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[RP] Taverne le Rat Crevé

Kelel
« Si pour toi le fait de sortir d'un trou puant est signe de fuite, alors oui, je suis une femme fuyante. Une femme qui fuit le terrier miteux que tu lui as déniché! » Léger coup d'œil sur la lame.
Quelque soit la taille de l'armement, mieux vaut y laisser un œil, les coups bas semblaient être très prisés dans les parages.
« Soit tu es un incapable né, soit tu es de mauvaise foi. Hem. Dans les deux cas, tu ne me seras pas utile longtemps si tu ne changes pas rapidement de comportement mon loulou.»

Il était encore tôt, et cette foutue vermine était déjà vomie du ventre putréfié où elle avait trouvé refuge. On sait que ça bouge sous la peau, on le voit même! mais entaillez donc un centimètre de carcasse et vous découvrirez plus que ce que vous auriez pu imaginer! Vous en voyez une, et paff! en voilà quinze autres derrière. Comme les vers dans une charogne. Mouvement régulier de masse, qui ne s'en va qu'une fois le terrain invivable et vidé de toute substances nutritives. Les Miracles étaient les vers de la Cour. Sans cesse on les approvisionnait, alors pourquoi Diable iraient-ils voir ailleurs ? Ici, tout était à porter de mains pour celui qui savait prendre des mesures.

Tous les mêmes. Un ramassis de cancrelats puants et infectes, dégueulé directement par les catacombes, là où toute la merdasse de Paris se déversait en quantité inimaginable. Mais toute cette fange, ces détritus, bref, tout ce dépotoir ambulant, n'était là que pour étancher la soif d'autres. Fieffé filou voulant tromper son Maître, maîtresse avide, carnassier insatiable, ils n'ont qu'une chose à faire pour que l'on exauce leurs souhaits: Bling. Bling! L'argent, décidément, rien de mieux pour résoudre les maux par un mal.
On admettait toute fois, qu'avec un peu de chance, on pouvait croiser quelques chairs appétissantes et fleurissantes, au détour d'une venelle noirâtre. Jeunes fleurs fraichement coupées et vendues au plus offrant désireux de se constituer un magnifique bouquet de fesses. Ces fleurs là, elles avaient un parfum étonnamment prenant, du genre à vous prendre à la gorge pour vous traîner jusqu'à la couche sans que vous ne puissiez rien faire. Des effluves lourdes et alléchantes, vous susurrant quelques promesses succulentes au creux de leurs bras.

Kelel, elle, elle ne portait pas ce parfum, ni même le Jeunot voulant faire son malin à ses côtés, et personne aux alentours n'était visiblement de ce bord. Alors qui, et où ? D'où provenait cette volute innommable ? Elle ne pouvait laisser passer une telle occasion de trouver une Épineuse. Avec l'aide du gamin, elle finit par trouver l'Oiselle concernée, ou tout du moins semblait-il qu'il s'agissait de celle-là. Heureusement pour eux, ils n'étaient qu'à quelques pas de l'auberge, là où l'inconnue entra. La jeune femme fit signe au gamin et lui pressa le pas, entrant à la suite de la jeune personne. Jeune personne voulant sans nul doute se noyer dans l'alcool... Tournée générale hein ? Parfait! Rien de mieux pour aborder quelqu'un, que ce genre d'offre fort généreuse...


« A la santé des hypocrites! » Enchaina t-elle aussi sec. 'valait mieux faire genre de rien, comme si on était pas intéressé, et comme si le hasard faisait bien les choses. Kelel fit signe au Jeunot de la suivre. Une fois celui-ci à sa hauteur, elle lui tapota sur l'épaule et enchaine sur un clin d'œil brillant d'un éclat sinistre. Les deux oiseaux se rendirent au comptoir, commandèrent de la Pisse de Rat et s'accoudèrent non loin de la demoiselle.
Durant quelques secondes, Kelel -grande amatrice de ce qui se faisait de meilleur- décida de passer en revue leur voisine de comptoir. En commissure de lèvre se dessina un léger sourire. Fin et un tantinet assoiffé.

« Quelle bonté d'ainsi offrir à boire aux pocherons du coin, Damoiselle. » Quelle charmante créature. Si elle n'était pas dans les bas-fonds de Paris, elle se serait presque laissait tomber sous le charme de l'inconnue. « A la santé des hypocrites, hein ? Comme s'ils se portaient mal ceux-là, hé! On ferait mieux de boire à votre santé. » En un sens, elle était sincère, pourquoi devrait-on boire à la santé de personnes n'ayant que ça de bon ? « Alors, alors, peut-on savoir ce qu'une jeune créature comme vous vient faire dans les parages ? On vient se perdre parmi la populace ? Héhé... Une jolie fleur comme vous, ça devrait faire attention. »

Edition: Balises refaites.
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Chtonk!
--Jeunot
Changer de comportement? Ba elle était bien placé pour lui parler comme si elle était irréprochable mais bon ça servit plus à rien de se battre pour des choses si futiles . Devait maintenant la surveiller pour éviter tout mauvais coup puisqu'il la sentait femme à en faire, qui sais si elle n'essayerait pas de se débarrasser de lui une fois le travail fini? Il en serait même pas étonner car la demoiselle se comporter comme tout les employeurs de la cour dans sa façon de traiter les affaires. Devait avoir ça dans le sang et c'était une raison de plus pour se méfier, après un dernier regard au alentour il remit sa lame en place. La place avait reprit son activité habituel, soulagé de ne pas avoir autant attiré l'attention qu'il ne le croyait il se permit même le luxe de se servir de quoi manger s ans que personne et surtout pas kelel ne le remarque, serait encore capable de trouver quelque chose à redire sur sa façon de vivre.

Persuader qu'elle ne tenterait rien avant de devoir de nouveau le payer il accepta de la suivre ou il distingua une odeur qui ne s'attendait pas à trouver dans ces rues crasseuse car se distinguant de l'immondice ambiante une effluve enivrante. L'odeur de la beauté qui fit ressortir en lui des souvenirs agréable, cette nuit qui llui avait parut un songe, cette nuit ou il avait vu les plus belles femmes au monde, ou les charme emplissait l'air, cette seul et unique nuit ou il quitta l'enfer.Un flot d'image plus délicieuse les unes que les autres s'extirpa de sa mémoire se dévoila devant ses yeux pour faire naitre un sourire.. ..Se rappelant de ou il se trouvait il rouvrait brusquement les yeux et se dirigea vers la source qui semblait être rentrer dans la taverne.
Retour au point de départ ou presque, il avait maintenant un but qui le motivait réellement et qui se dévoila sous la forme d'une magnifique jeune femme pas à sa place dans cette sordide taverne.Encore sous le choc de la beauté éclairant l'endroit de sa présence il vit à peine le clin d'oeuil de kelel auquel il répondit par un léger hochement avant de prendre place au bar ou il commença à siroter sa bière.
Un léger salut de la tête à la nouvelle venu accompagné d'un simple petit sourire ne voulant pas qu'elle le juge trop vite comme l'avait fait la dernière jeune femme rencontré. Leur regard se croisa un instant et il vit dans celui de la jeune beauté la même colére qu'il avait l'habitude de lire dans le sien. Il valait mieux peser les mots à utiliser avec elle et c'est pour cela qu'il préféra ne pas parler se concentrant sur l'échange verbal à venir.
--Obscure
Obscure avait décidé cette nuit de se noyer dans l'alcool pour oublier sa vie et son rôle de servante. Tant pis si elle revenait ivre à la Rose. LA Succube dira ce qu'elle voudra, mais la servante n'écouterait pas un mot de ce qu'elle dirait et même peut-être lui rirait au visage. Tient ça lui apprendrait à la mégére. La servante pensait à toute sorte de plan pour se venger de cette affreuse nuit. Buvant noyant sa mélancolie et sa colère dans ce breuvage, la jeune femme commençait déjà à avoir les idées peu claires.Elle était déjà rendu à son troisième verre quand elle entendit des la porte s'ouvrir. Calant son quatrième verre, elle ne fit pas attention aux deux étrangespersonnages qui rentraient en ce moment. Elle aurait dû, car justement ils vinrent s'asseoir tout à côtés. Obscure sentit l'odeur avant de les regarder. Leur odeur était insuportable, mais étant trop ivre pour s'en formaliser elle tourna son regard océan vers eux. Ses yeux les dévorérent plutôt et ne se lassérent pas de les regarder. C,était une femme etun jeune garçon. Si elle avait été dans un état pour jouer de ses chamres elle aurait bien pu s'amuser avec ce gamin, mais là tout ce qu'elle oulait en se moment c'était de tordre le cou à la none qui se prenait pour l'Intendante de la Rose. Elle le payerait très cher. Obscure écouta la femme et répondit malgré son état d'ivresse avancé d'une voix claire et douce:

Oui pour ce qui est des hypocrites vous avez raison, mais je cherchais à qui faire la santé. Pourrit ce monde. Je vis dans un monde qui ne mérite pas d'être vécu*avale d'un trait un autre verre et reposa ses yeux si beaux dans ceux de la femme* Et qu'est-ce que je fais ici? hmmm. J,essaye d'oublier mes envies de meurtre dans l'alcool. Vous voyez...je suis servante à la Rose Pourpre du Bordel des Miracles. Et oui, je suis pas ce qu'il faut pour être une bonne catin qu'il paraît. Pfff moi vous m'avez bien vu je mérite ma place auprès d'elle. Et ce soir, une religieuse à pris la place à l'intendance et a décidé qu'elle ferait de ma vie une Enfer. Comme si j'en vivais pas déjà un. Je la hais tant j'ai envie de L'étrangler presque. mais bon tant pis si je veux pas me retrouver à la rue encore une fois je n'ai pas le choix.

Obscure entendit le mot Belle fleur et devrait faire attention. Elle répondit en riant d'un rire envoutant:

ne vous en faite pas pour la jolie Fleur elle sait se défendre et n'hésite pas à tuer si c'est pour défendre sa vie. Alors dites-moi qui êtes-vous et que voulez-vous ? Parce que je sais qu'ici on ne vient pas parler aux gens sans aucune raison. alors je vous écoute....

Obscure dégageait un parfum irrésistible et pouvait attirer entre ses griffes n'importe quelle personne. Se levant et tourna un moment autour de la femme et du jeunot et retourna à sa place avec un petit sourire.
Kelel
Once de méfiance en voyant l'inconnue leur tourner autour. Comportement légitime en ces lieux, cela va de soi, et en même temps anodin pour une fille de joie ratée. Ca va si vite de perdre quelques clients. « Et bien ravis d'apprendre que les Fleurs savent encore se défendre. Il serait fâcheux de se faire couper la gorge au détour d'une venelle, n'est-ce pas? Héhé. »

Il s'agissait donc bien d'une Épineuse... Dommage tout de même, qu'il ne s'agisse pas d'une fille de joie plutôt qu'une servante, mais c'était mieux que rien, et une telle occasion n'était en rien négligeable. Néanmoins, les détails donnés par la jeune femme -et surtout par l'alcool- lui tirèrent un semblant de sourire. Les faits faisaient qu'elle serait un ticket d'entrée parfait, en supposant que son envie de vengeance soit suffisamment grande pour accepter quelques offres. Ce devait être un jour de chance comme pas deux pour trouver un tel trésor au fond de cette fausse perfide.

« Une religieuse dites-vous ? Ah! En voilà une bien bonne. » Elle se tourna vers le Jeunot, passa son bras autour de ses épaules et répéta les paroles de la donzelle, comme si elle voulait qu'il enregistre bien ça dans sa caboche. 'faudrait sans souvenir, les religieux sont toujours très utiles dans les affaires, à partir du moment où l'on arrive à leur faire gober que l'Très Haut serait vainqueur dans l'histoire. « Intendante en plus, la lèche-cul du Seigneur ? Votre Bordel va vite tourner en couvent. Je sais pas qui est votre Maquerelle, mais elle ne doit pas avoir toute sa tête pour embaucher une pareille raclure. »

Avec de la chance, elle arriverait à tirer les vers du nez à cette jeune Oiselle, et en apprendre suffisamment pour se faire une idée de l'endroit où elle voulait s'aventurer. Rien ne pressait, mais plus elle en saurait et mieux se serait. Il était hors de question de foncer tête baisser dans un cul-de-sac, et devoir payer le prix d'un affront non calculé. La Cour n'était pas réputée pour ses enfants de choeurs, et sans doute la Rose Pourpre était-elle plus ou moins surveillée par quelques gros-bras. Une branlée monumentale n'était pas aux goûts du jour, donc autant prévoir pour faire sans.

Kelel prit une "rinçade" de cette Pisse, afficha une moue dégoutée puis reporta son intention sur la jeune créature.
« En effet, on aborde pas les gens pour rien, sauf que là, une tournée générale, c'est déjà une bonne raison. » Elle leva son verre, et d'une traitre en vida le contenu. « Allons, 'faut pas être méfiante comme ça hein. Disons que votre charme ne laisse pas non plus indifférent. D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre en quoi vous faites une mauvaise fille de joie. 'faudra qu'on m'explique les critères de sélections. » Nouvelle commande de cette boisson, et rebelote, cul-sec. « La Fleur n'a donc jamais songé à faire son affaire en solo ? C'est pas les baraques abandonnées qui manquent dans Paris, et encore moins la clientèle. Et puis se serait toujours mieux que de se faire rembarrer par une intendante mal lunée. Si elle déguerpie pas de la Rose, vous ne risquez pas d'être tranquille, à moins qu'on la remette à sa place, et encore, c'est têtues ces choses là. » La jeune femme marqua une pause. Elle réfléchie à la façon de poursuivre, puis reprit d'une voix fluette: « Moi c'est Kelel, simple bâtarde venue se perdre dans les vices parisiens. A votre service si besoin très chère. Et... vous, comment vous appelle t-on ? »

Un coup de coude réveilla le gamin plongé dans son verre.
Elle n'en rajouta pas plus, ne lui adressa pas même un regard, espérant qu'elle ne serait pas obliger de le présenter elle-même à leur interlocutrice.
Son monologue désormais achevé, elle pouvait retourner à son occupation qui était de ne pas lâcher la demoiselle du regard. Dévorant ses mouvements avec avidité, et se délectant de ses moindres paroles. Décidément, on ne la changerait plus. Foutue garce amatrice de Fleur fraiche.

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Chtonk!
--Jeunot
La jolie fleur lui tourne autour et pendant une seconde il baisse sa garde, pendant ne seconde il fut vulnérable et ça il ne pouvait se le permettre. Rageant intérieurement d'une telle faiblesse de sa part il vida un autre verre pour que personne ne puisse voir les traits de son visage se déformer très légèrement mais suffisamment pour un observateur avisé.

Une fois remit de ses émotions il prêta l'oreille à la conversation pour comprendre qu'il avait affaire à la servante du bordel, et une servante en colère de surcroit. Enfin forcement quand la religion venait mettre son nez dans les affaires des autres ça ne pouvait pas bien finir surtout quand des bonnes sœur voulait régencer le sexe à la cour.. Vraiment tout foutait le camp dans ce monde! A quoi penser la reine de la cour quand elle avait embaucher son intendante! Le dernier endroit de bonheur pour les ames égares de la cour serait bientôt transformer en couvent si ça continuer ainsi. Vraiment n'importe quoi!

Heureusement les deux femmes étaient en pleine conversation et ne semblait pas faire attention à lui et il pouvait profiter du spectacle d'une kelel charmante avec la jeune fleur, vision qu'il n'imaginait pas possible tellement il s'était possible tellement il s'était habitué au ton hautain et méprisant. Enfin il était ravi de ses tons d'actrice ou de voir ressurgir son véritable visage ce qui leur permettrait de soutirer un maximum d'informations à la servante. Quelque verres de plus et douce parole et elle leur dirait tout ce qu'ils voulaient entendre. Enfin à un détail prêt, lui ne savait pas quoi demander. Devait juste sourire au bon moment et hocher quelque fois la tête, devait passer pour un muet ou pour l'un de ces gardes du corps qui ne décroche jamais un mot les rendant encore plus impressionnant et beaucoup moins malin mais bon lui jouer juste un rôle. Et c'était assez amusant il devait le reconnaitre.
Enfin il n'avait pas du être tres convaincant en colosse muet peut être du fait qu'il en fallait trois comme lui pour faire atteindre le gabarit d'un de ces hommes de main.
Devait changer de costume et interpréter son meilleur rôle, lui -même ce jeune gamin des rues au sang chaud et au franc parler souvent problématique.


Puisque c'est le moment des présentations je me lance. Moi c'est l'jeunot, simple gamin de ses ruelles crasseuse. Ravi de voir que le seigneur ne nous ai pas abandonner en nous envoyant une créature si ravissante que vous. Enfin peut être n'est pas le bon jour pour parler de religion..
--Obscure
Obscure fut amusée de voir le jeunot tout bouleversé. Si elle l'Avait voulu elle aurait pu le cueillir et le croquer aussi facilement qu'une jeune pucelle, mais ce soir elle avait envie surtout de se venger. Surtout d'une religieuse et d'un gardien qui la menait en bateau et cela elle ne le supportait pas. Ses mains étaient crispaient sur son verre et ses yeux ne cessaient de dévoraient du regard les deux étranges personnages. La tête qui tournait de plus en plus et ses sens de moins en moins en alerte, la belle se laissait tranquillement amadouer. Un peu trop facilement. Ce n'était point dans ses habitudes. La servante de la Rose était d'habitude méfiante et peu encline à discuter. Mais se sentant étrangement attirée vers cette femme. En ce moment, elle lui aurait pris volontier la main et surtout ce serait laissée guider n'importe où même dans une couche. La jeune femme se dit que se devait être l'alcool qui lui faisait cet effet, mais plus elle y pensait plus c'était peu probable. Kelel dégageait vraiment quelque chose qu'elle seule semblait sentir. Elle lui parla qu'elle pourrait partir carrière solo et ensuite plein d'autres chose. La servante de la Rose Pourpre répondit en déposant son verre et plongeant son regard si bleu dans ceux de Kelel:

Partir en solo ? qu'est-ce que j'ai à offrir vraiment ? Je ne suis pas assez charmante et belle pour ces messires qui recherchent plaisir auprès des plus belles fleurs du royaume. Malheureusement, je ne fais pas partit de leur monde. Moi je suis bonne à nettoyer et obéir. Mais vous savez je peux vous offrir aussi bien mes services si ça vous dit. Je peux les offrir au jeune si ça lui chante.* l'alcool lui faisait bien dire bien des choses* Et moi comment je me nomme ? Simple on me nomme Obscure. Pourquoi? Aucune idée. Peut-être mes yeux ou mes cheveux ou mon âme qui sait. Je suis servante à la Rose pourpre depuis peu et j,essait d'y faire ma place. J'ai été trahie par le gardien qui m'a fait miroité bien des choses, mais il préfére La Succube qui est notre Maquerelle qui a perdu la tête en engageant cette nonne que je hais tant. J'ai tant de haine en moi que j'en ai des envies de meurtre. On a seulement un homme qu itravaille pour nous et il se nomme Thorvald. C'est lui le gardien. Il a de grandes mains, mais il est pas bien costaud. On a peu de fille de joie. Il y a Rexane la tavernière qui ne m'aime pas et il a Demetria la vierge de la place qui ne le saura plus demain matin et il y a la nonne. Voilà ce qui compose la Rose. Ah oui et une enfant aussi. Elle je l'apprécie par contre. Pff quelle vie morne et sans goût. Et vous alors que voulez-vous de moi ? Je peux tout vous offrir je crois.

Obscure se leva à nouveau et frôla de près Kelel et se pencha à son oreille et souffla:

Je suis à tràs bon prix vous savez...plus que les autres même...

Obscure laissait montrer sa belle poitrine et sa peau laîteuse. Son parfum pouvait faire tourner les têtes et elle donnait l'impression de n'être qu'un doux rêve....
Kelel
Alcool, très cher alcool, déliez donc la langue les plus avisées afin de nourrir ma soif de Savoir.

La voix de l'Oiselle et le souffle chaud à son oreille lui aurait presque arraché un soupire, en d'autres circonstances, mais ce n'était ni l'heure, ni l'endroit. Plus tard sans doute. Kelel, absorbait par le regard d'Obscure lui répondit d'une voix posée:
« Bas prix dites-vous ? Bel âtre, le prix m'importe bien peu, lorsque je veux quelque chose, je l'obtiens toujours, quelque soit la somme à payer, et généralement je ne prend pas de basse qualité. » Avouons le, comment pourrait-elle juger de cette créature ? Il en fallait pour tous, et elle avait beau être difficilement éprise, quelques fois les talents sont secondaires devant une beauté enchanteresse et dénuée de toute superficialité. Parfois une simple traîne-misère puéril montrait plus de charmes que ces catins frigides, alors pourquoi dépenser des sommes astronomiques, quand on peut avoir mieux et pour moins ? « Et pour finir en messe basse, sachez très chère, que je voudrais de vous, seulement ce que vous accepterez de m'offrir. »

La jeune femme commença à se redresser lorsqu'elle tomba fasse à la gorge profonde de l'Oiselle. Une vue imprenable sur ces fruits appétissants et ô! combien alléchants pour les personnes accoutumées à en voir défiler. Résister à une telle offrante était difficile, mais elle n'était en rien profiteuse, et préféra s'ôter les quelques visions perverses de son esprit. Ah! Quel supplice de devoir détourner le regard des charmes offerts aux femmes, celle-là plus encore. Elle était là, presque offerte si l'on savait si prendre. Spectacle agréable, mais troublant malgré tout, car ils n'étaient pas ici pour ça...quoique. La Cour était sujet à tous les vices, autant profiter.
Cette fois-ci, Kelel sourit franchement, elle ne pouvait tromper personne face à de tels arguments et décida aussitôt de se préoccuper de son compagnon de mésaventures. Elle resta fixe, le regard inlassablement penché sur les "éléments" qu'on lui présentait. Impossible de s'en détacher. Après tout, elle était humaine, et l'Homme est un désireux insatiable.


« Dit moi l'Jeunot, crois-tu que tu pourrais me dénicher un endroit où loger ? J'te parle pas d'une cabane miteuse, en plus d'être payante, hein. J'te parle d'une bâtisse désertée. Je ne veux pas me ruiner ici, car ton... dû, dépendra également de mes biens. » Œillade rapide sur le jeune garçon, tandis qu'une main habile déposa sur le comptoir quelques écus. «Allez, au boulot. Trouve-nous où s'terrer quelques temps. Tu dois savoir faire ça, nan ? » Kelel pivota sur son siège, se retrouvant nez-à-nez avec le môme, et le fixa tout en relevant un sourcil interrogateur. Nouveau pivotement, retour à l'interlocutrice. « Que diriez-vous d'aller faire un tour, Obscure ? Ou peut-être devez-vous rentrer tôt à la Rose... Si besoin, nous nous ferons une joie de vous y accompagner. » Une flamme d'espoir à l'idée quelle fasse faux-bond à ses travaux de servantes pour les suivre. L'alcool avait beau être au rendez-vous, il devait bien rester à cette Épineuse un soupçon de volonté propre, et éventuellement de désir. Mais il lui faudrait revenir à la réalité, aussi sinistre soit-elle, il était tôt et les affaires étaient encore à faire.
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Chtonk!
--Obscure
Obscure vit bien que ses charmes ne laissait pas Kelel indifférente. cela ammena un sourire radieux sur le doux visage de la belle. Mais on dirait que ce ne serait pas encore le moment. Patience jeune servante cela viendra, pensait-elle. le jeunot était absorbé par son verre et semblait pas très intéressé par la conversation. Une apparence peut-être. Obscure était complétement ivre et était vulnérable en ce moment. Mais les paroles la rassurérent qu'il y aurait sûrement quelque chose. LA servante était prête à tout offrir tellement elle était attirée vers elle. La jeune femme vida un autre verre pendant que Kelel parlait avec le gamin. Décidément, elle ne se lasserait jamais de se noyer dans l'alcool et l'ivresse. Tout à coups, la femme lui posa la question à savoir si elle voulait venir avec eux. Mais devait-elle vraiment rentrer maintenant ? Qui s'en ferait si elle revenait pas àl ,Aube à la Rose ? Personne bien entendu. On s'occuperait pas d'elle et on la chercherait pas. Et tant pis pour La Succube si elle avait besoin d'elle. Obscure sourit de toutes ses dents et se sentant trop invitée à aller avec eux répondit:

Personne ne va s'Inquiéter de mon absence et j'ai bien le droit à un peu de repos non ? Je vous suis avec un grand plaisir.....

Obscure laissa quelques pièces sur le comptoir et avec grâce se leva et sa s'enroula de sa cape. Et fit signe qu'elle était prête à les suivre n'importe où ....
--Jeunot
Il est étrange de voir comment l'humain est faible devant la chair, comment des formes harmonieuses arriver à mater les hommes les plus cruels et les femmes les plus froides. Les hommes pouvaient faire les durs, les femmes détenaient le pouvoir et rien n'y changerait rien il suffisait de voir le regard que le jeunot poser sur la servante et ses yeux brillaient quand elle lui proposa ces services, enfin cette fois kelel ne retrouverait rien à dire. Tandis que lui avait poser ses yeux quelque secondes seulement, la jeune femme semblait presque en transe devant la généreuse poitrine se dévoilant à tous.
Dur de résister à l'envie de dire quelque chose à la jeune femme qui n'avait pas perdu une occasion de le rependre mais rien ne servait de se mettre à son niveau. Autant la laissait de bonne humeur pour qu'elle soit plus généreuse en ouvrant la bourse.
Fallait juste s'occuper l'esprit dans l'alcool pour ne pas se perdre ans les bras des femmes, en avait vu trop mourir le couteau tenu par les doigts fin et gracieux d'une femme devant un sourire charmeur.

La bière fut vite fini et le jeunot s'occupa comme il pouvait mais les distractions n'étaient pas légion dans la taverne. Heureusement kelel ne l'avait pas oublier et on repartait au travail.

Ca devrait se trouvait sans trop de probléme, ca sera surement aussi miteux que ça mais en moins ce sera tranquille et surtout il y aura pas à payer.

Bon tout le monde est d'accord surtout que les planques allaient commencer à se remplir et il tenait pas à partager avec quelque ivrognes se noyant dans leur vomi. Quelque autre pieces venaient rejoindre celle déjà déposer sur le comptoir et il guida le drôle de groupe dehors. Sur qu'ils allaient pas passer inaperçu avec une catin ivre sur qui la moitié du quartier voulait tomber et un autre jolie brin de femme qui attirer elles aussi les regards. Et puis ce coups si il s'imaginait pas passer par les toits avec une obscure bien trop imbibé d'alcool. Sortant sa lame et espérant qu'elles en fassent autant il les guida vers sa planque normalement déserte à cette heure.
--Javyan
Rien à droite... rien à gauche... une ombre sort de l'ombre pour traverser la ruelle et en réintégrer une autre... longeant les murs en courant, silencieusement, le moindre caillou crissant, bruits de pas, de sabots, de roues, cris... la font tressaillir. Elle zigzag ainsi en plein coeur de la cour pour aller d'ombres en ombres... la nuit la couvrant.

Un sursaut alors qu'elle se tapit contre une porte... sans doute un peu trop. Grinçant fortement la porte s'ouvre sous son poids pour la laisser tomber dans l'entrée de ce qu'il semble être... une taverne...

Retenant un cri elle se relève à toute vitesse pour gagner l'endroit le plus sombre du lieu. Un rapide coup d'oeil... Quelques bougies éclairent la pièce disons très mal entretenue voir pas du tout. Quelques rats courent deci-delà, le tavernier semble dormir sur ce qui pourrait être un comptoire s'il n'était pas plein de verres à moitié vides ou nons lavés, couvert d'un liquide qui sans doute depuis le temps a du fermenter ou pourrir... Le sol n'a pas du connaître l'eau ou le savon depuis au moins une décénnie et les tables, pour celles qui ne sont pas à moitié cassée ne sont pas propres. La cheminée aurait pu offrir un feu, mais sans bois cela semblait difficile.

Un regard suffit pour relever tous ces détails et il semblerait que son entrée n'ait été remarquée de personne. Un léger coup d'oeil par la fenêtre... personne... Un soupire de soulagement la prend alors et elle se laisse glisser contre le mur pour se retrouver assise à terre, ses jambes serrées contre elle.

N'osant se détendre, elle prend pourtant un peu de repos. Courant depuis le début de la journée, poursuivie, elle ne se souvient plus quand elle les a semé. Mais dans son esprit la cour, malgré son air des plus repoussant, lui offrirait le meilleur des abris. Voilà pourquoi elle se trouvait là... ils n'oseraient jamais... ne penseraient même pas qu'elle ait pu gagner un tel endroit.

Un coup d'oeil sur la taverne... elle y resterait un moment... peut-être avait-il des chambres? Elle osait à peine l'espérer. Fouillant dans sa besace, un nouveau coup d'oeil autour d'elle, avant de regarder dedans... un vieux pain, des fruits, de la viande, une bouteille de vin de grand cru et... ses doigts frôlent le petit sac bien serré emmitouflé dans un autre tissus au fond de son sac... les bijoux et écus qu'elle leur avait volé... Elle referme bien le tout, ne prenant, qu'un crouton de pain pour faire taire son ventre. Non loin toujours, ses deux longs couteaux veillent prèts à l'emploi.

Pour croquer dans le pain elle défait le morceau de tissus qui lui cachait le visage, à la manière des voleurs, du menton jusqu'au dessus du nez, ne laissant que ses yeux à l'observation des gens. Des yeux que pourtant personne ne pouvait oublier: oranges, flamvoyants, ressemblants à de la lave en mouvement. Ses cheveux roux étaient également peu visibles, attachés dans sa nuque par de nombreuses pinces pour essayer de contraindre son volume énorme, elle avait entouré sa tête d'un ruban délavé, kaki allant de son front à son bas de nuque. Ses vêtements eux étaient du plus simple... noirs, la couvrant du cou jusqu'aux pieds: wams très simple, collant, couvrant ses bras jusqu'aux coudes, secondé par de longs gants. Suivait en descendant un trois-quart de style pirate, ample sur le bas, noir et des bottes en daim noires également. Une ceinture à sa taille en faisant deux fois le tour, dans laquelle sont prisonniers deux longs couteaux et finalement en bandouillière une besace bien lourde.

Aussitôt finit son quignon de pain elle replace le morceau de tissus à sa place... ne voulant être trahie par aucune description pouvant être rapportée plus haut...

Tapie dans l'ombre elle attend à présent... n'osant aller vers le tavernier pour le réveiller de peur qu'il ne s'affole ou ne crie dans tout les sens, pouvant ainsi attirer les regards de l'extérieur et n'osant ressortir dans la nuit noire... elle demeure là, s'étant mise à trembler de froid, contenant sa peur comme elle peut, cherchant du courage au plus profond de son coeur...
Vivelame
L'aube se levait sur la cour quand Vivelame y arriva. Ralentissant la course de sa monture, elle entra dans la cité des ombres, traversa une grande place et s'engagea, dans une rue étroite. Noire et tortueuse, le ruelle semblait interminable, mais elle continua d'avancer au trot connaissant parfaitement la direction à prendre.
Devant la taverne du rat crevé elle descendit de son cheval. Deux filles de joie couvertes de guenilles qui cachaient mal des corps habitués aux privations, trônaient devant. Sans une regard pour ces ombres, misérables victimes consentantes que Vivelame ne considérait pas plus que les rats d'égouts, poussa la porte et pénétra à l'intérieur.
Elle resta devant la porte fermée dans son dos scrutant la demi obscurité de la taverne et qui collait parfaitement avec son humeur. Bondée et pleine de bruits la même puanteur que partout ailleurs qui émanait des manants agressa son nez aquilin qui se pinça de dégoût à l'odeur rance de sueur corporelle mélangée à celle des viandes en train de rôtir, dans une broche graisseuse.
Des grosses coulées de graisse tombaient sur les braises, faisant surgir une épaisse fumée qui vous prenait à la gorge, vous empêchant presque de respirer. D'autres odeurs auxquelles elle préféra ne pas donner de nom, lui donnèrent envie de vomir.

Faisant abstraction de ce qui ferait reculer tout noble du royaume qui se trouvait après la frontière de la cour des miracles Vivelame s'avaça vers un comptoir crasseux auquel elle s'accouda.

Ses yeux glacés posés sur le tavernier elle lui commanda à boire.


Sers moi ce que tu a de meilleur. Et prends garde à ne pas me gruger ou il t'en cuira.

Une choppe remplie d'un liquide plus que douteux mais qui finalement ne déplut pas à Vivelame, fut posée devant elle, par un tavernier qui la regardait semblant chercher dans ses souvenirs ou il avait put voir ce visage. Croisant le regard froid de Vivelame il recula en bredouillant et s'en alla plus loin à ses occupations. Buvant une rasade d'alcool, Vivelame tourna sur elle même pour regarder la salle. Une serveuse au sourire édenté se baladait de table en table, les gestes obscènes qu'elle dédiait aux clients démontrait que ses services ne s'arrêtaient pas à porter quelques choppes aux quidam qui se présentaient en ces lieux.
Un homme la repoussa avec une moue de dégout et ce geste n'échappa pas à Vivelame. D'un haussement de sourcil elle suivit le reste de la scène, devant laquelle elle aurait éclaté d'un rire moqueur si l'homme n'avait pas semblé être un des ces échappés du royaume des pensées pieuses, celui ou des princesses de pacotille se pavanaient pour plaire à ce genre d'énergumène. Un sourire narquois étira ses lèvres, ses pensées l'amenant soudain vers Eloy.
Eloy, comme il a été facile de le séduire. Son corps frissonna soudain a la pensée de la délicieuse avalanche d'autodestruction dans laquelle elle allait le faire descendre. Pauvre pantin qui croyait que des caresses et des baisers allaient suffire à guérir la folie malfaisante qui était installée dans les brumes nébuleuses de l'esprit de Vivelame, qui au tréfonds de son âme pervertie jouissait d'avance aux délires extravagants qu'elle allait lui faire subir, avant qu'il ne réclame pitié ou mort.

Sans doute l'homme fut attiré par son sourire, puisqu'il se levait et venait vers elle. Quand il fut à mi parcours entre sa table et Vivelame elle se redressa droite et le fixa attendant qu'il s'approche d'elle.


Qui mords pour la suite ?^^voudra-t-il mourir? ^^ prouvons que la cour existe toujours sans être obligés d'aller nous cloisonner ailleurs.^^

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Kelel
[ Extérieur ]


Une Ombre parmi les ombres qui se glisse avec délice et délicatesse entre les quelques fols déjà présents et qui faisaient le pied de grue, inlassablement. Elle fila silencieusement dans une venelles, au sol gisait plus de détritus que l'on pouvait en voir, entassaient les uns sur les autres. Et vas-y que les bon'gens balançaient leurs restes et autres mets... alléchants, par les fenêtres. L'Ombre évita de peu une giclée liquide écœurante et nauséabonde. Elle poursuivit sa route, longeant tantôt les murs, prenant tantôt le centre des rues.

"Rat Crevé", voilà qui l'avait marqué et l'intéressait désormais. Un endroit sale et dit malfamé, une petite merveille dans le genre, et qui vous servait la pisse de rat la plus douce et la plus agréable au palais, de toute la Cour! Immondice... Une chose plus intéressante que l'idée de cette boisson attira son regard. Un canasson ? Ici ? Elle ignorait qui avait laissé ça là, mais ça ne ferait pas long feu dans les parages... La viande était chère, et un cheval était toujours très pesant pour l'estomac de celui qui y planterait ses crocs. L'Ombre ralentit le pas, faisant le tour de la bête et donnant quelques coups sur la croupe et l'encolure de celle-ci. Les naseaux fumaient encore, et sa gorge raclait, visiblement perturbé par l'endroit. Bien bel animal, dommage qu'il soit tombé au sein d'une pareille boucherie. Elle aviserait en repartant, si l'occasion se présentait toujours...



[ Entrée - Intérieur ]


Les gonds de la portes grincèrent, et un vent encore froid s'engouffra dans la bâtisse, faisant vaciller la flammèche des quelques bougies non-protégées de celui-ci. Les démantoïdes balayèrent la pièce, examinant les personnes présentes. Rien de bien intéressant, aussi fila t-elle au comptoir sans dire mot, seul son regard semblait vivant sous cet amas de tissus. Elle laissa s'écouler plusieurs minutes et le temps de la commande pour enfin dégager son visage et ôter sa bure, envoyant valser poussière et saletés par son geste. Personne ne sembla s'en préoccuper, tant mieux, elle avait mieux à faire, comme boire, par exemple. Activité passionnante à laquelle elle aimer s'adonner quotidiennement, ou presque.

S'installant à une tablée, elle poursuivit son petit tour de tables, observant chacune des personnes présentes, s'arrêtant parfois sur certaines semblant plus intéressant, mais sans plus. Peut-être la personne recroquevillée dans un coin était-elle plus... "suspecte", mais rien de vraiment choquant dans les environs. Néanmoins, elle laissa son regard plantait sur l'individu, cherchant la faille, ou n'importe quoi d'autres avant de se replonger dans la boisson. La personne semblait dérangée, et visiblement dans un état de stresse important, ou peut-être ces tremblements étaient-il dus au froid de la nuit dernière, qui sait ?



[HRP] Pas forcément motivé pour faire manger les pissenlits par les racines à Kelel, après si un p'tit jeu d'regards peu entraîner quelques "ennuis" l'Marionnettiste n'est pas contre. Bien à vous. [/HRP]
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Chtonk!
--Javyan
Peu à peu, alors qu'elle essayait de faire croire qu'elle n'était pas là, tâchant de se rendre invisible mais sursautant à chaque entrée, la taverne se remplit... le tavernier s'activa ou du moins fit tout comme, envoyant des coups de pieds dans les fesses du petit être qui devait l'aider et du laidron qui lui servait de serveuse. La bonne bouffe fut mise sur le feu... les poivros s'installèrent tranquillement deci-delà. Personne pour la remarquer et c'était tant mieux... elle ne se détendait pas pour autant, n'osant que jeter de bref regards aux personnes attablées, envisageant de demander une chambre au tavernier... Tremblant de plus en plus comme une feuille, la chaleur ambiante ne parvenant pas à lui réchauffer le sang.

Une dame entra...allant directement au bar commander à boire... Javyan baissa la tête lorsque la dame se tourna pour observer la taverne. Heureusement son attention semblait attirée par la serveuse et par un homme aux mains bien balladeuses. La voleuse osa un regard, celui-ci s'avançait vers la dame aux yeux de marbre...

A cet instant l'attention de Javyan fut attiré vers la porte... la crainte l'envahit à nouveau, le temps qu'apparaisse une ombre... un léger soupire et elle se détendit à nouveau, tâchant d'apaiser son esprit, de se maîtriser et de disparaitre dans son ombre... Sans pour autant la regarder, Javyan suivait ses mouvements en l'écoutant se déplacer. Comme pour la plupart des personnes étant arrivées, le même trajet: de la porte, direction prise vers le bar... une commande... puis recherche rapide d'une table libre et s'y installer...

Son coeur et son corps tressaillirent en sentant un regard posé sur elle. Elle espéra un instant que cette observation ne fut que brève et inintéressante pour l'observateur mais d'évidence le poids du regard demeurait sur elle. Elle se raidit encore plus alors, tout tremblement cessant pour faire place en elle à l'alerte. Maitrisant les émotions dans son regard pour n'y laisser aucune peur elle releva alors la tête et planta son regard de braise dans celui de la dame venant de s'attabler, seule parcelle de son visage pouvant cherchée à être déchiffrée. Tant que l'autre ne briserait ce lien, elle ne le détruirait pas non plus... Ses autres sens en ébulition veillaient en même temps à surveiller les allées et venues, étant toujours prête à fuir à nouveau si nécessaire...
Vivelame


L'homme avançait droit devant lui et s'approchait de Vivelame. Elle souriait de cet air enfantin qui était connu de ceux qui la côtoyaient. Elle sentait déjà les prémices d'une découverte de mains qui chercheraient à la toucher. Pauvres hommes qui veulent tout le temps toucher et s'en allaient dans les bras de la mort avant que Vivelame ne les laisse regretter leurs attouchements fébriles et parfois maladroits. trop souvent maladroits.

Vivelame attendait sans bouger qu'il soit assez près d'elle, et la porte de la taverne s'ouvrit,laissant passage à une femme et le regard de Vivelame changea de direction oubliant l'homme qui s'approchait, repoussant sans le toucher quand il fut trop près. Son regard vint un instant sur lui, voulant dire, ne t'inquiètes pas ton heure viendra. Puis elle se tourna de nouveau vers la femme et la regarda avec une insistance presque insidieuse. elle voulais la déranger de son regard qu'elle sente combien elle l'intéressait.
Curieusement la femme la regardait aussi et Vivelame souriait. Elle avait photographié chaque regard de la dame et repéra l'ombre qui essayait de se tasser dans son coin. Se retournant vers le bar elle prit sa choppe bu une rasade en faisant une grimace et la reposa sur le comptoir avant de se diriger en vers la table de la femme qui depuis qu'elle était attablée ne quittait pas des yeux l'ombre qui se reculait de plus en plus semblant vouloir entrer dans le mur pour y disparaitre.


B'soir. Puis-je m'attabler avec vous? Votre table m'est à ce qu'il me semble la mieux positionné stratégiquement dans cette immonde gouge.

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Kelel
Les démantoïdes brillaient d'un éclat d'amusement, comme le feraient les yeux d'un enfant découvrant un trésor pour lui seul. Jaugeant de la situation, ils ne parvenaient pas pour autant à sonder l'âme damnée de la créature cherchant à se fondre dans le bois et l'ombre. Étrange comportement pour quelqu'un, si rien n'était à lui reprocher. Plus tôt fuyants ils se firent maintenant pénétrants et défiants. Son regard soutint sans efforts et avec gaieté l'affrontement, riant presque d'avoir trouvé si rapidement de quoi se divertir. Le regard ne laissait rien paraître, tandis que la main tenant la choppe se leva légèrement en direction de l'énergumène effarouchée. Invitation à s'asseoir ? à poursuivre ? Qui sait... Peu lui chaut.

Kelel reposa le contenant sur la table. Impassible en surface, les démantoïdes délaissèrent un bref instant leur dite-complice pour venir se planter froidement dans ceux d'une inconnue ayant lâcher quelques paroles la seconde précédente. Opinant du chef, la jeune femme poussa l'une des chaises miteuses à l'aide de son pied, acceptant définitivement la demande. Les traits de son visage ne bougèrent pas, même si intérieurement elle trouvait une certaine délectation à la situation présente, sans véritablement savoir la raison de cela.

Elle porta à ses lèvre la choppe, laissant s'écouler dans sa bouche un peu de cette pisse de rat, puis l'avalant sans broncher ni même la recracher. Son regard était retourné chatouiller la petite personne semblant l'intéresser, pour finalement se reporter sur la femme venue s'attabler à ses côtés. Ses lèvres rosées s'entrouvrirent, mais aucun son ne sortit. Reprenant simplement une bouffée d'air, elle s'exprima enfin.
« Immonde bourgade que celle-ci, oui... Charmant, n'est-il pas vrai ? Héhé... Alors, on vient chercher compagnie agréable ou pleutre à qui vider l'bourses ? »
Elle lui laisserait choisir le sens des choses.

Nouvelle rinçade de se breuvage tandis que son regard alla se perdre dans la boisson. Insinuations douteuses qu'elle proclamait là, sans pour autant craindre quelques représailles. Après tout, ce Paris-ci n'était pas des plus fameux, et il était rare de voir débarquer quelques bons samaritains. C'était du moins ce qu'elle avait cru comprendre. Observant le liquide et ses frémissements, elle n'ajouta rien de plus, se contentant d'attendre, sourire inébranlable en coin.


Edit du 15.04.10 Par Non Réponse de ViveLame

Point de réponse. Sans doute son hôte avait-elle perdue sa langue. Quel dommage, elle qui se faisait déjà une idée fort plaisante de la suite. Tant pis ! Elle lorgna encore un temps le piquée raide devant elle, sans dire mot, puis d'un haussement d'épaules désintéressé, elle se releva, après avoir avaler cette pisse de rat. Elle s'inclina brièvement, et tourna des talons.

La porte de la taverne gémit sur ses gonds, frémissante sous la poigne de l'Impassible, puis sembla soupirer lorsque cette dernière lui rendit la liberté de claquer à son aise. Seule une bourrasque folle avait fait son entrée dans la bâtisse, alors que la jeune femme se revêtait de sa bure et partait en directement des ruelles sombres.

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Chtonk!
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