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[RP] Taverne le Rat Crevé

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Trez arriva devant la porte de la taverne. Il s’arrêta un instant avant d’y pénétré jetant un regard rapide aux alentours comme pour se rendre compte que la rue n’était peupler que par les vagabonds habituels. Puis une fois rassuré il entra, repoussant la porte d’un geste rapide et violent. Il fit quelque pas dans la taverne, attendant que ces yeux se fissent à la lueur calfeutré du lieu. Le calme régnait, les ivrognes devaient être de sortie aujourd’hui. Il sourit à cette pensée.

Puis il se dirigea vers le tavernier. Pour prendre un verre de cette liqueur que lui avait jadis conseillé sa compagne Panthère. Le tavernier s’exécuta, des gestes lents et lourds qu’il effectua, il en ressorti un verre tout de liqueur rempli, il le déposa sur le comptoir face à l’homme qui le lui avait demander.

Trez remercia l’homme d’un mouvement de la tête. N’était-il pas un de ces meilleurs clients fidèle depuis son entré à la cour. La seule taverne qu’il avait pu visiter. La seule à ses yeux qui lui semblait propice à l’évadement de ses pensées galopantes.

Il alla s’installer dans son coin, en jetant au préalable un coup d’œil aux personnes présentes. Il n’y avait aucune de ses connaissances. D’ailleurs la taverne était bien vide en ce jour. Dommage se dit-il, on n’aura pas de distraction aujourd’hui. Il sourit repensant qu’il venait d’acheter cette herbe, dont il raffolait tant. Il sorti sa boite en bois, et sa pipe. Avec un bout de tissu il nettoya précautionneusement cet outil de plaisirs et d’apaisements. Puis une fois cela fait, il bourra sa pipe.

Il la déposa sur la petite table de bois, une fois l’opération effectuée. Puis l’admira un instant. Il porta à ses lèvres le verre de ce liquide rougeâtre, si délectable par tout ce qu’elle lui remémorer.

Là, c’était cette nuit dans la ruelle, lui malade, elle a son chevet, entrain de le dorloter et de le penser. Des paroles douces échangées, une lune voilée comme pour éviter de les déranger par son regard trop curieux. Ils avaient ensuite passé un de ces moments que personne n’oublie, un instant de plaisir incommensurable. Puis le lendemain, un rat cuisait devant ses yeux, son petit déjeuné servis. Levant les yeux, il vit devant lui Panthère, qui l’observait. Son sourire et son regard ensorceleur fixé sur lui.

Il secoua la tête. Ses pensées lui revenaient trop souvent. Elle était morte, alors à quoi bon ce remémorer de tels moments. Il fallait désormais se tourner vers le futur, ou tout du moins vers le présent, en oubliant ce passé si plaisant.

Il reposa son verre vidé d’une seule traite. La tête lui tournait. Il alluma sa pipe. Ses yeux brillaient comme fiévreux, des gouttes de sueurs perlaient en haut de son front, ses mains se firent moites.

Il porta sa pipe à la bouche. L’atmosphère de la taverne était lourde. Peut être un mauvais présage ? Cette moiteur générale de son corps lui faisait comprendre qu’il n’était pas dans son assiette. Il ne voulait pas se reposer, ici. Sa fatigue correspondait certainement à tous ces mouvements qu’il effectuait dans le royaume pour échapper aux autorités. Il était las de ces mouvements incessants.

Le projet qu’il avait en tête pour le lendemain, était encore trop vague. Où était donc Kalian ? Il ne l’avait pas revus à la cour depuis la bataille contre l’inquisition. Où pouvait-elle s’être cachait ?

Ils avait attaqués tout deux l’église d’Argentan en guise de remontrance et d’avertissement à l’inquisition. Mais, ils allaient devoir aller plus loin. Visiblement personnes n’avaient compris leur geste. C’est pour cela qu’ils allaient devoir repartir en campagne, rapidement pour ne point laisser s’essoufflé cette haine ardente qui les rongeait depuis les combats. Profitant des marques de leurs blessures encore fraîches pour se rappeler que quelqu’un devrait payer pour cet acte de barbarie.

Il tira sur sa pipe, fermant les yeux, laissant ses pensées vagabondées. Il se revoyait sur les toits de la cour, le bruit des armes à ses oreilles, une flèche siffla, pour aller ce briser sur une cheminée derrière lui… Dieu comme cela était bon…Il revit le sang coulé, ses mains ensanglantées. Un nuage de fumée se dégagea d’entre ses lèvres et monta vers le plafond de la taverne se brisant sur les poutres apparentes.

L’homme ne c’était pas moquer de lui, avec son herbe pensa-t-il. L’effet escompté de relâchement était tel qu’il n’avait jamais autant replongé dans ses pensées. Il se promenait dans tous les endroits qu’il avait connu, et se revoyait prendre un verre, embrasser une jolie main ou d’appétissantes lèvres… Ici, il se revoyait provoquait…Là, il était en train de se battre… Maintenant il faisait des courbettes pour acquérir un poste… Il courait….Il chevauchait sur un cheval… Là, il se tenait assis sur une mule…

La tête lui tournait, il tira de nouveau sur sa pipe. Il voyait maintenant une femme égorgeait devant lui par les hommes d’armes d’un comte imbu de son pouvoir… Ici, des personnes brûlaient dans d’horribles souffrances par l’inquisition, victime certainement de sorcellerie…
Ici un village dévasté par la peste…

Il reposa sa pipe sur la table, soudain emplis d’une extrême fatigue. Il fallait qu’il s’habitue aux effets si dévastateur de sa nouvelle herbe.

Il porta son verre à sa bouche pour reprendre ses esprits. Il sourit de plaisir.
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Il était là planté au milieu de nuages de fumées. Une légère toux troubler parfois son silence. Plongé dans ses souvenirs, sous l’effet de cette herbe si délectable pour l’esprit.
Il porta son verre à ses lèvres, et le fini d’un seul trait. Il devait partir. Il jeta un regard autour de lui, la taverne semblait inerte comme plongé en léthargie.

La porte de bois s’ouvrit pour laisser entrée un pauvre homme, sale et vêtu tout de haillons. Une odeur de purin accompagna son entrée. Il vint en titubant vers le tavernier, le bol à la main. Il vida le récipient sur le comptoir dans un bruit de tintement des quelques pièces certainement amassé au cours de la journée. Il demanda d’une voix rauque et traînante, deux bouteilles de liqueurs.

Le tavernier, le regardait d’un air soupçonneux. Le pouilleux observant l’hésitation de l’homme, mis sa main sous les loques et en ressorti une petite dague rouillée. Il en menaça le tavernier. Ce dernier ne broncha pas. Et lui fit simplement un sourire édenté. L’ivrogne ne voulant pas se contenter de si peu se pencha par-dessus le comptoir alors que le tavernier lui tourner le dos cherchant une bouteille pour ce client quelque peu enviné avant l’heure. Il leva sa dague pour avoir la possibilité de voler très certainement la bourse du tavernier.

Trez en voyant la situation c’était lever et c’était approchait pour mieux écouter et régler le problèmes de cet ivrogne qui décidément, sous l’effet de l’alcool, semblait avoir perdu la raison. Aussi lorsqu’il leva son arme en direction du tavernier, son bras fut arrêté dans son geste. Maintenu par la main ferme de Trez.

L’homme regarda Trez, d’un œil rageur :


De quoi te mêle tu ?…Laisse moi……Lâche moi…..

Le tavernier se retourna en entendant ces mots pour savoir ce qui se passait. Il vit Trez maintenant le bras armé de l’homme. Il eut un geste de surprise.

Trez relâcha son étreinte mais l’ivrogne à peine le champs libre, bondit sur lui. En poussant un cri.

Trez essaya de le rejeter en arrière, mais l’homme avait planté ses ongles noirs et sales dans son dos. Semblant ne vouloir jamais le lâcher. Dans sa lutte, tans bien que mal, Trez lui empêchait de lui assénait un coup de sa lame.

Le homme soufflait, et se fatiguais. Le surplus d’alcool dans le sang semblait l’avoir rendu faible. Aussi, quelques secondes après, l’homme desserra son emprise, et tomba inerte sur Trez étendu sur le sol de la taverne. Trez le repoussa rageusement, puis pris l’homme part la main et le tira vers la porte. Avant de sortir, il jeta un regard vers le tavernier :


Je te promets, que cet homme ne viendra plus m’importuner dans ma taverne… Il sera punis parce qu’il vient de faire. A dieu.

Trez ouvrit la porte d’un coup de pied, puis tira l’homme au dehors. Il le traîna sur quelque mettre sur les pavés, le corps inerte semblait atténuer les aspérité du sol de léger grognement s’élever de l’homme. Trez le mena jusqu'à une maison voisine de la taverne sûrement une ancienne écurie. Il attrapa une vielle corde accroché sur le mur et la passa autour d’une poutre, il fini la corde par un nœud coulant. Il passa le bras de l’homme dans la boucle, qui se referma au niveau de son poigné. Trez tira sur la corde le soulevant jusqu'à ce que ces pieds, ne puisse atteindre le sol que sur le bout des doigts de pied. L’homme semblait reprendre ses esprits et grommeler quelques mots, ne comprenant certainement pas ce qui lui arrivé.

Trez découpa les haillons de l’homme, le laissant nue. Puis sorti un poignard. Il l’approcha du torse velu de l’ivrogne qui se débattait en gesticulant tel un pantin au bout de son fil. Trez en son rôle de bourreau lui sourit. Il maintenue l’homme quelque seconde, et lui marqua un « T » sanglant. Le sang rougit la blessure rapidement. L’homme hurla.


AAAAAAAAAAAAAAAAAH.

Puis il serra les dents essayant de retenir la douleur.
Trez observa le spectacle. Puis frappa violement du revers de la main, la joue de l’homme. Puis ricana.


Voilà, ce qui t’arriveras la prochaine fois que tu viens troubler le lieu où je suis. Ne revient plus jamais dans cette taverne, si tu ne veux pas mourir rapidement.

Puis d’un geste rapide, il trancha la corde qui maintenait l’ivrogne en hauteur celui-ci tomba lourdement dans un bruit sourd. Trez lui donna un dernier coup de pied dans les côtes, sur sa blessure toute fraîche, puis tourna les talons. Il sorti de la battisse, et se dirigea vers une ruelle. Il marcha en direction du Bordel liquoré.
---fromFRExXKarnage
ExX observe ce nouvel arrivant. Il semble brutal, bonne chose pour lui.
Laissons-le tranquille.

Faisant un signe au tavernier en balançant 1 écu sur la table, il se commande une bière. Profitons de ses moments de répits pour se rafraichir. Un grosse gorgé d'alcool coule au fond de sa gorge lui rappelant immédiatement le doux effet de cette boisson qui nous fait tout oublier.

Un autre homme entre. Il se traine. Il ne semble pas avoir mangé depuis des lustres. Et ne parlons pas de se laver. Ce genre de personnage ne mérite pas qu'on s'attarde à eux. Incapable de mieux réussir leur vie, ils n'ont qu'à crever dans une ruelle. Il se dirige vers le tavernier, il semble douteux. Quelque chose va se passer l'autre homme se leve et se dirige vers lui. Une bataille de taverne? non. ca va probablement se terminer rapidement.

Comme prévu, la brute traine le gueux dehors.

Je me demande ce qu'il va lui faire... faut que je vois ça.


ExX se leve après que l'homme sois sorti, fini sa bière d'un trait et le suis à l'extérieur après lui avoir donné un peu d'avance.

où est-il parti? Il ne doit pas être loin.
ExX observe les alentours et porte son attention sur tous les sons environnants. Des bruits proviennent d'une batisse pas très loin.

Il s'approche doucement tentant de trouver un endroit pour observer discrètement.
Un cri de douleur. ExX se précipite vers l'entrer mais arrive trop tard. Il entend les paroles de la brute et l'ivrogne retombe brutalement sur le sol, la poitrine ensanglantée.Il fait un geste, il va se retourner. Vite , il faut se cacher.

ExX se dégage de l'entré, hors de vue en espérant ne pas s'être fait apercevoir. Il tente de calmer son coeur prêt à déchirer sa pointrine à l'idée de subir le même sort.

Souhaitons qu'il ne m'est pas vu et repartons comme si de rien n'était...
pnj
Elderlyne vient de voir mourir un homme. Oh, bien sûr, ça n'est pas la première fois, mais à chaque fois, cela la remue plus qu'elle ne veut bien l'admettre.
Vivre, mourir... la frontière entre les 2 est si fragile et si impalpable....
Elle se rapproche de la taverne. L'aube se lève.
Un homme sort, il en tient un autre par le col.... Curieux....
Un autre encore, bien habillé celui là. Il semble suivre les 2 premiers...
Un cri de douleur dans la rue déserte... La cour reste un endroit dangereux...
Haussant les épaules, la jeune femme s'assure de sa fidèle dague et pousse la porte de la gargote.
L'environnement est familier. Salle sombre et enfumée, tables supportant des restes de repas, ivrognes étalés partout... D'un regard circulaire, elle embrasse l'ensemble. Aucun danger, à première vue...
D'un revers du bras, elle dessert une table vide. Elle repousse du pied un ivrogne qui semble cuver et elle s'installe un instant, le dos au mur.

Les yeux clos, elle s'imprègne de l'odeur nauséabonde qui l'entoure, et laisse ses pensées dériver... Les berges de la Seine, du sang, des enfants, des cris... L'arrivée de la servante la sort de sa réverie. Elle jette une pièce à la ribaude.


- Tiens, apporte moi du vin, et un bon... Ce matin, je trinque à la mémoire d'un généreux donnateur...

Un sourire ironique et froid sur les lèvres, elle observe, sirotant doucement son vin, toujours trop aigre...
---fromFRDélecta
Assied sur un tabouret près du comtoir, Délecta avait commandé à boire. En un instant, il ne restait plus que la mousse de cette boisson alcoolisée sur le rebord de son verre. Du coin de l'oeil, elle observait hommes, assommés par trop de consommation évachés sur leur chaise. Des femmes leur murmurant quelques pêchés à l'oreille... elle eu un sourir en coin, se disant à elle même qu'elle allait profiter de la journée pour boire. Ce soir allait être le retour au boulot. Essayant de se convaincre que ça ne l'a dérangeait pas, elle se reprit à boire.

Alors, mon ptit bonhomme, vous allez me reservir ok?? Riant pour aucune raison, oups... je n'ai plus un rond... vous allez bien me donner de la bière, juste pour cette fois lui demanda-t-elle avec un regard désespéré. Le tavernier fit mine de ne pas l'entendre et continua à essuyer son comtoir. Ne pouvant rien faire, même pas le menacer, puisqu'elle ne savait pas vraiment se servir d'une arme, elle se leva tout en vassillant, grommelant quelques paroles sans queue ni tête. Puis, de ses pensés les plus sombres elle se retourna et s'approcha de l'homme. Passant de l'autre côté du comtoir, elle essaya de l'étouffer de ses mains nues...
---fromFRExXKarnage
Il est parti. Tout est redevenu calme. Seul les quelques bruits lointain de la cour subsistent. Ces sons qui résonnent toujours en ces lieux, des bruits de pas, le métal qui s'entrechoque, des cris étouffés. Aucun doute, c'est la cour des miracles.

Une femme entre dans la taverne. La même qui a quitté un peu plus tôt. Une affaire terminée, elle revient relaxer. C'est bien comme ça que la vie doit être.

Entrons pour une dernière bière avant de repartir à nos petites affaires. La journée du lendemain ne sera pas facile.


ExX entre dans la taverne. Il s'approche du comptoir et fit glisser quelques écus sur le comptoir en faisant signe au tavernier.
Une pinte.

L'homme s'exécuta tranquillement. Il ne semblait point être le genre à se stresser pour quoi que ce soit.

Et voila pour vous, disa-t-il.

ExX s'approcha un peu pour lui parler plus discrètement.

Dites-moi, vous connaissez la dame qui vient d'entrer, lui demanda-t-il en indiquant la dame qui buvait tranquillement son vin.

Il est bien de connaître des gens dans ce milieu, mais c'est toujours bien de s'informer avant de faire contact.
Peu-être lui offrirais-t-il un autre verre si le tavernier lui disait qu'elle apprécirait.
---fromFRExXKarnage
Il se fit interrompre par une dame plutôt bourrée. Elle était jolie, bien habillée et semblait quand même jeune. Elle réclamait d'autre boisson mais n'avait point d'écu.

Attendez votre tour, je lui parle, lui dit Exx rudement.

Mais n'entendant point ces paroles, elle se dirigeait de l'autre côté du bar. Le tavernier semblait regretter de l'avoir laisser boire autant.

Voyant le tavernier, Exx se dit que de lui rendre service lui rapporterais plus tard.


Il prend la femme par le bras et l'attire fermement vers lui.

Hey, comment tu t'appel ma jolie, lui dit-il en lui présentant sa bière avec un grand sourire.

Elle était belle, semblait sans défense et bourré en plus. Pourquoi ne pas en profiter...
---fromFRluna.ciredutemps
La porte de la taverne s'ouvre violemment...

Sur le pas de la porte, une femme vêtue de haillons de soies tient un sac, comme on tient un cadeau précieux.

Elle regarde un instant les clients présents, éclate d'un rire joyeux comme une melodie enfantine et jette d'un ample mouvement du bras son colis.


Joyeux noel !!! N'ayez craintes, ne vous précipitez pas, il y en aura pour tous le monde ...




les rats mécontents d'avoir été trimballés, bousculés, jetés, s'echappent à toute allure de leur sac et se répandent dans la taverne soudain silencieuse.

Sans attendre la réaction que va provoquer une centaine de rats furieux et affamés dans un lieu clos, Luna ressort rapidement, ferme la porte derrière elle et reprend en riant sa tournée de mort.
---fromFRDélecta
Un homme la prit par le bras, elle essaya de se débattre, mais en vain, il l'a tenant fermement. D'un coup il approcha son corps contre le sien...

Vous ne voyez pas que je suis occupé! J'essaye d'avoir une autre bière figurez-vous!!

Elle vacilla légèrement et se cramponna aux manches de l'homme pour ne pas tomber. Soudain, en un coup de vent, une femme entra dans la taverne pour y jeter ses stupides rats. Aussitôt fait, Délecta se raidit, la sensation d'alcool avait disparut. Une trop grande quantité de rats envahissait l'établissement. Un frisson de dégoût traversa son corps. Elle était habituée de loger en compagnie des rats, certes, mais pas en aussi grande quantité. Elle ne savait que faire et regarda l'homme qui l'a tenait toujours, espérant qu'il fasse quelque chose.
pnj
Elderlyne avait observé la scène du fond de la salle.
Une femme en état d'ébriété qui tentait d'étrangler le tavernier, voilà qui était bien inconséquent dans un lieu pareil.
D'ailleurs, il était irresponsable de se saouler ici quand on était seule, comme il semblait irresponsable de se baigner nue dans la Seine. Visiblement, c'était la même personne.
Que cherchait elle ? La mort ? Un amant brutal pour une nuit torride ? Ou était-elle simplement sans cervelle ?
Elderlyne haussait les épaules et retournait à son verre quand la porte s'ouvrit brutalement.
Une femme, apparement une démente avait jeté un paquet sur le sol, des rats s'en échappaient... une vingtaine ? Une trentaine ? Comment un sac pouvait il contenir autant d'animaux ?
Les rats furieux commençaient à s'éparpiller dans la salle, provoquant un mouvement de dégout chez les clients encore valides.
En un clin d'oeil, Elderlyne évalua la situation.
Saississant une lampe à huile qui fournissait une lumière jaunâtre à côté de sa table, elle la balança habilement sur le sac qui bougeait encore.
L'huile se répandit rapidement sur le sol et les rats, éclaboussés, s'embrassèrent intantanement, poussant des cris stridents.
Les tables, imbibées d'alcool commençèrent également à flamber, mais il valait mieux voir perdre quelques meubles pourris que de revivre encore une fois la peste noire que ces bêtes risquaient de transporter.
Couvrant son visage avec sa cape et tenant sa dague au clair de l'autre main, Elderlyne courut jusqu'au comptoir où se trouvaient 2 inconnus. Ils semblaient figés dans une embrassade interrompue.
Les bousculant et les tirant vers la sortie, avec le tavernier, elle cria par dessus le bruit des flammes :


- Vite !! Tout le monde dehors !! Dépêchez vous !!

Comme réveillés par sa voix, plusieurs clients se précipitèrent vers la sortie. L'homme et la femme semblèrent réaliser enfin ce qui se passait également.
Elderlyne les laissa à leur sort. Elle en avait fait assez, chacun pour soi. Elle tenta également de gagner la sortie, au milieu des buveurs pris de panique. Heureusement, les flammes ne se répandaient pas vite entre les tables. La lampe devait être pratiquement vide, et l'huile avait flambé rapidement. Les autres combustibles étaient plus résistants.
Les rats semblaient avoir tous disparus dans les flammes purificatrices... Il ne resterait qu'à éteindre les braises et remettre quelques tables neuves, s'ils arrivaient à sortir...
---fromFRAnonymous
Le rat crevé renait de ses cendres sur les mêmes fondations grâce à Elderdyne, des fondations engendre des caves et des égouts y t'elle pensé?
le mal s'est réfugié dans les profondeur ou il peut copuler à l'abri de la lumière et il ré-apparait encore plus fort , démultipliant la terreur, la pandémie ne tardera pas...

faites de la place! de nouveaux convives s'invitent
---fromFRExXKarnage
La jolie demoiselle avait peine à tenir sur ses jambes. Mais au moment où Exx allait mettre sa bière entre les mains de la douce buveuse, la porte de la taverne s'ouvrit brusquement et une femme, plutôt débile à l'avis de Exx, balança un sac de rats à l'intérieur.
Sentant sa compagne se raidir, il se dit qu'il aurait de la difficulté à la calmer.
Évidemment ce n'était pas assez. Après le fracas d'une lampe, le feu se répendait maintenant. On entendit une voix crier :


- Vite !! Tout le monde dehors !! Dépêchez vous !!

La jolie dame était figé avec un regard de désespoir sur Exx. Pas question de partir sans elle. Il la voulait.

Il déposa alors sa bière sur le comptoir et la prit dans ses bras. La regardant d'un air coquin il lui dit :
Est-ce que vous prenez la bière?

Lui laissant quelques instants pour se décider, il parti ensuite prestement vers la sortie.

Arrivé dehors, la gardant dans ses bras, il lui demanda :
vous connaissez un endroit où l'on peut aller?
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Elderlyne se retrouva finalement dans la rue, après avoir bataillé vers la sortie.
Autour d'elle, les buveurs s'éparpillaient en maugréant. La plupart irait trouver un coin sombre dans les ruelles pour finir de cuver leur alcool.
A l'intérieur, les flammes s'éteignaient d'elles mêmes. L'air était tellement insalubre ici que même le feu n'y survivait pas bien longtemps.
Elderlyne souria, se moquant de sa propre réaction.
Bruler un sac de rats, alors que la cour en était pleine.... Quel était le but en semant ce sac ? Semer la panique pour réaliser quelques rapines ? Faire une mauvaise blague ?

De toutes façons, ces animaux étaient sans doute déjà les hotes de la cour avant d'être enfermés dans ce sac. Il fallait bien qu'ils proviennent de quelque part. Qu'ils retournent dans les bas fonds d'où les farceurs les avaient tirés. Le sac brulé n'en ferait que quelques uns en moins et quelques rats de plus dans les caves n'étaient sûrement pas suffisants pour provoquer une catastrophe ici. Au mieux, ils constitueraient le repas de quelques chats, renards ou furets, qui eux même finiraient par être mangés par d'autres prédateurs, à 4 ou à 2 pattes. Ils allaient reprendre leur place dans la grande chaine alimentaire de la cour.
Qui sait s'ils n'iraient pas directement nourrir l'autre hote intelligent de la cour, l'homme.
Des rats ici, il y en avait toujours eu et il y en aurait toujours.

A côté d'elle, le "couple" était toujours enlacé et semblait perdu. La jeune femme avait l'air hagarde, abrutie par l'excès d'alcool. On aurait dit une marionnette dans les bras de son compagnons.

Entendant la question que ce dernier lui posait, Elderlyne pris la parole.


- Désolée d'avoir interrompu votre tête à tête. Je pense que d'ici quelques minutes, cette taverne reprendra sa vie.
Autrement, il y a l'auberge de l'ours un peu plus haut, ou le bordel liquoré, si votre compagne est de cette sorte.

Les saluant de la main, la jeune femme rengaina sa dague et commença à marcher en direction de la place centrale.
---fromFRExXKarnage
Exx se retourna vers la pyromane qui lui parlait. Quelque peu contrarié, il ne s'attendait à passer des moments aussi mouvementés. Mais la cour n'est pas un endroit pour rester tranquille et avoir la paix.

Ce n'est pas vraiment votre faute, lui dit-il, mais si vous rencontrer cette batarde de garce, donnez-lui une leçon de ma part!

Exx regarda de nouveau sa nouvelle compagne et se dit qu'il pourra probablement passer d'agréable moment...
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Une petite assemblée se tenait devant le Rat Crevé. Discutant d'une invasion, à grand renfort de gestes, de soupirs, et de mouchoirs agités. En trois coups d'épaules, il se fraya un chemin jusqu'a la porte. Ecrasant quelques pieds de façon vicieuses.

La Cour monte sur un tabouret, à voir une souris. Mandons la garde royale pour nous escorter le soir, tant qu'a y être... De la place remugles de fosses communes, malepeste, tu bouge mon horizon.

Il déboula dans l'atmosphère empuantit de la taverne, n'ayant jamais mieux porté son nom. Au milieu des cadavres de rongeurs cramés jusqu'a la couenne, d'autres couinaient leur race, agitant leurs museaux squameux. Le temps d'arriver au comptoir, il en avait écrabouillé une palanquée. Là, il chopa le proprio, planqué dessous, par le colbac.

Salut. Ramène un tonnelet. Du picrate. Qui cogne, qui râpe, pas de la vinasse à bourgeoise.

Marlowe's s'installa sur le bar, adossé à un pilier, couvrant du regard la salle. Le vin arrivé, il entrepris de la boire, avec méthode et satisfaction. Une rencontre devait avoir lieu. Ici ou ailleurs, elle se ferait.
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