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[RP] Taverne le Rat Crevé

Adhemar
Depuis l'obscurité il guette les allées venues de tous ces ivrognes, avant de vider une enième chope de mauvaise biere. Son regard se pose de temps a autre sur le bas du dos des quelques donzelles de la taverne, se demandant si un jour sa gloire d'antan reviendra, et si bientot il pourra recollectionner les belles du royaumes autant qu'il le desire.

Impossible de se reposer dans cet endroit pourri, les discutions vont bon train peu importe les tables, chacun prepare ses nouveaux vols, ses nouvelles tactiques, aucune discrétion, apres tout ce n'est pas à la cour des miracles qu'un truand peut se faire prendre. L'élégante jeune femme qui entre attire son attention, elle aussi n'etait pas du coin, et malgré sa discretion on pouvait facilement le deviner. Une demarche fringante, de velours meme, des vetements presque propres.

Il observe la belle de loin, riant interieurement de la voir malmener l'hideux tavernier qui ne sait que repondre, trop occupé surement à dévorer ses formes, commes les autres males faisaient.
Effroi ou stupefaction, lorsqu'enfin elle ote sa capuche pour laisser apparaitre son visage.. connu de l'homme.
Reve ou nouveau chatiment que la vie lui infligerait, Jo quitte sa place, laissant inconsciemment les quelques ecus qu'il lui reste sur la table, deja disparus dans les poches d'un petit vaurien.


Il se rapproche, et sans permission s'installe devant elle, Moi qui croyais trouver la qu'une bande de mécréants et de catins... je n'en crois pas mes yeux... Cela fait... longtemps.. tres longtemps Grenat...Rapide coup d'oeil sur ce qu'elle tient entre ses mains, souvenir de leur amour passé, présent encore qui sait.. La vie lui avait joué certains tours, mais celui la, il ne s'y attendait pas, lui qui avait osé l'abandonner pour quelques frivolités, quelques jupons de plus qu'il n'avait jamais aimé, et elle qu'il avait su aimer, a qui son coeur appartenait, par le passé...par le présent...

Je dois dire.. que tu n'as pas changé, ta beauté semble éternelle.. figée dans le temps.....Suis je donc mort pour voir le plus bel ange que notre Seigneur ait crée?

Il craignait un peu sa reaction, sachant qu'avec le mal qu'il lui avait fait il ne serait surement pas le bienvenu a sa table
Grenat_alexandria
Assise faisant tourner l'anneau dans ses mains, elle ne leva pas les yeux à l'approche de l'homme, elle soupira, c'était pas possible d'avoir un peu de paix dans cet endroit? L'espace d'une seconde elle avait oublier ou elle se trouvait, cet homme devait s'en doute l'a prendre pour une des catins qui peuplaient la cour, toujours sans le ver le regard elle lui dit.

Si vous cherchez une catin pour assouvir vos envie vous vous trompez de table par contre si vous cherchez une mort rapide vous avez trouver ou vous adressez.

Elle venait de finir sa phrase quand l'homme lui parla, elle manqua de s'éttouffer, cette voix ça ne pouvait pas être lui... Sa main se referma serrant l'anneau enfin elle leva les yeux vers lui, la surprise se lisait sur son visage. Elle se demanda si elle rêvait pour être certaine que non elle se pinça discrétement la cuisse, apparement c'était pas un rêve.

Elle ne savait comment réagir, le tuer pour l'avoir abandonner comme il avait oser faire ? Lui prendre sa chope et la lui lancer au visage pour oser se présenter devant elle ? Elle laissa parler, elle devait savoir ce qu'il voulait, le pourquoi du comment ils se retrouvaient après tout ce temps et dans ce lieu... Etait ce un signe du destin ? Etait ce une coïncidence ?

Son regard d'émeraude croisa son regard ténébreux, se regard qui avait suffit à la séduire dés leur rencontre en Anjou... C'était loin à présent, loin comme leur amour ou pas... Tandis qu'il parlait elle se demanda si il avait vu l'anneau qu'elle contemplait quelques minutes auparavant.


Jordan... En effet cela fait longtemps.... Quel bon vent t'améne ici ?

Suis je bête de poser la question te connaissant ce doit être l'appel de la chair et de la luxure qui t'as conduit ici...


Ses mots étaient tels des poignards qu'elle aurait lancer mais il l'avait blesser et elle voulait le blesser aussi même des années après elle restait rancunière, sans doute trop rancunière...

Toujours aussi flatteur beau brun... Ma beautée te plaît toujours autant ?

Regard malicieux et sourire en coin en lui disant cela, à présent elle ne chercher plus à le blesser, le voir, l'entendre réveiller de nombreux souvenirs et sentiments... Pourquoi réapparaissait il au moment ou elle pensait à lui ?

Si tu es mort je le suis tout autant rassure toi bel ange...

Voilà qu'elle l'appellait comme par le passé de ce nom si familier qui lui allait si bien, plus elle garder le regard sur lui plus elle avait envie de revivre cette passion passée, cette insouciance qui leur était propre, leur jeu dans le jardin ou auprès du lac, leur relation était particulière à l'époque on aurait appeller ça " je t'aime moi non plus" ou encore " tu me fais mal je te ferais mal" mais à après chaque orage le beau temps revenait entre eux.

Elle pencha la tête de côté légèrement tout en l'observant, son index était poser à ses lèvres et elle ne le trouvait pas changer tant que ça.. si ce n'est... qu'il était toujours aussi séduisant et qu'il l'a troubler comme par le passée... En plus de semer la confusion dans sa tête avec des questions et des souvenirs, voilà que le revoir semait la confusion dans ses sentiments et son coeur... Elle l'avait aimer et l'avait haït pour ce mal qu'il avait fait, mais elle n'arrivait pas à l'oublier la preuve cet anneau qu'elle gardait dans sa main...

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Adhemar
Aux premieres paroles de l'ange blond, le libertin ressent deja sur quel terrain ardu il s'aventure, mais cela l'amuse, saisissant le tabouret d'a coté, il s'asseoit ricane surnoisement lorsqu'il entend parler des raisons de sa présences qui par le passé auraient été bien vraies. Car plus d'une fois la jeune femme avait pu constater la presence de cet homme assoiffé de catins en cette cour bien déplorable, il y avait donc de quoi se mefier.
Mais la...

Si tu veux tout savoir, bel ange, je ne suis ici que pour trouver une couche pour quelques nuits... Ici je ne paierais pas cher, et parmis tous ces monstres je pourrais me reconstruire en paix...Son regard noir se plonge en elle, jusqu'au point d'explorer son etre au plus profond, comme il savait le faire par le passé.Ces provocations la, il avait toujours apprecié les tester sur elle, aimant lorsque cela fonctionnait, lorsque la belle, conquise par ses gestes, se jetait a son cou pour l'embrasser..

Et pour mieux répondre aux autres interrogations de la princesse, l'homme pose son regard sur les parties de son corps offertes a sa vue, ne se privant guere de bien reluquer les parties les plus appetissantes, et pousse un petit soupire de contentement, Tu n'as pas changé toi non plus.. Je peux dire que tu es la beauté réincarnée, sans nul doute. Serais tu donc Aphrodite bel ange? Je vais finir par le croire moi!

Il aime a lui faire des compliments, quel mal y avait il à cela apres tout. Avant de continuer nos petites conversations, permets moi ceci.. Et sans plus attendre il penche son torse et prend l'une de ses mains en otage, l'attirant inexorablement vers ses levres, et l'embrasse enfin. Oh douce sensation qui l'avait tant fait frissonner par le passé et qui continue de lui faire ce petit effet coquin, qu'elle seule lui avait procuré..

Il attendit sa reaction, impatient de voir si elle aussi ressentait peut etre encore la petite flamme de leur amour. Sa main se pose sur la sienne, la caressant delicatement, petits touchers qui n'ommetttent pas de venir jusqu'au bout de ses doigts..
Mais dis moi... ce n'est pas la luxure qui t'ammene toi, pourquoi alors? Ce n'est pas prudent.. peut etre devrais je te raccompagner jusque chez toi, tu as peut etre besoin de l'aide d'un démon non? Il ricane de plus belle, connaissant ses capacités plutot faiblardes ces temps ci, mais c'etait l'occasion révée de la revoir un peu plus longtemps et de l'aider.
Grenat_alexandria
Son regard d'émeraude le détail tandis qu'il explique les raisons de sa présence, lui venir ici juste pour dormir ? Cela la fit sourire en coin, si au passage il pouvait avoir la présence de femmes pour lui tenir chaud il ne dirait pas non. Le connaissait elle par coeur ? Peut être après tout.

Hum te reconstruire... Tu n'as pas l'air si mal en point.

Elle lui fit un clin d'oeil. Il plongea son regard dans le sien cherchant à la destabilisé comme il savait faire, cherchait il à se qu'elle lui saute au cou et l'embrasse comme par le passé ? Elle ne le fera pas, pas alors qu'il s'y attend et puis pourquoi le ferait elle et pas lui ? Voici qu'à présent il l'a déshabiller du regard et qu'il reprend la flatterie.

Aphrodite non ? Mais me comparer à une déesse c'est un honneur, ne le fait pas trop sinon je vais y prendre goût.

Là il flattait son égo elle aimait cela, elle le savait qu'elle plaisait et qu'elle était belle, jolie, séduisante, on le lui disait souvent, trop souvent, venant d'inconnu elle s'en fichait, mais venant d'un homme avec qui elle avait vécu des moments forts elle aimait entendre cela.

Il lui prend sa main et la porte à ses lèvres, à ce contact un frisson parcouru son échine. Commençait il un jeu de séduction avec elle ? Elle lui sourit malicieusement, gardant le controle d'elle même. Leurs mains se touchent, se frolant. Grand sourire quand il parle qu'elle n'est pas la luxure et qu'il propose de la raccompagnait offrant même ses services. Elle ria lorsqu'il employa le terme de démon, elle aurait dit " bourreau des coeurs" mais démon ça lui allait si bien...


En effet la luxure ne m'interresse et encore moins dans un lieu si sordide. Sinon ma venue ici était pour rencontrer un homme qui devait me fournir des infos mais bon ce qu'il a dit est connu de tous donc rien de sensationnel. Je suis Capitaine de l' OST de l'Aigle donc ceci explique ma venue.

Si tu me raccompagne resteras tu un peu ? Sinon l'aide d'un démon.. hum ça peut être interessant, je dis pas non quel genre d'aide proposes tu ? Escuyer ou garde du corps de la jolie blonde qui hante tes rêves ?


Elle sourit en disant cela, sa main qui tenait l'anneau le lacha, l'anneau reprit sa place à la naissance de sa poitrine dissimulait par la chemise attachait. La blondinette remit en place une mèche de cheveux rebelle.
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Adhemar
Des renseignements dis tu? Oh mais j'en ai de tres bons a t'offrir bel ange... L'homme que tu cherchais en fait c'etait moi et ce que je peux dire c'est que tu as grand besoin de moi, en tant que garde du corps et non escuyer! Non mais, suis je si mal en point que ça pour finir simple valet? Il ricanna puis la fixa dans le blanc des yeux, baisant sa main tendrement.

Puis, un petit moment d'hesitation.. ou plutot de contemplation, l'homme se plait a devorer des yeux sa grande beauté siegée la parmis tous ces mendiants et ces lepreux. Il se leve, lui prend le bras et la sort de cette taverne remplie de dechets putrides.


[A l'exterieur de la taverne]


L'homme l'entraine dans les nombreuses ruelles, prenant garde aux malfrats qui pourraient les suivre. Enfin il retrouve ce petit recoin qu'ils avaient connu autrefois, qu'ils avaient chaleureusement cotoyé.. Il la plaque contre une vulgaire maison, et l'embrasse a en perdre haleine, glissant ses mains sur ses hanches tel un affamé. Il savait que par le passé elle avait apprecié ce genre de comportement. Je suis pret a te suivre où tu le voudras bel ange... pour te proteger..emmenes moi avec toi..
Carmeen
Et malgré les espérances et la sueur versée, les couplets chantés et les jeux de jupons, le bonnet de Janoz ne revient guère plus lourd de pièces dorées qu'il ne l'était avant. Les rêves de richesse, de gloire et de beauté -ah, cupidité quand tu nous tiens- qui sont survenus l'espace d'un instant dans la petite caboche de Carmeen s'effondrent, en un instant également, la réduisant de nouveau à un état de vagabonde demi-gitane, sans avenir, sans le moindre sou.

L'homme fébrile cogite tandis que la brune s'accoude au comptoir en poussant un soupir, désemparée, désorientée. Mais où va le monde, où sont passés les gens intéressés par l'art, la musique, l'effervescence des sens, la candeur et la sensualité dégagés par les mouvements... Mais comment allons-nous continuer d'être, si notre seul talent ne suffit pas à notre survie, si les efforts fournis ne sont pas récompensés, si les...

Il y a bien une autre possibilité, mais ce n'est pas sans risque. Jusqu'où irais-tu pour m'aider, à présent que tu m'as rendu l'espoir. Penses-tu que tu pourrais voler pour moi ?


Carmeen relève la tête d'un bond, en fait son nez s'écrasait élégamment contre le bois usé du comptoir. Les questions rendent la tête lourde, dira-t-on.

Tu veux en venir où, Janoz ? Voler pour toi ? Ah ! petit rire sarcastique. Mes mains ne sont pas vierges et innocentes, après tout je suis une gitane, les espiègleries en tout genres, j'ai ça dans l'sang!

Quel brouhaha, que de braillements pour les petites oreilles fragiles de Carmeen. Ça jure, ça parle fort de poisson, tu veux du pain frais? Viens là gadjo! Tu veux LA jupe tendance de cet hiver ? C'est par là ! Eh les tziganes, les plus beaux tissus venus d'Orient, à prix bas, c'est chez moi ! Regardez, regardez mes cochons ! Engraissés, engraissés ! Et mes poulettes, elles pondent, elles caquettent, elles sont coquettes, venez les voir, venez !
"Carmeen, t'as faim ?" la fillette aux billes sombres acquiesce de la tête, "tu vois les belles pommes rrouges, là-bas ? Da, tu les vois, et tu meurrrs d'envie de crroquer dedans, maia lubimaia*. Viens, suis moi, et fais attention !"
L'homme prend la main de la gamine, se faufile entre la foule, ses pas sont grands rapides, les pieds de Carmeen s'entremêlent, elle ne suit plus le gitan, c'est lui qui la traîne, avec poigne pour ne pas la perdre, avec douceur pour ne pas lui faire mal. Un geste rapide vers l'étal aux effluves fruités, la petite n'a pas le temps de comprendre, et déjà ils se retrouvent à l'autre bout du marché, à l'ombre, à l'abri des regards. De son paletot de cuir, le gitan sort une jolie pomme. "Je suis un magicien ! J'espèrrre que tu as tout rretenu!"


Sortons d'ici. Ça empeste l'alcool, ça empeste la mort. Viens gitan, le soleil est revenu dehors...

Elle l'attrape par le bras, ne lui laissant nullement le temps de répondre.
Que veux tu voler, dis moi tout...

*oui, tu les vois, et tu meurs d'envie de croquer dedans, ma chérie.
--Gros_jean
Cela faisait deux semaines qu'il trimballait sa charette sur les routes depuis sa montagne natale, sa mule en avait plein les pattes de tirer le chargement de pierre mais c'était une commande importante, pour la capitale, la rentrée d'argent allait etre conséquente ! Il bailla en grattant sa barbe crasseuse d'où une nuée de poussiére s'éleva. Marmonnant entre ses dents, il lanca légèrement les renes sur le dos de la bete pour l'inciter à garder l'allure. Puis les mettant dans une seule main, il sortit sa gourde d'eau de vie et s'en enfila une longue lampée. Elle serait bientot à sec, il était temps qu'il arrive.

Les portes de la ville étaient bien gardées mais son laisser-passer en règle, scellé par le duc en personne, il glissa rapidement à l'intérieur de la grande citée
.

Mazette ! La dernière fois que j'suis v'nu, y'avait pas tant d'monde ! Ou alors c'est ma mémoire qui flanche !

Il faut dire qu'il y avait bien plus d'une dizaine d'années qu'il n'était pas venu à Paris, la belle et divine capitale. Il lui fallut bien quelques heures pour trouver l'échoppe du tailleur ..oupss ! Pardon ! Sculpteur, qu'il voulait qu'on l'appelle ! Ouais, bon, pour l'Gros Jean c'était du pareil au meme, lui il voulait juste récupérer son argent et profiter, profiter de tout ce que la ville pouvait lui offrir de bon, du vin et des femmes principalement !

La masse de muscles et de chairs se mit au travail rapidement, il lui fallait décharger tout cela avant de prendre du bon temps. Le Gros Jean était un homme placide mais comme il faisait bien deux mètres et près de 150 kilos, on le prenait souvent pour plus brute qu'il n'était vraiment. D'un autre coté, ca lui évitait bien des ennuis avec certains petits malins sur les grands chemins. Il gratta son arrière-train en regardant sa charette vide et se dit que c'était l'heure d'une bonne soupe arrosée de vin rouge. Après avoir laissé sa mule et sa charette en garde dans une écurie payante, il se dirigea vers le quartier le moins chic et surement le moins cher, pour etre sur de s'amuser un peu.


Le Rat Crevé ! He ben ! C'ui la, 'l'a d'l'humour ! J'espere qu'c'est pas c'qu'i' nous donne à bouffer !

Ni une, ni deux, il poussa la porte, l'endroit semblait pas très fréquenté et il alla s'asseoir au beau milieu de la salle.
--Evil_erin
Je ne connaissais pas la ville. Je n'avais jamais voulu mettre les pieds dans cette fange qu'est la capitale. Mais là, j'avais accepté le "deal", j'avais accepté de faire partie d'un groupe et donc je suivais le plan. D'abord l'odeur. Cette impression insoutenable de "crevé", comme si tous les rats du royaumes s'étaient donnés rendez vous aux Miracles. C'est là que je regrettais amèrement ma foret et qu'une bonne rasade ne me semblait pas de trop.

Je regardais ma comparse de route, silencieuse et déterminée, elle avait été choisie pour diriger ce coup là et je dois dire qu'elle tenait bien son role. Si il y en avait peu dans le clan que j'estimais, Rod faisait partie de ceux-la
.

Le Rat Crevé est là, devant, de l'autre coté de la rue.

L'enseigne sans équivoque m'avait de suite sautée au yeux. Heureusement que je n'étais pas venue seule car les ruelles sombres et sales se ressemblaient toutes, formant un interminable labyrinthe.

J'ai besoin d'un verre ou deux, pas le moment que je sois en manque ....

J'esquissais un sourire en imaginant ce que devait penser Rod (comme les autres d'ailleurs) de mon penchant pour l'alcool, mais sans lui, je n'étais bonne à rien.

Il ne semblait pas y avoir trop de monde dans la rue principale. Je jetais un oeil autour de moi, seule une maison close avait quelque activité et je plissais les yeux devant les quelques hommes qui entraient dans la place. J'ouvris la porte de la taverne et j'attendis un instant sur le pas, que mes yeux s'habituent à l'obscurité qui régnait à l'intérieur. C'était un parfait repère de racailles en tous genres. Je visais une table proche de la fenetre et je fis signe à Rod pour nous y asseoir. Un homme assez gras et plus tout jeune était assis à une autre table, une bouteille ouverte et bien entamée lui tenait compagnie
.
--Tibere.


La Cour... Voilà quelques semaines qu'il s'en était éloigné, pour prendre l'air. Parfois, il y étouffait. Certes, on pouvait y assouvir tout ses vices mais il se rappelait les steppes de son enfance et les chevauchées fantastiques, âge bienheureux de l'opulence, de la noblesse, de la prospérité. Aujourd'hui, tout était différent. Il était devenu homme, sans famille, sans patrie, sans argent, luttant comme il pouvait pour garder le train de vie qui lui plaisait, séduisant de belles femmes riches, bourgeoises ou nobles, pas toujours bien jeunes mais dont il pouvait extirper les fonds en échange de certains plaisirs qu'il leur prodiguait. Déchéance direz-vous? Non, simple survie.

Toujours tiré à quatre épingles, le jeune noble, avait mis pied à terre avant de pénétrer dans l'enceinte de la ville, il avait laissé sa monture en lieu sûr. Inutile de se faire dérober ce qu'il avait de plus précieux. Il arpentait donc les rues de Paris avant de prendre le chemin de la Cour... Il la connaissait bien. Il y vivait souvent, discrètement. On pouvait facilement y trouver une chambre minuscule pour pas trop cher. Mais là, il ne venait pas pour une chambre. Il venait satisfaire d'autres besoins.

C'est d'un pas allègre et décidé qu'il remonta la ruelle sombre, l'odeur était toujours la même, à vous arracher des vomissements, mais il n'y faisait plus attention. Il releva la tête, réajusta son chaperon et avisa la Taverne qui se trouvait non loin.

Le Rat Crevé...

Un nom évocateur. Lieu de promiscuité où il se devrait se mêler aux gens du peuples dans une odeur nauséabonde de viande grillée, d'alcool et de sueur. Peu importait, ça aussi il s'y était accoutumé et c'est presque avec plaisir qu'il poussa la porte et qu'il sentit le fumet qui se dégageait de l'intérieur de la salle. En refermant la porte derrière lui, se coupant ainsi du froid hivernal qui hantait la ruelle, il jeta un coup d'oeil au bordel d'en face. Un sourire félin étira ses lèvres fines, il passa sa langue sur ses dents, carnassier. Cette taverne avait l'avantage de se trouver dans un endroit stratégique. En face du meilleur bordel de la ville! Il pourrait dont assouvir certains besoin ici et d'autre en face, sans avoir beaucoup de pas à faire. Idéal.

Un fois à l'intérieur, son regard azur balaya la salle. Il y avait un peu de monde, mais pas assez pour le déranger, ses yeux se posèrent sur une belle blonde attablée. Tiens donc...

Il s'approcha, enhardi, et s'inclinant vers elle:


Puis-je vous offrir un verre, belle damoiselle, pour tromper votre solitude? Et si le coeur vous en dit, je me joindrais bien à vous, juste le temps d'un verre ou deux!

Il resta debout, près de la table, jetant un regard par la fenêtre, avant à nouveau de scruter la jeune fille.

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Rodrielle
La Cour des Miracles... sa vie, son odeur, ses crimes... Bon sang ce qu'elle en avait fait des coups ici dans le passé ! Et avait des groupes différents à chaque fois... entre les Basilisks et le Sombre Lys (dont la taverne qu'elle tenait devait à nouveau être en ruine) jamais l'Ombre n'avait su rester. Trop de monde, pas assez de mouvement... Le premier groupe étant rejoint juste pour le beau Valentine qui devait être mort ou perdu à l'heure qu'il est, le second étant une crise passagère d'ennui. Mais cette fois-ci, c'était tout autre...

Son entré dans ce "groupe" était dans un but d'entraide. Pas question de laisser son ami gérer tout cela seul. Trop compliqué. Et puis il y avait du monde qu'elle connaissait bien là-bas ! Et ce groupe lui semblait plus être un club de vacances amélioré (selon leurs activités) plutôt qu'une contrainte. Elle le sentait bien, en somme. Et aujourd'hui était le jour de la grande aventure qu'elle avait le plaisir de mener !

Accompagnée d'Erin, la route avait paru moins longue. Cette mission les rapprochaient petit à petit et Rodrielle apprenait à connaître sa collègue lentement. Une fois arrivée à la Cour le silence s'installa, comme pour respecter l'ambiance générale de l'endroit... mais l'Ombre souriait... la Cour était comme une troisième maison pour elle. Et ce n'est qu'à l'intervention d'Erin qu'elle sortit de ses pensées. Le Rat Crevé était là. La donzelle descendit donc de son cheval qu'elle attacha à une poutre et entra avec la jeune femme dans l'auberge.

Tout était calme ; parfait. Rodrielle s'installa à la table au moment où un homme fort élégant proposait à Erin de lui offrir un verre. D'un sourire amusée, la tatouée prit place à la table et regarda tour à tour Erin et le sieur.

Mais qui vous dit que mon amie est seule ?
Très cher, navré de vous le dire... mais si vous souhaiter lui payer un verre, vous allez devoir m'en payer un également


Tout en finesse et séduction. La tatouée sortit son regard félin et attendit les deux réactions. Comme si elle allait laisser Erin toute seule ! Il ne la connaissait pas celui-ci !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
--Evil_erin
Un type à l'air noble et sur de lui entra juste après nous. Visiblement il n'avait pas apercu Rod et il s'approcha de moi pour m'offrir un verre. C'est alors que la belle, qui me guidait depuis le milieu de la nuit, fit son apparition en sortant de l'ombre.

Mais qui vous dit que mon amie est seule ?
Très cher, navré de vous le dire... mais si vous souhaiter lui payer un verre, vous allez devoir m'en payer un également


Je souris en voyant l'air qu'elle prenait, comme une chatte devant un bol de lait.

Oui messire, si votre bourse est si lourde, asseyez-vous donc et buvons ensemble. Pour ma part je ne refuse jamais un verre !

Je fis un clin d'oeil à Rod qui se trouvait de l'autre coté du blondinet, ne lui donnant d'autre choix que de s'asseoir avec nous.

La journee s'annonce interressante, peut-etre qu'un peu d'animation est prévue. Avez-vous remarqué le cadavre dans la ruelle, près du bordel ? Quelques badauds et surement quelques gardes vont se pointer d'ici peu.

Je les interrogeais du regard lorsque celui-ci fut attiré vers la fenetre, par du mouvement à l'exterieur. Un groupe de trois donzelles, habillées de facon colorée et voyante, arrivèrent à la porte de la Rose Pourpre, le bordel en question.
--Gros_jean
C'est pas qu'il s'ennuyait le Gros Jean à boire sa bibine, mais il r'ssentait soudain comme une envie naturelle, une envie d'une belle blonde. Miracle du très haut ? Ben en v'la une qui se pointe, juste sous son nez. Mais 'l'a pas l'air aimable la jolie. Beau morceau de fille mais 'l'a pas l'air aguicheuse pour deux sous. V'la t'y pas une brune qui suit ! 'L'a déjà l'air plus avenante. Ouais, mais le Gros Jean ce qu'il veut, c'est une blonde !

Arrivé la de ses considérations sur les nouvelles venues, il torche sa bouteille et se lève. Va payer au comptoir c'qu'il doit et passe près de la table des d'moiselles où un p'tit gringalet blond s'est incrusté
.

M'sieur, Dames, bien la bonne journée.

Salue la tablée d'un signe de la casquette et sors de la taverne. La Rose à l'air d'etre ouverte malgré que le soleil soit encore assez haut, et il est sur de trouver une appétissante poulette aux cheveux d'or dans son tripot. La porte du Rat Crevé claque, il se frotte les mains et regarde un groupe d'attiffées approcher du but qu'il s'est donné, un sourire gourmand apparait sur ses lèvres.
--Richard.


Le soleil haut illuminait les rues de Paris, compensait par la lumière les premiers frimas de l'hiver. Offrant la clarté à l'ombre de la Cour... sa monture au pas il la guidait dans les méandres pavées ... il se passa une main dans la tignasse sombre ... plissant les yeux ... le voyage lui avait fait du bien ... retrouvant en sa solitude ses réflexes et ses automatismes ... les doigts jamais loin d'une lame afin de décourager toute envie de fouiller ses poches ... il mit pied à terre en voyant un carrosse prend la rue ... Il haussa les épaules et, avisant la taverne qu'on lui avait indiqué, se dirigea vers les écuries qui n'en avaient que le nom ... prenant le gamin par le col, il s'assura que sa monture serait bien traitée et surtout qu'elle ne disparaitrait pas ... compensant le ton menaçant par quelques piécettes ...
Dans la rues, une donzelle s'occupait d'un corps ... trois autres descendaient la rue du côté opposés, le regard porté sur l'enceinte de la Rose ... Il détailla les courbes et sourit, appréciateur ... Jetant à son tour un oeil à l'enseigne de l'établissement, il hocha la tête ... y rendre une visite de ... courtoisie ... Il sourit à demi et se retourna vers l'enseigne moins engageante du Rat crevé ...
Il poussa la porte, aussitôt assailli par les effluves de sueurs, de bière aigre et de nourritures mêlés ... La salle quasi vide ... Quelques ivrognes ... deux femmes ... un homme ... Il chercha du regard les sorties possibles ... la porte des cuisines ... les fenêtres ... Se dirigeant vers le comptoir, il demanda une chambre ... sur la rue ... en négocia le prix pour quelques nuits ... y fit monter ses sacoches ... précisant à voix basse à l'aubergiste qu'il était fortement préférable pour sa santé que rien ne se perde en chemin ... et entendit une voix féminine :

Citation:
Mais qui vous dit que mon amie est seule ?
Très cher, navré de vous le dire... mais si vous souhaiter lui payer un verre, vous allez devoir m'en payer un également


Tournant la tête pour mieux voir, une jeune homme blond ... deux donzelles ... Installé, voulant se désaltérer avant de ... visiter les alentours..., et affichant un léger sourire et se risqua à aborder le trio :

Je vous l'offrirai volontiers si vous le souhaitez ... ou aux trois ... je n'aime pas boire seul ... offrez la conversation ... j'offre l'alcool ... qu'en dîtes vous ? ...
Rodrielle
Auraient-elles couper la chique à ce blondinet ? Jetant un regard malicieux à Erin, l'Ombre attendait patiemment la réponse de celui-ci jusqu'à ce qu'un nouvel homme arriva peu après qu'un troisième les ait salué avant de se rendre à la Rose.

"Je vous l'offrirai volontiers si vous le souhaitez ... ou aux trois ... je n'aime pas boire seul ... offrez la conversation ... j'offre l'alcool ... qu'en dîtes vous ? ..."

La tatouée se tourne donc vers celui-ci avec un sourire, mesquine et prête à appeler l'aubergiste pour qu'il les serve. Mais avant cela, elle se tourna vers Erin et dit d'un air malicieux :

Hum... Qu'en penses-tu Erin ?
De l'alcool, des hommes... Comment refuser ?


Puis se tournant à nouveau vers Richard, l'Ombre leur présenta une chaise en repensant à ce que sa complice avait dit.

Oui... Il semblerait qu'il y ait du mouvement là-bas... Cela risque d'être intéressant, n'est-ce pas ?

_________________

Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
--Evil_erin
Hum... Qu'en penses-tu Erin ?
De l'alcool, des hommes... Comment refuser ?


Je souris à ma comparse qui semblait s'amuser de la situation.

He bien, on ne peut pas Rod. Il ne reste plus qu'à se faire servir !

Le deuxième homme s'installa également à notre table et je le saluais nonchalemment d'un signe de tete. Je repris ma conversation avec Rod.

C'est la première fois que je viens à la capitale, j'espère bien un peu de distraction. Et peut-etre ramener un petit souvenir.

Je tournais mon regard vers le comptoir et tambourinais légèrement de mes doigts sur la table. Je haussais la voix en direction du tavernier bourru et loin d'etre entreprenant envers la clientèle.

On peut avoir à boire ici !!!!

Il traina ses savates jusqu'à notre table, l'oeil glauque et la voix pateuse, il demanda ce que nous voulions.

Pour moi, ce sera une bouteille de ce que vous avez de plus fort !

Je jetais un oeil sur mes voisins de table, attendant qu'ils se prononcent sur le choix de leur boisson.
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