[Rp] Quand tout brule

*une folle ! Elle est folle !* Pensa immédiatement molly en entendant parler de voix et domination des êtres par une hypothétique voix ... La folie quoi d'autre...?

Elle se retrouva a terre, sur le dos, son épaule la faisant souffrir au moindre de ses mouvements, une horreur. Elle était démise a coup sur et avec un peu de pas de chance, cassée...
Grimaçante et se tenant l'épaule, Molly vit la blonde aller vers elle avec une branche enflammée... La purification des pantins par le feu, c'était donc ça l'hydre? Elle avait toujours son épée en main, sans attendre elle se remit sur pied - avec quelques difficultés dû a son épaule HS.

"Tu es folle a lier ! Tu entends des voix !? Quelles voix ! Je ne perçois rien, et pourtant, je ne suis pas sourde..."

Molly reculait au fur et a mesure que l'autre avançait, maintenant il n'était plus question de témérité, mais de survie...
Derrière, les flammes, devant la folle ET les flammes... *He bah ma grande, là, t'es dans la défection!* Pensa-t-elle en resserrant la prise sur sa garde. Sa cicatrice sur l'œil lui avait servit de leçon, et cette fois, elle ne serait pas blessée sans s'être battue!
Nonobstant la terreur de se faire cramer, elle serra les mâchoires, tâcha de faire abstraction de son bras... Et lui fonça dessus en hurlant comme une sauvage... Totalement ridicule, mais... Elle fit a la dernière minute un pas sur le coté et lui frappa sa blessure a la cuisse une nouvelle fois, mais avec le plat de la lame, pour rouvrit la blessure, provoquer une très vive douleur, et surtout, lui faire lâcher ce maudit morceau de bois!
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La douleur a la cuisse, lui fit lâcher son branche enflammée et elle tomba à terre. Son bâton qui lui servait de canne, roula près d'elle.
La maudite avait encore de l'énergie à revendre. De rage, Siobhan se mit à hurler.

Non!non!non!

La blessure de sa cuisse se mit à saigner de plus belle, elle mit ses mains dessus pour essayer d'arrêter le saignement, mais la blessure était trop profonde, si ça continuait, elle allait mourir en se vidant de son sang.

Qu'importe, pensa-t-elle, la mort n'est qu'une illusion, car il nous est permis de renaitre ici tout n'es que factice. Elle regarda ses mains rouges et suintantes et se mit à rire, puis elle se mit debout à l'aide de son bâton malgré la sensation d'engourdissement de sa jambe et s'approcha de la fille qui essayait de se relever, son bras semblait briser , son épée gisait sur le sol près d'elle.
Si seulement Siobhan arrivait à l'atteindre, elle pourrait l'utiliser et lui trancher la tête.

Mais déjà les flammes autour d'elles se rapprochaient de plus en plus et la fumée la faisait tousser, elle avait la gorge en feu et des larmes coulaient de ses yeux injectés de sang.

Puis finalement, elle eut une idée, il y avait juste derrière la fille un arbuste enflammée. Avec ses dernières forces, elle se précipita sur la fille, et la poussa violemment par les épaules, de sorte que sa victime surprise tombe en arrière, pile poil sur l'arbuste en feu.
La malheureuse n'eut pas le temps de se saisir de son épée, Siobhan l'avait déjà en sa possession. Elle se mit à rire en observant la fille se débattre pour éteindre le feu qui s'était emparée d'elle :

Enfin! Enfin!


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Molly était a terre, son attaque l'avait presque autant blessée que l'autre... Son épaule la faisait tant souffrir qu'elle ne pouvait plus se mouvoir.

L'épée était trop loin, sans défense, Molly regarda la folle, et jura, s'en était fini et elle le savait.

Soudain un coup de pied, elle roule et fini sa course dans les flammes, un hurlement strident lui échappa, dernière réaction, un instinct purement animal, s'éloigner des flammes... Et vite ! Elle se souleva, sortant de la comme elle pouvait, ses vêtements flambaient et déjà ses cheveux suivaient le mouvement.

Molly ne vit d'une solution, se jeter a terre, et se rouler, elle gémissait de douleur, la sueur roulant sur ses tempes, elle ne voyait plus rien, du rouge, du jaune, et cette douleur... Elle sentit sa peau bruler, elle aurait presque put dire a quelle cuisson elle allait être, quand elle réalisa qu'elle se roulait au sol pour rien elle s'arrêta, pantin désarticulé, noirci et sanglant. Ses deux pupilles grises se posèrent sur la blonde et elle ébaucha un sourire...

"Raté..." dit-elle d'une voix faible, étouffée, tremblante, presque un glapissement d'animal blessé, Molly ferma les yeux et laissa sa tête tomber, épuisée, sa peau la cuisait, son épaule n'était que douleur lancinante, l'os avait transpercé la peau qui avait cuit, son corps entier était secouer de sursauts, ses muscles ne répondait plus, elle n'était plus que douleur et sang.
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Après s'être délectée du spectacle, de voir la fille se débattre avec le feu, Siobhan décida qu'il était temps de l'achever.
Avec l'épée dont elle s'était emparée, elle s'aprocha doucement de la fille, étendue au sol, presque inconsciente.
D'une voix étrangement calme qui contrastée avec son apparence de folle, elle déclara:

Il est temps pour toi de rentrer à la maison, de rejoindre la voix et le Dode , par cet mort tu te réveilleras pour de bon et enfin tu quitteras ce monde factice.

Et avec ces deux mains, elle souleva la lourde épée, qu'elle plongea lentement dans le cœur de la jeune fille.
Puis à bout de force, Siobhan s'écroula à son tour, la fumée l'étouffait et lui brûlait la gorge. Le sang coulait sans s'arrêter de sa cuisse.
Elle se demanda si elle aussi allait mourir, cette pensée la fit rire, le rire se changea en toux, une toux qui semblait lui arracher les poumons. Elle se mit à penser au Dode, se demandant s'il était fier d'elle, puis ferma les yeux avant de perdre totalement connaissance.
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Molly ouvrit les yeux sur la blonde, elle la vit, l'épée levée, son épée, puis la lame fut abattu. Réflexe, Molly s'écarte, elle fit un mouvement sur le coté, la lame non sans la blesser ne la toucha pas au cœur. Son poumon fut percé, ses cotes brisées, mais elle garda la vie.

Son souffle fut court, le sang envahit sa bouche, elle toussait, elle crachait son sang, se noyant dedans.
Elle pensa son père, elle se demanda si sa mort ne serait pas dernier coup qu'on lui portait au cœur...

Elle se mit sur le coté et tout devient noir.
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Gwer avait entendu l'homme hurler à son égard, ainsi que les autres le suivre. Mais avant qu'il n'eut le temps de regarder autour de lui, il se fit empoigner par les bras. Il ne cherchait pas à se débattre, comme il l'avait dit, il assume ses actes, quoi qu'il en coûte. Gwerad était souvent vu comme un fou, il n'était pas rare de le voir faire des choses étranges, tout comme là. Pourquoi s'octroyer les méfaits d'un autre ? La raison de Gwer a sa raison que la raison elle même ne connait pas, un peu compliqué tout ça hein ? Maintenant vous aurez aussi mal au crâne que moi, je vois pas pourquoi moi, le conteur, serait le seul soufrant de maux de tête à cause du Gwer. Revenons en à nos brebis galeuses...

Gwerad se laissait emmener au pilori, ce "meuble" de bois. Bloquant la tête avec les mains. Malheureusement on lui retira sa hache, il n'aimait pas du tout, mais vraiment pas du tout qu'on le sépare de sa seule famille, mais il se retint bien malgré lui. Tel était sa volonté divine, nul ne peu allez à contre sens. On est comme le Tout Puissant nous a créé, on a "ses" idées, ses désirs. Rien n'est réellement de notre conscience, nous n'en avons pas, c'est celle du Très Haut, l'être divin et éternel.

Bloqué au pilori, Gwerad fit un sourire aux passants en colère. Leur montrant ainsi qu'il avait ce qu'il voulait, ainsi qu'eux même s'ils ne le savaient pas encore. Vous comprendrez plus tard, un peu de patience mes chères...
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[Devant le dispensaire]

Liloute au milieux de la chaîne passait les seaux sans réfléchir… Vite et bien et surtout vite, très vite, afin que le feu ne s’étende pas aux autres bâtiments, sa plus grande crainte… Les pleins les vides, les vides les pleins, les seaux défilaient dans ses mains… La fumée brûlante lui piquait les yeux, lui arrachait la gorge, mais que pouvait elle faire d’autre que tenter de lutter? Les flammes qui avait ravagées la toiture du dispensaire commençaient maintenant de s’étouffer doucement sur la bâtisse, mais le petit vent les avaient poussées sur la demeure accolée… Liloute au milieux du chaos entendit juste Hecat les remercier…

[3Rue de la Duchesse Ennrico]

Le feu avait été maîtrisé au dispensaire, alors, elle se précipita devant la demeure de Brad et Cela… Elle avait cru les apercevoir prendre la fuite avec les petits… Mais était-ce bien eux? Comment pouvait-elle en être certaine, tant l’agitation des pauvres gens perdants le peu de bien qu’ils possédaient était intense dans les rues?! Que pouvait-elle bien faire seule ici?

BRAADDD CELAAAAA???? Où êtes vous??

Leur maison avait l’air perdue… Déjà presque réduite en cendre… Machinalement, Liloute balança quelques seaux sur les flammes mais rien à faire… Elle ne pouvait lutter seule… Tout au fond d’elle, elle priait juste pour qu’ils aient eu le temps de déguerpir, et pour qu‘ils soient saint et sauf quelque part…

[Debout sans bouger ou presque au milieux de l‘agitation]

Liloute tournait le dos à L’église, dont le feux avait été rapidement dompté, en regardant impuissante les flammes dévorer la petite maison de Brad et Cela…
Machinalement, elle se recula pour jeter un coup d’œil rue des Lumières…
Bien que sa demeure était assez éloignée de la place de l’église où elle se trouvait, et bien que l’épaisse fumée empêchait de voir correctement à distance, elle ne distingua pas de flamme ravageant les maisons…Soulagée, elle prit une grande inspiration pour soupirer mais elle à force d’inhaler cet air irrespirable, elle se prit à tousser… Hébétée elle avança un peu au hasard des rues…

[Place de la mairie]

Une main sur la bouche l’autre tendue devant elle, elle remonta l’avenue du 15 Mars 1454 et arriva place de la mairie… La mairie, qui avait pu elle aussi être sauvée apparemment… Il en était en revanche tout autrement de la salle des fêtes… Dans l’affolement, Liloute n’avait pas jugé utile de sauver la salle des fêtes… Pourtant, une femme était genoux à terre devant le brasier, abasourdie… Elle s’approcha pour aider la brune à se relever…

Ael… Aelysse?

Celle-ci ne bougeait pas… Liloute finit par comprendre que le feu de la salle des fêtes s’était répandu à sa maison… Elle se précipita alors vers la petite fontaine… Et en plongeant un seau dedans elle poussa un cri effroyable, à la hauteur de la terreur qu’elle éprouva à ce moment là…

AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Échappant le récipient elle se recula ne cessant de regarder ses mains… L’eau… L’eau était devenue toute rouge…

Du sang?

Le manque d’oxygène, les yeux humides des larmes provoquées par la fumée, les mains rouges, les idées embrouillées, elle s’affala à terre horrifiée… C’était sans fin et tellement décourageant… Dès qu’un foyer s’éteignait, un autre se déclarait ailleurs, ou alors le feu passait d’une toiture à une autre… Et les gens courraient de partout… Et les femmes criaient… Et les enfants pleuraient… De toute sa vie, elle n’avait jamais vu un tel chaos… Qui pouvait bien être à l’origine de cette anarchie?…



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[LE FEU VENGEUR]



Elle guettait toujours. Elle avait vu l'homme mettre le feu à la Chaumière mais était trop loin pour l'empêche de commettre son crime. Elle s'était donc mit à le suivre de loin, se faufilant tel un chat à patte de velours. Peut être la conduirait t-il à leur repaire. Et ce fût bien le cas. Après avoir suivit sa proie plusieurs minutes, elle le vit entrer dans une taverne portant l'enseigne "Hydriquement votre". C'était donc la qu'ils se regroupaient.
Elle s'en approcha pour observer les lieux. Elle se trouva un observatoire et attendit.
De longues heures s'écoulèrent avant que la bâtisse ne soit vide. Elle quitta alors son poste pour pénétrer à l'intérieur. Elle se dirigea vers le comptoir et vida une à une toutes les bouteilles sur le sol en faisant le tour de la pièce. Quand il ne resta plus une bouteille, elle sortit et prit ensuite un torchon trouvé à l'intérieur, y mit le feu et le balança dedans, regagnant son observatoire pour contempler son chef d'oeuvre.
Les flammes dansaient avalant tout sur leur passage. Une lueur brillait dans son regard. Elle avait hâte de voir leur réaction quand ils rentreraient et verraient que leur repaire était en ruine.

La cavalière remonta la rue, son cheval au pas, le stoppa à une dizaine de mettre de la taverne "hydrequement vôtre", elle mis pied à terre et s'approcha de la bâtisse lorsqu'elle vit des flammes qui dansaient à l'intérieur, léchant les murs, poutres porteuses, là, ou la veille, elle avait grimper pour y faire un brin de ménage sous l'œil vigilant de Yiana^^
Des crépitements de bois secs se faisait entendre, le bruit du feu carnassier dévorant et prenant de l'ampleur.
des meubles qui s’écroulaient entrainant des braises ardentes et se rependant sur le sol. Sous la porte et au fenêtre une épaisse fumée se dégageait.

Son œil fit attiré par le soupirail d'ou sortait une moustache et un couinement se fit entendre, un rat roux en sortie affolé, se dressant sur ses pattes regardant a droite puis a gauche, et droit devant lui, fixant la cavalière.

Chantyl le reconnue de suite, C'était Terreur, le rat de Rose_noire, lui aussi la reconnue, il hésita un instant et se mit à courir dans sa direction, monta le long de sa jambe et se faufila dans son cou, enroulant sa queue et couinant a son oreille.

Chantyl le caressa machinalement l'animal qui c'était réfugier, la chaleur se dégageait de la bâtisse soulevant ses cheveux, s'engouffrant dans sa cape et la faisant danser. C'était insoutenable.

Elle senti une présence dans son dos, celle du Dode... Elle ne l'entendait pas, ne le voyait pas, mais là ou elle se trouvait, il y était, l'observant attentivement, épiant le moindre de ses gestes.

Le Dode était puissant, oui très puissant... Elle sourit en regagnant son cheval, l'enfourcha et repartie au repaire en compagnie de Terreur, laissant les flammes faire leur office...
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Artemus n ' eut pas le temp de réagir que déja des habitants empoignèrent l ' inconnu pour le mener au pilori , il n ' opposa aucune résistançe et l ' homme parut méme content d ' en arriver là.

Artemus voulut suivre cette foules qui emmenaient l ' homme quand son regard se figeat puis se fendit


Molly , noooooooonnnnn
Artemus vit et revit pendant de longues secondes cette scéne où l ' épée pénetrait le corp de molly .

Il reprit enfin ces esprits et vit l ' autre jeune fille s ' éffrondrer à son tour .

Artemus se diriga vers Molly s ' agenouilla à ces cotés et prit sa téte sur ses genoux.

Molly , c ' est artemus , reveille toi

Aucune réaction ne vint de la part de la jeune fille , elle était là , inconsciente , le sang ruisselant de sa plaie.

Artemus enleva sa chemise et la plaça sur sa blessure évitant de retirer l ' épée qui était toujours en Molly .


Vite , à l ' aide , j ' ai besoin de quelqu ' un pour m ' aider ,
Vite elle va mourrir
Artemus lança un regard à travers la place entendant la foule insultant un homme et les crépitements de bois brulés

l ' apocalypse venait de débarquer à Gien .

Artemus cria à nouveau arragant de l ' aide tout en gardant un regard noir sur cette jeune fille inconsciente qui venait de planter une épée dans le corp de Molly.

Il se mit à penser intérieurement

toi , ma fille , tu va payer , pour tout le mal qui à était créer à Gien

Il se releva s ' approcha de la jeune fille encore inconsciente enleva sa ceinture et lui ligota ses mains dans son dos , serrant au maximum la ceinture voulant inconsciemment lui rendre la douleur qu ' elle venait de faire subir à Molly.
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L'habitant s'approcha des deux filles allongées par terre, pauvres gamines.
Il était vieux mais il s'y connaissait un peu en médecine avec toutes ses guerres. Il examina leur blessures, prit leur pouls, vérifia leur respirations.
Il vit que la brune respirait toujours mais étant mourante, la blonde elle était pratiquement morte.

Puis il vit un type plutôt costaud arriver.
Cet homme devait connaitre la petite brune car il se mit à hurler en se précipitant vers elle.

On peut encore la sauver, affirma-t-il , si vous l'emmenez de suite chez un médicastre.

Puis il vit l'homme s'approcher du cadavre de la blonde et lui ligoter les mains dans le dos.

Malheureux! que faites vous? elle est morte, il vaudrait mieux enterrer cette pauvre fille que l'emprisonner.
Vous savez faire parler les cadavre vous ?
Et pis vous devriez mieux vous occuper du pauvre bougre qui va se faire pendre, vous serez plus utile! ajouta-t-il en montrant du doigt l'homme qu'on menait au pilori.

Gien n'a pas besoin de morts en plus.

Cadom, noire de suie, courait partout, grâce aux giennois, les feux s’éteignaient. Elle entendit hurler Artemus et le rejoignit. Il avait recouvert Molly de sa chemise, vociférant ensuite contre une autre femme apparemment morte. Un vieil homme était là. qui dispensait ma foi de bons conseils à Artemus , qui semblait pris de folie.
Elle s’approcha d’Artemus et lui glissa à l’oreille, en mettant une main sur son épaule.

-Cet homme a raison, Artemus, amène donc cette femme prs du cimetière, nous l’enterrerons, il ne faut pas qu’une épidémie se rajoute à nos malheurs.

Elle se pencha sur Molly, sentait qu’elle respirait un peu. L’épée toujours enfoncée dans son corps…que faire ? La porter ainsi lui ferait trop mal et risquait d’être fatal. Elle s’agenouilla, lui prit la main, lui chuchotant :

-Je ne sais pas si tu m’entends, mais je vais te faire mal, là, alors pense fort que c’est pour survivre…

Elle prit de sa main libre l’épée et d’un coup la retira de la blessure. Le sang gicla, Cadom, au bord de l’évanouissement, plaça la chemise d’Artemus sur la plaie, appuya pour tenter d’arrêter le sang. Molly, toujours inconsciente, geignait, commençait à s’agiter.
Cadom cria :

-Quelqu’un peut venir par ici ? Il faut emmener Molly au dispensaire, vite !!!!
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Molly tremblait, la douleur, la fièvre commençait a monter, on l'avait sans doute emportée au dispensaire, elle était étendue sur un lit, les draps quittèrent leur couleur blanche pour virer au pourpre et noir.

Son sang coulait a flot de sa plaie, mais sa conscience revenait un peu, elle agrippa la main de celui ou celle qui était là et marmonna :

"...Aide...Moi..."

Elle laissa retomber sa tête sur l'oreiller, et serra les dents qui laissaient passer ses gémissements de douleur.


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Cadom avait emmené Molly, aidée de quelques braves hommes, à l’herboristerie, car passant devant le dispensaire, elle avait constaté les dégâts du feu et Hecat ne s’y trouvait pas.
Elle avait mandé les hommes qui l'avaient aidée d'aller chercher hecat au plus vite.
Elle avait déposé Molly sur un lit et lui tenait la main en attendant qu’Hecat arrive.
Elle entendit la pauvre fille gémir et la vit bouger les lèvres. Elle se pencha pour juste entendre : »aide-moi… »
-Molly, c’est Cadom…tiens bon..on va te soigner…serre ma main aussi fort que ta douleur, cela te soulagera…
Cadom priait pour qu'Hecat ne tarde pas trop..la vie de Molly semblait ne tenir qu'à un fil, celui de son sang, qui n'en finissait pas de sortir.
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Molly regarda la femme, sans trop la reconnaître au prime abord, puis ça fit tilt, et elle essaya de sourire, mais ce ne fut que grimace sanglante.

"Ca...Cad...Om... Soigne...Moi..."

Hecat n'arrivait pas, Hecat ne viendrais pas... Molly le savait, cette femme n'en avait que cure que des citoyens de sa ville meurent a sa porte alors qu'elle disait a qui se coupait un peu qu'elle était médicastre, la sauveuse de tout gien, bien loin de là, elle n'était jamais là quand on avait vraiment besoin d'elle...

Alors Molly qui ne voulait pas mourir se tourna vers la seule personne de confiance présente...
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