discrètement.
Puis un genou à terre, elle ferma les yeux et pria silencieusement terminant par un murmure... Elle s'installa tout prêt de Led et regardait compatissante la triste cérémonie.

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Hersende
Hersende avait été retenue à Avignon aussi se glissa-t-elle discrètement dans la cathédrale, restant sur un banc dans le fond.

Elle voulait rendre un dernier hommage au Général Silpoléon qui s'était tant dévoué pour la Provence.
C'était un homme de valeur, qu'elle avait estimé, un de ceux qui manquaient à la Provence d'aujourd'hui...

Sa chère filleule s'avançant pour prendre la parole la tira de ses sombres réflexions sur l'avenir du pays.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Ledzeppelin
Led émue s'avança près du Père Drak, son filleul. Elle sourit mais en frissonnant aux derniers mots. Elle avait trop peur de la mort pour imaginer cela. Lorsqu'elle avait disparu en mer au printemps dernier elle avait cru que sa dernière heure était venue. Mais son heure n'avait pas sonné encore. C'était l'Heure de son ami par contre. Cette disparition avait surpris tout le monde et beaucoup avaient de la peine sincérement.

La Comtesse avait à la main une bouteille et, sans honte elle s'avançait devant tous. Elle déposa la bouteille avec délicatesse dans la corbeille amenée tantôt par la délégation de soldats de l'Ost de Provence comme cadeaux à celui qui s'en allait.

Elle dit en la posant à voix basse et douce :


- Tiens et c'est pour que tu puisses trinquer à notre santé à tous et à notre beau pays depuis ou tu seras.

Elle se tourne ensuite vers les personnes présentes pour prendre la parole. Elle n'aimait pas prendre la parole lorsqu'elle était émue car parfois les mots ne venaient pas. Mais elle se laissa aller au souvenir d'un ami.

Chers frères et chers soeurs aristotéliciens, la religion a ceci de beau qu'elle est une grande famille. C'est cela qui me fait l'aimer et que rien ne peut remplacer. Entre les bras du Tout-Puissant nous sommes frères et soeurs et c'est justement en frères et en soeurs que nous nous sommes réunis en ce jour pour dire un adieu à notre ami et frère.

J'apporte par ma voix plusieurs liens avec lui, celle de l'amie de la famille d'Auciello et des deux frères auxquels j'étais attachée, celle du soldat que je suis, dans l'ost qu'il dirigeait et celle de la chef politique qui a longtemps milité avec lui.


Led se tourne vers le cercueil

Silpoleon ! Le fidèle compagnon de Draguignan la Rebelle, Lieutenant et Commandeur de l'Ost pendant des années tu avais atteint le poste magnifique de Général de Provence. Investi, tu aimais la fraternité et surtout la convivialité. Du plus petit au plus grand, tu les traitais d'égale valeur en caserne. Tu t'es battu comme un lion durant l'invasion française de l'an dernier et toujours motivé et impliqué dans les missions. La Soldate de l'Ost te dit Merci pour ton courage !

Silpoleon ! Le fidèle compagnon de lutte politique. tu es venu nous rejoindre dès la formation de notre parti et toujours tu étais présent pour donner des coups de main, sortir des idées et combattre pour elles. Ton engagement était lié aussi à ta foi dans l'armée, mais tu savais bien t'ouvrir à d'autres sujets et tu fus un compagnon toujours agréable pour tous grâce à ton grand esprit de convivialité. La militante de HIPS te dit Merci pour ta convivialité !

Silpoleon ! Le fidèle compagnon en amitié et ancien voisin Dracenois. Tu sus aussi soutenir ta famille alors que beaucoup lui ont tourné le dos. L'amie te dit Merci pour ta fraternité !

Courage, convivialité et fraternité sont les mots qui te vont le mieux. Adieu !


Elle se tut .... émus.
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Alberto
Alberto était là silencieux, discret, triste surtout. Il ne réalisait pas le départ de son ami. Dans ce lieu Saint où il y a si peu de temps encore, il apprit le douloureux départ du Général vers le paradis solaire. La journée même de son baptême où il devait l’accompagner pour devenir son parrain.

Le lieutenant de Marseille remerciait sa douce fiancée, d’être une nouvelle fois près de lui. Elle était toujours là, toujours prête à le soutenir.

Alberto vit sa marraine s’avancer prêt du cercueil et prendre la parole. Il l’écouta attentivement et resta pensif et ému. D’un côté il mesurait sa chance de ne pas être là à sa place à dire quelques paroles. Vu l’état de tristesse dans laquelle il se trouvait, il n’aurait eu ni les mots, ni le courage d’en prononcer. Un sourire entre la tristesse quand le curé fit référence à l'absence de Santiago Riccardo en ces lieux saints.

Puis voyant son ami là à quelques pas, il ne pouvait que penser que l’être n’était que très peu de chose dans cette vie parfois cruelle.
Il regarda sa promise si silencieuse et le visage grave, il était vrai que la vie avait ses moments doux et agréables. Il prit alors sa main dans la sienne et la serra fort, fermant les yeux et priant de toutes ses forces le très haut pour qu'il veille sur l'âme de son ami Silpoléon et sur ses proches.

Il se remémora un instant sa jeunesse auprès du général. Où ils n’étaient que des enfants arpentant les ruelles italiennes qu’ils connaissaient comme leurs poches. Epées de bois en main, ils étaient déjà de grands et valeureux soldats défendant la veuve et l’orphelin et se voyant chevaucher de vastes étendues de prairies et c’est souvent sous un olivier, qu’il grignotaient ensemble le pain de l’amitié.

Une larme ruissela le long de la joue d’Alberto qui sous ses airs d’homme inflexible et dur, se cachait un homme a la tendresse incomparable. Il reprit son souffle cligna des yeux et caressa la main de sa douce se concentrant sur la cérémonie.

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Drak
Après le témoignage de la comtesse, le célébrant laissa la parole à ceux qui voulaient.
Quelqu'un d'autre veut-il faire un témoignage ?
Drak
Après le dernier témoignage, le célébrant se recueillit un instant, puis prit la parole.

Chacun de nous ici présent a perdu en Silpoléon, un compagnon, un ami, un Frère. La Provence a perdu un homme de valeur, un porte-parole, un Général.
Notre foi nous éclaire qu'un jour nous le reverrons dans la gloire du paradis.

Souhaitons-lui bon voyage, et accompagnons-le jusqu'à sa dernière demeure; accompagnons son corps qu'il vient de quitter.


Il fit signe aux porteurs de s'avancer et toute l'assemblée, célébrant en tête, quitta l'église par la porte du paradis, en suivant le cercueil.
Drak
La longue procession arriva au cimétière. Le cercueil fut posé à côté d'une fosse fraîchement creusée.

Frère Nicolae s'avança :


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère Silpoléon dans ce lieu où reposent déjà tant de ses concitoyens et de ses compagnons d'arme mort au champ d'honneur. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons le revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Paradis.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec lui, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Silpoleon, accueille-le dans Ton royaume d’éternité.
Tous: AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
Tous: AMEN
Sur cette assemblée réunie pour témoigner son affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.
Tous: AMEN
Ô Très-Haut, avec Christos et Aristote, bénis Silpoleon notre ami.
Tous: AMEN


Après cette prière, les fossoyeurs descendirent en silence le cercueil dans la fosse.

Ensuite l'officiant aspergea le cercueil d'eau bénite et dit :

Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !


(tous) AMEN.

Puis il fit un pas de côté et laissa l'assemblée se recueillir une dernière fois devant la tombe et y jeter qui une poignée de terre, qui une rose en signe d'amitié.

Après la cérémonie, il présenta ses condoléances aux proches et retourna à l'église, pour enlever ses ornements et verser le produit de la collecte dans le tronc des pauvres.



Il s'arrêta devant les bouteilles qui avaient été offertes. Qu'allait-il en faire ? Les enterrer avec le cercueil ? Les boire avec le sacristain qui mériterait bien un petit remontant après avoir rangé l'église ? Il les rangea dans une armoire fermée à clef, afin de les servir à une fête au bénéfice des indigents de la paroisse... Oui, une idée à creuser: une fête pour ceux qui n'ont jamais l'occasion de faire la fête !
Ledzeppelin
Au cimetière

Led avait horreur de l'instant ou le cercueil descendait dans le trou. Une angoisse compréhensible et certainement commune à plein d'entre nous. Cet acte signe la fin du parcours. L'adieu final.

- Adieu l'ami !

Elle rentra ensuite à Saint-Rémy de Provence ou elle venait si rarement depuis ces temps derniers. Elle avait besoin d'être un peu seule, la tristesse mis aussi la fatigue l'appelaient.
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Nathy
Nathy pourtant si aristotélicienne ne venait dernièrement en la Cathédrale que pour des évènements exceptionnels. Et une nouvelle fois elle vint pour un évènement tout aussi exceptionnel que les précédents.

Elle entra trempa ses doigts dans le bénitier et s'avança doucement dans la vaste allée centrale. Puis prenant place, elle s'agenouilla et pria remerciant Aristote pour sa bonté et son don de soit...

Dans un long murmure elle dit...
Aristote je te remercie tu es bon et bienfaiteur, mes paroles ont été entendues... Tu as exaucé mes prières !
Oh miracle, la taxe d'amarrage va être votée ! Merci, merci, merci Aristote !

Nathy récita deux ou trois prières puis se leva et sortie de la vaste Cathédrale le sourire aux lèvres et l'émotion presque palpable...
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Richelieu1
[Baptême de Vitryol]

Ludovi se réveilla en ce matin après avoir passé la nuit dans une auberge Aixoise.

Il devait se rendre le plus tôt possible à la cathédrale, afin de célébrer son office.

Il décora l'édifice de bouquets, afin de célébrer en ce jour un baptême. Ludovi avait préparé l'autel, y avait disposé la médaille et le certificat qu'il remettrait au futur baptisé.

L'archevêque se dirigea sous le clocher et fit sonner les cloches, appelant ainsi les fidèles à l'office.




En attendant les arrivants, il fila dans la sacristie et revêtit sa pourpre cardinalice..
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Ladoce
une cloche sonne, sonne, oui mais ce n'est pas pour Jean François Nicot*, mais bel et bien pour René-Gilbert de Cartel-Louvelle!

Et c'est sans la moindre hésitation que Ladoce avait répondu favorablement à son invitation. Elle attachait beaucoup d'importance à la foi - même qu'en son fort intérieur elle s'était donnée pour mission de ramener la brebis santiago sur le chemin de la vertu, tâche ardue, mais qui ne lui faisait pas peur - et donc, elle aimait à vivre des moments heureux comme celui ci où un nouveau fidèle rentrait dans la grande famille aristotélicienne.

Elle arriva dans les premières, une habitude, entra, se signa ... et regretta que Vitryol ne lui ait pas demandé de décorer la Cathédrale. Non, elle ne pensait pas pour autant que c'était mal décoré, mais bon, le soucis du détail floral, une fois de plus, on ne se refait pas.

Elle s'avança, salua d'un signe de tête poli l'archevêque, et s'installa.


*référence à la chanson "les trois cloches"

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