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[RP] Taverne le Rat Crevé

---fromFRUne ombre
Il avait gardé le silence depuis son départ. Ses yeux scrutaient la pièce, discrètement. Il voyait le manège de chacun, amusé. Mais son absence devenait longue. Il commençait à s'inquiéter. Sa main se glissa sous sa cape et saisit une dague avec laquelle il joua. Cela lui calmait toujours les nerfs, presque autant que le meurtre et le goût du sang sur sa lame glacée.

Il hésita un instant à sortir pour se mettre à sa recherche. Mais il se retint, sachant parfaitement qu'elle voulait avoir sa confiance, lui prouver qu'elle pouvait se débrouiller sans lui parfois.

Il fixait la porte. Chaque entrée éveillait en lui la curiosité, mais chaque fois il espérait en vain. Il posa la pointe de sa dague sur la table et la fit tourner, attendant.
---fromFRSombre Chuchotis
Il fallait faire vite... les murmures sont en danger... on lui avait demandé de l'aide et il allait lui en donner.... Un sourire narquois se dessine sur ses lèvres... Personne ne le connait ici... mais il sait qu'elle se trouve ici.... Une figure connue.... Ils se sont déjà rencontrés... une certaine Anne Bonny... Vite... il faut faire vite... le temps presse et les informations qui lui sont parvenus aux oreilles sonnent une douce mélodie rieuse....

Sombre Chuchotis entre dans la taverne... lance des regards dans la salle... quelques rires distribués parmi ceux bien avinés des occupants des tables... Tout le monde se cache... tout le monde se perd.... une ombre... une pénombre... le tour est joué... le rire est fait.... S'avançant entre les tablées... Chuchotis aux oreilles et complots de messe-basses...

Il avise Anne Bonny s'avançant vers un homme... Vite vite... Anne Bonny détourne la tête lorsque un murmure à son oreille l'alerte... Elle l'a reconnu... elle le connait... Il faut lui dire... Quelques mots rieurs à l'oreille... une promesse... une protection... rien de plus... une aide demandée... Un piège qui doit se refermer... ils ont un projet... les murmures se répandent... les complots s'agrandissent... se tissent... un chuchotis piratesque est demandé.... voulu... nécessaire.... Chuchotis rieur.... emmitouflé dans sa cape...

Ils s'échangent un regard entendu.... Il faut qu'elle le suive...
Sombre Chuchotis lui fait un signe se tête... les prunelles rieuses dissimulées dans sa cape.... *De toutes manières personne ne me connait...* Ses traits inconnus lui servent encore de camouflage et tel un caméleon, se cache... refend la foule de gueux avinés... et resort de la Taverne... tel une ombre... un bruit... une écharpe de rires sombres qui s'effilochent derrière lui. Il croise les doigts pour que Anne Bonny le suive.... Une fois dehors il se retourne encore une fois.... examine encore les quelques visages inconnus jusqu'alors... *On ne sait jamais... un jour ses visages lui seront connus....* un instant de plus... puis le chuchotis disparait à l'ombre d'une ruelle, un coin comme un autre et son rire se perd dans le dédale des venelles.... Il doit préparer son arrivée....
pnj
Anne scrutait la salle, chaque visage, chaque geste, elle se méfiait de tout. Ses yeux s’étaient peu à peu habitués à la pénombre. Sa place lui permettait de voir qui entrait et qui sortait de la taverne, une place de choix, une place stratégique même.
Plongée dans la contemplation de la porte, Anne fut interpellée Blackbible. Ce dernier l’invitait à sa table. Elle lui sourit, regarda la table ou il était assis, elle semblait bien placé. Anne se décida donc à quitter son coin obscur, pour un autre. Elle se pencha vers Blackbible, un sourire aux lèvres.

Je vous remercie de cette offre, nous allons pouvoir faire plus ample connais…

Anne s’interrompit, quelqu’un s’était approché tout près d’elle, la distance n’avait rien de raisonnable. Une seconde de doute, une crainte. Anne saisit ses dagues, elle s’apprêtait à s’en servir quand elle l’entendit. Un murmure, un chuchotis. Elle le connaissait, elle l’avait déjà entendu, le doute disparu. Anne saisie parfaitement le sens des paroles rieuses. Ils s'échangèrent un regard entendu... Il fallait qu'elle le suive.
Anne regarda la silhouette quitter la taverne, elle ne s’attendait pas à cela, elle ne s’attendait pas à entendre de nouveau ces chuchotis rieurs.
Elle scruta une nouvelle fois la salle de ses yeux sombre. La décision lui appartenait, la réflexion ne prit qu’une seconde. Elle se tourne vers Blackbible, un sourire d’excuse sur les lèvres.

Je vais devoir remettre votre invitation à plus tard…

Anne jeta un œil vers la porte, le chuchoteur rieur était déjà dehors. Anne se retourna vers Blackbible fouilla dans sa poche, sortit quelques écus et les posa sur la table.

Tenez buvez donc à ma santé…

Anne lui sourit une dernière fois et quitta précipitamment la taverne.
---fromFRmara.des.acoma
Ni Tythia ni Mara ne connaissaient cette fichue taverne qui portait nom si répugnant, un rictus dégoûté sur ses lèvres, elle se demanda si c’était là l’ordinaire des repas servis en ce lieu... Démon prit donc garde à ne pas perdre Sélène dans les ruelles.

L’air puait atrocement le brûlé et une épaisse fumée s’effilochait bravement dans un ciel bas et noyé d’eau, si incendie il y avait eu, celui ci avait peu de chance contre une pluie pareille... elle resserra les pans de son long manteau et courba la tête face aux rafales de vent.

Un jour comme un autre...

Sélène stoppa et Démon fit de même, les trois femmes sautèrent à bas de leurs montures et se tinrent devant la taverne avant d’en pousser la porte d’un air résolu...

Garnulf t’as intérêt à être là... Mara songea qu’elle n’avait guère de temps à perdre dans ce bouge à cafards où la bière devait être aigrelette...
Il faisait sombre et elles ne distinguèrent pas grand chose, une femme sortit les croisant précipitamment.


Garnuuuuuulf ! beugla Mara...
_________________
Ilmarin
Ilmarin accélerait le pas; sa main gauche serrant toujours sa dague, elle vida son esprit de toute pensée, réfrénant son envie d'anticiper une menace, prête à intervenir si la personne, ou peut-être les personnes, qui les poursuivaient, Polgara et elle, décidait à passer à l'action avant la taverne. Son autre main fit sauter doucement l'attache d'un de ses couteaux. La cape dissimulait avantageusement son équipement...

Enfin, la taverne apparut. Trois personnes y entrent et une autre en sort; elle a croisé cette dernière sur la place, lors du couronnement. Elle attrape son amie par le bras pour l'arrêter, le temps que les ombres continuent leur chemin. Les pas se rapprochaient.
Elle tire Polgara subitement, lui montre un crochet pour son cheval. Pendant qu'elle attache son cheval, Ilmarin plaque son dos à la porte pour surveiller la ruelle d'où elles viennent.
La monture attachée, elle pousse la porte de son épaule et entre, jetant un dernier coup d'oeil. Ose-nous suivre à l'intérieur, pensa-t-elle, Lorenzo est en manque de sensations.... Il se fera une joie de faire ta connaissance...

Elle ne préta pas attention au cri d'une femme; le nom appelé ne leur correspondait pas.
Blackbible et Lorenzo étaient toujours là, son absence ne fut pas si longue finalement. Sauf que... Sauf qu'il joue avec sa dague... Mauvais signe, il commencait à s'inquiéter...

Elle se penche vers lui pour lui murmurer la confirmation de ce qu'elle savait: le nouveau Rey, un gamin, son habitation; le Gris lui prétant sa main, recrutant à tour de bras et d'autres détails... croustillants pour qui savait où chercher...
Elle s'asseoit, prenant son verre pour indiquer qu'elle avait soif.


Elle leur mumure, la taverne trop remplie devenant sujette aux oreilles indiscrètes:
Laissez-moi vous présenter Polgara, elle lui fit signe de s'asseoir avec eux; Polgara, je te présente mon Ombre, Lorenzo, elle sourit à ses mots, elle aime décidemment le nommer ainsi, et Messire Blackbible. Nous étions en négociation pour affaire. Joins toi à nous mon amie, buvons à ton arrivée parmi nous.
---fromFRAnonymous
blacbile qui allait partir remarqua l'arriver d'Ilmarin qui étiat accompagner de polgara qu'il avait deja vu.
Tout deux semblaiut soucieuse.Il leut fit un signe et elles s'approcherent de la table.
Il les invitas a s'assoir.

Le tavernier n'est pas la donc pour la boisson il fut se depacer.
blackbile sorti un parchemin et une plume
Ecrivee dessus tout ce que vous avez a m'apprendre et demadez votre recompense.
blackbile regarda autor de lui
Vous sembliez poursuivi que ce passe t'il ici.Etes vous suivi?
Blackbile sorti son épée pret a combatre
---fromFRGarnulf
Garnulf avait but pendant longtemps...
Sa tête lui tournait, ses mouvements étaient saccadés, lents et désrdonnés, sa langue pâteuse et ses perceptions atteinte.
Il se tourna vers le tenancier et beugla :


HÉHO QUOQUERET?
L'Garnulf veut une autre pinte? Allez!

Le tenancier jetta un regard mauvais à Garnulf.
Il se posta devant lui et lui lanca, les poings sur les hanches :


Sa fait deux tabourets qu'vous défoncez, trois chopes de cuivre que vous éclatez sur le comptoir en chantant des chansons dégueulasses dignent d'un gamin retardé, deux clients que vous renvoyez avec votre haleine fétide!
Vous êtes himonde, répugnant et hideux... Vous...vous.... me RÉPUGNEZ sa...sale goinfre!
Dégagez, je veux plus vous voir!

Garnulf grogna et grommela.
Le gros ivrogne, malgré ses manières de gueux, respectait les hommes qui lui offraient à boire.
Se levant en chancelant, il se dirigea en titubant vers la sortie.
Entendant son nom il tomba sur Mara.


Aaaah!
La meuf! T'serions tu v'nu boire avec moi!
Toi 'ssi t'aimions la bibe?
_________________
Garnulf Knotwise, Bourreau de l'Alençon
Les Serres :
Selene.
Sélène parcourait les ruelles de la Cour en direction de la taverne du rat crevé...elle s'était déviée de sa destination, un appel au loin l'avait mandée Mara et Tythia l'avait suivie sans mots dire, les voici donc de retour sur le chemin du rat crevé, Sélène s'était assombrie et portait des bandages sur ses mains, le sang perçait le tissus par endroit...Elle regarda le ciel en maugréant contre la pluie, puis, une longue colonne de fumée noire attira son attention...Elles passèrent devant...le Bal...vivant ses dernières heures dans un tas de braises incandescentes, chantant une dernière fois sous les cris de douleurs des gouttes de pluies mourrant sur le brasier...Son coeur se serra...tout était fini, à jamais...

Arrivée devant le bouge, Sélène sauta à terre sans un regard pour ses amies, les sourcils froncés, rageant cette dernière nouvelle qu'elle venait d'apprendre, avec douleur...Elle ouvrit la porte avec fracas et n'eut le temps d'hurler le nom de la personne qu'elles étaient venues chercher que Mara se chargea de le faire...Un sourire carnassier se dessina à la vue de Garnulf, et elle s'avança dans le bouge qui servait de taverne, cherchant du regard une table pour les recevoir...

Elle lança une bourse d'écus au tavernier en rogne après Garnulf, commanda deux bouteilles de prune et s'assit nonchalemment en soupirant...

Eh bien tu as encore fait des tiennes l'ami....bon voilà de quoi calmer le bougre...tu seras toujours le bienvenu ici, plus de soucis...du moment qu'on paye grassement....bon....j'ai besoin de me remonter....

D'apparence troublée, Sélène porta le goulot de la bouteille directement à ses lèvres et en bu une longue rasade...elle grimaça, posa la bouteille sur la table d'un coup sec et tendit un peu plus la bande qui protègeait ses blessures...

Nous avons à faire Garnulf....beaucoup de choses ce sont passées dernièrement, tout s'accélère...des vies sont en danger...d'autres ne sont plus...il faut que l'on bouge....bon..je vous propose de rejoindre l'Homme du Nord, Labal et Marlowe's au Palazzo...Le Borde doit être vide en ce moment...après avoir bu nos bouteilles bien sûr...

Elle esquissa un sourire amer, elle sentait la haine monter en elle..on ne touche pas à ses amis...surtout aussi bassement.....

_________________
pnj
Polgara regarda les hommes à qui Ilmarin la présentait. Elle les avait vu un peu plus tôt dans la soirée quand elle était venu ici. Elle retira son capuchon pour dévoiler son visage d'une couleur de peau légèrement métissée, faisant sa grande particularité dans ce royaume. Polgara avait toujours sa main droite sur le pommeau de son épée et répondit aux interrogations de blackbile

Suivi est un bien grand mot... nous avons entendu des pas pendant pendant tout notre chemin jusqu'ici... mais ne connaissant pas encore vraiment la Cour, je ne peux pas l'affirmer Messire.

Elle s'assit, répondant à l'invitation de son amie et observa une nouvelle fois la pièce. Elle murmura tout bas

Quel endroit répugnant...
---fromFRUne ombre
Il respire enfin. La voilà revenue, et elle est accompagnée. Il se dit qu'il a encore eu tort de s'en faire.

Blackbible se lève et sort son arme. D'un geste de la main, il lui fait signe de rester calme. Il doute que quelqu'un soit assez cinglé pour venir attaquer ici. La sortie par contre risque d'être sportive.

Elle leur présente son amie. Polgara. Surprenant, une métisse. Il la salue de la tête.

Elle lui murmure des renseignements. Blackbible leur demande de les lui donner. Il lève les yeux et le fixe. Il a rangé la dague et posé sa main sur la garde de son épée, Blackbible n'a pas rentré son arme.


Assayez-vous et rangez ça, vous allez nous faire remarquer. Quant à nos informations, ça ne marche pas comme ça. Qu'avez vous à nous proposer? Ecus, avantages, richesses...? Je vous l'ai dis, je ne fais pas dans la charité. Annoncez votre offre, et en fonction nous parlerons.

Maintenant, si vous préférez, nous pouvons nous retirer et garder tout pour nous. Ou mieux encore, allez voir l'autre et lui offrir ces mêmes renseignements, pour le plaisir de vous apprendre à nous traiter comme de sombres idiots.
---fromFRAnonymous
blackbible regarda l'homme longuement avant de ranger son arme.
Je sais que je dois payer. Que voulez-vous à part de l'or. Je peux à peu près tout faire pour vous. Meurtre, espionnage, vous donner des renseignements sur un ancien de la cour si vous avez besoin.
Dite moi ce que vous voulez?
blackbible parlant plus bas leur dit.
On peut sortir par derriere j'ai deja prévu le coup.
Ilmarin
Ayant donné ses confidences à Lorenzo, elle va chercher des pintes derrière le bar crasseux.
Blackbible lui tend de quoi écrire pendant qu'elle pose les choppes devant eux.

Elle murmure à Polgara:
Répugnant? tu exagères, il y a pire à la Cour, ne serait-ce que la ruelle crasseuse où je t'ai trouvé. Ici, il fait chaud, tu peux boire et te reposer, surtout si tu n'es pas seule. Mais le Bordel liquoré répondrait peut-être plus à tes attentes. Elle réprime un sourire et prend un ton sérieux, voulant tester la réaction de son amie.

Elle glisse un coup d'oeil à Lorenzo qui n'apprécie guère ni le mouvement vers son arme de Blackbible, ni, bien sûr, de donner les renseignements avant la récompense.
Nous avons été suivies, je le certifie. Suivies et peut-être même écoutées. Nous n'avons rien dit de spécial mais je n'aurais pas dû prononcer ton nom dans la ruelle... Je n'ai pas eu l'impression qu'ils étaient plusieurs, plus que quelqu'un était intéressé. La question est: par quoi? Clairement nous mais dans quel but...
Mais je ne compte pas me défiler. On me suit, je veux savoir pourquoi.
Elle fixe Lorenzo. La négociation l'occupe pour l'instant, elle a quelques minutes avant qu'il ne réalise ses paroles. Elle aimait un peu trop le défier, pousser sa patience dans les retranchements. Il allait sûrement lui faire payer, un jour ou l'autre et à la mesure de sa tolérance, pensa-t-elle.

Elle boit doucement sa bière, suivant leurs échanges avant d'écrire quoique ce soit. Elle en profite pour continuer une de ses activités favorites: obtenir des informations.
Elle tique à une conversation très peu discrète. Bien... Danilo était allé trop loin. Ils allaient devoir vite trouver chez qui bosser avant de se retrouver au milieu de la saignée qui s'annoncait. D'autant plus vite que l'argent pourrait couler à flots dans cette histoire. D'autant plus vite que leurs lames commencaient à s'impatienter...
---fromFRAnonymous
blackbible regarde Ilmarin.
Est mon nom que vous avez prononcé?
blackbile reprend une chope de biére avanrt de se tournert vers Polgara
Repugnant?Non c'est l'un des plus belles endroit de la cour.
blackbile se retourne ensuite vers Ilmarin
Alors que voulez vous en echanfe d'information car je doit rendre visite a moin bon rei pour lui parler.
Un leger sourire apparait sur son visage
---fromFRGarnulf
Garnulf regarda la femme se tenant devant lui, et à son teint blême et ses chevuex noirs de jais, il y reconnut Sélène.
Il sourit, dévoilant des chicots puis l'écouta avec attention.
La voyant, faire il nota dans sa mémoire cette méthode de payer grassement.
Il retourna s'assoir au comptoir, titubant.


D'remontance l'bougresse?
Et bien y'a qu'c'la ici! Allez, moi aussi vais en prendre un ti-dernier!
TENANCIER! Un dernier verre pour l'bibard!

Assez ivre, Garnulf ne remarqua pas le trouble quasi palpant que dégagea Sélène.
Il se contenta de vider une bouteille et d'ajouter :


À faire?
J'tendions qu'c'la!
D'choses? Bien, c'toujours sympa quand c'passe d'trucs.
D'vies en danger? Z'êtes aller voir l'bonne personne! J'serions toujours prêt à casser quelques gueules et s'ver d'gens.
Les autres types d"Libertad? D'ccord j'vous rejoint! 'près un d'xième d'nier verre.

Garnulf se tourna vers le tenancier et avec un sourire sur les lèvres, commanda un "d'xième d'nier verre"...
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Garnulf Knotwise, Bourreau de l'Alençon
Les Serres :
---fromFRmara.des.acoma
Elle ne pouvait retenir un sourire malgré son léger agacement, le bougre était bien là... elle lui répondit sur un ton déférent et emprunt d’ironie,

Mais nous allons très bien Messire Garnulf, merci de t’enquérir de notre santé, et toi ? Toujours debout ? Elle secoua la tête... nous t’attendions au Borde... il s’est passé maintes choses, et nous te trouvons là à t’anesthésier de mauvaise bière !

Ils s’assirent tous à une table face à un tavernier dont les écus généreux de Sélène avaient cloué le bec.
La prune était un tord boyau infâme qui leur brûlait l’intérieur des joues mais elle ravigotait, Tythia ne touchait pas à cette gnole trafiquée et n’osait pas demander son verre de lait habituel...

Sélène lui brossa un tableau succinct de la situation sans trop en dire... mais elle flambait de colère, le temps presse... il fallait avancer...

Il était des leurs, il viendrait... après son "d'xième d'nier verre"... elle éclata de rire, elle l’aimait bien finalement ce biberonneur...


En route ! nous n’avons que trop tardé !
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