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Seul contre tous....

crc57
Lorsque je marche en direction de l'hospice militaire un certain nombre de choses se bousculent dans mon esprit. Certes les batailles et autres guerres contre l'ennemi sont normales, mais là en l'occurence il s'agit d'une énorme "bavure" dont je suis l'un des auteurs bien malgré moi. A la défense de Nancy, capitale de notre Duché Lorrain, j'ai lors d'une nuit porté visiblement des coups qui auraient pu être mortels, rien de particulier dira t'on seulement voilà l'assaillant n'était autre que le Colonel Promether à la tête de son armée. Aujourd'hui grâce à Dieu celui-ci est entre de bonnes mains et semble se rétablir de jour en jour.

Je franchi donc la porte d'entrée et me dirige vers la salle de soins. Je constate rapidement que je ne suis pas seul à venir rendre visite au rescapé de Nancy. Je m'approche un peu mal à l'aise et pour cause.

Bonjour Médecin-Major Ellebasi, je voudrais avoir des nouvelles du Colonel Promether, sans trahir le secret médical bien entendu.... et pourrais-je m'entretenir quelques instants avec lui?.

Tout en attendant la réponse du médecin occupé au chevet du blessé.

Bien le bonjour à vous également Connétable Yarwelh de Lacombe, hospitalière-Chef Isis et Caporal zahra!.

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Soldat de l'Ost... servir et mourir pour son Duché... la Lorraine
Invité
Visiblement, ce qu'elle disait amusait le colonel. Pourtant c'était une des rares personnes l'ayant pris au sérieux dès le début et tenait compte de ses avis. Ses prédécesseurs au postes de connétable avaient vraiment du faire n'importe quoi pour que mesme à la fin du mandat, on faisait comme si elle était absente les trois quart du temps.
Et maintenant, mesme Promether s'amusait sur son dos. Elle aurait du faire preuve de plus d'autorité peut -estre. A moins que ce ne soit les drogues que lui donnaient le médecin et l'hospitalière qui favorisait cet état.


Une semaine sans rien faire c'est beaucoup trop long, je ne peux faire cela et juste me contenter de me reposer. Puisque vous ne voulez pas que je " pousse la porte de l'E-M " ,je passerai par la fenêtre. Sourire. Sa promet d'être amusant, heureusement que l'E-M est au rez-de-chaussée enfin pour la plupart des locaux.
Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis fort, je n'ai pas besoin de repos. Pour ce qui est de l'accord du Médecin Major, elle le donnera, je serais la persuader et la dissuader de refuser.



Une semaine, trop long? Au vu de ses blessures, Yarwelh ne pensait pas que ce soit long! De toute façon tant qu'Ellebasi ou Isis ne lui donnerais pas de vive voix l'accord qu'il pouvait reprendre du service, elle ne l'accepterait pas.
Par la fenestre? Elle essaya de s'imaginait le colonel essayant de passer dans les meurtrières.... et un sourire lui échappa.


Si vous arrivez à passer par les meurtrières avec votre carrure, j'avoue, je m'inclinerais.
Vous estes peut estre fort; Je dirais la mesme chose pour moi. Pourtant je suis humaine et je fatigue
petite pensées pour l'enfant qui se développait en elle et qui puisait son énergie et me rend bien compte que malgré tout j'ai besoin de repos parfois. Vu votre état, vous en avez besoin, quelque soit votre force initiale.

Le médecin major arriva enfin. Isis aller pouvoir se reposer. Yarwelh allait en faire de mesme d'ailleurs. Après avoir écrit un dernier pigeon pour rassurer tout le monde, elle se coucherait dans le lit qu'elle avait fait mettre en place non loin de son bureau. Avec l'absence de son Aimé, elle n'avait guère envie de retrouver sa maison à Épinal, alors autant rester sur place.

Elle n'eut toutefois pas le loisir de faire ou dire quoique ce soit que Zahra entra dans la salle.
L'odeur de mirabelle qui se dégagea rapidement après son entrée fit envie à la jeune femme. Mais la connétable savait que ce n'était pas pour elle. Elle irait donc en boire une rasade dans son bureau.
Puis vint le tour a Crc57 de faire son entrée. La pièce allait devenir trop petite à ce rythme. Et cela risquait de fatiguer le colonel.. Aussi elle répondit au salue du sénéchal puis annonça son retrait


Je vais vous laissez. Je commence à fatiguer.
Si besoin je serai dans les murs du castel.
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