[RP] Le potager

Craquette avait encore bien du mal à assimiler tous les tenants et les aboutissants du discours que lui avait servi son amie....Elle n'avait que trop bien compris une seule chose...Isa partait...
Tous ceux à qui elle tenait partait ces derniers temps,mais Isa,son amie de toujours...cela Craquette n'arrivait pas à l'accepter.
Lorsqu'Isa lui avait demandé de la rejoindre ,elle savait que c'était pour parfaire les derniers détails de son départ.
Craquette était triste et morose,même les singeries qu'Isa s'évertuait à accomplir sous son nez ne la déridèrent pas...

Cependant elle savait que ce n'était pas chose aisée pour Isa non plus,loin s'en fallait,alors Craquette prit sur elle et lui adressa un petit sourire.

Voyons Isa!!Arrete de te trémousser comme çà....tu ne t'entraines pas pour inviter un galant à la fête du village!!!Tu t'apprêtes à aller voir le conseiller du Duc voyons!!!
Craquette essaya de plaisanter mais le coeur n'y était pas...
Cependant,la décision de son amie était prise,il ne lui restait plus qu'à l'aider et être avec elle jusqu'au bout...
Elle se mit alors en charge d'apprendre à Isa à faire une révérence potable!
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Craquette regarda fixement Isa dans la yeux,puis un petit rire nerveux sortit de sa bouche...

Oh,allez çà suffit Isa,tu as gagné....je t'accompagne!

Craquette secoua la tête et pensa que de toute façon Isa arrivait toujours à ses fins avec elle!!!
Un dernier regard,une dernière interrogation...une ultime certitude...,les 2 amies sortirent dans un silence pesant.L'heure du départ avait bel et bien sonnée...
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Craquette pencha un peu la tête et fit un signe à Isa..
Oui,tu peux entrer...lui murmura t elle.
Puis elle se recula et laissa entrer Isa.

Ca y est ,le point de non retour,pensa t elle....
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Isidore se disait qu'il faisait chaud, qu'il avait soif et qu'il sortirait bien de ce bureau pour aller déguster une bonne chopine dans une des tavernes du port. Mais la journée n'était pas finie, voilà qu'une brunette "ma foi très appétissante" se présentait devant lui... faisant mine de ne pas la regarder, il l'observait à la dérobée, une petit salut, quelques pas... "belle bouche vraiment cette petite".

"Bonjour, je m'appelle Isa et j'habite Cahors. Je suis venue pour chercher mon permis de déplacement hors des murs de ma cité."lui dit-elle.

Bien que fasciné par l'apparition, il se devait de la détromper et de la rediriger vers les bons bureaux :

Hummm... votre permis de déplacement ? et bien , je n'ai pas ça ici, ça concerne la prévôté les déplacements dans le duché. Ici, je m'occupe exactement de l'inverse : les installations. Si vous voulez un champ donc...

Et là son observation continua pour voir si elle avait les vêtements requis... et oui elle avait tout ce qu'il fallait et elle les portait fort bien.

De grands yeux écarquillés "quelle beauté cette drôlesse" et là, elle lui répondit "Un champ? oui, en effet, je suis aussi venue pour cela. Et je crois avoir tous les critères requis."

Le conseiller observa la damoiselle qui n'avait pas l'air de savoir ce qu'elle voulait : "elle désirait quoi ? un champ pour se déplacer ? c'était quand même mieux un cheval dans ce cas !" Les sourcils levés, il prit l'aumônière qu'il posa sans l'ouvrir devant lui sur le bureau. Il devait lui sortir son discours habituel, après tout il était là pour ça.

Hummm, alors voilà, Damoiselle Isa de Cahors. Comme vous le savez, Monsieur le Duc aime beaucoup les vagabonds, les étrangers...
enfin surtout ceux qui s'installent et deviennent de braves paysans bougonna-t-il dans sa barbe.
Ainsi, dans sa grande générosité, il consent à leur céder une propriété d'une valeur importante, pour la modique somme de 90 écus.

Le conseiller regardait Isa avec des yeux de braise tout en poursuivant son discours.
Vous devez donc bien sûr me donner cette modique somme ainsi que la preuve de votre bonne réputation dans la ville de Cahors. Je suppose que je trouverai tout cela là dedans dit-il en déliant les cordons de l'aumônière et en en faisant tomber le contenu devant lui.
Ma question est donc la suivante : Voulez-vous devenir paysanne et à quel usage destinerez-vous votre champ ?

Occupé à compter les écus et à lire le papier émanant des habitants et du clergé de Cahors, il attendait la réponse de la belle. "... 88, 89, 90, 91,92..." encore une qui ne savait pas compter et ça ne serait pas la première fois. Il remit les deux écus dans l'aumônière ostensiblement.
Dépliant le papier, Isidore tiqua devant le nombre de recommandations reçues de la chapelle de Cahors, il leva les yeux vers la brunette et sourit se demandant ce que cela pouvait bien cacher.

Hummmm, bien, j'ai tout ce qu'il me faut, je n'attends plus que votre réponse.

Et bien, à vrai dire... je ne souhaite pas être paysanne. J'ai trop de respect pour la nature pour oser vouloir l'apprivoiser... je craindrais de lui faire du mal... mais je voudrais malgré tout un lopin de terre pour cultiver des légumes... que je ne... garderai pas, mais confierai à quelqu'un qui sait travailler la terre.

La jeunette parlait, Isidore la regardait la plume arrêtée dans l'air, les sourcils froncés, incrédule.

Je comptais en fait venir vous voir dans quelques temps, et vous demander directement un artisanat... Mais des évenements dans ma vie, ont bousculé les projets que je m'étais fixés...
J'ai empreinté de l'argent à quelqu'un pour venir vous voir, et l'obtention d'un champ me permettra de rembourser cette personne, voilà pourquoi je ne souhaite pas être paysanne mais désire malgré tout un champ.

Il aimait bien quand elle parlait, son visage s'animait et elle n'avait pas l'air de connaître le mensonge... ça devait lui jouer de sacrés tours dans la vie de ne pas savoir dissimuler quoi que ce soit. La petite aurait pu lui inventer n'importe quoi, lui mentir, lui dire juste oui et ça lui aurait suffit à lui. Mais voilà qu'elle lui rendait la tâche bien compliquée soudainement en lui révélant la vérité.

Damoiselle Isa... hummmmm... Soyez gentille de ne répéter à personne ce que vous venez de me dire. Le Duché veut aider les vagabonds à trouver terres et foyers, votre but est bien différent, c'est même l'inverse.

Le conseiller se redressa et poussa un soupir avant d'ouvrir son registre qu'il feuilleta... "Cahors"... quelques pages plus loin "Potagers", sa main glissa le long du velin puis s'immobilisa. Isidore releva le menton et dévisagea la jeune fille.

Si l'on m'interroge, je dirais que je ne vous ai posé que cette seule question : "Voulez-vous un champ et lequel ?" et qu'à cette question vous m'avez répondu "Je veux un potager".
Avant qu'elle ne lui réplique quoi que ce soit, il leva brusquement la main gauche pour la faire taire et la maintint immobile dans l'air. De la main droite, il écrivit dans le registre de Cahors le nom complet de la vagabonde trouvé sur le papier de réputation, puis il y apposa son cachet. Ensuite, il remplit les papiers attestant de cette nouvelle propriété puis, séchant l'encre et la cire, il les tendit à la belle.

Voilà pour vous ! il esquissa un sourire et rappelez-vous cette phrase "toute vérité n'est pas bonne à dire"... même si c'est la vérité et parfois surtout si c'est la vérité.

Isidore la regarda mélancolique, se disant qu'il l'aurait bien invitée à boire un verre dans sa taverne préférée, sauf qu'il se doutait bien qu'en toute franchise elle refuserait, mettant à mal son orgueil.

Où dois-je aller maintenant pour obtenir mon permis de déplacement ?

Isidore la regarda et ne répondit pas tout de suite. Elle s'évanouirait bientôt dans le dédale des couloirs de l'Ombrière, alors il profitait encore un peu de cette beauté qui illuminait son antre.

Et bien, c'est la prévôté qui s'occupe des "déplacements" comme vous appelez cela. Dans chaque duché il y a un prévôt, tout va dépendre de où vous voulez vous rendre. Donc, à l'Ombrière, la prévôté est dans l'aile Nord, sont plus résistants au froid les maréchaux... à force de faire leurs rondes la nuit j'imagine.
Il se mit à ricaner de sa blague qu'il trouvait drôle
Trouvez donc un chef-maréchal, il saura vous renseigner.

Il se leva, se redressa de toute sa carrure avant de lui faire une révérence digne d'une duchesse.
Au plaisir damoiselle Isa Labelle, qu'Aristote guide vos pas !

Craquette souria en écoutant Isa lui narrer ses péripéties avec le conseiller!

Craquette la regarda et s'en se départir de son sourire lui dit:
Hum...en effet,bien compliqué tout çà....Il te serait bien plus simple de rester....
Craquette baissa la tête pour dissumuler le grand sourire qui parcourait son visage!
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Craquette écoutait distraitement Isa...sa bonne humeur s'était vite envolée lorsqu'elle s'était rendue compte que la difficulté de la démarche ne la décourageait pas dans son projet de départ...
Cependant,la dernière phrase qu'Isa prononçà fit s'arreter Craquette tout net!!
[/quote]Aussi voilà ce que je te propose... je te défie en lice, demain à 22H30!

Allez Craquette, s'il te plait... pour mon Bien!!
Craquette n'en croyait pas ses oreilles!!!
Quoi!!!!!Me défier en lice????Moi!!!!Mais tu as perdu la tête ou quoi????
Craquette écouta Isa lui exposer ses motivations et comme toujours se laissa convaincre par son amie.

Pffff!Et bien soit Isa,de toute façon on ne saura jamais laquelle est la plus folle de nous deux.....Demain,22h30....

Craquette secoua la tête et commença déjà a regretter d'avoir dit oui...
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Pat s'installe très tôt. Il veut être au premier rang pour assister au spectacle proposé par ses deux demoiselles d'honneur.

Je n'ai encore jamais assisté à un combat de femmes dans la gelée de coings. Je ne raterais ça pour rien au monde.

En dépliant un banc, il aperçoit Craquette en plein échauffement, une chope à la main.

Holà! Dame Craquette! Il se prépare ce petit combat? N'oubliez pas votre tenue de liceuse!

Isa après avoir relevé Craquette d'une main tendue, s'excusa.

Arf Craquette!! Désolée!!
Mais pourquoi t'enfiles pas ta peau de bête aussi ?

Je sais que c'est l'entraînement, et tu sais bien que je n'ai aucune envie de te faire mal, mais faut bien que je t'agresse un peu pour être sure que tu me cognes!!

Elle regarda alors Pat puis Craquette.

Ah ben va falloir que tu fasses un choix, entre une tenue de protection et une tenue de starlette^^
A ta place, j'opterai pour l'enlaidissement... enfin c'est toi qui vois!!

Elle sourit alors à Pat, amusée qu'il soit venu assister à ce drôle de combat.
Puis Isa s'affaira quelques minutes dans un coin devant un miroire, avec un peu de terre et de l'eau, et lorsqu'elle revint, elle chuchota quelques mots à Craquette pour lui expliquer ce que signifiait chacune des lettres.
Et elle conclut ainsi.
Tu auras de bonnes raisons de me frapper à présent.



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Craquette prit la main qu' Isa lui tendait et se releva en se frottant les fesses....
Tu as raison,il va falloir que je m'équipe.....pfff,sauvage va!!
Craquette allait se venger de ce coup bas lorsqu'elle aperçut Rub!!,et ses magnifiques bannières!!!
Magnifique Rub!!!Et ne t'inquiète pas,si Isa ne me casse pas toutes les dents,on ira se faire un bon repas après!!!
Tandis que Craquette parlait à Rub,Isa était aller se revetir le visage d'étranges peintures....

Lorsque Craquette comprit de quoi il retournait,elle se dit qu'en femant les yeux et sans penser à Isa,elle réussirait bien à lui envoyer quelques bons coups bien placés...
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

A cette folle soirée! lança Isa

A cette folle soirée! reprit Rubiz en écho avant d'écluser son godet aussi vite qu'elle le pouvait. Il faudrait au moins être saoule pour supporter de voir les filles se taper dessus.
Soulevant son panier du sol, la rousse en sortit une bouteille de Cahors et l'ouvrit pour en servir dans les godets désormais vides.

Allez... à Cahors ! à Nous ! à l'amitié !

Frappée par une idée subite, elle se retourna soudainement vers Pat.

Dis et si on se battait aussi nous ?
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22H30 à quelques minutes près...

Isa tendit une clochette à Pat, lui demandant de lancer le début des pesudo hostilités.

Lorsque son tintement retentit, Isa sentit que ce serait difficile. Pourtant, elle avait vraiment besoin de détourner la douleur à d'autres endroits...

Craquette, je sais que c'est dur, *hips* horrible ce que je te demande, casi impossible, *hips*mais vraiment j'en ai besoin.

Son visage angélique Isa ne le supportait plus, et elle espérait naivement que la souffrance physique prendrait le dessus sur la souffrance morale.

Pense tres fort à *hips* chacune des lettres Craquette, et si cela t'évoque une douleur que j'ai pu éprouver Frappe *hips* sec.

Craquette ne faisait qu'effleurer le visage d'Isa, aussi celle ci insista...

Mon amie,*hips* si tu ne le fais pas, c'est moi qui m'auto mutilerait *hips*, et là je risque de me faire encore plus mal, je n'ai pas l'habitude! *hips*

Isa ne bougea plus et calcula la distance qu'il fallait pour que Craquette la touche.

Vise, puis ferme les yeux *hips* et frappe... je t'en prie Craquette!!

Il n'y avait plus qu'à attendre et serrer les dents pour que Craquette frappe et frappe encore...
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Pat se lève de son banc et sonne avec toutes les clochettes mises à sa disposition. Il réfléchit à la proposition de Rubiz.

Avant le mariage, je ne sais pas si on peut s'autoriser ce genre de corps à corps.

Il se rassied et se rince l'oeil du spectacle affligeant donné par Craquette et Isa.

Craquette frappait son amie avec si peu d'envie mais tellement de colère,que la douleur fulgurante qu'elle ressentie au niveau de son poing,la fit tressaillir.....
Elle frappait sa meilleure amie....fort de surcroit......,au point que sur le visage tuméfié d'Isa ,un filet de sang apparu.
Craquette fut horrifiée et décida derechef de stopper cette folie.
Trop tard...Isa tomba et heurta violemment une pierre avec son front.
Craquette se précipita vers elle,les yeux remplis de larmes et l'esprit ravagé par le remord.
Elle se tourna prise de panique vers ses amis!
RUUUUUB!!!PAAAAAT!!!!Venez vite!!!Elle saigne!!!Elle ne bouge plus!!!Mon Dieu,je l'ai tué!!!!!!!
Craquette s'écroula près d'Isa en pleurs...
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Craquette dut faire un gros effort pour s'arracher à sa torpeur...
Elle ne pouvait détacher son regard d'Isa,le visage bleui et ensanglanté par ses coups....
Cependant,la présence de Rub à ses côtés la rassura quelque peu.
Lorsque Rub lui ordonna d'aller chercher son necessaire pour venir en aide à son amie,elle courut plus vite que jamais...et en un rien de temps,elle revenait avec le panier.

Ohhh..Aide la Rub,je t'en supplie..
Pardonnez moi pour ce que je viens de faire mon Dieu...
Il ne restait plus qu'à espérer que cette ineptie ne soit pas allée beaucoup trop loin...
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Evanouie dans un état second, Isa ne sent plus rien... ni douleur physique, ni douleur morale... Elle retrouve une véritable quiétude alors que trois singes la regardent.



Elle sait qu'elle a perdu cette paix depuis qu'elle a entendu ce qu'il ne fallait pas entendre, vu ce qu'il ne fallait pas voir, dit ce qu'il ne fallait pas dire.
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Les mots d'une voix amicale masculine sonnent alors dans sa tête.
En un centième de secondes Isa réalise que Pat va peut-être l'embrasser sous les yeux de sa douce.

Et Rubiz, même si ce n'est qu'un geste de secours, que va -t-elle ressentir?

Isa fit alors son possible pour montrer qu'elle n'était pas morte, elle crut alors ouvrir ses deux yeux, mais seul un fut en mesure de la satisfaire.
Qu'importe, elle était apte à les rassurer.

La vache, que ça fait mal.... notamment ce front sur lequel elle posa ses doigts.
Etonnée elle regarda Craquette. Puis elle comprit que c'est le Très Haut qui lui signifiait qu'elle avait oublié d'écrire un A en cet endroit, qu'elle négligeait trop son âme en ne priant plus beaucoup et en s'éloignant de la foi.

Je crois qu'il y en a Un qui voudrait pour mon Bien, que je me fasse baptiser. dit-elle pour encore plus les rassurer...

Ses lèvres amochées dessinèrent alors un sourire satisfait.
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Après qu'elle se soit occupée au mieux de la blessée, Pat déboula et joua au médiscastre avec Isa... Rubiz se demanda soudain s'il finirait par la rendre chèvre ou folle. Toutefois il eut les mots qu'il fallait pour la réveiller ce qui fit sourire la rousse.

Isa revenait à elle lentement, un oeil , un murmure puis une phrase clairement prononcée qui étonna Rubiz :"Je crois qu'il y en a Un qui voudrait pour mon Bien, que je me fasse baptiser." suivie d'un sourire... bon elle avait l'air d'aller mieux.

Par contre Craquette craquait et Rub se leva pour la prendre dans ses bras et la réconforter. Tu vois bien qu'elle va bien, elle pense même à se faire baptiser... elle ne put s'empêcher de pouffer en tapotant le dos de Craquinette.
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Elle s'assit alors par terre en caressant de sa main chaque partie de son visage puis chercha le regard de Craquette.
Elle remarqua alors ses yeux embués et prit conscience de tout ce qu'elle lui avait fait endurer.

Ravalant sa salive, honteuse de s'être montrée si égoïste envers Craquette, elle tendit les bras vers son amie avant de l'étreindre en sanglot.

Pardon. Je n'ai pensé qu'à moi, oubliant le mal que tu pouvais ressentir. Je t'adore Craquette et j'ai honte de t'avoir fait souffrir à ce point. *hips*
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Craquette prit Isa dans ses bras et posa sa tête sur son épaule.
Tu m'as fait une de ces peurs,lui dit Craquette!

Craquette souria à son amie.
N'en parlons plus,tachons plutôt d'oublier tout çà au plus vite veux-tu?
Puis Craquette se mit à rire ,doucement....
Et bien,pensa t-elle,même après tout cela,elle hipse encore!!!!
Elle déposa un bisou dans le cou d'Isa et lui dit qu'elle l'adorait!!
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Sèm de Caors,avèm pas paur.

Sortant de son bureau, continuant à lire une missive transmise par un de ses correspondant
Boucanier ne vit pas l’obstacle, mais le senti, surpris et étonne que malgré le choc assez rude
La chose devant lui était encore debout.
Il baissa les yeux et après un cour instant de réflexion il reconnu la personne qui le regardait.
Mais où était la jeune femme qu’il avait reçue au poste de police de Cahors? Et surtout qu’il avait
Brièvement aperçu en tenu affriolante chez Adrianna?
La devant lui se tenait une jeune fille le visage tuméfie les lèvres gonflées seul ses yeux avaient garde leurs éclats

Ben m.... ; que vous est il arrive? Vite venez dans mon bureau, vous m’expliquerez qui vous a fait ça
Ensuite j irai moi même démolir la raclure qui vous a ainsi arrange

Sans attendre de réponse il prit la jeune femme par le bras et la soulevant presque de terre il reparti d‘un pas rapide vers son bureau
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Une fois assis, la jeune femme en face de lui; Boucanier l’écouta, de plus en plus étonne
Décidément cette jeune femme sans être folle était une vrai excentrique il en avait déjà eu la preuve
Mais la elle dépassait les bornes .car soudains il reçut un violent coup de pied au tibia qui le fit bondir de sa chaise,incrédule et se retenant de la gifler par réflexe ,il se rassit très en colère quand soudain elle lui pinça sauvagement la main ,et malgré ses excuses cette fois il eu du mal a se retenir mais il n’avait jamais frappè une femme et ce n’ est pas sur cette bougresse qu’il allait commencer ,a nouveau assis a son bureau ,rouge de colère il écouta la jeune femme .

Écoutez dites moi la raison de votre venue ici puis ensuite partez sur Cahors et essayez d’être, comment dire …heu un peut plus raisonnable.
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En réalité la jeune femme n’avait pas fait mal a Boucanier,c’en surtout la surprise qui l’avait fait réagir ainsi étonne qu’une fille bien de sa personne agisse ainsi,mais tout cela devait être due au choc qu’elle avait reçu ,choc au sens propre et figure
En la voyant ainsi assise en face de lui il se sentait proche, étrangement très proche de cette jeune femme
Les yeux fixes sur le bureau elle lui expliqua la raison de son comportement et sa venue ici, et il fut très étonne qu’elle eu parcouru un si long chemin pour une affaire somme toute très simple
Par-dessus le bureau il tendit sa main et lui souleva doucement le menton tout cela très lentement pour ne pas l’effaroucher

Allez jeune fille essuyez cette larme !ici chez vous dans le Duché ,nul besoins pour vous d’une quelconque autorisation vous êtes libre de circuler ou bon vous semble, ailleurs dans le royaume c est pareils sauf dans des cas ou il vous faudra demander un » laisser passer »
Voila c’est aussi simple que cela

Il retira sa main et lui souri gentiment

[Quelques semaines plus tard]

Isa avait quitté Cahors le coeur lourd pendant plusieurs semaines, mais c'est le coeur léger qu'elle était revenue. Toute son amertume avait disparu comme balayée par le vent. Elle était dans l'incapacité de l'expliquer aux autres, pourtant elle avait retrouvé sa joie de vivre et bien plus encore.

A présent, elle n'avait qu'un seul rêve en tête, se faire baptiser. Mais pas n'importe où.
Elle souhaitait vivre cet instant dans le potager qu'elle avait confié, surtout que ce champ qu'elle ne cultiverait jamais représentait beaucoup pour elle. C'est pourquoi elle se rendit chez Inba

Elle toqua à la porte.
Hé Ho? Y'a quelqu'un?

Coucou, je suis venue te demander une faveur.
Elle lui sourit puis la bisouilla avant de lui expliquer les raisons de sa visite.

J'ai l'intention de me faire baptiser prochainement et j'aimerais savoir si tu accepterais de me prêter le potager que je t'avais confié pour l'occasion. Vous serez bien sur les bienvenus toi et Fitz. Mais j'aimerais tant qu'en cet endroit je parvienne à y mettre un peu de bonheur, comme un bon souvenir...
Enfin bien sur tu peux refuser!

Isa devait être sacrément obnubilée par son baptême pour ne pas avoir encore pris des nouvelles de la grossesse d'Inba en voyant son énorme ventre et en sachant que l'accouchement était prévu pour ce mois.
Elle posa alors quelques secondes ses yeux sur le ventre d'Inba et sourit tout en lui posant quelques questions.

Oui je comprends..ne t'inquiète pas... et alors ta grossesse? Elle se passe bien? Le terme est pour bientôt? Tu n'as pas trop peur? Et Fitz il n'appréhende pas trop?

Elle remarqua alors que sa maison était reluisante de propreté, comme si Inba voulait que tout soit parfait pour l'arrivée du bébé...