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[RP]Comment qu'on fait avec les garçons ???

Elisabeth_stilton
[Peu de temps avant le mariage ...]

Elisabeth était à l'atelier afin de faire les derniers essayages de sa robe. Bon elle bossait aussi, compter les recettes de l'atelier lui permettait d'oublier l'arrivée du mariage et surtout l'arrivée de la nuit de noce. Oh elle n'était pas stupide et les filles qui naissent dans les roses ou les cigognes qui apportent les enfants, elle savait pertinemment que c'était une erreur.

Voilà la blonde doyenne réfléchissait à la fameuse nuit, comment allait elle faire ? Comment allait elle l'éviter surtout ? Nicolas lui avait parlé un peu mais elle avait encore peur. Elle ne voulait pas avoir d'enfant pour le moment et surtout elle angoissait à l'idée de coucher avec Ulrich. Les rares fois où ils l'avait touché, il avait été assez violent, et cette perspective n'était pas pour plaire à la blonde. Elle ne se laisserait pas approcher qu'il le veuille ou non ! Elle était bien décidé à ne pas céder à cet homme, car oui elle l'aimait, mais non elle n'accepterai pas tout !

Elle en était donc à ses états d'âmes la blonde, ne faisant pas attention au monde qui l'entourait.


Et la balise, hum? Vilaine fille va! C'pas parce que tous les aRPs sont RP qu'il faut l'oublier!

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Breiz24
Aie ! Bordel Eli, t’as fini de bouger ? On va pas y arriver et les tâches de sang sur la robe de mariée ça fait moche !

Oui, vous l’avez deviné, amis lecteurs, la rousse venait de se piquer méchamment l’index, thanks to Eli, qui se tortillait comme… bin comme une pucelle avant son mariage. Et diablerie, que c’était agaçant !
C’était déjà pénible de travailler entre deux tétées de le minie blonde en surveillant le rouquin avide de conneries, si en plus elle se piquait dès que la fiancée remuait, elles n’avaient pas fini !

Amusée, malgré tout, Breiz releva les yeux vers sa jeune amie.


Pourquoi tu gigotes comme ça, t’vas pas nous dire que t’es nerveuse ? Toi ?

Non, à peine. Rien qu’un petit peu, quoi. Non ?
Elle retint un sourire moqueur. Après tout, elle-même était nerveuse le jour de son mariage. Elle ne craignait pas du tout pour la nuit de noces – d’ailleurs, ils n’avaient pas attendu la nuit, ils avaient squatté la sacristie de feus la mère d’Eli en plantant les invités sur leur banc dès le dernier amen prononcé – parce qu’elle avait essayé son mari avant le mariage, elle. Sa crainte, c’était plutôt que le blond se barre en courant, à vrai dire. Et ça, c’était une chose qui ne risquait pas d’arriver à la blondinette, vu que les jambes du mari ne fonctionnaient plus.

Tiens, c’était ptet ça qui angoissait Eli, d’ailleurs ? Que le mariage ne soit pas consommé pour cause d’impuissance du mari ?
Patiente, enfin, presque – il fallait bien qu’elle attende que son index arrête de goutter rouge partout avant de reprendre ses aiguilles – elle attendit les commentaires de la pucelle.

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Elisabeth_stilton
Hein ? Qui ? Que ? Quoi ? Dont ? Où ?
Elle sortit de sa blonde rêverie pour voir une rousse, et pas n'importe laquelle, ba ouais elles sont plusieurs à l'atelier, se piquer le doigt. Elle tire la langue, prend un air supérieur et balance telle une enfant gâtée.


C'est Attia qui sera fâchée si tu salis sa création.

Et pan dans les dents mais c'était sans compter sur lé réplique de la rousse qui faisait écho à son état d'esprit. Limite sur la défensive, elle essaye de se convaincre autant que de convaincre son amie.


Moi ! Avoir peur ??? Mais quelle idée !

Ouais quelle idée hein ?
Peut être parce qu'Ulrich n'a jamais eu de geste tendre pour toi.
Peut être parce tu ne veux pas de môme pour le moment ?
Peut être même que tu a peur d'aimer ça !!! Souvient toi ...
Effectivement aucune raison d'angoisser. Petit ton tranquille genre je me la pète mais pas pour écraser juste pour convaincre encore et toujours.


Breiz soit logique, comment veux tu que j'ai peur de si peu. Je gère deux facultés de droit, je suis Maître du Haras Royal, je suis professeur inquisitorial, Bâtonnier de Normandie.
C'est pas un petit mariage qui va me faire peur.

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Breiz24
Haussement d’épaules de la rouquine. Pas dupe, ça non. Pas pour deux sous.
Elle ne comprenait pas ce qui unissait la blondinette à son éclopé. Pour le peu qu’elle les avait vus ensemble, ils se disputaient. Ils se provoquaient. Comme des gosses qu’ils étaient encore, quoi qu’on en dise.


C’est différent l’amour, Eli. Moi j’étais bailli, autant dire que l’économie du duché reposait sur ma pomme. J’avais eu ton oncle Eusaias comme boul… duc. Pas bien longtemps parce que ta m… parce qu’il a été malade. Et je peux te dire qu’un homme comme ça n’est pas fait pour diriger une institution. Des troupes oui. Pas des bureaucrates. J’avais déjà été plus ou moins amoureuse. Plus ou moins mariée, aussi, au père de Gauvain. J’avais amputé le bras d’un homme que je considère comme mon père sans tourner de l’œil.
J’crois que j’ai failli lui couper l’autre tellement je le serrais fort, quand il m’a conduite à l’autel. J’étais terrifiée.


Certes pas à l’idée de s’engager à passer sa vie aux cotés de Dieu le P… son blond, plus par le fait qu’il pourrait prendre ses jambes à son cou au milieu de la cérémonie, mais au final, elle avait la trouille, donc ça revenait au même.

Elle releva les yeux vers la pucelle, souriant d’un air qui se voulait rassurant, puis reprit son travail pour ajuster l’ourlet de la robe.


Pourquoi est-ce que tu l’épouses ?

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Elisabeth_stilton
Hein tonton avait travaillé avec Breiz, elle n'osa imaginer le spectacle ça devait donner dans les chaumières, enfin plutôt le conseil ducal.
Parce que bon la rousse, elle a pas sa langue dans sa poche et tonton pas vraiment non plus.
Et Mère, parce que Breiz lui parlait forcément de Mère là, elle se demanda si c'était une bonne idée de parler d'elle maintenant.

Aussi passons à l'information suivante ...

Pourquoi je l'épouse ? A merci Breiz, the question qui tue.
Et comment je vais répondre à ça moi sans dire que j'ai faillis le tuer et sans dire qu'il a faillis me tuer et me violer, parce que là, si la rousse apprends ça plus besoin de mariage, le marié sera mort.
Oui mais sans dire qu'elle l'aime pour autant car elle ne veut que personne le sache. Aimer est une faiblesse et elle ne doit pas montrer ses faiblesses dixit Papa Stilton.
Alors que faire ? Que dire ?


Heu ... et bien ...

Aller on se ressaisit il faut donner le chance blondinette. Levage de menton en règle et c'est partis mon kiki.

Et bien tu n'es pas s'en savoir que je suis une bâtarde, je n'ai aucune ou presque famille ici.
Si je rentre chez moi, Père me marie à un vieux croulant riche pour - le dit il - me protéger à cause de mon statuts.
Quand à Ulrich, il faut l'avouer il est plutôt agréable à regarder, bon ses manières ne sont pas les mieux mais bon ça s'apprend.

Si tu avais vu la femme que j'ai rencontré, une de ses anciennes amies voir plus, elle m'a jeté une patate dessus !
Tu te rends compte. Tu sais celle qui est passé à l'atelier pour une fresque, c'est Jenah qui la lui a faite.

Bref ...

Il est bel homme, il n'est pas issu d'une famille de rustre ce qui plaira à Père.
Il n'est pas idiot quand il le veut bien.
Quant à ses jambes, une femme en Normandie qui est médecin pense pouvoir l'aider.
Et en plus il a mon âge. Alors quitte à avoir un mari ba celui me déplait pas.


Et oui on parle bien de blondinette pour ceux qui suivent.
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Breiz24
”Ouais, genre.” était en gros le résumé de la pensée de la rouquine. Genre. On y croit tous. SI si, je t’assure, Eli. C’pas aux vieux singes, hein…

Si tu l’aimes pas, ça sert à rien de l’épouser. Autant se faire curée comme ta mère, à ce moment là.

Oui oui, on sait, ce n’est pas le moment d’en parler, ni surtout de comment et à cause de qui elle est morte. On va attendre après le mariage pour ça, hein…
Mais n’empêche, la rousse veut faire cracher le morceau à Eli.


Pis si tu l’épouses par commodité, bin… Y’a pas de raisons d’être nerveuse. Puis il est encore temps de tout annuler, tu sais…

Bin, oui, proposer d’annuler, dans l’esprit de la rousse, ça va provoquer une réaction du type « han nan surtout paaaaaaaaaaaaaas je l’aimeuh ! », mais c’pas gagné avec la mul… blondinette. Elle hésite un instant la rouquine, prend bien le temps de piquer, soigneusement, et en faisant supra gaffe aux mouvements de l’excitée dans la robe, une aiguille, puis une deuxième. Pour finalement se redresser, faisant face à la pucelle effarouchée.

Oui, je crois que c’est encore le mieux. Je vais écrire à paris et en Normandie pour faire annuler. Puis à ton oncle Eusaias aussi, pour lui dire que tu es malheureuse. Il ne laissera pas ton père te forcer à épouser un vieux barbon.

Certes, c’était une menace en l’air, puisque la rousse ne supportait pas l’agité du bocal – de son point de vue en tous les cas – qu’était « tonton Eusaias ». Mais dans l’absolu, pour son amie, elle aurait pu mettre sa menace à exécution. Alors méfiance…

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Elisabeth_stilton
Mais je l'aimmmmeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuhhhhhhhh.

Voilà ce qu'elle aurait du dire. Mais ... et oui il y a un mais ... elle ne le dit pas. Bon quoi qu'elle dit maintenant ? Parce qu'il faut sauver les apparences mine de rien. A tiens oui la nervosité ... changer de sujet afin de noyer le poisson.


Je ne suis pas nerveuse, pas le moins du monde.
C'est pas compliqué non plus. On va dans l'église, on dit oui et hop c'est finis.
Pas la peine d'en faire un plat.

Hein annuler mais elle est folle, vite il faut trouver une solution pour arrêter cette chose. Arggggghhhh rien ne vient. Ah oui ça y est trouvé !!!

Tu va me dire qu'une bâtarde comme moi peut trouver mieux, je te rappelle que je n'ai pas de fief ça limite dans les jeunes gens bien élevés.

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Breiz24
Dans le style, « fallait pas dire ça », Eli n’aurait pas pu faire pire. Quelle idée d’aller parler de fiefs à Breiz aussi, hein ?

Non mais qu’est-ce qu’on s’en fout des fiefs, espèce de sale morveuse ! Ta mère aurait honte de toi, si elle t’entendait ! Elle qui toute sa vie a prôné l’Amour d’Aristote ! Elle qui toute sa vie a pratiqué cet amour ! Espèce de stupide anglaise ! Ta mère quand elle est morte, elle aimait. Elle n’a pas gâché sa vie, elle !

Ah, oui, j’ai oublié de préciser qu’elle était en colère, la rouquine. Comme souvent, z’allez dire. Oui mais tout de même, une Breiz en colère, c’est pas forcément agréable à voir. C’est rouge, ça a les yeux qui lancent des éclairs, ça vocifère, ça invective, ça remue le poing, bref : c’est fumasse.

Elle recula d’un pas, pour pouvoir mieux foudroyer la blondinette du regard.


Compte sur moi pour me prononcer contre ton mariage à l’église, Eli. Tu peux être certaine que je le ferais, sans hésiter.

La voix était revenue à un volume normal, même assez plat. D’une froideur à toute épreuve. Si Poup lui avait confié ses enfants – tous ses enfants – en mourant, ce n’était pas pour rien. Et elle n’allait pas laisser l’ainée se fourvoyer. Déjà qu’elle pouvait pas blairer le fiancé, c’était pas pour que ça soit un mariage d’intérêt. Surtout que vu la fortune d’Eli et ses multiples charges, l’intérêt était surtout pour le promis. Donc c’était non, non, non, et re non. Et re re non, même.
La rouquine était remontée comme une pendule, et rien ne pouvait l’arrêter maintenant. Sous peu, elle allait filer écrire à « Tonton » si on l’arrêtait pas…

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Attia.
Et ça piallait et ça jasait. L'attia au crane tambourinant en venait presque a regretter un retour qu'elle jugeait prématuré. Ben oui quoi la haut en Lorraine, yavait que les vaches qui troublaient le silence a meugler en flotchant. Ouais la bas en Lorraine yavait l'air frais, les saucisses et ah si, le bruit des sabots sur les pavé.

Esclave voila ce qu'elle etait. A peine arrivée que la tyrannique et semi despotique blonde lui tombait dessus pour sa robe de mariée... oui bon elle exagerait ptete un chouya la gitane, faut dire que ces qualificatifs sieraient mieux au Severe dont l'oeil glauque brillait d'une lueur plus que malsaine quand il lui rappelait non sans une pointe de sadisme qu'elle avait une commande royale qui lui pendait au nez.

Un bourdon coincé dans son crane, voila ce dont elle avait l'impression, et c'est apres s'etre piquée une enième fois qu'elle se leva pour faire circuler un peu le sang dans les guiboles endolories.

Dans cette semi ronde qui se limitait aux quatres murs de la grande pièce qui servait d'atelier elle se rapprocha d'Eli donc la robe venait a peine d'etre terminée et dont elle avait confié la finition a Breiz. Distraitement elle ecouta, sans trop s'approcher, sans trop faire style qu'elle était interessée...

Il faut dire que l'idee meme du mariage de la petite blonde avec un infirme ne manquait pas de lui faire imaginer quelques images sordides qui auraient sans aucun doute fait s'evanouir une pucelle innocente. Eeeeenfin bref! La Breiz semblait s'echauffer et c'est sur le pretexte de lui voir faire un faux mouvement sur cette robe qui lui avait couté des nuits de sommeil faisant disparaitre son teint frais aussi vite qu'un souffle etteignait une flemme, qu'elle s'approcha.


- Ouhla donne moi ça tu veux... Respire!

Et d'attraper l'aiguille des mains de l'apprentie volcanique et de se pencher pour poursuivre les finitions.

- Si elle veut se marier par interet ou est le mal ? Apres tout l'amour... c'est qu'un coup de chance!

Et de soupirer la gitane désabusée, seule et convaincue de finir en vieille fille.

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Elisabeth_stilton
Et la là blonde devient aussi rouge de colère que la rousse est rousse, d'hurler autant qu'elle et de sortir des vérités qu'elle aurait mieux fait de garder pour elle.

Ouais ba je suis pas ma mère ! Elle avait une situation moi non, je suis la bâtarde de ... Merci maman !!! C'est grâce à elle et à son amour que je suis là ! Je suis même étonnée qu'elle n'est pas eu d'autres bâtards. Ah si j'oubliais, Arthur était aussi un bâtard lui au moins il a eu la chance de mourir avant de connaitre la joie de ce statut. Puis quand on voit comment son père l'a traité avant qu'il naisse, oui il a eu de la chance mon frère.


Elle ne lâcha pas le regard de la rousse, pas question de lâcher du terrain, la colère l'emportait sur la raison. Oui celui ou celle qui l'empêcherait d'épouser celui qu'elle aime aurait à faire à elle. Les poings sur les hanches, le ton qui se met au diapason brezien, et les saphirs flamboyants qui se fixent sur la couturière.

Tu n'a pas intérêt à faire annuler ce mariage !
Je ne veux pas épouser un vieux sur le retour ou un pécore mal dégrossi, j'ai quand même un standing. Et les enfants de nobles qui acceptent de perdre un titre pour mes beaux yeux ça court pas les rues.
Alors oui je veux l'épouser, j'ai mes raisons comme j'ai mes raisons de refuser qu'il me touche pour la nuit de noce, comme j'ai mes raisons de vouloir qu'Eusaias me conduise à l'autel, comme j'ai mes raisons de vouloir mon parrain comme officiant, comme j'ai mes raisons de vouloir me marier à Paris, ....


Elle continua un bon moment sur ses raisons la blonde, sans jamais vraiment les donner, les raisons. Vous suivez hein ?
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Breiz24
Furibarde², vous connaissez ? Bah maintenant, oui, en tous cas. La rouquine ne remarque qu’à peine son maitre qui essaie de s’interposer, tant la blondinette la pousse à bout. Elle la remarque assez pour grommeler à son encontre :

Mêle toi d’tes miches, Maitre, et laisse Eli cracher le morceau.

La volcanique brune est déjà oubliée, car il faut bien admettre que la rouquine a pris ses aises à l’Atelier depuis qu’Attia a pris des vacances. Et en plus, elle veut faire craquer Eli. Elle saura. Elle ne veut pas qu’elle se marie par intérêt.
Dans sa colère, il lui reste assez de raison pour savoir que si elle tire Eli par le bras pour l’emmener ailleurs, elle le fera trop vivement pour que la robe de son Maitre ne soit endommagée. Et ça, ça signerait son arrêt de mort. Détériorer une création Attia, c’est un crime contre la mode. Aussi se retient-elle, de toutes ses forces. Et c’est la voix beaucoup plus calme qu’elle murmure finalement :


Dis le, Eli. Ca ne te tuera pas. Dis réellement ce que tu penses de lui. Dis ce qui te pousse réellement à l’épouser. Ca ne sortira pas de l’Atelier. Dis pourquoi tu as la trouille. Si tu dis pas ce qui te fais peur, on peut pas t’aider. Cesse d’énumérer des choses futiles.
La nuit de noces, tout se passera bien. C’est très agréable, tu verras. Cesse d’énumérer des choses pour éviter de dire ce que tu as vraiment envie de dire. Crache le morceau.
D’une part, tu te sentiras mieux après. D’autre part, on pourra enfin finir ton putain d’ourlet, parce que si ta robe est trop longue, tu vas marcher dessus et te casser le gueule devant tout le monde.


Elle avait fini par se remettre face à la gamine, à peine plus jeune qu’elle, et lui avait pris le menton, l’obligeant à soutenir son regard.

Qu’est-ce que tu vois dans ses yeux, quand tu les fouilles, Eli ?

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Attia.
C'est comme si elle avait besoin de ça. Motivée par la seule force de preserver le fruit de son travail, elle se prenait une claque verbale et sonore non méritée. De quoi vous faire bouillonner une Attia qui a à présent une armée de bourdons dans la tete.

S'occuper de ses miches ? c'est gonflé tout de meme, n'était elle pas a l'atelier comme chez elle ? Comme si elle avait besoin d'etre partie d'une bagarre de bonne dames dont une n'a vraisemblablement jamais appris a moderer les decibels émis par ses cordes vocales.

De quoi lui donner des envie de castagne, et a cet instant la gitane voit rouge, fulmine et s'enfonce l'aiguille de part en part dans la chair de son doigt. Goute d'eau... Goute de sang...
Accroupie elle serre le tissu entre les doigts, se crispe, la nuque tendue pendant que l'autre gueularde lui postillonne allegrement dessus.
Le severe avait raison, la rouquine elle petait beaucoup trop haut.
L'attia laisse la replique et l'echange d'amabilités se faire puis se redresse doucement le regard plus noir que jamais.


- Toi la rouquine tu vas controler comment qu'tu m'cause parceque je gueulais ici bien avant que tu t'ramenes.

Et de lui asséner une oeillade assassine. Les demonstrations caractérielle l'en avait rien a faire. Chez elle on la respectait ou rien.

- Vos histoires de chiffons ne m'interessent absolument pas et je crois que c'est également le cas de la douzaine de clientes qui ne doivent rien en manquer! On est professionnelle ou on ne l'es pas!


Le ton est calme mais glacial. Elle n'a qu'une envie la gitane, tirer sur la robe, faire sauter les coutures, c'est ça les artistes apres nous non? Yen a qui se coupent les oreilles, d'autres qui detruisent leur oeuvre, surtout lorsque celle ci est souillée... Et de sourire machiavelique en tenant toujours entre ses doigts le jupon de satin.

Fais le... Tire!


Le sourire s'elargit, son alter ego fou s'en melait. Elle prend un air presque dement et se decale legerement sur le coté laissant les deux jeunes femmes en vis a vis. La colère c'est laid... tres laid...

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Elisabeth_stilton
Heinnnnn ...

Elle l'avait fait !!!! Elisabeth ne s'occupaient plus de la rousse qui lui cassait les pieds mais de sa robe tachée.
Elle était sous le choc, elle savait que la brune était caractérielle mais à ce point !!!
Gâcher une robe faite par elle même qui lui aurait valu une belle somme d'argent.
Comment cela était possible ? La blonde s'était détachée de l'emprise brezienne pour fixer Attia.


Mais ... mais ... mais ...

Quelle idée ? Pourquoi avoir fait ça ?


Puis la blonde se tourne vers la rousse.


Ah ba merci, grâce à toi ma robe est tâchée !!! Avec le mariage sous peu je fais comment moi ?

Mauvaise foi ? Oui ...
Noyer le poisson ? Aussi ...


C'est encore une manigance de ta part pour que je n'épouse pas l'homme que j'aime.
Tu es vraiment insupportable !
Je me demande bien comment mère pouvait être ton amie !!!

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Breiz24
Parce qu’en plus, ça va être de ma faute. Bah épouse le ton débile. Reste stérile à vie. Crève dans le malheur. On dirait que c’est ce que tu veux. Alors profite. Moi, j’me casse.

Et la rouquine de joindre le geste à la parole, déposant délicatement sa pelote à épingle sur la tablette, fatiguée de cette discussion, déjà.
Eli n’aurait qu’à calmer son angoisse chez une autre. Ou se disputer avec Attia, qui avait l’air assez cintré pour finir ce qu’elle avait commencé : tirer sur la robe.
Elle salua légèrement son Maitre, acceptant la remontrance sans moufter, et se dirigea tranquillement vers la porte. Après tout, ça allait être l’heure de la tétée, et si Elin bouffait, Gauvain voudrait sa part…


Amuse toi bien, Eli.

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Elisabeth_stilton
La colère ne menait visiblement à rien. En tout cas à rien avec la rouquine.
Devait elle avouer ? Devait elle parler de ses craintes ?
Seule sa mère était sa confidente. Pouvait elle faire confiance à une autre personne ?
La blonde doutait d'y parvenir un jour, sauf que là elle n'avait pas le choix.
Soit elle parlait soit elle perdait Breiz, une des rare qu'elle pouvait nommer amie.
Elle soupira avant de lâcher d'emblée.


Reste.
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