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Trez arriva devant la porte de la taverne. Il sarrêta un instant avant dy pénétré jetant un regard rapide aux alentours comme pour se rendre compte que la rue nétait peupler que par les vagabonds habituels. Puis une fois rassuré il entra, repoussant la porte dun geste rapide et violent. Il fit quelque pas dans la taverne, attendant que ces yeux se fissent à la lueur calfeutré du lieu. Le calme régnait, les ivrognes devaient être de sortie aujourdhui. Il sourit à cette pensée.
Puis il se dirigea vers le tavernier. Pour prendre un verre de cette liqueur que lui avait jadis conseillé sa compagne Panthère. Le tavernier sexécuta, des gestes lents et lourds quil effectua, il en ressorti un verre tout de liqueur rempli, il le déposa sur le comptoir face à lhomme qui le lui avait demander.
Trez remercia lhomme dun mouvement de la tête. Nétait-il pas un de ces meilleurs clients fidèle depuis son entré à la cour. La seule taverne quil avait pu visiter. La seule à ses yeux qui lui semblait propice à lévadement de ses pensées galopantes.
Il alla sinstaller dans son coin, en jetant au préalable un coup dil aux personnes présentes. Il ny avait aucune de ses connaissances. Dailleurs la taverne était bien vide en ce jour. Dommage se dit-il, on naura pas de distraction aujourdhui. Il sourit repensant quil venait dacheter cette herbe, dont il raffolait tant. Il sorti sa boite en bois, et sa pipe. Avec un bout de tissu il nettoya précautionneusement cet outil de plaisirs et dapaisements. Puis une fois cela fait, il bourra sa pipe.
Il la déposa sur la petite table de bois, une fois lopération effectuée. Puis ladmira un instant. Il porta à ses lèvres le verre de ce liquide rougeâtre, si délectable par tout ce quelle lui remémorer.
Là, cétait cette nuit dans la ruelle, lui malade, elle a son chevet, entrain de le dorloter et de le penser. Des paroles douces échangées, une lune voilée comme pour éviter de les déranger par son regard trop curieux. Ils avaient ensuite passé un de ces moments que personne noublie, un instant de plaisir incommensurable. Puis le lendemain, un rat cuisait devant ses yeux, son petit déjeuné servis. Levant les yeux, il vit devant lui Panthère, qui lobservait. Son sourire et son regard ensorceleur fixé sur lui.
Il secoua la tête. Ses pensées lui revenaient trop souvent. Elle était morte, alors à quoi bon ce remémorer de tels moments. Il fallait désormais se tourner vers le futur, ou tout du moins vers le présent, en oubliant ce passé si plaisant.
Il reposa son verre vidé dune seule traite. La tête lui tournait. Il alluma sa pipe. Ses yeux brillaient comme fiévreux, des gouttes de sueurs perlaient en haut de son front, ses mains se firent moites.
Il porta sa pipe à la bouche. Latmosphère de la taverne était lourde. Peut être un mauvais présage ? Cette moiteur générale de son corps lui faisait comprendre quil nétait pas dans son assiette. Il ne voulait pas se reposer, ici. Sa fatigue correspondait certainement à tous ces mouvements quil effectuait dans le royaume pour échapper aux autorités. Il était las de ces mouvements incessants.
Le projet quil avait en tête pour le lendemain, était encore trop vague. Où était donc Kalian ? Il ne lavait pas revus à la cour depuis la bataille contre linquisition. Où pouvait-elle sêtre cachait ?
Ils avait attaqués tout deux léglise dArgentan en guise de remontrance et davertissement à linquisition. Mais, ils allaient devoir aller plus loin. Visiblement personnes navaient compris leur geste. Cest pour cela quils allaient devoir repartir en campagne, rapidement pour ne point laisser sessoufflé cette haine ardente qui les rongeait depuis les combats. Profitant des marques de leurs blessures encore fraîches pour se rappeler que quelquun devrait payer pour cet acte de barbarie.
Il tira sur sa pipe, fermant les yeux, laissant ses pensées vagabondées. Il se revoyait sur les toits de la cour, le bruit des armes à ses oreilles, une flèche siffla, pour aller ce briser sur une cheminée derrière lui Dieu comme cela était bon Il revit le sang coulé, ses mains ensanglantées. Un nuage de fumée se dégagea dentre ses lèvres et monta vers le plafond de la taverne se brisant sur les poutres apparentes.
Lhomme ne cétait pas moquer de lui, avec son herbe pensa-t-il. Leffet escompté de relâchement était tel quil navait jamais autant replongé dans ses pensées. Il se promenait dans tous les endroits quil avait connu, et se revoyait prendre un verre, embrasser une jolie main ou dappétissantes lèvres Ici, il se revoyait provoquait Là, il était en train de se battre Maintenant il faisait des courbettes pour acquérir un poste Il courait .Il chevauchait sur un cheval Là, il se tenait assis sur une mule
La tête lui tournait, il tira de nouveau sur sa pipe. Il voyait maintenant une femme égorgeait devant lui par les hommes darmes dun comte imbu de son pouvoir Ici, des personnes brûlaient dans dhorribles souffrances par linquisition, victime certainement de sorcellerie
Ici un village dévasté par la peste
Il reposa sa pipe sur la table, soudain emplis dune extrême fatigue. Il fallait quil shabitue aux effets si dévastateur de sa nouvelle herbe.
Il porta son verre à sa bouche pour reprendre ses esprits. Il sourit de plaisir.
Puis il se dirigea vers le tavernier. Pour prendre un verre de cette liqueur que lui avait jadis conseillé sa compagne Panthère. Le tavernier sexécuta, des gestes lents et lourds quil effectua, il en ressorti un verre tout de liqueur rempli, il le déposa sur le comptoir face à lhomme qui le lui avait demander.
Trez remercia lhomme dun mouvement de la tête. Nétait-il pas un de ces meilleurs clients fidèle depuis son entré à la cour. La seule taverne quil avait pu visiter. La seule à ses yeux qui lui semblait propice à lévadement de ses pensées galopantes.
Il alla sinstaller dans son coin, en jetant au préalable un coup dil aux personnes présentes. Il ny avait aucune de ses connaissances. Dailleurs la taverne était bien vide en ce jour. Dommage se dit-il, on naura pas de distraction aujourdhui. Il sourit repensant quil venait dacheter cette herbe, dont il raffolait tant. Il sorti sa boite en bois, et sa pipe. Avec un bout de tissu il nettoya précautionneusement cet outil de plaisirs et dapaisements. Puis une fois cela fait, il bourra sa pipe.
Il la déposa sur la petite table de bois, une fois lopération effectuée. Puis ladmira un instant. Il porta à ses lèvres le verre de ce liquide rougeâtre, si délectable par tout ce quelle lui remémorer.
Là, cétait cette nuit dans la ruelle, lui malade, elle a son chevet, entrain de le dorloter et de le penser. Des paroles douces échangées, une lune voilée comme pour éviter de les déranger par son regard trop curieux. Ils avaient ensuite passé un de ces moments que personne noublie, un instant de plaisir incommensurable. Puis le lendemain, un rat cuisait devant ses yeux, son petit déjeuné servis. Levant les yeux, il vit devant lui Panthère, qui lobservait. Son sourire et son regard ensorceleur fixé sur lui.
Il secoua la tête. Ses pensées lui revenaient trop souvent. Elle était morte, alors à quoi bon ce remémorer de tels moments. Il fallait désormais se tourner vers le futur, ou tout du moins vers le présent, en oubliant ce passé si plaisant.
Il reposa son verre vidé dune seule traite. La tête lui tournait. Il alluma sa pipe. Ses yeux brillaient comme fiévreux, des gouttes de sueurs perlaient en haut de son front, ses mains se firent moites.
Il porta sa pipe à la bouche. Latmosphère de la taverne était lourde. Peut être un mauvais présage ? Cette moiteur générale de son corps lui faisait comprendre quil nétait pas dans son assiette. Il ne voulait pas se reposer, ici. Sa fatigue correspondait certainement à tous ces mouvements quil effectuait dans le royaume pour échapper aux autorités. Il était las de ces mouvements incessants.
Le projet quil avait en tête pour le lendemain, était encore trop vague. Où était donc Kalian ? Il ne lavait pas revus à la cour depuis la bataille contre linquisition. Où pouvait-elle sêtre cachait ?
Ils avait attaqués tout deux léglise dArgentan en guise de remontrance et davertissement à linquisition. Mais, ils allaient devoir aller plus loin. Visiblement personnes navaient compris leur geste. Cest pour cela quils allaient devoir repartir en campagne, rapidement pour ne point laisser sessoufflé cette haine ardente qui les rongeait depuis les combats. Profitant des marques de leurs blessures encore fraîches pour se rappeler que quelquun devrait payer pour cet acte de barbarie.
Il tira sur sa pipe, fermant les yeux, laissant ses pensées vagabondées. Il se revoyait sur les toits de la cour, le bruit des armes à ses oreilles, une flèche siffla, pour aller ce briser sur une cheminée derrière lui Dieu comme cela était bon Il revit le sang coulé, ses mains ensanglantées. Un nuage de fumée se dégagea dentre ses lèvres et monta vers le plafond de la taverne se brisant sur les poutres apparentes.
Lhomme ne cétait pas moquer de lui, avec son herbe pensa-t-il. Leffet escompté de relâchement était tel quil navait jamais autant replongé dans ses pensées. Il se promenait dans tous les endroits quil avait connu, et se revoyait prendre un verre, embrasser une jolie main ou dappétissantes lèvres Ici, il se revoyait provoquait Là, il était en train de se battre Maintenant il faisait des courbettes pour acquérir un poste Il courait .Il chevauchait sur un cheval Là, il se tenait assis sur une mule
La tête lui tournait, il tira de nouveau sur sa pipe. Il voyait maintenant une femme égorgeait devant lui par les hommes darmes dun comte imbu de son pouvoir Ici, des personnes brûlaient dans dhorribles souffrances par linquisition, victime certainement de sorcellerie
Ici un village dévasté par la peste
Il reposa sa pipe sur la table, soudain emplis dune extrême fatigue. Il fallait quil shabitue aux effets si dévastateur de sa nouvelle herbe.
Il porta son verre à sa bouche pour reprendre ses esprits. Il sourit de plaisir.