Lorenz
Dans un coin de la salle, attablées.
Lycia s'installe. Comme chez elle, et finalement, elle l'est un peu... beaucoup même !
Le ton est jovial et sincère, amical et fanfaron presque. Qu'il fait doux se retrouver entre amies... entre membres d'une même famille. Aussi disparate et hétérogène soit-elle.
Lorenz jette un coup d'oeil vers la Mathilde qui semble s'être assoupie, puis regarde longuement Lycia en sirotant sa chopine. Elle a vieilli, un peu. Les traits se sont durcis sans doute, le regard s'est forgé une carapace que Lorenz sonde, en complice.
Ma doué, j'me porte. Faut bien, non? Lorenz sourit, en coin, le rire se retenant d'éclore au bord des yeux. Il s'en est passé depuis qu'on ne s'est vues. Forcément. Quoique ce n'est pas obligatoire après tout... la vie n'est jamais aussi remplie de vie que lorsque la mort y règne.
Elle ne sait pas trop pourquoi elle a dit cela. C'est sorti tout seul et les rides qui se forment alors sur son front, semblent vouloir s'excuser pour elle. Raclement de gorge discret. Nouvelle gorgée de bière.
Le Piraton, lon Ch'tiot, le Vioc... pas vraiment de nouvelle. Plus du tout même... Saus pour BIreli que j'ai croisé il y a quelque temps au Palazzo. Mais c'était il y a des mois déjà. Et depuis, il semble que ça ait bougé là bas...
Regard en coin vers la Mathilde. Si seulement elle pouvait en dire un peu plus...
D'ailleurs, je pense y refaire un tour tout à l'heure. Histoire de saluer Nicolas. Entre autre...
La porte s'ouvre sur un nouveau client. Au premier regard, Lorenz n'y attache guère d'importance.
Et puis elle ne peut s'empêcher de le découvrir un peu plus tandis qu'il va s'installer au comptoir. Sa peau blanche, sa démarche de chat qui semble faire abstraction du monde qui l'entoure... elle frissonne légèrement. Si ce n'était pour les yeux azur, elle aurait juré voir un fantôme... Mais les prunelles de Llian lui avaient valu son surnom, en partie: le Gris.
Légèrement troublée, elle fixe à nouveau son attention sur Lycia.
Lycia s'installe. Comme chez elle, et finalement, elle l'est un peu... beaucoup même !
Le ton est jovial et sincère, amical et fanfaron presque. Qu'il fait doux se retrouver entre amies... entre membres d'une même famille. Aussi disparate et hétérogène soit-elle.
Lorenz jette un coup d'oeil vers la Mathilde qui semble s'être assoupie, puis regarde longuement Lycia en sirotant sa chopine. Elle a vieilli, un peu. Les traits se sont durcis sans doute, le regard s'est forgé une carapace que Lorenz sonde, en complice.
Ma doué, j'me porte. Faut bien, non? Lorenz sourit, en coin, le rire se retenant d'éclore au bord des yeux. Il s'en est passé depuis qu'on ne s'est vues. Forcément. Quoique ce n'est pas obligatoire après tout... la vie n'est jamais aussi remplie de vie que lorsque la mort y règne.
Elle ne sait pas trop pourquoi elle a dit cela. C'est sorti tout seul et les rides qui se forment alors sur son front, semblent vouloir s'excuser pour elle. Raclement de gorge discret. Nouvelle gorgée de bière.
Le Piraton, lon Ch'tiot, le Vioc... pas vraiment de nouvelle. Plus du tout même... Saus pour BIreli que j'ai croisé il y a quelque temps au Palazzo. Mais c'était il y a des mois déjà. Et depuis, il semble que ça ait bougé là bas...
Regard en coin vers la Mathilde. Si seulement elle pouvait en dire un peu plus...
D'ailleurs, je pense y refaire un tour tout à l'heure. Histoire de saluer Nicolas. Entre autre...
La porte s'ouvre sur un nouveau client. Au premier regard, Lorenz n'y attache guère d'importance.
Et puis elle ne peut s'empêcher de le découvrir un peu plus tandis qu'il va s'installer au comptoir. Sa peau blanche, sa démarche de chat qui semble faire abstraction du monde qui l'entoure... elle frissonne légèrement. Si ce n'était pour les yeux azur, elle aurait juré voir un fantôme... Mais les prunelles de Llian lui avaient valu son surnom, en partie: le Gris.
Légèrement troublée, elle fixe à nouveau son attention sur Lycia.