Franckshinatra
Comme le vicomte se défendait honorablement, et que le maigre aumônier allait enfin prendre sa main, la Monfort jugea bon d'intervenir... ON allait sans doute reprocher au blond de laisser trainer, mais qu'y pouvait-il ? Il leva donc une main, et afficha un sourire paternel.
MA fille... Allez vous cessez de seconder ce noble soldat ? IL me semble suffisamment apte à parler... Et entendre, qui plus est, sans interprète ! Je n'ai jamais manqué de dire mon coeur, ma fille ! et sans détour ! Peut-être parce que je ne suis pas grec...
Un sourire apaisant à la femme qui se faisait sans doute des montagnes de ce règlement on ne pourrait plus simple. Puis, il fit à nouveau face au Biron.
Pardon, mon fils... La jeunesse s'exprime, c'est heureux. Mais elle oublie parfois ce qui compte. Mais revenons à nos moutons !
La tête du blond se pencha un peu de coté, et sa mèche en fit autant. Mais le blond n'aimait guère que ce boisseau de cheveux sans teint joue de lui comme on jouerai d'une flute ! Il la replaça donc, sans ménagement et posa une main sur l'épaule du vicomte, l'engageant à faire quelques pas, plus loin... Entre... hommes !
Mon fils, vous avez raison. Comme on parle, on vit. Une chapelle ne fait pas un pieux fils du Très Haut. Ni un bâton ferré un évèque sans tache. Mais je sens, derrière votre volonté de faire amende, un peu plus qu'un simple paysan, comme vous dites !
La couronne que porte votre chef ne doit pas vous aveugler, et vous devez toujours vous montrer un digne fils de cette Eglise qui a fait en sorte de vous lever vers le Très Haut.
Je ne reviendrai pas sur votre propos qu'on pourrait interpréter en ma défaveur, car si vous me connaissiez mieux, vous auriez sans doute honte d'entendre un homme dire que je ne suis qu'un habit.
Le blond cessa la marche et fit face à son interlocuteur. Sa main fine et veinée de bleu saisi la main du vicomte. Un sourire.
Mon fils, j'ai entendu les excuses qui vous avez proféré en public. Je prend acte de votre dévotion et du respect que vous me portez. Pour ce qui me concerne, donc, l'incident est clos.
Qu'allait faire le Biron ? s'incliner ? Baiser la main religieuse ? Sans anneau d'aucune sorte, il était vrai, il n'en était pas moins choisi du Très Haut, et bien qu'il n'en dise jamais rien, il avait un sincère piété, contrairement à bon nombre de ces histrions qui, eux, faisaient le mal à chaque apparition.
MA fille... Allez vous cessez de seconder ce noble soldat ? IL me semble suffisamment apte à parler... Et entendre, qui plus est, sans interprète ! Je n'ai jamais manqué de dire mon coeur, ma fille ! et sans détour ! Peut-être parce que je ne suis pas grec...
Un sourire apaisant à la femme qui se faisait sans doute des montagnes de ce règlement on ne pourrait plus simple. Puis, il fit à nouveau face au Biron.
Pardon, mon fils... La jeunesse s'exprime, c'est heureux. Mais elle oublie parfois ce qui compte. Mais revenons à nos moutons !
La tête du blond se pencha un peu de coté, et sa mèche en fit autant. Mais le blond n'aimait guère que ce boisseau de cheveux sans teint joue de lui comme on jouerai d'une flute ! Il la replaça donc, sans ménagement et posa une main sur l'épaule du vicomte, l'engageant à faire quelques pas, plus loin... Entre... hommes !
Mon fils, vous avez raison. Comme on parle, on vit. Une chapelle ne fait pas un pieux fils du Très Haut. Ni un bâton ferré un évèque sans tache. Mais je sens, derrière votre volonté de faire amende, un peu plus qu'un simple paysan, comme vous dites !
La couronne que porte votre chef ne doit pas vous aveugler, et vous devez toujours vous montrer un digne fils de cette Eglise qui a fait en sorte de vous lever vers le Très Haut.
Je ne reviendrai pas sur votre propos qu'on pourrait interpréter en ma défaveur, car si vous me connaissiez mieux, vous auriez sans doute honte d'entendre un homme dire que je ne suis qu'un habit.
Le blond cessa la marche et fit face à son interlocuteur. Sa main fine et veinée de bleu saisi la main du vicomte. Un sourire.
Mon fils, j'ai entendu les excuses qui vous avez proféré en public. Je prend acte de votre dévotion et du respect que vous me portez. Pour ce qui me concerne, donc, l'incident est clos.
Qu'allait faire le Biron ? s'incliner ? Baiser la main religieuse ? Sans anneau d'aucune sorte, il était vrai, il n'en était pas moins choisi du Très Haut, et bien qu'il n'en dise jamais rien, il avait un sincère piété, contrairement à bon nombre de ces histrions qui, eux, faisaient le mal à chaque apparition.