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[RP]Comment qu'on fait avec les garçons ???

Attia.
C'est un rire dement qui echappa de la gorge de la gitane. Depit ? Folie? Ennui? Les 3 mélangés... L'avait horreur des discussions façons mélodrame, encore plus quand malgré elle elle s'y trouvait mêlée. Le tissu taché toujours entre les doigts elle rigolait, nerveusement, sans joie, sans émotion aucune que celle de se trouver vraiment bête, témoin des "je t'aime moi non plus " de 2 hysteriques de première. Fallait la faire quand meme.

Se doutant que son geste artistiquement autodestructeur serait de bien mauvais ton, elle relacha le jupon et lacha un profond soupir apres avoir longuement rigolé.


Pathétique...

Tout juste. Elle les aimait pas ces discussions, trop personnelles, trop intrusives, invasives, trop serieuses, elle les aimaitpas aussi parcequ'elle n'en avait jamais de ce type. Aucun secret a defendre, personne pour s'y interesser...

C'est toi qui est pathétique...

- ça va hein...

Elle se le murmura entre les dents avant de hausser les épaules et tourner les talons.


- Allez discuter de vos conneries ailleurs que dans mon atelier, j'ai besoin de concentration. Quand vous aurez fini de pleurnicher l'une contre l'autre peut etre la discussion vaudra l'interet de mes esgourdes bourdonnantes...

Et de s'en retourner au fin fond de la pièce, s'affaler sur des coussins reprendre sa couture pensez vous? meme pas... Jouer a se piquer le doigt a l'aiguille. Maso vous avez dit ? Non juste blasée...

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Breiz24
Elle avait déjà ouvert la porte quand Eli lui demanda de rester. Elle la referma lentement, et s’y adossa. Peut-être finirait-elle par admettre ce qui l’angoissait dans ce mariage. Peut être finirait-elle par accepter le fait que son ainée rouquine pouvait l’aider à calmer ses peurs, puisqu’elle était déjà mariée, et avait déjà enfanté. Peut être. Peut être pas.
Ce qui était certain, c’était que la nourrice n’allait pas tarder à débouler avec une Elin braillant sur le bras, et un Gauvain accroché à ses jupes. Ils n’avaient pas mis longtemps à la trouver, en rentrant à Dracy, cette nounou. Une solide Bourguignonne, avec un instinct maternel chevillé au corps. Et du lait en veux tu en voilà, ce qui arrangeait bien la rousse, dont les nuit étaient, de ce fait, largement plus paisibles – puisqu’elle ne se levait plus.

L’argent parcourut rapidement la scène du regard. Attia allait-elle tirer sur la robe ? Eli allait-elle parler ?

La rouquine se saisit d’un linge immaculé, et crachat dessus, avant de s’agenouiller aux pieds de la blondinette. Sans lever les yeux vers elle, devinant que peut être, elle se sentirait plus à l’aise si on ne la fixait pas, elle entreprit de tamponner la petite goutte de sang qui imprégnait la soie. Léger murmure vers Attia :


Maitre, c’est ton sang. Ta salive.

Recette de grand-mère, certes, mais efficace s’il en était. Seule solution pour sauver la tenue. Et pour distraire Attia de ses envies masochistes. Parce que voilà que la rousse avait deux soucis maintenant. Une blonde, une brune.
Elle lui prit ses aiguilles des mains, essuya les doigts ensanglantés, et murmura à nouveau :


Maitre, cesse de te comporter ainsi. On dirait… Enfin ce n’est pas bien.

Non, ce n’était pas bien, et elle ne savait pas l’exprimer autrement. Elle s'inquiétait du comportement d'Attia, maintenant. Son problème, ça, à la rouquine. L'empathie.
Elle est mère, et si une dizaine d’hommes avaient réussi à la considérer comme la leur – de mère – c’était bien pour cette raison. Elle était la Mère, du genre poule, à foutre sous son aile quiconque en avait besoin. Ca incluait aussi bien des enfants, que des pucelles à peine plus jeunes qu’elle, que son maitre.

Elle s’en retourna s’agenouiller près de la robe, elle-même occupée par la blonde. Et reprit sa tâche : ôter les tâches.
Elle s’appliquait. Elle ne dirait pas un mot à la blondinette, attendant que celle-ci finisse par se décider à parler.

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Elisabeth_stilton
La blonde était de nouveau repartie dans les limbes tourmenté de son esprit. Pas aussi tourmenté que celui de la brune on dirait mais comme toute gamine elle estimait que ses problèmes étaient les plus importants au monde.
Et oui, les procès, les guerres, la mort, qu'est ce tout cela fasse à l'angoisse de se retrouver nue avec un homme dans son lit. Surtout quand on sait pertinemment ce qu'il doit arriver et les conséquences qu'il peut y avoir.

Doit elle parler ? Doit elle se confier ? Doit elle ...
Mon dieu qu'elle était plus à l'aise dans un tribunal ou sur un cheval.
Oh oui elle était mieux à Vincennes au milieu des équidés qui ne lui demandait que de l'amour et de l'attention rien de plus.
Elle était en symbiose avec ces animaux pas comme avec les hommes.
Pouvait elle parler ? Pouvait elle se confier ? Pouvait elle ...

Elle sentit une pression sur le bas de la robe. Sans doute qu'une des deux femmes reprenait son travail. Regardant au loin elle trouva du regard Attia. Il n'y avait que la rousse qui pouvait être là maintenant. Elle allait devoir faire son choix, garder le silence pesant, cette atmosphère lourde entre les trois femmes. Ou bien parler et rompre le fil imaginaire qui était plus que tendu et qui reliait les trois caractères de feu présent dans le petit atelier.

Soupire de la blonde ...


J'ai peur de le perdre.
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Breiz24
Sourire en demie teinte de la rouquine. Premier aveu, d’une angoisse bien classique chez les donzelles au seuil d’un mariage. Son premier réflexe, dans d’autres circonstances, aurait été une réplique cinglante, du type « comment pourrait-il te fuir, sans guiboles ? » Elle s’en abstint.

Tu sais Eli, s’il t’épouse, c’est que d’une manière ou d’une autre, il a envie de toi…petite pause, juste pour le fun, et reprise…comme épouse. Un mariage, et tu es bien placée pour le savoir avec ton métier, ça ne se défait pas en claquement de doigts. Donc s’il t’épouse, c’est qu’il a l’intention de rester à tes cotés.

CQFD. Mais allez dire ça à une fille à quelques jours du D-Day. Et puis il fallait bien admettre que la rousse avait du mal à le cerner, le fiancé. La voulait-il, son Eli ? Ou ne voulait-il que son argent, comme il le jurait en public ? Surement pas, sinon il ne le clamerait pas en public, d’ailleurs. C’compliqué les garçons, mais quand on a compris qu’ils disent systématiquement le contraire de ce qu’ils pensent, on finit par y arriver.

Et puis tu as dit qu’il avait renoncé à une seigneurie pour toi, non ? Alors c’est que d’une manière où d’une autre, il t’aime. Ne bouge pas.

Elle avait repris sa pelote à épingles, et passé le bracelet à son poignet. Il s’agissait de ne plus se piquer, cette fois. Et les dernières gouttelettes infimes seraient dans l’ourlet. A part elles trois, personne ne saurait jamais qu’on s’était piqué le doigt à cette robe là.

Et pis toi aussi, tu l’aimes, non ? Pousse un peu ton pieds droit.

Voilà, noyer le poisson au milieu d’un commentaire très terre à terre. L’avait qu’à dire « oui », plus facile que de prononcer les mots qui fâchent. Et elle finirait peut être par réellement dire ce qui la chagrinait, la blondinette.

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Elisabeth_stilton
Envi d'elle ... bien sûre qu'il avait envie d'elle. Un autre charmant homme lui avait déjà dit qu'elle était désirable et le lui avait montré - Et oui elle est toujours pucelle la blonde - Sourire intérieur en y repensant d'ailleurs. Ulrich aussi le lui avait montrer un jour dans la caserne à Dieppe, elle avait une robe outrageusement indécente, et voulait vérifier si ses bijoux étaient encore en état de fonctionner, chose dont elle eu la confirmation.

Comme épouse ... Ba elle supposait que oui, après tout comme le disait Breiz, il savait qu'il perdrait ses terres pour elle. Elle savait qu'il n'aimait pas les idiotes. C'est sur que l'argent de Père était un plus, quoi que c'est lui qui avait payé pour sa candidature à la mairie. Leurs rapports étaient un peu spéciaux mais vu le caractère de la blonde soit ça explosait soit il devrait s'aplatir, et la blonde n'aimait pas les mollassons.

Et donc elle ne bougeait pas, une tache ça suffit sur la robe. L'aimer, ça oui elle l'aimait, une seule personne le savait pour le moment, un homme. Pas Ulrich non, un autre avec qui elle passait plus de temps qu'avec son fiancé. Il était temps d'exposer ses peurs, de toute façon elle n'avait pas le choix, elle sentait que la rousse ne la lâcherait pas.


Oui je l'aime et c'est bien le problème.

Si j'accepte de ... enfin ... de ... tu vois quoi ... le devoir conjugal ... je le perdrais.

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Attia.
L'Attia est tirée de son elan autodestructeur par la sollicitude deconcertante de la rouquine. Bipolaire? L'Attia derangée se laisse attendrir et meme gentiment réprimander et tombe les aiguilles pour laisser flotter un sourire follasse sur ses levres alors qu'elle croise les jambes, les yeux rivés vers les 2 femmes, suivant d'une oreille distraite la suite de la conversation.

Elle prend tantot un air sarcastique, tantot un air consterné... Non elle fait dans la mauvaise foi la gitane, mais elle est tellement loin de ce type de conversation qu'elle ne peut que l'exprimer silencieusement.
Les peurs, les angoisses, la douleur, tout le panel de plaisirs amoureux c'était de l'histoire ancienne pour elle aussi se contentait elle de ne pas ceder aux elans moqueurs et de faire preuve de sollicitude, oui ça elle en était encore capable... Enfin elle essayait.

C'est la qu'elle se rend compte qu'elle a changé, loin d'avoir les elans maternels de la Breiz et l'anxieté post adolescente de l'Elizabeth... Elle se sentait comme sur une voie de garage, son temps étant passé, mort avec sa soeur, mort avec l'amour, enterrés. Ne reste que l'ennui.


T'aurais ptete du la dechirer cette robe, on aurait eu de quoi rigoler!

- Parle pour toi, me voyais pas la refaire cette ***** de robe...

Et de soupirer encore, toujours, suivant de loin la conversation. Devoir conjugal... Un sourire fend les levres. Pourquoi fallait il que tout se rapporte a ce fameux devoir... Enfin depuis que l'Eli parlait mariage on n'en revenait inlassablement a l'image de l'infirme et de la pucelle effarouchée. Et pourtant ceci ne constitue en rien une barriere a l'amour. Et pour cause, l'homme qu'elle avait le plus aimé était celui qui jamais ne l'avait touchée.

C'est n'importe quoi, et puis c'est pas bien compliqué, il est assis et elle...

- ça ira comme ça merci Monika.

Elle regardait le visage d'Elisabeth. L'angoisse était reelle. Elle sourit. Si jeune...


- C'est une bien mauvaise appellation que le devoir conjugal... Ce n'est jamais que de l'amour, de l'amour physique...

La phrase la plus censée du jour dite d'une voix lointaine, le regard fuyant, non assumé. Encore faut il tenir le raisonnement, ou laisser la rouquine prendre le relai... Apres tout elle était mariée et mère, elle avait bien plus d'experience.

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Breiz24
Finalement, ce n’est pas de la bouche des enfants, que sort la vérité. Mais de celle des brunes complètement jetées. Comme quoi…
Et puis finalement, la rouquine triturant encore machinalement l’ourlet de la robe absolument parfait – il ne manquait plus que de le coudre en fait – finit par redresser la tête.


Pourquoi donc ? Tu as peur de ne pas lui donner de plaisir ? Pause, reprise, toussa :Elle a raison Attia. L’amour, c’dans la tête, mais c’est aussi… Euh… partout ailleurs en fait…
Y’a pas de raisons que tu le perdes, puisqu’il veut t’épouser bordel !


Oh, comme le mot était bien choisi. On jurerait qu’elle l’a fait exprès, mais non, en fait. Elle cherche ses mots a rouquine. Comment expliquer à sa blondinette que d’une part, elle n’a rien à craindre, et d’autre part, elle aurait même des raisons de se réjouir…
Faut dire que la nuit de noces version pucelle, elle ne connaissait pas. Puisque sa rencontre avec celui qui était dorénavant son mari s’était déroulée dans une version sans trop de vêtements sur le dos. D’ailleurs vêtements ou pas, peu lui importait à la rousse, le blond savait où il devait poser ses mains, et elle glissait les siennes le long des cicatrices du dos musculeux sans même soulever la chemise. Allait elle lui expliquer ça à la pucelle, qu’avec le temps, ils connaitront si bien le corps de l’autre qu’ils riront des moments où ils étaient « la vierge » et « l’éclopé » ?
Allait elle décrire la plénitude béate qui l’envahissait lorsque la tendresse et le sexe se mêlaient, ou bien allait t elle lui parler de ce sentiment de puissance gigantesque que l’ont peut ressentir, lorsque l’on fait céder l’autre sous le plaisir ?
Allait-elle comparer pour la pucelle l’excitation d’être dans un lieu public, et la langueur savoureuse d’avoir le temps de prendre son temps, caché chez soi ?
Allait-elle…


Et merde ! J’me suis piquée.

Elle abandonne ses aiguilles et se redresse, il s’agit de ne pas tâcher à nouveau la robe splendide. Pressant la pulpe de son doigt entre le pouce et l’index de son autre main, ele se redressa et regarda la jeune pucelle.

Enfin je comprends pas de quoi t’as peur en fait. Normalement les vierges elles ont peur d’avoir mal, ou un mari peu compréhensif de leur corps, ou… Enfin, pas qu’ils se barrent parce qu’elles s’offrent enfin à eux.

Quand on reçoit un nouveau jouet, on se tire pas en courant dès qu’on a ôté l’emballage cadeau. Surtout quand on ne peut pas tenir sur ses guiboles. Mais ça, elle risquait pas de le dire.

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Alors on en arrive aux triturations de l'esprit d'une blonde ... hé ouais ... ça se triture l'esprit. Mais comment expliquer aux deux femmes son problème sans qu'elles se moquent, parce que bon elle avait la singulière impression que ça allait finir comme ça. Après les triturations de l'esprit vinrent celle de ses mains.

Hé bien ... il y a plusieurs raisons pour lesquelles ils ne voudrait plus de moi. Déjà arriverais je à le satisfaire. Parce que bon un homme je suis pas bête non plus ça a des besoins. S'ils ne sont pas satisfait ça va voir ailleurs.

Ouais et la blonde mine de rien est comme les autres femmes on touche pas à son bonhomme. Bon elle avait de la chance pour le moment personne en voulait de son estropié mais un jour il retrouverait ses jambes et là ... elle aurait à s'en faire. Et puis il n'y avait pas que ça il y avait aussi elle avait peur de s'ennuyer au lit avec lui, elle avait peur de savoir comment il allait se comporter, elle avait peur de tomber enceinte de devenir une grosse vache et de le perdre pour une autre, plus jolie.
Elle commença sa tirade sans s'arrêter sans respirer ...


Je sais que je vais paraître ridicule mais voilà Ulrich m'épouse en partie pour mon corps, je ne suis pas stupide depuis notre première rencontre il me désire. Que se passera t-il quand il se lassera ? Il ira voir ailleurs.
En plus si je tombe enceinte, parce bon ça va bien arriver, je vais grossir et pareil il me quittera parce qu'il ne me désirera plus.
Et puis bon, le peu de fois où il m'a approché il a été assez brusque et j'avoue ne pas avoir envie de ça comme ça ...

Surtout qu'elle avait eu une démonstration plus que concluante sur le plaisir de la femme. Elle se mit à repenser à ce moment là, à cette soirée elle poussa un soupire en se demandant si Ulrich serait capable de la même chose. Elle reprit donc son monologue.

Je sais qu'on peut avoir du plaisir durant ce moment mais en aurais je avec lui ? Alors voilà je préfère ne rien faire comme ça pas de risque. S'il me touche pas, pas de soucis on ne risque ni l'un ni l'autre d'être déçu. Il pourra aller voir des catins je m'en moque, moi je risque pas une grossesse et tant qu'il me désire je ne risque pas de le perdre.


J'avais prévenu que la blonde avait des idées farfelues. Sans doute du à la trop grande franchise de sa Mère concernant l'amour. Sans doute à cause de l'absence de cette dite mère à un moment où sa fille avait besoin de conseil. Sans doute au fait qu'elle soit élevé comme un garçon par son père. Sans doute à sa culture différente de celle des français. Le mariage était selon son père un contrat, le mari apporte de quoi vivre et la femme les héritiers sauf qu'Eli n'était pas du tout d'accord pour ça. Elle voulait aimer, elle voulait profiter de la vie sans avoir 50 marmots au cul, elle voulait profiter de son mari et des plaisirs en couple.

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Breiz24
Le satisfaire ? Beuh…

Oui mais… pour le satisfaire, tu dois savoir que son engin fonctionne! Eli ! J’espère que t’as rien fait que ton père pourrait regretter !

La rouquine se tait, laissant la fiancée finir de s’exprimer. Qu’elle dise tout ce qu’elle craint. La rouquine et son esprit rationnel – quoi que rationalisant parfois d’une manière tortueuse – reviendraient dessus point par point, de toutes façons.
Elle sourit, attendrie devant les interrogations. Puis finit par parer au plus pressé.


Ta mère était évêque Eli, alors elle t’as peut être pas tout dit non plus sur le mariage. Faire l’amour et ne pas enfanter, c’est possible. Déjà parce qu’il existe des tisanes que tu dois prendre tous les jours pour rendre ton ventre infertile. Ensuite parce que si tu connais un peu ton corps tu peux savoir à peu près quand il faut d’abstenir. Et surtout parce qu’il y a tout plein de moyens de faire plaisir à un homme sans qu’il euh… Rougissement de la rouquine, et murmure : ne glisse son machin dans ton ventre.Ne pas s’attarder sur le sujet, pour éviter qu’elle demande des explications. Encore qu’expliquer qu’il peut être très agréable de perdre une pomme sous la table, et de partir à sa recherche.
Et rebondir sur la partie qui la choque le plus.


Voir des catins ? Offusquée, la rouquine. Oubliant qu’elle avait elle-même suggéré une visite au bordel à son mari, lorsque, venant d’enfanter, son fondement ne réclamait que le calme et la douceur d’un coussin de plumes. Oubliant aussi la colère noire que ça avait provoqué chez le blond. Mais certaine que le fiancé d’Eli, lui, sauterait sur l’occasion. Au sens littéral. Si Milo va voir une autre femme que moi, je le tue. Il est à moi.Rien qu’à l‘idée, les mains se crispent, les poings se ferment, et les ongles s’enfoncent dans la chair tendre des paumes. Regard noir et lèvre inférieure mordue pour contenir le tremblement que provoque la vision d’un corps meurtri enlacé à celui d’une autre, et d’une phrase elle chasse la pensée. Il est à moi. A elle oui, quand les grandes mains recouvraient sa poitrine, et quand d’un souffle il éveillait un torrent de flammes dans le creux de son ventre. Quand de l’index il dessinait le tatouage bleuté qui dormait au creux de son dos, dessin que lui seul connaissait. Quand d’un regard, il ne lui donnait qu’une envie. Quand d’… Les joues virent à l’écarlate et un sourire gêné est adressé à la pucelle. Dieu fasse qu’elle ne lise pas dans sa tête. Mais comment diable pouvait elle vouloir se priver de ça… Ah ! Ayé, les images du blond nu comme un ver, virilité brandie devant elle se dissipent, et elle raccroche le fil de ses pensées. Brusquerie. Elle, elle n’était pas contre une certaine brusquerie… Parfois… Quand… Euh...

LA première fois, c’est parfois un peu douloureux Eli, même quand l’homme est doux. Mais si Ulrich te fait du mal, je jure sur tout ce qui m’est cher que je le châtre et lui fait manger le contenu de ses bourses en ragout. Tu as ma parole.

Elle sourit, et entreprit de passer le fil pour tenir l’ourlet piqué. Attendant que d’autres questions, soulevées par ses interventions, ne soit posées.

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Attia.
C'est a moitié absente qu'Attia écoutait le discours de la Breiz...

Choquée? presque... Il ne lui serait jamais venu a la bouche de parler ainsi de l'acte sexuel et les allusions de la rouquine ne faisaient que plus hausser le sourcil de la brune alors qu'elle passait du regard le visage naïf et jeunot de la blonde.


A parler d'engin elle va nous l'effrayer la pucelle...

+ 1 pour Monika. Mais qui c'est qui lui a fait son éducation sexuelle a la rouquine? Elle n'avait jamais vu Milo en vrai mais a en croire la réputation il devait presque être aussi doué que le colosse de Nerra.
Elle soupire la gitane, au souvenir de certains moments passés...

Elle avait beau dire que le sexe c'était de l'amour physique, elle avait beau chercher l'évidence était qu'elle n'avait jamais fait l'amour par amour, enfin si peut être une ou deux fois l'amour avait été de son côté mais pas de l'autre...


Ma pauvre tu n'a jamais été qu'un objet...

Non pas vraiment... Quand elle avait l'age d'Eli... Euh bon un peu plus, elle était d'une frivolité sans détour, la cuisse légère avec sa sœur toute aussi corrompue... Oui en ces temps la, ce n'était que simple jouissance de la vie... L'amour ne se limitait qu'a quelques battements de cœurs, une bouffée de chaleur et le plaisir partagé au détour d'un pommier dans un verger...
Et puis l'amour ça devient quelque chose de plus profond. Quand le plaisir devient fade, quand l'étreinte ne suffit plus a chauffer et le cœur et l'âme, quand on aimerait être plus que la fille d'une nuit...
Non elle ne l'avait jamais connu l'amour physique la gitane, l'osmose de ne faire qu'un avec la personne qu'on aime... Elle n'en savait rien. Le blond ne l'avait jamais touchée, il n'y a qu'a travers ses baisers qu'elle s'était envolée. Trop vite, trop peu...

Cela ne faisait pas d'elle une amante inexpérimentée pour autant, mais ça ça n'était pas des choses dont on s'enorgueillit. Non ça on le passe sous silence...

Nouveau soupir, nouveau froncement de sourcils choqué, la Breiz avait vraiment un drôle de vocabulaire.


- Breiz tu me fais peur... Je veux même pas me mettre a la place d'Eli...

Et de ponctuer par un sourire leger. Non ce n'etait pas mechant, juste ce qu'elle ressentait.

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Elisabeth_stilton
Ca oui elle le savait que l'engin fonctionnait et pour cause elle avait utilisé la robe de Lucky pour en être sure. Elle rougit la blonde en repensant au moment où Ulrich avait enfoui sa tête entre ses seins alors qu'elle était à califourchon sur lui. Elle avait voulu se venger et elle était repartie fiancée. Alors oui, elle savait que l'engin fonctionnait plus que bien, elle l'avait bien sentit.

Hum oui j'ai fait plein de choses que Père pourrait regretter ...

Pause histoire de faire mariner la rousse.


... mais je suis toujours vierge. Je ne suis pas stupide ! Si je ne veux pas qu'il me touche pendant la nuit de noce ce n'est pas pour céder avant.

La rousse avait bien essayé de noyer le poisson mais elle était pas dupe la blonde et la remarque d'Attia ne la rassurait pas mais alors pas du tout. Elle la regarde dubitative concernant les machins qui entrent dans les ventres, en tout cas pas moyen qu'elle pas au travers des explications. Elle regarda à tour de rôle Attia et Breiz.

Bon alors il faut faire quoi pour satisfaire un homme ?
Je vous préviens si vous me répondez pas je vais demander à Nicolas, je suis sûre que lui il me répondra !


Voir montrera ... ou pas ...

Quand aux catins elles ne sont là que pour satisfaire des besoins. Je préfère qu'il aille se soulager chez elles plutôt que d'aller voir une autre femme qui deviendra maîtresse et qui me le volera. Au moins là il se vide les ...

Elle s'arrête brutalement se rendant compte de ce qu'elle dit. Vite changer de sujet pour ne rien y paraître et rebondir sur les paroles de la rousse.

Nan mais la première ou pas c'est pas le soucis ...

Elle avait pas peur de prendre du plaisir, elle savait que c'était possible et très agréable. Elle en connaissait même les signes avant coureurs maintenant.


... j'ai peur de ...

Aller faut le lâcher, tu n'a pas le choix, tu sais que de toute façon il fallait bien en passer par là.

... ne pas prendre de plaisir avec Ulrich. J'ai peur de m'ennuyer avec lui au lit, j'ai peur d'être déçue, je sais qu'une femme peut prendre du plaisir quand un homme sait s'y prendre ... mais là je ne sais pas ce qu'il sait faire, j'ai peur qu'il soit brusque comme à chacun de nos rapports, bref s'il ne me plaisait pas à moi ? Ca m'empêche pas de l'aimer mais bon il n'y a pas que aimer dans la vie.

Regard à la rousse.


Et visiblement avec Milo ça colle. Alors si ça fonctionnait pas avec Ulrich je fais quoi ???

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Attia.
Et la elle explose de rire la gitane.
Pourquoi ? Parcequ'elle est dingue biensur, mais aussi parceque l'Eli est bien moins ingénue qu'il n'y parait et que cette conversation devenait sacrément digne des quartiers grivois et bien loins des froufrous pollissés de la noblesse.

Boarf c'est pas elle qui va l'en blamer, a son age... Euh ptete un peu plus... Elle n'avait pas hésité a prendre par le bras sa petite soeur et de l'entrainer dans des tavernes ou elles s'etaient... Euh fin bref, Attia ne serait pas celle qui jetterait la pierre. Mais tout de meme.

Et elle rit, encore, un fou rire. L'eclopé pas bon au lit ? Bah s'il peut pas bouger les jambes ça laisse pas non plus un grand champs d'action, mais ça laisse a l'Eli un grand pouvoir. Pour sur elle avait au contraire une grande chance. Celle de pouvoir mener le jeu et a en croire ce qu'elle disait et le rouge a ses joues, il etait diminué le futur, mais pas de l'endroit le plus interessant de sa personne.

Et puisque son rire est aussi indecent que la conversation elle se calme et respire. A coups sur le fou rire la reprendra quand la rouquine repartira dans des explications saugrenues de ce qu'est une relations sexuelle.
C'est la qu'Attia essaie de mettre des mots sur l'acte qui n'est qu'instinct. Elle ne veut pas etre crue, elle n'aime pas ça. Alors elle cherche la poésie, coquine, sensuelle... Pas facile.

Et avant que Breiz ne prenne la parole Attia se leve d'un bond et se rapproche, passe derriere Eli et lui souffle doucement sur la nuque en souriant.

- Hum tu en sais des choses sur comment fonctionne un homme petite...

Et de rire doucement.

- Tu sais sans doute que quand ses sens sont éveillés, taquinés, excités par le soin de caresse, et autres stimulations sensuelles que je ne doute pas que tu sauras prodiguer, survient une réaction physique dans la partie de son anatomie qui nous intéresse ici... Elle s'érige... Se dresse fièrement, durement... Tu le sais ça Eli ?

Breiz va peut être se mettre en colère mais bon autant y aller cash mais joliment. Alors tel le serpent a l'oreille d'Eve elle poursuit la gitane.

- Basiquement, une fois dans cet état l'homme ne recherche qu'une chose, se perdre dans l'antre ou il pourra éteindre son désir et atteindre le plaisir. Tu l'as dit que tu étais encore vierge, c'est donc que tu sais ou est ce que ça se passe... Entre tes cuisses!

Oui entre les cuisses blanches et fermes. Elle sourit la voila éducatrice sexuelle.

- Le moment ou l'homme s'installe entre tes cuisses et pénètre en toi est le plus court car le plaisir peut arriver très rapidement... A moins d'avoir un problème, l'homme prend a coup sur son plaisir, pour la femme c'est une autre paire de manches et je comprend parfaitement ta crainte...

Oui mais il fallait qu'elle apprenne a refréner les ardeurs de son homme. Un chalumeau et un four ça chauffe pas a la même vitesse. Alors il faut doser.

- Tu as un avantage Eli... Ton homme est a ta merci... Il ne peux aller nulle part, il ne peux pas prendre d'initiative sans que tu donnes ton aval, et pour finir c'est toi qui a le pouvoir...

Le serpent a l'oreille d'Eve vous dis je....

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Breiz24
[Contradictions ?]

La rouquine se tait, écoutant les revendications de la gamine. Quinze ans, de dieu, c’était jeune pour mourir en couches, c’était vrai. Mais pas pour découvrir les plaisirs du mariage. Elle se tait donc, un sourire en demi teintes aux lèvres, reconnaissant le passage de la mère dans le langage de la fille. Poup n’avait pas toujours été évêque.
Elle se tait aussi, refermant la bouche qu’elle avait ouverte pour répondre, quand la brune se lance, son sourire toujours assombri de folie aux lèvres. Il faut dire que le rire l’ayant précédé l’avait glacée, alors le discours terre à terre de la brune la rassure. Oui, tout à fait. Elle a raison. L’homme et la femme s’emboitent bien. L’homme et l’homme aussi parait-il, mais globalement, ce n’est pas le sujet qui les intéresse. A moins que le fiancé ait des penchants cachés, mais ça semblait peu probable.

Elle se redressa lentement et sourit.


Elle a raison, Eli. Le sexe, c’est le pouvoir. Certes, ton fiancé étant éclopé, ça va limiter un peu les posit… enfin les possibilités. Mais globalement, tu le tiens.
Après le plaisir…


La rousse sourit de toutes ses dents, complètement à l’aise. Et priant Aristote et tous les saints que le Sévère n’entre pas dans l’atelier d’Attia.

Et puis tu sais Eli, les hommes sont tous un peu boulets de ce coté là. Alors bon. Faut leur expliquer un peu des trucs parfois. Pis après bin…

Bin oui, après quoi, explique, Breiz !
C’est que c’est délicat à expliquer à une pucelle tout de même, tout ça. Surtout que la nuit de noces c’était une partie de plaisir que si on avait jeté son bonnet par-dessus les moulins bien avant.


Enfin je vois avec Milo, une fois qu’il… enfin c’est un très mauvais exemple en fait. Parlons d’un autre. Attia ?

De l’aide s’il vous plait, ne me faites pas raconter comment la garce frigide que j'étais s'est donnée à un inconnu un matin d’automne, et comment il est devenu mon mari peu de temps après…

Enfin, bref, si toi tu sais ce que tu aimes, suffit de lui montr… expliquer.

Comme la fois où, enceinte jusqu’aux dents, j’ai du expliquer à un certain blond que non, la variété ne nuit pas, et qu’on trouve toujours, toujours un moyen d’obtenir ce que l’on… Désire. Si tu le désire, il le verra, il en sera flatté. Ils le sont tous. Il ne t’en désirera que plus. Sont pas assez débiles pour croire que c’est moins marrant quand on ne partage pas ça. Le désir. S’il éveille aucun désir chez toi… Annule le mariage. Si quand tu penses à lui ça provoque rien, pas le début d’une petite envie de rien, pas de chaleur au creux de ton ventre, pas de pensées sur son corps et sur le tien, rien, pas même une petite envie de l’embrasser, alors oublie. Il est pas fait pour toi.

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Attia.
Et non... La Breiz n'avait pas été aussi desopilante que prevu et c'est avec un haussement de sourcils perplexe qu'elle ecouta la rouquine parler.
De toute evidence elle moderait mieux ses propos, mais avec l'Eli on pouvait pas savoir. Tout juste 15 ans et sa crainte principale dans le mariage etait la quete du plaisir. Bordel ya plus de jeunesse...

Si a 15 ans elle avait été mariée qui sait si elle serait aussi devergondée la gitane. Non elle serait restée entière, recherchant avec son epoux l'osmose, le bonheur et ils vivraient tous dans la villa des Juli a Genova avec leur 9 bambins... Les hanches epaisses... berk!

Revenons a nos moutons. Voila que la rousse l'invective sur ses experiences...laquelle mettre en avant ? certainement pas ses ébats avec... ou avec... Euh... Bah demandez a une gitane debauchée de parler d'amour et vous avez un blanc grand comme le grand canyon.
C'est triste hein... Elle peut parler des positions, de la meilleure façon d'atteindre le plaisir ou d'y conduire son homme, des caresses, des mots... oui ça elle peut en parler, mais au fond, au fond ça n'en fait qu'un manuel de kama sutra depourvu de vie... quoique Kama Sutra et tantrisme lient le corps et l'ame dans un voyage absolu pour le nirvana... Et voila que le regard se voile de l'eclat melancolique si familier . Elle est belle mais si triste au fond.


- Breiz a raison... C'est le désir que tu eveillera en lui qui te fera devenir femme, et c'est le désir que tu auras de lui qui te guidera. L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Aimez vous, vous jouirez ensemble... Le reste vous le decouvrirez alors que vos corps feront connaissances vous rendant aussi complices que possible pour consolider votre union...

Et de soupirer encore et toujours. Un an de chasteté et la gitane devenait la voix de la raison.

- Tu n'as que 15 ans, tu ne devrais pas te preoccuper de ce detail, la naiveté , c'est quelque chose que l'on regrette apres...

Elle est lasse d'un coup. L'education sexuelle détaillée ce sera apres la nuit de noce, il faut une part d'inconnu dans le mariage sinon ce n'est pas du jeu et puis l'Eli n'avait rien d'une gourde.

- Sois a l'ecoute de ton corps et du sien... tout se passera bien...

Blasée...

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Elisabeth_stilton
Oh mais c'est pas vrai c'est pas parce qu'on à 15 ans qu'on est une dinde. Oui elle est blonde la Stilton, oui elle est jeune, mais oui elle est la fille d'une évêque pour des moindre peu fidèle à ses vœux de chasteté. Personne ne vous le confirmera et la mère avait eu la bonne idée d'informer la fille sur les hommes et leur fonctionnement physique et mental. Elle se redresse un brin vexée, faisant la moue.

Attia.

Je ne suis pas une dinde blonde non plus ! Et pour tout dire oui j'ai vérifié la marchandise grâce à la robe de Lucky. Cette robe a un effet impressionnant sur les hommes.

Sourit en coin, c'est vrai que le décolleté avait fait des merveilles tout comme la coupe de la dite sulfureuse robe.

Oui je vois de quoi tu parle ... j'ai déjà tenté ce genre de choses avec Ulrich.

Oui elle l'avait sentit se dresser contre elle, entre ses cuisses alors qu'elle était sur lui. Tout comme un autre moment ... une autre érection ... une autre personne ...

Elisabeth continue d'écouter Attia gardant un maximum de sentiment pour elle comme on le lui avait appris. Elle aurait pu rougir mais elle préféra ne rien montrer. Pendant qu'Attia explique certaines choses plus au moins connues de la blonde elle se demande comment tout cela se passe, ce que l'on ressent au moment de la rencontre des deux corps. Elle est tiré de ses pensées quand Attia lui parle de pouvoir ... voilà des termes qu'elle aime et qu'elle connait.


Donc j'ai le pouvoir sur Ulrich parce qu'il est handicapé ... mais ... si j'ai bien compris il n'y a pas que ça. On peut aussi avoir le pouvoir sur eux du moment qu'on arrive à les tenir par les braies.

La question n'était pas innocente, elle voulait en savoir plus, elle voulait avoir du pouvoir sur les hommes. Elle était sur qu'en sachant comment les manipuler, elle pourrait mieux exercer son travail ou autre choses ...

Passons donc à la suite ... le plaisir des femmes.


Donc si je vous suis bien, les femmes doivent savoir prendre du plaisir et comment pour pouvoir guider leur mari. Sauf que si on a connu personne comment on peut savoir ça ? Faut bien que quelqu'un nous le montre un jour.
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