Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP]Comment qu'on fait avec les garçons ???

Breiz24
La rouquine secoue la tête, blasée, reprenant son ourlet, le fil glissant prestement le long des aiguilles. Le tout sans se piquer, bien sur. Elle a rien compris la blondinette, et pourtant, la brune et la rousse y mettent du leur.
Elle pousse un petit soupir, et reprend sur la phrase qui la fait le plus tiquer.


Eli, tu comprends rien. Fais pas ta dinde angloise.Petit sourire en coin. Provocation juste assez piquante pour que l’esprit de la blonde se focalise un peu sur le fond réel de ce qu’elle dit.
Ce n’est pas du tout parce que ton fiancé est handicapé que tu as du pouvoir sur lui. Enfin, si, son handicap t’en donne, mais celui là, tu ne dois pas l’utiliser. Sinon tu auras l’effet inverse, il va te hair.
Et puis, réfléchis deux secondes, si seul le handicap d’un homme pouvait permettre aux femmes d’avoir un pouvoir sur eux, alors le monde irait bien plus mal.

Elle redresse un instant les yeux vers la blonde, amusée, et reprend sa couture en même temps que le fil de sa pensée : C’est le désir qui est ton pouvoir sur lui. Puisqu’il te désire, qu’il a envie de ton corps sur le sien, alors tu as du pouvoir. Nouvelle petite pause réfléchissement, et poursuite :C’est un pouvoir assez agréable, lorsque l’on s’aime. Un jeu permanent. Savoir qui fera céder l’autre le premier. Savoir qu’il existe des moyens agréables de clore une discussion tendue. Le savoir, montrer qu’on le sait, et qu’il est exclu qu’on soit celle qui prend l’initiative de terminer la dispute sur l’oreiller. Jouir de concéder la victoire à l’autre parce qu’il nous a fait…Brusque rougissement de la rouquine, qui lève les yeux vers la blonde à nouveau, finalement plus amusée que gênée. Tant qu’elles sont entre femmes, c’est si facile de parler des hommes…Ou tout au contraire, être celle qui remporte l’argumentation, juste parce qu’on a fait céder l’autre sous le plaisir…Nouveau sourire en coin, alors qu’une vision très nette de son époux aculé à céder à n’importe quel caprice sous ses arguments très… convaincants. Superposée à une autre, ou c’est elle qui avait fini par être très convaincue. De nouveau, le sourire se fait espiègle.Crois moi, c’est un jeu auquel on finit toujours par se prendre.

Elle se redresse, à nouveau, et plante son regard dans les saphirs de la blonde.

Plus prosaïquement, si tu n’aimes pas ton mari, le sexe reste toujours le meilleur pouvoir que tu peux avoir sur lui. Un homme qui désire ne pense qu’à l’objet de son désir, et est par conséquent très facile à manipuler.
M’enfin je suppose que le problème n’est pas là puisque tu as dit que tu l’aimais ton fiancé…


La rouquine s’agenouilla à nouveau, faisant un signe à Attia.

Maitre, j’ai un problème ici, il y a un tout petit pli lorsque je couds l’ourlet sur la couture. Comment puis-je faire ?

Oui, il y avait Attia, qu’elle avait fini par considérer comme son amie, un amie avec qui on peut parler des hommes à une pucelle à la veille de son mariage. Et puis il y avait son Maitre, à qui elle ne pouvait s’adresser qu’avec la déférence la plus absolue. Un maitre qu’elle admirait, et respectait au point de fermer son grand clapet quand elle prenait la parole. Quiconque connaissant la rouquine dans le cadre de ses activités politiques n’aurait pu le croire, et pourtant, c’est avec crainte qu’elle attendit que son Maitre ne se penche sur l’infime pli qu’elle avait créé au croisement de l’ourlet et d’une couture plus en longueur.

Elle retint son souffle un instant, puis reprit, plus doucement, à l’attention d’Eli :


Et pour tes interrogations sur le plaisir Eli, je crois que si tu te pose des questions, c’est que tu sais déjà ce que c’est, d’une manière ou d’une autre. Et si tu sais ce que c’est, tu sais comment le ressentir. Donc il te suffit de montrer, plus ou moins discrètement, plutôt plus que moins d’ailleurs, en général les hommes aiment croire qu’ils nous ont fait beaucoup de bien et qu’ils ont tous seuls découvert comment…

Nouveau sourire discret, alors qu’elle attendait le verdict de son maitre, et un souffle :

Donc pour résumer, si vous vous aimez, ça devrait se faire naturellement entre vous, c’tout. Faut pas y penser et laisser faire la nature.Sauf si le fiancé avait des idées contrenature, forcément… Mais malgré ses airs acerbes quand elle l’avait rencontré, il n’y avait pas de raisons que le jeune homme soit indélicat avec son épousée.

_________________

***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Attia.
Elle est blasée et a cet instant la son humeur peut tourner du doux été indien, au vent froid de l'hiver et c'est le visage fermé que la gitane continue de suivre la conversation.

La blonde lui apparait plus que comme une dinde. A t'on idée a son age et dans sa situation de nous gonfler deux ainées pour une pathetique histoire de plaisir ? Fallait faire venir le Severe, lui assurement il saurait lui expliquer a la blonde ce qu'est le plaisir. L'ancien patron de bordel avec sa mine patibulaire saurait lui apprendre les details de peché de chair , meme qu'a la fin elle pourrait ne pas etre satisfaite la greluche... Car oui voila le terme qui convenait le mieux...

Enfin elle ronge son frein la gitane, il ne faut pas etre mechant avec les gens qui nous aiment bien. Elle soupire legerement, respire et garde le silence.
Breiz semble de son avis, mais elle a encore de la patience... O mere pleine de graces, bénie soit tu si tu arrives a nous la convaincre...


Maitre, j’ai un problème ici, il y a un tout petit pli lorsque je couds l’ourlet sur la couture. Comment puis-je faire ?

Heureuse diversion... de quoi occuper un esprit cynique prêt a livrer des mechancetés a la pelle.

- Laisse moi voir...

Et de froncer les sourcils, la moue legerement boudeuse en signe de concentration et elle se penche pour mieux regarder. C'est pas qu'elle aime particulièrement commander, mais il faut avouer qu'il y a un plaisir particulier a être vénérée et respectée. Qui eut cru qu'elle deviendrait un maitre ? Elle qui n'a jamais cousu que pour passer l'ennui...

- Hum...

Elle pourrait lui expliquer... Mais la gitane avait terriblement besoin de concentrer son esprit sur autre chose que sur l'absurde discussion.

- Laisse moi faire et regarde plutôt...

Elle a essayé de ne pas être trop sèche, après tout ses humeurs ne regardaient qu'elle, les autres n'avaient pas a la subir.
Alors qu'elle s'accroupit pour attraper le tissu, l'aiguille entre les doigts deja meurtris de l'automutilation elle écoute la dernière tirade de Breiz et abandonne un sourire ennuyé.


- Prend garde petite... A trop vouloir faire l'amante expérimentée, que ton mari ne te prenne pas pour une catin...

Ayé elle est arrivée a saturation. Méchante ? Non juste blasée.

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
Elisabeth_stilton
Une rousse blasée, une brune blasée ça donne une blonde blasée ... ouais blasée la blonde. Elles n'écoutaient rien, elles ne comprenaient rien ... les vieilles ! Oh que de mauvaise foi dans la tête de la blonde et c'est pas peu dire. Le soucis avec elle c'est qu'à force d'enseigner à des personnes plus âgées qu'elle et de gérer des institutions sérieuses, elle pense tout savoir la blonde. Et forcément les autres ne comprennent pas ou ne savent pas.

Elles ne comprennent pas qu'Ulrich est spécial, qu'il n'est pas comme tous les hommes. Déjà son handicap, puis sa façon de penser l'amour. Elle sait qu'il l'aime, elle n'en doute pas mais quand aux choses de l'amour il n'était pas doué. Elle en avait eu un aperçut et il était violent pas qu'il la frappait mais plutôt brusque. Et la blonde savait et pour cause que cela ne se passait pas comme ça. Elle était angoissée du comportement qu'il allait avoir mais aussi angoissée de sa réaction à elle.

Elle ne voulait pas passer sa nuit de noce dans ces conditions, elle ne voulait pas que ça se passe mal et elle se doutait que ça se passerait mal, elle avait un pressentiment. En plus elle savait que le peu de pouvoir qu'elle avait sur lui était le désir qu'il avait pour elle. Et si elle cédait et que cela se passait mal elle ne l'aurait plus et il irait à droit à gauche pour se satisfaire. Autant tout lui refuser au moins elle ne souffrirait pas de son rejet et qu'elle ne supporte pas qu'il la touche. Oui c'était ses craintes ...

Seulement les deux femmes ne comprenaient pas cette façon de penser. Son éducation anglaise était sans doute en cause. Elle décida de ne rien laisser montrer et de paraître convaincu par les deux femmes. Ne rien dire ne rien faire et laisser croire ... c'était sa vie ça ... son éducation ... Elle laissa donc les femmes terminer sa robe.


Je crois que j'ai compris.
_________________
Breiz24
Elle en croit pas un mot, la rousse, que sa blondinette a compris. Mais c’est la vie. Blasée ? Oui. Si la gamine veut faire ses propres expériences, ce n’est pas la rousse qui va la contrarier. C’est en tombant qu’on apprend à marcher.
Rouquine qui fatigue, tout à coup. Elle a laissé son Maitre prendre le relais pour la robe, elle reste à coté, fait mine de regarder mais ne voit rien. N’observe pas son Maitre comme elle le devrait, surtout.


Tant mieux si tu as compris, Eli, tant mieux. On n’apprend jamais mieux que par soi même de toutes les façons…

Elle retient de justesse un soupir, et file s’assoir. Avant d’avoir vraiment la tête qui tourne. C’est ça aussi, quand on ne mange pas assez. Mais bien sur, jamais elle ne se l’avouera.
L’avantage d’être rentrée en Bourgogne et d’avoir pris possession des terres de son fils, c’est qu’elle a gagné une gouvernante à toute épreuve. C’est donc Berthe qui vole à sa rescousse, lui tendant sa fille proche de hurler de faim – mais s’en tenant pour l’instant aux vagissements de rigueur – et un nougat – pour combler le grand trou, comme le lui a appris une gamine en rouge.
Elle fourre la friandise dans sa bouche, sa fille au sein, et elle se laisse aller dans son fauteuil, les yeux mi clos, observant la blonde à travers ses cils.

_________________

***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)