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[RP] Taverne le Rat Crevé

pnj
L’appel d’la filante pour d’la chamaille lui donne le coup d'fouet nécessaire pour se secouer les miches. L’Bogdan, engigné par le projectile, est pas en mesure d’arrêter la dague qui glisse sur le sol. La rousse la choppe dare-dare. V’là la Barbi, soulagée, qui s'pointe le nez dans l’cadre de porte. La solidarité féminine, rien d’mieux pour faire couiner du gros lard.

La rousse s’donne l’élan nécessaire pour planter la lame dans la cuisse du costaud. L’temps de l’occuper un brin afin saisir l’escopette toujours posée sur l’bide du Lev qui s’tape encore du voyage astral. Pas trop douée au tir, Mirlyne la lance à Barbi qui s’trouve tout près.

L’coup d’main est pas d’refus, protège nos arrières le temps qu’on s’tire d’la vite fait.

Avance chancelante vers la porte. La grevance causé par le claquement d'clin d’œil à Barbi, lui fait réaliser l’état d’sa bouille tuméfiée. Au moins, l’engourdissement d’la langue s’estompe, assez pour constater l’morceau manquant d’une incisive. Ça s’ra l’prix à payer pour la tournée offerte! Un souvenir d’son passage à la cour.

Diabolikbarbiturik
l'arme attrapée au vol, un reflexe majestueux , un coup tiré en l'air afin de calmer les esprits. Elle n'avouera jamais qu'elle l'a pas fait exprès, jsute que ce genre d'arme elel n'y avait jamais touché et que pour le coup ca l'aura bien aidé.

Le premiers qui bronche j'le plombe !
Allez les filles cassez vous !


Elle regarde les donzelles se diriger vers la porte, leur emboite le pas, le regard et l'arme pointé sur les deux malfrat

Libertad !

Un salut a la pointe de l'arme sur la tempe, le pas en arriere accéléré vers la sortie, elles l'ont échapée belle cette fois.
Le regard tourné sur le visage tuméfié de la rouquine, un clin d'oeil rapide et les voilà qui s'éloignent vers d'autres aventures


A la revoyure les filles
Aphelie
Diversion réussie !
La chaise distrait Bogdan pendant que la rousse récupère la dague.
L’habilité de la belle ne tari pas malgré les coups reçus.
L’arme est plantée dans la cuisse en un éclair.
Barbi réapparait au même moment.
Juste à temps pour donner un coup d’main et le coup de grâce par la même occasion.
Sourire qui se dessine à la vue de la brune arme en main.
C’est que pour le coup elle flippe un peu elle aussi.
Pas sur qu’elle ait apprit à magner ce genre d’instrument.
Le coup part dans les airs, fort heureusement.
S’t’a croire qu’la blonde c’est trompé !
Et voilà qu’elle les mets dehors maintenant.


Ça marche Barbi, mais arrête de jouer avec ça tu veux ?

Elle se marre en rejoignant la rousse.
Passe son bras autour de son coup pour la soutenir.


Hé bein, j’m’en souviendrais de ma première visite à la cours tiens !
Ça manque pas d’ambiance, j’vais p’tet m’y installer finalement...


La porte était pas si loin heureusement.
Elles pointent le bout de leur nez à l’extérieur.
Un dernier regard en arrière pour s’assurer que la brune suit le mouvement.
A croire que la taverne est vide à présent.
C’est le silence qui reprend la place.
Elles avancent toutes les trois dans les rues froides,
Et c’est leurs rires qu’on entend raisonner au loin...
pnj
[Quelques jours plus tard]

Marche dans les rues d'la cour, visite un brin les lieux en quête d'un bouge crasseux à la hauteur de la réputation des "miracles". Tombe sur c't'affiche, déjà l'nom l'inspire. Ouvre la porte, un relent d'fond d'tonne et pisse qui envahit ses narines. S'dit que l'métier d'tavernier s'perd quoique là c'est p'têt' voulu, histoire de pas trop contraster avec le reste...

Zieute une table dans l'fond, s'y pose croupion. L'temps de délier sa bourse, voir si elle a assez d'clicaille pour s'rincer l'gosier, avant d'gueuler.


Tavernierrrrrrrrrrrr!! Une chopine.
Lorenz
Entre le Borde et le Palais des Reys, il y a une trotte. Quelques ruelles aux maisons délabrées. Des souvenirs aussi.

Lorenz a laissé la Miséricorde derrière elle, les lépreux s'ils sont encore présents préférant le silence de leur fin de vie aux discussions qui auraient pu être interminables. Peut-être... Elle parcourt la Cour d'un pas pressé et pesant. Il le faut bien sur ces pavés humides et glissants. Virage à droite. Elle évite de bousculer quiconque. Pas toujours évident avec tout ce remue-ménage des jours de sortie dans Paris... Virage à gauche. Le Palais ne devrait plus être trop loin maintenant...

Et puis soudain, l'oeil est attiré par une pancarte: "Le Rat Crevé". Il y a de cela bien longtemps, elle devait y rejoindre des amis, des jeunes de la "famille" libertadienne. Où sont-ils à présent ... ? Mue par le souvenir, Lorenz pousse la porte, lentement. Y a un peu d'agitation derrière. La salle n'est pas totalement défaite, quoique désuète. Quelques clients accoudés au comptoir. Une grosse femme attablée dans le fond. Marrant... elle lui rappelle quelqu'un... Lorenz se dirige vers le comptoir. Marche donne soif.
pnj
Madà sirote sa bibine, l'silence des lieux lui donne frisson d'solitude. Les piliers d'taverne trop amochés pour faire brin de causette. L'silence la vieille a jamais pu surporter, ça lui bourdonne dans les esgourdes, la faisant vasciller dans des ailleurs remplis d'nostalgie.

La porte s'ouvre, des r'gards se croisent. L'ébauche d'un sourire au coin d'son bécot. Sans trop savoir pourquoi, sûrement l'envie d'un peu de compagnie, la p'tite mère lève instinctivement sa chopine en direction d' la nouvelle v'nue.

Vous attendez-ti vot' galant belle créature? En attendant en tout cas, j'vous offres de prendre place à ma tablée. Pour sûr, vous tirerez plus avantage à vous joindre à moi que d'coller au comptoir avec ces saoulons finis.
Lorenz
Un verre offert à distance, une voix forte qui s'élève par dessus le brouhaha de la salle... Lorenz hésite quelques instants, commande sa chope et traverse lentement la pièce principale en évitant les gestes déplacés des habitués.

La chope posée, elle retourne la chaise et s'assoit à califourchon, les bras appuyés sur le dossier. Le regard est amusé.


Point de galant à chercher ou à attendre... j'ai passé l'âge.

Lorenz boit une gorgée, après avoir levé sa bière à l'attention de la femme. Puis, tout en jouant avec la chope entre ses mains:

J'me suis même pas présentée... Lorenz de Dénéré... Alors... quel est cet avantage que j'ai à boire avec vous? Hormis le fait que j'avais la gorge sèche et qu'elle l'est moins désormais...

Le ton est taquin et cordial. Lorenz s'amuse un peu... cela ne lui arrive plus souvent.
pnj
L'avantage? C'lui d'partager brin d'causette avec une p'tite mère qui a plus d'attrait pour votre parlotte que pour votre croupion. S'marre avant d'siroter sa chopine. J'en oublie les bonnes manières pardi, quoique c'est facile dans c'bouge des oublier. J'suis Mathilde Cormec, jadis tavernière, maintenant trotteuse opportuniste! Y'en faut!

Hoche d'la caboche en guise d'aprobation. Effectivement s'rait pas l'endroit pour rencontrer du galant. Quant à vot' âge, c'est pas parce qu'on est plus jouvencelle qu'on peut point s'faire un brin d'plaisir. Envoie p'tit coup d'coude taquin puis lève sourcil interrogateur vers la juponne. Donc vous v'niez que pour vous rinser l'gosier, pour passer l'temps? Une habituée d'la cours?

Personnellement, j'viens d'y poser l'pied... Mais ceux qui m'avaient accueillie ont d'autres chats à fouetter. J'devrais plutôt dire d'autres volailles à plumer. J'ai donc décider d'jouer les touristes en attendant.
Lorenz
Mathilde Cormec... ça sonne comme un nom de chez elle.

Vous êtes de Bretagne?

La question a fusé sans qu'elle y réfléchisse. La femme est avenante et a la parole facile, alors...

Je venais pour boire, oui. C'est ce qu'on fait normalement dans une taverne... sauf exception... fréquente par ici! Un large sourire fend le visage de Lorenz. Quant-à dire que je suis une habituée de la Cour... Un geste de la main pour évincer la réponse.

Le bras se lève pour amener la chope vers la bouche. La gorgée est bue avec avidité.


Alors vous venez faire les touristes... marrant ça. La Cour n'est pas le meilleur endroit qui se prête à ce genre de découverte pourtant! Mais vous dites que vous étiez attendue... puis-je être indiscrète et vous demander par qui?

Le ton semble anodin. Il l'est... en partie.
pnj
R'troussage de narines suivi d'un sourire qui entame complicité. Un tel échange inspire l'tutoiement. T'inquiète pas pour ta curiosité la Lorenz, bien ça Lorenz... À mon âge, on n’a plus grand chose à cacher, nous reste plus juste que l'désir d'raconter sans faire mystère. T'veux savoir pour la cour? Qu'est-ce que j'y risque, toujours ben pas qu'on m’retrousse l’jupon. Pis l'ambiance m'rappelle un peu l'temps où j'tenais taverne avec mon époux, l'Philippe. Signe par habitude plus que par croyance. Qu'Aristote est son âme le bougre.

La route est longue jusqu'en Bretagne, j'ai fait détour pour obtenir un brin de protection après d'une muse rasée pis d'sa filante. Soupire, allonge bêtement les babines, l’temps de quelques secondes de rêverie. Comme ça que les surnommait ma Mirlyne. D'la gens qu’elle a jadis fréquentée avant d’prendre le large. Mais bon, j'suis tombée au mauvais moment, ça brassait à leur Palace. Trop, c'est comme pas assez. J'ai préféré prendre une bouffée d'air en attendant l'retour au calme.

Dénéré tu m'as dis? Sonne nobliot à mes esgourdes.T'aurais claqué ta fortune aux dés? Lance clin d'oeil taquin.

La bibine arrive, fout une chope d'vant l'groin d'la drôlesse, prête à entamer la sienne.
Lorenz
Muse, Filante, Palace... Ainsi elle aurait eu rendez-vous au Palazzo ? Parce que des palais à la Cour, il n'y en a pas cent... Et il y aurait donc du graburge à Libertad...? Va peut-être falloir qu'elle se bouge rapidement dans ce cas !

De Dénéré, oui... Mariée... enfin, avant de devenir veuve, à un noble. Un vrai. Elle ne se signe pas, mais marque une pause en guise de recueillement.

Vous vous rendez donc en Breizh? Si vous avez envie de compagnie, nous pourrons peut-être faire la route ensemble... Du moins après que je sois allée au Palazzo... car c'est là que vous deviez vous rendre, non? Et j'ai cru comprendre qu'il n'y faisait pas vraiment beau...

Elle avale une dernière gorgée de la piquante et garde ses yeux couleur ébène plantés dans ceux de la Mathilde.

[HRP: désolée pour le "retard"... p'tit souci IRL oblige...]
pnj
Sur les routes...

Les mains dans les poches elle s'avance vers Paname. Bifurcation à droite après le couché du soleil. Route de nuit et bottes jouant avec la caillasse. Dernières lueurs rougeâtres venant caresser les toits de la capitale. Courants d'airs froids lui glaçant la nuque. De quoi soulager la douleur des derniers coups de fouet reçus il y a peu. Plongée dans ses pensées, elle ne voit pas arriver les bâtisses gigantesques de Paris et s’engouffre dans les venelles sans réfléchir. Habitude ancrée dans sa chair, ses pieds la guident sans qu’elle n’y prête attention. L’envie de revenir aux sources, de croiser quelques amis perdus de vu depuis une éternité.
Les poches sont vides, seule avec son bâton elle trace sa route. Ses affaires, sa vie laissés à Orthez loin d’ici. Elle trouverait bien un pigeon sur place pour se faire payer à boire.
Croisement en rue abjecte. Odeurs nauséabondes caractéristiques de la Cour des Miracle. Sans une hésitation suivre le chemin tapis d’immondices, d’urines et de restes de rats écrasés à coup de talons.
Léger sourire se pose sur les lèvres de la brune qui inspire les rues à plein nez, mélanges d’urines, de crasses, d’alcool, de morts… Elle est chez elle ici. A jamais.
Un quartier plus loin, le palazzo. S’arrêtant net elle hésite. Attrapant son arme qu’elle s’amuse à faire tourner sur lui-même elle réfléchit. Qui sait qui pouvait se trouver là bas ?
L’envie brûlante de revoir Bireli… A vrai dire des rouges elle ne connaît plus personne. Tous se sont évaporés dans l’air comme les effluves de vins de la gueule de Lycia. Tant de changements, tant de temps. Le phénix renaît toujours de ses cendres. Sauf si une brusque rafale vient éparpiller sur le royaume les reste de l’oiseau de feu. Et là, elle hésite. Y avait-il encore quelques restes chez les Libertadiens ou avaient-ils tous prit la poudre d’escampette ? Elle irait en juger d’elle-même.

Tâtant les quelques écus logés au creux de sa poche, elle porte son regard sur la taverne miteuse de la Cour. Plus loin le bordel de la Succube. Et quelques rues parallèles l’antre des Ténébris que l’on dit éteinte. Les temps changent de trop sur cette Cour. Déçue elle est.
Que reste-il de nos amours….
Que reste-il de ces beaux jours…
Que reste-il des billets doux…
Des mois d’avril, des rendez vous…
Un souvenir qui la poursuit, sans cesse…
Depuis qu’elle a reçu sur sa peau une fois de plus, une fois de trop les lanières de cuir explosant son dos, la brune ne rêve que d’une chose. Croiser un vieil ennemi, lui offrir à boire histoire d’échanger sur le temps mort, avant de se lancer avec lui dans un corps à corps digne de la Cour des Miracles.
Jetant un œil en direction du palazzo, elle se dit que rien ne pressait. Après elle irait jeter un œil à la rose pourpre, puis irait retourner sur les traces de la déesse déchue, non loin de la gueule de Marena. Tenter le diable qu’il en jaillisse suffisamment d’étincelles pour embrasser ce royaume mort.
Se rincer la gorge, voilà ce qu’elle irait faire en premier, et se dirigeant vers la taverne de la morte souricette, elle rengaina son bâton. Porte poussée, forte odeur de bière la prenant de plein fouet, elle sourit. Chez elle oui !
Un rapide coup d’œil aux personnes présentes avant qu’elle se dirige vers le comptoir pour commander une bière. Et tandis que les bulles arrivent sous son nez, ses sourcils se froncent. Elle reste quelques secondes ainsi, réfléchissant, puis se retourne verre en main en direction de Lorenz.
Lorenz et une femme hideuse. Le sourire s’installe tandis qu’elle se dirige vers le vestige de son passé, du temps de Valence, du temps ou l’piraton était encore intact et que le Roy de la Cour apprenait à être un homme. Du temps où les premiers baisers échangés entre un vioc et elle prenaient une importance hallucinante dans sa vie.


Toujours pas morte Lo ?

(merci au vieu d'la vieille pour sa chanson.)
Lorenz
Il y a des voix qui viennent vous chatouiller les oreilles comme le tonnerre annonce la pluie. Forte. Fière. Les yeux se ferment, un instant. La salive est avalée. Le coeur s'arrête de battre. Un temps.

Valence. Le Sud et ses promesses. C'était... il y a si longtemps qu'il vaut mieux pas chercher à retrouver la date. C'était... du temps du Ch'tiot, de Libertad qui se cherchait un nouveau départ, de nouvelles affinités. C'était...la longue errance loin de son Epervier, de son guide. C'était... loin. Trop loin.

Et pourtant.

Reprendre le cours normal des battements de coeur. Toudoum. Toudoum. Toudoum...

Se retourner, la main toujours sur la chope, histoire de ne pas lâcher la réalité concrète du bouge sordide où les retrouvailles les plus improbables se font. Parce qu'ainsi va la vie. Parce qu'ainsi vit la Cour.

La Mathilde ne comprendra peut-être pas, mais qu'importe. Il y a des voix qui vous font signe et vous remuent les tripes comme le vent de l'enfance vous rappelle la douceur du sein de votre mère. Si tant est que vous l'ayez connue.


J'suis pas encore prête de mourir... Lycia...

Le regard ébène s'est éclairci. Malgré lui.
Il est des voix qui vous renvoient la flamme de la liberté comme le mistral ravive les braises dans la garrigue.
pnj
Et sourire qui s'élargit sous la réponse de la Bretonne. Chaise de tirée et postérieur qui vient trouver place, sans grogner de ne pas être callée contre un mur. Lycia jette un oeil autours d'elle. Qui sait? Peut être que d'autres surprises se cachent dans cette taverne miteuse.
Mais la Lo était suffisante, largement. Jamais d'ailleurs elle n'aurait pensé que la revoir lui ferait tant plaisir. Lorsque le mut d'une liberté s'effrite, que tout part en couille et qu'on n'a plus que la bière pour oublier... Rien de tel qu'un bon vieux visage familier pour reprendre confiance.
Un hochement de tête sous la réponse. Encore heureux.
Lorenz l'une des dernières rescapées de Libertad. Plus ancienne qu'elle et le Fablitos. Le dernier souvenir d'une époque révolue.
Heureusement qu'elle y était encore d'ailleurs. La veuve noire aurait sûrement quitté le navire en apprenant que la brune s'était barrée. De toute manière, la banière ne compte pas pour les rouges.
Ceux qui comprennent vraiment ce que c'est d'être Libertadien, de le vivre et de le ressentir, ne quittent jamais vraiment le groupe. Tout est gravé dans le sang, qu'on le veuille ou pas.


Encore heureux!
La seule bretonne qu'j'supporte, ça m'f'rait mal tiens...


Commandant à boire elle s'étira lentement, avant de se caller contre le dos du siège et de poser les pieds sur la table.
Bordel qu'on était bien là. Manquait plus qu'le soleil entre les murs, de la bonne barbaque à griller et du vin à profusion.


Comment t'vas brunette?
Et quoi d'neuf?


Oui c'est banal. Oui ça ressemble à un bonjour de tous les jours. Sauf que pour une fois, la Lycia est sincère en demandant ça. Vraiment sincère.
Attrapant le verre de bière qu'on vînt lui apporter, elle but doucement, laissant sur ses lèvres un nuage de mousse qu'elle lécha avec délectation. Paname, que m'avais tu manqué...


Des nouvelles des autres? Du piraton?
pnj
Printemps 1457 :

Les ruelles dans lequelles quelques souvenirs refirent surface, étreignait l’Allemand de manière impitoyable. Il ne consumait aucun lien avec l'infamie des lieux, mais il savait vagabonder mieux que personne. L’annonce d’une aura chargée d’ondes mystérieuses l’attirait vers un chemin dont il ne connaissait le point de mire. Plus encore, cette même aura était sans lui rappeler quelqu’un ...


J’ai senti cette force peser sur mes épaules, et alors, j’ai annoncé ma soif d'errance aux personnes que j'ai rencontré. Plus rien n’avait d’intérêt à mes yeux depuis ma venue en la cour. Rien de bien fameux sans compter la misère environnante.

Ce qui me laisse penser finalement que le monde dans lequel je vis n'a pas vraiment changé.

Il n'y avait de bruit nul part. La solitude de Vvärn s’était prolongée quand les secrètes effluves du printemps étaient venues couvrir son univers. Et toute personne constituait un obstacle puisqu'il ne voulait les impliquer dans ses histoires.

La debut de la nuit mettait en valeur sa peau laiteuse, comme un voile lumineux sur son visage. Sa chemise en loque donnait à cet être l’image même d’un Vagabond appauvri par la misère et la situation des lieux. Sa démarche féline couplée de sa nonchalance annoncèrent son arrivée devant la taverne.
Le leger vent du soir fit battre ce qui lui restait de chemise tandis que ses prunelles detaillèrent la pancarte nerveusement.
Il lui était d'ailleurs impossible de rompre ce silence impérial et sommaire, dans lequel il se terra.
Peu après, le jeune homme de dix sept hivers pénétra le lieu, et sans chercher à poser ses prunelles azurs sur quelconque individu, le jeune Allemand prit une place parmi les autres au comptoir, trouvant l'endroit idéal, non pas pour se faire remarquer, mais afin de se faire observateur.
Il ne jouissait pas d'une facilité sentinelle, mais il comptait bien se laisser aller à l'embrassade visuelle pour redécouvrir ce monde ...

Il dirigea sa dextre vers sa poche, pour en tâter le contenu, et en sortit quelques deniers, esperant pouvoir payer une chope pour se desaltérer.
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