Alcalnn
Bienvenu à tous!
Vu qu'on est là, autant faire un RP non?
Alors quelques petits rappels:
Tout le monde peut faire un RP, sur le principe qu'il garde la logique du RP.
Rappelez vous quel est vostre statut: noble, roturier, soldat, milicien, officier...
Essayez aussi de vous renseigner sur l'équipement du XVeme siècle afin d'éviter les anachronismes!
Et surtout: AMUSEZ VOUS!
Vu qu'on est là, autant faire un RP non?
Alors quelques petits rappels:
Tout le monde peut faire un RP, sur le principe qu'il garde la logique du RP.
Rappelez vous quel est vostre statut: noble, roturier, soldat, milicien, officier...
Essayez aussi de vous renseigner sur l'équipement du XVeme siècle afin d'éviter les anachronismes!
Et surtout: AMUSEZ VOUS!
[Jour d'arrivée d'Alcalnn Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Connestable de Normandie.]
Blackney avait cheminé avec sa petite troupe jusqu'à Dieppe. Quand on était Vicomte et Baron, on pouvait se permettre d'entretenir une belle lance... Cranequiniers, archers, coustillers... l'un portant le gambison, l'autre une broigne... mais la plus part adoptaient une brigandine. Chapel de Montauban, salade ouverte, barbutes pour protéger la tête, mitons et gantelets pour les mains. Parfois, l'un d'eux arborait un plaston d'acier avec ses branconnières prouvant son statut de vétéran et de bien soldé.
Leurs épées étaient des plus diverses, du bazelaire lourd et tranchant, au panzerstecher léger et perçant!
Bref elle en imposait...
Mais le Vicomte qui la commandait jurait avec ses hommes. Il était vêtu d'un pourpoint et de chausses noires, sobres, seule sa dague et son épée rappelaient son rang.
-Monseigneur, croyez vous qu'on va se battre? lança un des compagnons.
-Je ne sais Tinchebraye. Il me serait amer de combattre les Artésiens.
-On les dit pas si riches en plus.
-Je vois ce qui t'interesse...
Puis il revint à sa réflexion... Sa douce n'était pas là, au loin, en Limousin, livrant son combat contre la peste. Hervald, lui, son fils, était entre les mains de Lodania, au Mont. Il y avait de quoi réfléchir.
Il tira sur la pointe de sa barbe ou quelques poils gris commençaient à se faufiler... Quelle allait être la stratégie Royale? Bonne question. Et dire qu'à la base ils n'étaient que sensés remplacer l'ost de Dame Dunhyll, afin qu'elle et ses hommes puissent se reposer...
Mais les voilà arrivés, les murs de Dieppe droits et fièrement élevés devant eux. Il fallait créer un nouveau camp...
[Aujourd'hui]
Le campement du 2nd Corps était depuis quelques jours terminés, il était situé sur la rive nord de la Béthune. Les soldats de la Bande et les miliciens avaient bien travaillés. Un fossé avait été creusé, une palissade dressée, des tours à espace régulier érigées... En somme, une vrai petite ville. Vendeurs de tout poils, cantinières, forgerons itinérants et bien sur, des ribaudes, s'égaillaient dans ce camp construit tel que Végèce le préconisait, en carré avec la tente du capitaine au centre.
En parlant de ce capitaine, il était dans sa tente. L'aube levée depuis peu, il s'était affrété après une longue soirée passée à discuter avec ses officiers du camp, avec les Grands qui composaient sa lance, et surtout, avec le Lieutenant Général Julien, avec qui il discutait de telle ou telle missive venant de Rouen, Avranches... ou même Paris!
Il avait enfilé son doublet armant. Plus épais, plus lourd et renforcé de bandes en cuir, il était destiné a amortir les chocs et à recevoir sur ses sangles les pièces de l'armure. Cela manquait de la pompe d'un homme d'arme en grand harnois, mais fallait avouer que c'était plus confortable... Et puis avec les missions de reconnaissances envoyées au Nord, ce n'était pas une attaque surprise qu'il craignait le plus.
Il ceignit enfin sa ceinture d'arme et sortit de sa tente. Rolan, le capitaine de sa garde, était déjà prêt et tisonnait le feu dans son foyer devant la tente. L'homme se faisait vieux. Depuis le temps qu'il accompagnait le Chat et qu'il veillait sur lui... Il était presque comme un père. Ce petit homme brun, trapus, à la barbe soigneusement taillée en pointe... Il était la représentation même du vieux soldat de métier. Le Vicomte le salua:
-Bonjour mon vieux.
-Monseigneur.
-Des nouvelles des francs coureurs?
-Toujours rien d'après ceux qui sont revenu à l'aube. Les Artésiens stagnent. Ils croient toujours qu'on va les attaquer.
-Les fous. Décidement, certains capitaine Artésiens sont de piètre stratèges... Je suppose que Torchecul doit être derrière tout cette mauvaise presse!
-Cet homme est un fredin! J'aimerais pouvoir lui écraser ma masse sur la figure à l'en faire éclater comme une courge bien mûre!
-Tempère toi mon ami, je crois que ce n'est pas pour dessuite que tu pourra affranchir ton envie, que de plus, je partage.
Le Chat se frotta les mains au dessus du feu... C'est qu'il faisait froid! Les hommes avaient ils bien dormis? Il l'espérait. Qui serait le premier à le visiter? A moins qu'il ne passa dans le camp? Il se réservait se luxe vers la mi journée...
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