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[RP] Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Drak
Mgr Nicolae de Basarabi entra dans l'église comme il l'avait fait si souvent des années plus tôt, mais il ne s'arrêta pas pour sonner les cloches: l'ambiance n'était pas à la fête. Il alla directement à la sacristie pour revêtir une tenue liturgique de circonstance; puis il se rendit sur le parvis pour accueillir la famille, les amis et surtout pour bénir le cercueil.

Quand le cortège funèbre arriva, il fit signe au sacristain qui sonna le glas.



Il se recueillit un moment devant le cercueil où gisait maintenant Marianne de Zyelinski, comtesse de Rians.
La couronne comtale reposait sur un coussin orné des lions et taureaux de Rians, posé sur le cercueil.

Après une prière silencieuse, il attendit la famille qui ne devait pas tarder.

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Nicolasiii
A peine revenu de mobilisation, Nicolas d'Andrésy se changea et rejoignit la cathédrale. Aujourd'hui on devait rendre les derniers honneurs à sa nièce et il comptait bien y assister pour représenter leur famille.
C'est donc vêtu d'une chemise blanche, d'un pourpoing noir et de braies du même, qu'il arriva sur le parvis au moment où sonnait le glas. Il resta là un instant. Regarda le ciel pur et soupira. Entra dans la cathédrale silencieuse et se signa. Avança jusqu'à l'autel, jusqu'au cercueil. S'approcha de l'officiant.


- Bonjour, Monseigneur.
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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur
Drak
Bonjour Messire.

Je suis ravi de vous voir. Je crois que maintenant nous pouvons commencer la cérémonie.

Puis il invita d'un geste tout le monde à entrer dans l'église alors que les cloches terminaient leur funèbre sonnerie.
Il suivit le cercueil en psalmodiant:


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tien, Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité, Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen
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Nicolasiii
Nicolas suivit et reprit les répons:

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Amen


Bien que l'émotion de la perte soit passée depuis le décès de sa nièce, il sentait qu'il tournait définitivement la page le liant à sa famille proche. Il espérait juste que sa famille actuelle, celle de l'armée, le rejoigne pour l'aider en ce moment.
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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur
Alfiio
Alf vint se placer aux coter de Nicolas et prononca les paroles:

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Amen


Le brun connaissait la douleur causée par la perte d'un proche et il serait la pour aider son ami.
Caracajou
Cajou entra dans la cathédrale, il vit de suite Nico et Alf......Il était peu habitué au église pas trop croyant il ne s'y rendait guère.

Il se dirigea vers le bénitier, et se signa....Ensuite il se dirigea et se plaça a coté de ses frères d'armes.

Il répéta a son tour

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre frère.

Amen
Drak
Le cercueil était arrivé au pied de l'autel. L'archevêque se pencha et l'embrassa puis il s'inclina devant l'autel et se retourna vers l'assemblée pour introduire la célébration.
Frères et soeurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer les funérailles de la comtesse de Rians. Cette célébration n'est pas joyeuse, mais elle est importante, car pour nous, il convient de célébrer une dernière fois, c'est à dire de rendre célèbre une femme illustre, qui s'est dévouée pour son pays, la Provence.

Emu, il fit une pause, repensant aux derniers moments passés avec elle et à sa dernière confession. Puis il continua:

Notre amie aristotélicienne avait reçu un cierge à son baptême, afin que celui-ci la guide durant toute sa vie. Aujourd'hui, c'est le paradis solaire qui est sa destination. Pour ce chemin-là aussi, elle aura besoin de la lumière: la lumière du monde, c'est l'amitié, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu'elle éclaire maintenant la route de Marianne de Zyelinski et qu'elle la conduise auprès de Dieu !"

Silencieusement, il alluma les 6 cierges qui étaient disposés autour du cercueil.



Puis il continua.
Pour marquer sa foi, notre amie avait reçu une médaille à son baptême. Qu'elle la porte devant Dieu et proclame sa foi en Lui.
Marianne, nous déposons cette médaille aristotélicienne, marquée d'une croix sur ton cercueil. Elle est le signe qui te relie à Aristote et à Christos. Qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Puis il prit une médaille aristotélicienne et la posa sur le cercueil.


Ensuite, il fit signe à la famille d'apporter la corbeille qu'elle avait préparée.

Croire en Dieu, c'est d'abord croire en la valeur de l'amour et de l'amitié. Notre amie a témoigné de l'amitié qu'elle avait pour sa famille, ses amis, ses concitoyens. J'invite maintenant Nicolas d'Amdresy à s'avancer avec la corbeille remplie de dons, et à la poser sur le cercueil.



Marianne, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de toute la gratitude que nous avons dans le cœur.

Enfin, le célébrant continua
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses.
Tout d'abord, le souvenir d'une amie aristotélicienne qui vient de nous quitter, d'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu.

Nous voici nombreux dans cette église, autour de la comtesse de Rians, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours unie à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

Ensuite, cela nous rappelle que la mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns, plus tôt, pour les autres, plus tard. Pour les uns, dans leur jeunesse, pour d'autres, dans leur vieillesse.
Dieu nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure". Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont enseigné de le faire. Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très-Haut pour qu’il la reçoive en son Paradis Solaire.


Le thuriféraire apporta l'encensoir et Nicolae encensa le cercueil en disant:
Ô Dieu, que notre prière monte vers Toi comme la fumée de cet encens. Souviens-toi de notre amie comme nous nous souvenons de lui.


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Nicolasiii
Nicolas salua de la tête l'arrivée de ses frères d'armes, de ses amis, Alf et Cajou. Suivit l'archevêque jusqu'à l'autel et écouta l'office attentivement. Les mots prononcés résonnaient dans son coeur autant que dans ses oreilles. Il s'avança avec la corbeille quand il y fut invité. Le déposa sur le cercueil. Toucha légèrement le bois de sa main comme pour dire au revoir. Recula et reprit sa place, le coeur plein de mots de prière pour sa nièce.
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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur
Caracajou
Cajou écouta l'oraison, lui qui n'était pas baptisé, lui qui n'était quasi jamais rentré dans une église a part pour s'abriter du froid et de la pluie....Il se sentait touché néamoins par ses paroles, par l'amitié et l'amour.

Il vit Nicolas touché le cercueil, et il savait que cela était important pour lui que d'etre la.....
Drak
Après ce rite, Nicolae se rendit à l'ambon et ouvrit le Livre des Vertus.
Le sage Ysupso eut un jour une vision dans laquelle il vit l'Enfer lunaire et le Paradis solaire. Voici sa vision du paradis:

Citation:
Livre des vertus - la fin des temps - le rêve

Et Derrière eux, je voyais de vaste paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos.
Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.


Après la lecture, il leva les yeux vers l'assemblée des fidèles et commenta:

J'étais donc destiné à rendre ce devoir funèbre...
Et je ne peux m'empêcher penser à cette nuit où je fus appelé au chevet de la comtesse.
Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte !

Madame a passé du matin au soir ainsi que l'herbe des champs. Le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces, vous le savez ; le soir, nous la vîmes séchée !

Cette vision du sage Poussy, ... Sypous... non Ysupso - la 1e lettre compte triple, alors un Y c'est mieux - nous montre le jour où - peut-être - nous gagnerons la Paradis ; les bons, les justes, les vertueux seront sauvés et vivront une éternité de bonheur au Paradis Solaire, en compagnie d'Aristote et de Christos ... mais ceux qui n'auront eu que fiel à la bouche, qui auront négligé ou rejeté la Voie de Dieu et se seront abandonnés au péché, ceux-là se verront emmenés sur la Lune pour souffrir une éternité de tortures.

Il vaut mieux en effet séparer les vertueux des vicieux, sinon le paradis solaire serait un peu moins agréable...
Quant à l'enfer lunaire il doit en effet être plein de torture. Imaginez un bandit trouver en enfer plus grand bandit que lui et se faire dérober ses biens ! Imaginez un gourmand qui a passé 500 ans d'éternité à table en enfer à s'empiffrer de veau à la sauce archiduc ou de gâteau au chocolat: la seule vue de la nourriture lui donne maintenant des hauts-le-coeur mais il ne sait plus quitter la table car avec ses 853 kg, ses jambes ne le portent plus et il est définitivement coincé dans son fauteuil: un treuil ne suffirait pas à l'en extraire. Oui vraiment, il suffit à Dieu de mettre les vicieux ensemble et de les laisser aller à leurs mauvais penchants pour que leur vie devienne un enfer !

Tous ici nous avons connu Marianne de Zyelinski et tous nous savons qu'elle ne fait pas partie du second groupe, même si elle aimait la PrunàVampi.

Certes, nous sommes tous faibles, nous les Humains, et Marianne était humaine. Notre corps est faible, nous sommes prompts à la colère et à la gourmandise, voire à l'acédie, ce sentiment d'un grad BOF ... mais il ne tient qu'à nous de réfréner et refuser ces tentations, et quand bien même si notre âme est souillée, la confession peut la libérer, la nettoyer, car Dieu nous entend et Il nous pardonnera lorsqu'on se repend... encore que certains feraient bien de se pendre tout simplement.

Le célébrant pensait en ce moment à certain cas d'excommunication qu'il avait eu à traiter récemment.

L'Amour, l'Amitié, l'Amour des autres, l'Amour de Dieu peut aussi libérer notre âme, comme je pense, comme nous pensons tous, qu'il a libéré le coeur de notre soeur, la bonne Marianne.

Mais je suis conscient que tout cela n'efface pas la douleur ni la perte d'un être cher.
Le mal nous ronge en cet instant, il nous semble qu'il sera toujours en nous.
Mais, croyez-moi, il finira par s'estomper, malgré une blessure toujours présente, et en nos coeurs, notre amie restera toujours présente telle une flamme qui brille dans la nuit.

J'invite maintenant ceux qui le souhaitent à venir prendre la parole pour nous raconter des souvenirs, des mémoires sur la comtesse de Rians que nous accompagnons aujourd'hui à sa dernière demeure.

Messire d'Andresy. Je vous invite à vous avancer.

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Nicolasiii
Le moustachu écoutait, partagé entre peine profonde et irrépréssible envie de rire. Eh oui, celà peut paraître bizarre, voire incongru, mais le jeune homme se retint à grand peine lorsque Monseigneur Drak décrivit les vices éternels en enfer. Il imaginait si bien la scène! Et puis, le rire est une réaction nerveuse fréquente dans des cas de tension. Il avait même vu par le passé des soldats aller à une mort certaine en riant, sûrement plus pour les mêmes raisons de nervosité que par réelle joie...

Messire d'Andresy. Je vous invite à vous avancer.

Là, pour le coup, ça le calma. Le moment crucial qu'il redoutait était arrivé. Il releva la tête et s'avança. Prit position aux côtés de l'archevêque, tourné vers l'assemblée. Un peu intimidé, il fixa son regard sur ses amis militaires, Alfiio et Caracajou. Respira un grand coup et se lança:

- Pour beaucoup, Marianne était avant tout la Comtesse de Rians.
Pour d'autres, pour sa marraine et les gens de sa famille en particulier, elle était une jeune fille qui avait grandi un peu vite. Mais aussi, comment aurait-il pu en être autrement alors qu'elle était très jeune devenue orpheline, de ses deux parents, et avait hérité de la responsabilités des gens vivant en ses terres. Car pour elle être noble c'était surtout prendre soin de "ses" gens comme une mère prend soin de ses enfants. Celà, je le sais, même si je ne l'ai connu que brièvement.


Il se gratta la gorge et reprit, la voix un peu plus serrée:

- Pour moi, Marianne était avant tout ma nièce. La fille de ma soeur défunte et son portrait craché comme on dit. Comme une trace vivante d'elle auprès de moi, avec sa douceur, son dévouement aux autres. Ainsi, lorsqu'elle m'a su vivant et rescapé de la guerre, sans le sou ni maison vu que mes biens avaient brûlé avec Forcalquier, elle n'a eu de cesse de me faire venir vivre auprès d'elle. Que ne l'ai-je fait plus tôt! Peut-être aurais-je vu à quel point elle était malade!

Il soupira. Regarda à nouveau ses amis. Refoula ce regret qui resterait en son coeur pendant longtemps encore.
Poursuivit son discours non préparé comme il put:


- Oui, elle était le lien le plus proche qui me restait sur un plan familial et elle me manquera.
Pendant les quelques jours où je l'ai vraiment connue, de près, et non plus par courrier, j'ai pu apprécier son caractère à la fois doux et fort, déterminé. Bien que malade, elle a sû me montrer la voie que je devais suivre, celle de la médecine. Pour notre famille, pour elle et pour tous ceux que je pourrais aider à ma façon. Ah, vous auriez dû voir celà! Moi en bonne santé et ne sachant comment vivre alors. Elle, malade et me conseillant, me soutenant, me poussant en avant. Je sais qu'elle sera en paix pour l'éternité au paradis solaire. Je prierais pour elle. et j'espère ne jamais faillir à la tâche qu'elle m'a donnée, qu'elle m'a transmise.

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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur
Drak
L'archevêque écoutait silencieusement et avec recueillement. Il se souvenait lui aussi de la comtesse. Après le témoignage de Nicolas III, il reprit la parole.
Si une autre personne veut partager un témoignage, qu'elle s'avance.
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Drak
Personne ne s'avançait. Le célébrant se recueillit un instant, puis prit la parole.

J'ai fort peu connu la comtesse de Rians. Je me souviens de son accueil lorsque j'ai déménagé à Brignoles. Elle s'occupait du cadastre et le faisait avec efficacité. Elle était particulièrement affable et n'avait jamais d'éclat de voix. Je ne connais personne qui ait eu à se plaindre d'elle. A l'assemblée des nobles elle était très discrète et ne mettait jamais d'huile sur le feu, laissant à d'autre le soin d'être des soupes au lait (non, je ne donnerai pas de noms).
Chacun de nous ici présent a perdu en Marianne de Zyelinski, une amie, une parente.
Notre foi nous éclaire qu'un jour nous le reverrons dans la gloire du paradis.

Souhaitons-lui bon voyage, et accompagnons-la jusqu'à sa dernière demeure; accompagnons son corps qu'elle vient de quitter.


Il fit signe aux porteurs de s'avancer et toute l'assemblée, célébrant en tête, quitta la cathédrale par la porte du paradis, en suivant le cercueil.

(Au cimetière)

La longue procession arriva au cimetière. Le cercueil fut posé à côté d'une fosse fraîchement creusée.

L'archevêque s'avança :


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur Marianne dans ce lieu où reposent déjà tant de ses concitoyens. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons le revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Paradis.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.

Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Marianne de Zyelinki, accueille-la dans Ton royaume d’éternité.
Tous: AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de la retrouver au firmament de Ton palais.
Tous: AMEN
Sur cette assemblée réunie pour témoigner son affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donnés.
Tous: AMEN
Ô Très-Haut, avec Christos et Aristote, bénissez la comtesse de Rians notre amie, notre parente.
Tous: AMEN


Après cette prière, les fossoyeurs descendirent en silence le cercueil dans la fosse de Marianne, la plus profonde de toutes.

Ensuite l'officiant aspergea le cercueil d'eau bénite et dit :

Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !


(tous) AMEN.

Puis il fit un pas de côté et laissa l'assemblée se recueillir une dernière fois devant la tombe et y jeter qui une poignée de terre, qui une rose en signe d'amitié.

Après la cérémonie, il présenta ses condoléances aux proches et retourna à la cathédrale, pour enlever ses ornements, verser le produit de la collecte dans le tronc des pauvres et inviter le bedeau à ranger la cathédrale.

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{Harpie}

Le topic a dépassé 50 pages.

A archiver avant que le délestage de 60 jours s'opère.

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