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[RP - 30 août] L'octroi de Marmorières

Cristòl
Il faisait beau, ce 30ème jour d'août, si près de la mer, à Saint-Félix. Le Baron avait fait dresser les tribunes au bord du champ clos, et tendre un dais en leur milieu.
C'est ici, au bord du champ clos, qu'il offrirait Marmorières au fils de son épouse. Qu'il proclamerait Marmorières terre des héritiers de Saint-Félix. Qu'il instituerait la coutume de Saint-Félix, qu'il rédigerait peu à peu.

Dans cette coutume, le point particulier qui lui importait était la tradition de Saint-Félix, que son père avait initiée, et qu'il souhaitait répéter pour les générations à venir : que le Baron de Saint-Félix, au moment où son héritier le Seigneur de Marmorières sera entré dans la sagesse de l'âge adulte, renonce à Saint-Félix en sa faveur, pour s'occuper entièrement du salut de sa propre âme.

Comme l'avait fait Rekkared. Comme il espérait le faire, en dépit des lois héraldiques et du statut particulier de son héritier, qui n'avait point son sang.

Au midi, la cérémonie commencerait. A son issue, le nouveau Seigneur de Marmorières défendrait le Pas du Gué de la Reine.
Pour l'heure, Lop-Guilhem était attendu. Les servantes s'occupaient de le préparer après sa nuit de prières.


[Pardon pour le retard. J'ai eu quelques empêchements IRL.]
Skip Lo Casalièr
La dernière fois que Skip était venue à St-Félix s'était pour un couronnement et un départ. Le couronnement de son présent suzerain et le départ de son père, celui-ci s'étant retiré a ce moment des affaire publique, le plus jeune prenant la relève!

Voilà qu'aujourd'hui, il venait pour voir le fils d'un personnage que Skip a beaucoup apprécié ce faire octroyer une terre par un homme qu'il aime tout autant, sinon plus!

Comme la première fois, Skip arriva en uniforme. Seules les armoiries avait changé. Ce n'était plus l'écusson de l'Ost sur l'épaule, mais l'écusson d'Exat. Et le blason affiché n'était plus uniquement Lo Casalièr, mais aussi Conosòl. Une chose n'avait pas changé: un coffret, en tout point identique à celui qu'il avait offert à Cristòl de nombreuses années au par avant. Il donnera l'élixir au jeune homme dans le même objectif que lorsqu'il l'avait donné à Cristòl. Pour qu'il soit fort et vigoureux!

C'est donc sur son cheval, suivie de son Garçon de Cours, épée, couronne et médailles, celle du Languedoc et une nouvelle, de St-Martin, protecteur des soldats, donné par une charmante femme... Ainsi vêtue et décoré, Skip fut salué par les gardes de St-Félix.

Il indiqua à son Garçons de Cours où était les écuries et descendit de cheval. Il allait marcher pour le reste. Respirer l'air de St-Félix! Depuis le temps!
Guillaume de Chauconin
Allez, ça y était. De sa chambre, il n'avait guère que quelques centaines de mètres, à peine, à franchir pour rejoindre la lice qu'il avait entendu se construire à longueur de jours. Mais comme ça lui paraissait long, et difficile. Pas qu'il ait peur de rencontrer des gens, non, bien au contraire. Il aurait pas été faire son numéro sur la place de Rome dans c'cas. Non, c'qu'il craignait, un peu, c'était de retrouver son papaaaaaaaaa. Depuis qu'il avait appris qu'il y aurait un pas d'armes pour célébrer le chasement de son quart de frère, le Nain avait couru dans tous les sens, dévoré les quelques romans de la bibliothèque du domaine, interrogé les hommes d'armes de la famille, puis, enfin, avait demandé à son illustre géniteur de lui enseigner la joute.

Et là, c'est le drame. On lui aurait promis des larmes, du sang et de la douleur, il y aurait pas cru un pet de s'conde. Sauf que son papaaaaaaaaa c'était pas le dernier dans le genre « Ce qui te tue pas te rend plus fort ». Et il avait fait gaffe à bien voir jusqu'où son bâtard pouvait ne pas mourir. 473 coups sur l'épaule gauche, 34 foulures du poignet droit, 84 déchirures de la peau d'l'épaule, 24 vols plus ou moins planés plus tard, Guillaume de Chauconin avait été jugé apte à tenter de tenir une lance sur une lice en public. Et j'vous épargne les leçons d'escrime à pied...

Tout ça pour dire qu'en plus de scandaliser son père par son écriture que nous qualifierons pudiquement d'expérimentale, le gosse-qui-n'en-était-plus-un-mais-toujours-un-peu-quand-même, à force de pas être devenu un parfait paladin en un tournemain, avait les tripes pliées dans le sens de la longueur perpendiculaire à l'axe de symétrie A-B de son duodénum. Vous voyez pas ce que je veux dire ? Vous en faites pas, ça se vit ces choses-là, ça s'explique pas. C'est un peu comme voir Barney Stinson en Charles VII. Mais je m'égare.

Mais bon, il était plus temps de prendre son temps. On s'était engagé, puis ce serait une bonne occasion de parfaire sa connaissance de l'élite languedocienne et française. Bah oui, papaaaaaaaaaaa est chevalier, comte et héraut, il peut que frayer avec l'élite, c'est logique nan? Un coup de flotte sur le visage, on retend un coup le pourpoint d'azur et hop, direction la lice.

Où il y a... ben peu de gens en fait. Juste un, même, pour être précis. Et un dais qui semble attendre qu'on joue avec (Dais, lancer, jouer... pardon, je connais le chemin). Salut adressé à l'homme barbu qui se promenait, après tout, on était pas sûr qu'il ait envie de parler, puis direction la tribune, aussi près que possible du dit dais, et on attend, assis, en essayant de ne pas trop triturer un pauvre vêtement qui, si l'attente était trop longue, n'allait pas tarder à se retrouver à l'état de pelote de laine.

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Lop_Guilhem
Lop-Guilhem retrouva non sans mal le chemin de Saint-Félix. La dernière fois qu'il y avait mis les pieds, c'était il y a un bail, pour le mariage de sa mère avec Cristòl, vicomte de Fenouillèdes et baron de Saint-Félix. Il était alors juste majeur. Maintenant, âgé de dix-neuf, il était au cœur de ce qui se tramait à Saint-Félix : ledit Cristòl lui octroyait les terres de la seigneurie Marmorières.

Lop-Guilhem arriva la veille. A son arrivée, il fut accueillit dignement. Sans tarder, des servantes le préparèrent pour une nuit de prière qu'il passa dans la chapelle castrale romane dédiée à Saint-Michel, dans la seigneurie de Marmorières. Le lendemain, la cérémonie commencerait.
Jehanne Elissa
C’est en sortant de son enfermement complètement volontaire en ses terres de Cauvisson, après que celles-ci aient connu grande effervescence, que la petite Vicomtesse se rendit à Marmorières accompagnée d’Eilinn. Enfin, enfin des festivités qui ne se déroulaient pas en Empire, en Alençon ou à Nogent le Rotrou, enfin, enfin des festivités chez elles ! C’est cette proximité qui avait été la raison de la tenue simple de la Vicomtesse : pas trop de froufrous, ni trop pierreries mais juste une robe verte, assez légère pour l’été, et assez bien coupée pour que l’on voit au premier coup d’œil la qualité du tissus. Un sourire en regardant le paysage au travers d’une fenêtre du coche et elle se tourne, radieuse, vers le visage d’une jeune brunette.

Et pia pia pia…


Oui, les conversations de deux pré-adolescentes vous seront soigneusement dissimulées au risque de vous choquer. Car oui c’est choquant quand on y repense de parler autant de filles, soit de soi-même nos deux protagonistes étant indiscutablement de sexe féminin et surtout d’évolutions féminines ô combien spectaculaire (comment on devient femme ?) mais plus encore de se mettre à parler aussi souuuuvent de garçons. Enfin, chaque âge a ses plaisirs n’est-ce pas ?

La première direction empruntée par les deux jeunes filles est celle du champs-clos et bien sur, toujours au rythme de bavardages et de rires fuselés pour marquer la cadence. Malgré toutes les festivités ou rassemblements divers et variés de nobles qu’elles avaient eu l’occasion de vivre l’année –ou devrait-on parler de « saison précédente » ? - précédente jamais, jamais il n’y avait eu une cérémonie telle que celle qui allait se tenir ce jour. Une cérémonie bien spéciale si tant est que l’on peut la nommer ainsi, non, non, une institution Languedocienne, un rituel de Grands du Comté. Et peut-être peut-être… Peut-être la reverra t-elle ? Son cœur se serre un peu et Jehanne Elissa étant ce qu’elle est et surtout étant chez elle, en Languedoc, elle ne se gêne pas pour exprimer ses ressentis en grimpant dans les tribunes :


- « Tu penses que tante Pol sera là ? Tu l’as si peu vue… Et moi-même je ne l’ai vue depuis si longtemps ! Tu sais, je lui ai envoyé une lettre et…

Elle s’arrête dans sa marche alors que sa tête, faisant voleter ses mèches rousses délibérément lâchées, dessine un mouvement de négation. Elle ne m’a pas répondu. Pourquoi ? Peut-être devrait-elle écrire à nouveau, persévérer, se coller à des morceaux de velin et se greffer une plume aux doigts, jusqu’à l’obtention d’une réponse ? Un léger soupir puis la petite tête se lève dans un sourire contrit. Manque de paroles audibles qui se trouvent dans un toucher bien réel lorsqu’elle prend la main – et ça continue encore et encore… - de son amie.

- « Mais nous sommes là pour voir un beau moment ! Tiens… N’est-ce pas Chauconin ? Nous ne l’avons vu depuis Rome ! »

Rome… Et quels souvenirs !

Eilinn Melani
Piapiapia...

Bien entendu la jeune Eilinn n'avait pu rester longtemps sans raconter à la Vicomtesse de Cauvisson les évènements survenus lors de la méga-surpraïze-partie organisée en toute illégalité et dans le plus grand secret par Aimbaud de Josselinière. Et Machine portait telle robe, et l'hypocras était trop surchargé en gingembre c'était absolument scandaleux, et Aimbaud avait voulu danser avec elle, et truc et patin-couffin, de quoi remplir un mag' complet de Closer. Ou Voici, je vous laisse le choix.

Elle restait donc dans le sillage smaragdin de Jehanne Elissa, vêtue pour sa part d'un surcot byzantium, dont la ceinture plus sombre soulignait sa taille fine. Elle avait renoncé à plus de colifichets, son amie l'ayant convaincue que ces évènements se faisaient en toute convivialité.


Eh bien nous verrons si elle sera présente.

L'inquiétude de son amie était palpable et la jeune fille semblait bien en peine de la rassurer. Les rares fois ou elle avait contacté sa marraine, celle-ci avait répondu "présente", restant même à Paris quelques jours plus tôt pour discuter en toute liberté avec sa filleule et mieux la connaitre.
Soudain Jehanne la tira de sa rêverie, alors que la jeune Melani repensait à son entretien avec la Comtesse de Lille.
Les azurs d'Eilinn balayèrent le paysage avant de se poser sur Guillaume au pied des tribunes, qui semblait s'être mis au tricot en attendant le pas d'armes.


Exact, c'est bien Guillaume. Allons donc lui dire bonjour ! Il semble bien inquiet !

Après tout, elles étaient les premières, autant ne pas rester assises dans les tribunes sans rien faire. Et la voix de la Salamandre se fit forte pour être entendue de Chauconin, tandis que sa main libre faisait un grand signe amical.

Le bonjour !

Main dans la main, elle entraina alors Jehanne Elissa vers le jeune homme.
Skip Lo Casalièr
Skip, marchant calmement et pensant aux deux cérémonies à venir, trois avec celle d'aujourd'hui, Skip eu un frisson!!! Le frisson fût encore plus fort quand il remarqua, ou plutôt, entendit les deux jeunes fille piailler comme des jeunes poules au levé du soleil! Bientôt il allait unir sa vie, ou ce qu'il en reste, à une jeune femme pas beaucoup plus vieille que les deux là et une petite peur pris naissance dans ses tripes!!!

Il profita qu'il était encore à l'écart des regards pour boire le contenue d'une fiole puis tapota à sa ceinture pour vérifier qu'il en avait une autre! Il fallait qu'il puisse garder la tête froide tout le long!!! Aristote sais qu'au moindre coup l'Un et l'Autre peuvent changer de place et là ce serais atroce! Un mort à cet instant cruciale... et devant autant de témoin... Pas bon pour l'image!

Approchant toujours plus, le vieil homme profita encore d'un peu de calme pour respirer l'air. Et comme avant chaque combat, il prit une poignée d'une pâte à mâcher qu'il fourra dans sa bouche. Il s'approcha encore un peu et s'accouda à la barre du garde-fou de la lice, à quelque pas seulement des enfants réunis.

Si les têtes blondes remarques la présence de la tête blanche ce doit être pour eux tous un choc, car aucun son n'auraient pus annoncer son arrivé, silencieux et discret comme il l'a toujours été...

L'homme d'arme écouta négligemment les paroles échangés tout en mastiquant sa chique d'orient!
Guillaume de Chauconin
Représentez vous un tableau noir (en cette période de rentrée, c'est de circonstances) et des ongles bien longs et soignez. Mélangez-le tout et vous aurez compris ce que le Nain venait de ressentir. Une voix menue et guillerette le sortait de ses pensées avec une telle délicatesse que son tocant essayait encore de reprendre une activité normale deux minutes plus tard. Du coup, ça manque pas, whop, arrachage d'un fil du pourpoint, sueur froide – que va dire le tailleur ? – et énervement. Qui retombe quand il aperçoit la cause de son malheur. Noiraude, qui lui parlait, et sans plus, visiblement, lui en vouloir pour ses vacances romaines. Puis Renarde plus... 'fin Renarde quoi. On se rattrape Chauconin, on est dans la vraie vie ici, pas à une expo de tableau... Ouais mais Renarde elle est encore... Taratata, j'veux pas l'savoir, allez, qu'est-ce qu'on t'a appris ?

Et ni une ni deux, le bâtard de se lever pour saluer les deux damoiselles qu'il ne s'attendait pas, en fait il n'avait même pas pensé au fait qu'on pourrait venir voir le pas, l'idiot, à voir ici. Et donc, un flot de paroles qui se déverse encore plus rapidement que quand il interrogeait l'Estève sur la façon de ferrer les roncins, parce qu'il n'avait pas anticipé le fait de devoir parlé.


- Le bonjour à vous deux. Sourire aux lèvres quand il va pour les rejoindre, parce que c'est au garçon de faire le premier pas qu'on lui a dit, un jour. Monde de machos ? Oui, clairement. Bienvenus en 1458, profitez-en, ça devrait plus durer des années. Ca faisait longtemps que je ne vous avais plus revues. J'espère que vous vous portez bien. Mais je ne pensais pas vous voir ici, qui donc vous a invité. Mais attendez, je vais vous préparer une place. Et le gamin de frotter énergiquement, d'autant plus que le barbu est pas loin, et que si on peut lui faire bonne impression du même coup, ce sera pas un mal, avec sa main, il allait pas finir de foutre en l'air son pourpoint, une bonne longueur de banc pour leur permettre de venir s'asseoir près de lui. Voila, c'est prêt, finit-il en venant se poser face à elles.

Et maintenant, elles font comment pour le contourner et prendre place ? Bah à ça, il a même pas pensé...

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Jehanne Elissa
Avec la grâce de petits oiseaux légers, avec le dénuement d'un geste d'être pur, avec le maintien des jeunes filles bien élevées - ouais, tout ça - les deux pré-pubères de sexe résolument féminin réussirent à s'asseoir sans montrer une cheville à quiconque. Claaaaasse. C’est un petit sourire amusé qui vient ponctuer la joue ronde et lisse de Jehanne Elissa en voyant Chauconin légèrement… Troublé ? Surpris ? Gêné ? Ou même inquiet ? En tout cas, pas son aise. Les réminiscence de leur escapade romaine, de cette fusionnelle complicité alors qu’ils vomissaient en cœur sur le pont du bateau, du dialogue enlevé avec Odoacre, tous ces souvenirs lui étaient-ils aussi étranges qu’a elle ? Peut-être, peut-être. Sans trop y prêter garde elle s’assoit à ses côtés toujours accompagnée de son amie, plus belle, plus intelligente, plus géniale, plus fabuleuse, plus exceptionnelle, en fait tout simplement au dessus d’une vulgaire Noireaude qui soit dit en passant est surement dans le top ten des surnoms donnés aux vaches. Et toc!

- « Pourquoi nous sommes ici ?

Petite Vicomtesse qui prend un faux air penseur avant de lui sourire à nouveau.

- « Et bien tout d’abord car nous sommes Languedociennes et ce qui va se passer ici est une cérémonie propre à notre Comté, chère au cœur de ceux qui connaissent la famille a qui elle a trait. Et puis… Il me semble, je n’en suis pas sûre, vous me reprendrez Chauconin si je fais erreur mais le Chevalier de Siarr est mon tuteur de pat son mariage avec Tante Pol et j’ai grandis auprès de Lop-Guilhem avant qu’il ne parte en Périgord. Et enfin Eilinn est la car en plus d’être Languedocienne et dame de compagnie, elle est mon amie.

Aaaah et là, là, là oui là, sur le visage de la petite Goupil c’est cet air exécrable, cet air de tête à claques, cet air insuuuuuuportable de petite fille qui a raison, qui sait que ses paroles sont justes. Ah ces moments bénis pendant lesquels ont se sent détenteur de vérité absolue… Enfin c’est éphémère même si avouons le elle aime bien piquer un peu le bâtard de Siarr. Qui aime bien châtie bien ? Bien l’aimer oui, bien châtier elle n’en sait rien et à vrai dire c’est la première fois qu’elle s’y adonne. Mmmmh oui, oui, c’est drôle, mais il faut que ça reste drôle. Diable, faire ça avec de réelles visées méchantes ? Jamais, jamais, jamaiiiis elle ne pourrait se regarder dans le miroir ensuite. C’est donc avec l’innocence d’une blanche colombe qu’elle regarde face à elle.

- « Ne fait-il pas un temps radieux ? J’ai hâte que ça commence. Vous êtes vous remis de notre voyage vers Rome, Guillaume ? » Et oh, ooooh question critique. Elle se tourne d’un trait vers son amie. « Eilinn ! Tu n’as pas u de soucis là-bas après notre venue ? C’était un peu embarrassant en y repensant… »

Regard glissé vers Chauconin. Et sourire qui naît encore.
Skip Lo Casalièr
Babillage de gamin!

Heureusement que le vieux bouc n'a plus de souvenir de son enfance... et que dire de son passage à l'âge adulte, beaucoup moins rose que les trois réunis près de lui. Du rouge... il en a vu, il en a donné et versé, du siens et des autres. Un seul objectif... survivre!

Mais de les entendre lui rappel quand même qu'aujourd'hui, il ne survit plus. Enfin il a recommencé à vivre!


Ariana!

Ariana Anthea! La Fleur, l'excellence! Pas LA Fleur d'Oc, mais SA Fleur à lui et lui seul! La jeune vicomtesse ne se doute pas qu'il a pour son nom une affection toute particulière et sans que sa promise ne soit là, Skip en aura une image vivante qui ne saurait que lui donner vigueur et courage!

Et l'Autre qui trépigne d'impatience... "Du calme!" qu'il se murmure à lui-même. Il ne faudrait pas que l'Autre s'emporte. Pour Le convaincre de se calmer, il revoit en image le sourire de la femme qui Les aimes.

Babillage de gamin!
Sourire de vieillard!

Qu'il est doux d'entendre les voix de ces jeunes gens riche de l'héritage grandiose de leurs parents. Skip repense encore au coffret qu'il offrira au jeune seigneur de Marmorières, héritier de St-Félix, avec l'espoir que son propre fils puisse offrir le même genre de coffret au fils de cet héritier et ce, toujours dans le même objectif! Offrir la force et l'endurance tant dans la douleur que dans le plaisir!

Le jeune homme ne comprendra pas tout de suite la valeur du trésor que l'apothicaire lui offrira. Il ne le comprendra probablement que trop tard, mais quand la lumière viendra, ce sera alors la révélation et avec de la chance, ça le sauvera...

Sourire de vieillard!
Lop_Guilhem
[Nuit de prière]

Lop-Guilhem était revêtu d'une cotte parti d'argent et de gueule, l'argent pour la pureté et le gueule pour le sang qu'il devra verser. Il pénétra à pas lents dans la chapelle Saint-Michel chapelle de Marmorières, chapelle éclairée par un unique vitrail représentant Saint-Michel et par quelques cierges. Là, il se mit à genou sur l'estrade de l'autel et passa ainsi toute la nuit dans l'attitude de l'orant, en proie aux sentiments les plus contradictoire : la joie de retrouver ses frères et sœurs, l'impatience de montrer sa valeur guerrière, mais aussi la tristesse de l'absence de son défunt père LeGueux à la cérémonie, et l'inquiétude de ne point être à la hauteur des responsabilités qui lui incomberaient.

Cristòl
Le Vicomte des Fenouillèdes arriva au champ clos où il constata que son vassal, le Seigneur de Counozouls, était là, qu'il salua avec beaucoup de respect.

-"Mon ami, c'est un plaisir chaque fois renouvelé, de vous rencontrer. Soyez le bienvenu à Saint-Félix, comme jadis, lorsque vous m'offrîtes cette fiole de vigueur rouge."

Puis il avisa la jeunesse dorée du Languedoc - sa pupille, à la tutelle de laquelle il avait jadis renoncé en faveur de Paula, à un âge dont elle ne gardait pas de souvenirs. Quoique Margot la lui eût confiée, il avait pris peur de ce si grand fardeau, lui qui jamais n'aurait pu remplacer une mère.

Il avait retrouvé presque malgré lui cette tutelle en épousant Paula. Rien n'avait été comme il l'avait imaginé des années plus tôt, lorsque la renarde n'était encore qu'un nourrisson.

Sa pupille, et son amie, et son fils Guilhem, dont Aimelina lui parlait si souvent - trop, peut-être.


-"Vicomtesse, demoiselle, fils, le bonjour vous va ! Soyez, demoiselles, les bienvenues à Saint-Félix.
Fils, j'espère que vous avez travaillé votre adresse comme je vous l'ai recommandé, car le Gardien du Pas ne vous épargnera pas. Ainsi endurcit-on les hommes, à la faveur du combat."


Mais le Vicomte des Fenouillèdes, sous cette apparente bonne humeur, était préoccupé. Aucune trace du héraut qui devait officier la cérémonie, et Paula n'était pas encore arrivée avec les filles - Aimelina, Margarida, Magalona, Eirwen. Il faudrait pourtant bientôt commencer, car le soleil montait dans le ciel, et les prières de Lop-Guilhem s'étaient achevées. On le vêtait, désormais.
Finubar_Anar
La poussière s'envolait à chaque enjambée faite par l'Ardennais Gris, son pas lourd, faisait résonner à plusieurs mètres dans les forêts environnantes et fit envoler quelques oiseaux appeurés. Son cavalier, un homme avec un visage sévère, mais qui cependant ne montrait aucune trace de sévèrité dans le temps; sans doute que son humeur gaillarde avait changé depuis peu, cet homme donc, à l'apparence banale, n'était pas moins le Vassal du Vicomte des Fenouillèdes.
L'ancien Capitaine avait passé plusieurs nuits au pied du lit de son épouse, malade dans son esprit, mais mourante dans les paroles des guérisseurs. Il avait prit depuis peu, une grande habitude d'addresser ses paroles à Aristote, chose qui pour un soldat ne fut jamais très aisé, la violence sur les champs de batailles étant pour la plupart une preuve que si le Très Puissant existait, il éviterait ce genre défusion de sang. Quoiqu'il en soit, sa retraite militaire; avant d'avoir été rappelé, lui avait fait du bien, il avait retrouvé ses enfants avec qui il fallait avouer il avait peu eu le temps de les voir grandir, mais surtout à retrouver la sérénitude spirituelle.
Sérénité qui ne disparut pas même avec la perte de son bras. Et pourtant....Pour un homme comme Finubar, qui est un soldat de tripes et de sang...c'était quelque chose de tragique.

L'Ardennais s'ârreta lentement et le cavalier leva le regard. Le Massif de la Clape, tout près de Marmorières était en vue. Dirigeant le cheval à l'aide des rennes, il imita un petit bruit sortit d'entre ses dents et sa langue.

A l'entrée, il relâcha sa cape qui l'enroulait et se nétoya grossièrement de la poussière.

Le palefrenier arriva et permit au Seigneur de Trillà de descendre de cheval.

Regardant sa vieille monture partir avec le jeune garçon, Finubar patienta dans la cour. Observant l'architecture, le ciel.

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Skip Lo Casalièr
Avec un peu de nonchalance et beaucoup de respect, Skip sourit au jeune, plus très jeune, Sìarr. Quand il évoqua le cadeau jadis offert, Skip esquissa un sourire complice.

Vous vous douterez, Senhèr, que je réserve une surprise à votre héritier.

Et déjà le vicomte continuait, quelque pas plus loin, pour adresser la parole à cette jeunesse du Languedoc, famille du berger. Petite brebis et fier mouton, la bergerie du Chevalier.

Voilà comment, en quelque mots seulement, on rappel à sa mémoire des souvenir déjà lointain...
Guillaume de Chauconin
Mais, mais, mais elle se foutait ouvertement de sa tronche, là!!! Non mais j'vous jure. Elle aurait eu moins d'poitrine, moins d'cheveux et pas d'couronne qu'il lui allongeait un ebeigne direct entre les deux yeux. Sauf que cette fois c'est pas la haine qui lui vient à la gorge, non, c'est la gêne. La gêne de pas avoir pensé à ça, alors qu'il le savait pourtant. Elle avait raison la donzelle. Pour un peu il aurait été se faire excuser en lui coupant un champ de marguerites (Marguerite, fleur, vache, Fernandel, La vache et le prisonnier, humour, drôle...).

Quoique, Renarde lui en laissait pas l'occasion. Non, elle préférait se rappeler Rome. Ah Rome, ses palais, ses rues, ses archives (ben oui, les cardinaux qu'on a croisé, 'z'étaient pas de premières jeunesses), et son théâtre. Grand souvenir qui ne quitterait pas de si tôt (sitôt, Citeaux, abbaye, église, drôle...) l'esprit de Blondin. Surtout quand on y rencontre le futur Grand Aumônier de France. Et qu'il vous enseigne, au débotté, entre deux pichets de picrate.

Et sourire qui s'étend quand Renarde demande à Noiraude (numéro deux des noms de vaches, selon saint-Wiki, vérifie tes sources madame... comment ça je fais du hrp dans du rp, si peu...) s'il y a eu des échos. D'façon, si yavait eu des soucis, Guillaume en était sûr, la dévoreuse de gâteau le lui aurait fait savoir (eh oui, le Nain avait ce défaut de se croire au centre de tout et intéressant tout le monde), et vu qu'elle l'avait cordialement salué, c'est que rien de grave lui était arrivé. On pouvait donc se concentrer sur « Qu'en a pensé Rome ? ». C'est que quand on essaye de mettre le foutoir au centre de l'Aristotélisme, on aime savoir si on a réussi...

Puis c'était papaaaaaaaaaaaa qui était arrivé. Alors on plastronne, on bombe, un peu, le torse et on répond avec aplomb. On est fils de chevalier ou on ne l'est pas, tue-dieu!


- Oc, père. Et j'escompte bien vous rendre fier de votre fils en brisant lances contre votre héritier. Bon, y parvenir risquait bien d'être une autre paire de manches, mais baste, ça, on y pensera plus tard.

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